Affichage des articles dont le libellé est Festrabank-Bénin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Festrabank-Bénin. Afficher tous les articles

mercredi 19 janvier 2022

2022, l’année d’un quadruple défi pour Eraste Agossou

Dans le cadre de son leadership associatif très sollicité


On n’aurait pas trouvé un leader aussi propulsé dans l’année 2022 avec autant d’objectifs à atteindre ! Elu, vers la fin de l’année précédente, à la tête de la Fédération des Syndicats des banques et établissements financiers du Bénin (Festrabank-Bénin), Eraste Féridjimi Agossou devra développer, du fond de lui, l’armure de dynamisme, qui lui est connue pour honorer ses quatre objectifs cardinaux du moment. 

Eraste féridjimi Agossou, en confiance

Redonner vie et fonctionnement au Festrabank-Bénin, continuer à gérer convenablement le Syntra-Boa, s’acquitter de ses obligations au niveau de l’association, ’’Les élites du Bénin’’ et rester compétent, en tant que cadre de banque. Les quatre mains du défi que s’emploie, inévitablement, à relever Eraste Féridjimi Agossou, depuis que l’année 2022 égrène ses jours.

En premier lieu, il est question pour cette personnalité de rendre opérationnelle la Fédération des Syndicats des banques et établissements financiers du Bénin (Festrabank-Bénin). Eraste Féridjimi Agossou en a été plébiscité Secrétaire général, le samedi 27 novembre 2021, pour un mandat de cinq ans, à l’issue du deuxième congrès ordinaire de la superstructure, qui s’était tenu à Cotonou. Coordonnant un bureau d’onze membres, il s’engageait, après son élection, à remettre en cause une certaine « léthargie », en s’interrogeant, au micro du journal en ligne, Banouto : « Combien sont-ils à avoir des attentes légitimes qui [,] jusqu’à [la] date d’aujourd’hui [,] sont sans début de satisfaction ? Combien sont-ils dont nous devrons gagner la confiance et la foi dans notre mouvement syndical ? ».

Et, la Confédération des Syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin), avait été représentée au congrès indiqué par son Secrétaire général, Anselme Amoussou, qui, selon le journal, Bénin intelligent, avait évoqué la même préoccupation de rupture avec une léthargie remarquable : « Pour [Anselme Amoussou], il s’agit de relancer la Festrabank [-Bénin] pour faire d’elle l’une des plus actives [organisations] », comme le complétera le journal économique en ligne, Kori actu. 

En deuxième lieu, en dehors de la redynamisation de la Festrabank-Bénin, Eraste Agossou doit œuvrer à la continuation de la réussite de sa gestion de l’organisation syndicale de l’entreprise privée dans laquelle il est un fonctionnaire. Il s’agit du Syndicat des Travailleurs de la Bank of Africa-Bénin (Syntra-Boa). La satisfaction de ses mandants, au niveau de cette structure de défense des intérêts de ses collègues, s’est matérialisée, une année plus tôt, le samedi 21 novembre 2020, à l’Institut national pour la Formation sociale, économique et civique (Infosec) de Cotonou, par sa réélection au poste de Secrétaire général, lors du cinquième congrès électif du Syndicat.

En effet, plusieurs acquis, relevés par le journal, Bénin intelligent, ont été reconnus  à son actif : « L’augmentation annuelle des salaires, l’augmentation générale liée à la révision de la convention collective, le paiement de la gratification complémentaire et l’amélioration [de l’assistance sociale] », de même que « l’indemnité de fin de carrière portée à 12 mois, de salaire brut, la tournée dans les agences, la création d’un cadre de dialogue avec la Direction générale, l’organisation des activités sportives et la consolidation des acquis et [des] avantages », sans oublier « le paiement à bonne date de la prime du 13ème mois, l’évacuation sanitaire accordée à tout le personnel et [au conjoint], la prime de déménagement en cas d’affectation en région, fixée à 100.000 F, l’inscription du personnel à des formations diplomantes et certifiantes », à en croire le journal, La primeur.

Face à un tel bilan, la reconduction d’Eraste Féridjimi Agossou, comme premier responsable du Syntra-Boa, à la tête d’une équipe de quinze membres, n’était qu’une formalité. Par conséquent, il lui reste deux bonnes années pour honorer cette confiance en s’attelant à la concrétisation des promesses qu’il ne s’était pas empêché de laisser connaître, à en croire Kori actu : « […] la poursuite des négociations relatives à l’octroi au personnel du prêt de 10 ans sans garantie hypothécaire, la poursuite de la valorisation du personnel d’encadrement par l’attribution [de] véhicules de fonction […], l’augmentation substantielle des salaires avec une revalorisation des primes de transport et de logement[,] et l’attribution au personnel d’une allocation de scolarité en soutien symbolique à l’éducation et à la formation de [ses] enfants à la veille de chaque rentrée académique ».

En troisième lieu, il revient à Eraste Agossou de remplir les fonctions de Président de l’association, Les élites du Bénin, un creuset de jeunes passionnés de la culture, soucieux du développement de leur pays.

Cela ne sera pas de tout repos pour lui, étant donné qu’il lui incombe d’assurer la continuation d’une série d’actions d’amour, de bonne volonté et de générosité vis-à-vis de populations et de structures associatives.

Déjà, entre autres, en 2020, sous sa conduite, l’histoire retient deux prouesses. Selon le journal, Les pharaons, et le blog d’information, Flash info médias, l’organisation, Les élites du Bénin, a doté, le 12 septembre de l’année indiquée, la localité de Yokpo, dans la commune de Zè, d’une infrastructure d’adduction d’eau potable. Pour Les pharaons, la même réalisation s’est effectuée, le 28 novembre de la même année, à Govié, dans la commune d’Allada.

Au plan de l’appui à des organisations, des sources concordantes permettent d’avérer que Les élites du Bénin ont contribué, le 19 mars 2021, de manière substantielle, sur le plan financier, à la tenue par Le noyau critique, de sa deuxième assemblée générale ordinaire au complexe culturel, Le Centre de Godomey, à Atropocodji, dans la commune d’Abomey-Calavi. Il s’agit d’une association de journalistes culturels et de critiques d’art pour le développement.

La marque de leadership d’Eraste Agossou frappe en ce sens qu’au niveau des Elites du Bénin, bien que ce soit lui qui en est le Président, tous les autres membres y portent, à égalité, le titre de ’’Président’’. En dehors des Présidents d’Honneur, Alain Vigan et Maître Rabbi Tan, il s’agit, notamment, des Sieurs Pierre Boutokpo, Bruno Dannon, Fatiou Djogbé, Richard Djrolo, Landry Hètchili, Simon Hounyéva, Ramani Kassoumou, Elbée Lima, Arnaud Montcho, Griffin Montcho et Saliou Wabi. Il faut, réellement, une force particulière d’humilité pour gérer les hommes, dans un tel contexte.

En quatrième lieu, Eraste Féridjimi Agossou est, avant tout, un fonctionnaire de la Bank of Africa-Bénin. Cette réalité laisse entendre un ensemble de comportements d’ordre professionnel pour satisfaire les exigences du service, d’où des sacrifices pour être un bon secrétaire général de fédération de syndicats, un efficace secrétaire général de syndicat, un pragmatique président d’association et un employé modèle, compétent.

 

Des antécédents flatteurs

Ces quatre exigences, se résumant en un défi colossal, semblent très lourdes pour les deux épaules d’Eraste Féridjimi Agossou. Son expérience en matière de vie associative, conséquente, laisse en croire tout le contraire. Le héraut, journal des étudiants de l'Université d'Abomey-Calavi, dans son édition de janvier 2010, laisse percevoir un parcours endurant et reluisant, en la matière : Délégué des élèves du Complexe scolaire protestant (Csp), en 2004, Organisateur général du Cercle de Réflexion des élèves du Bénin (Creb), en 2005, Président du Groupement des Etudiants pour le travail et la solidarité (Gets), en 2006, Superviseur de la Coordination de l’Union nationale des Etudiants du Bénin (Uneb), en 2007, au cours de ses études à l’Ecole nationale de l’Administration et de la magistrature (Enam) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). 

Finalement, il est porté à la tête du Bureau d’Union d’entité de cette école de formation professionnelle, pour l’année académique 2007-2008. Et, Le héraut fait ressortir son mérite dans le sens de la production de résultats : « […] il a institué le port obligatoire du logo sur la tenue blanche, […], il a mis un accent particulier sur la dynamisation des clubs de l’Union. Sous son impulsion, le club de [basket-ball] a été lauréat du trophée du championnat de [basket-ball], [le club de théâtre] qui représente dignement l’Enam a gagné des trophées [du meilleur artiste comédien]. Il a pu rencontrer [,] au cours de son mandat [,] de nombreuses autorités et [des] responsables d’institutions de la République. L’Ambassadeur des Etats-Unis près le Bénin, le Médiateur de la République […] ont reçu l’équipe présidée par Eraste Agossou ».

En lien avec sa gestion financière, au Bue-Enam, sa réputation n’en est plus que satisfaisante, comme le fait ressortir Le héraut : « La collaboration a été bonne en ce sens que c’est un monsieur dynamique et quand il a [affaire] avec la comptabilité, […] il se conforme aux règles ». Le journal en cite Marius Dossa, Chef du Service des affaires financières, à son époque : « Pendant son mandat, il a justifié régulièrement les dépenses […] ».

En toute apparence, concernant la gestion des hommes et des ressources, Eraste Féridjimi Agossou s’affirme dans une maturité qui défie sa jeunesse puisque, comme l’affirme l’un des personnages du dramaturge français, Pierre Corneille, « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». 2022 reste celle où il faut au leader, Eraste Agossou, de se démontrer davantage, par de nouveaux résultats, tous domaines de charges confondus, l'essentiel étant de découvrir quelle stratégie il mettra en œuvre pour y arriver.

Marcel Kpogodo Gangbè