Promotion de l'expertise artistique et culturelle béninoise
Jolidon Lafia forme une dizaine de stagiaires en danses africaines
Du 8 au 10 juillet 2010, le très connu chanteur béninois, Jolidon Lafia, a procédé à la formation en danses africaines d'une dizaine de stagiaires provenant de la France. C'était dans la Commune de Pobè, selon une ambiance hautement propice à la circonstance.
Le tèkè, le sinsinnou, l'adjagbo, le houngan, le massè, le yaoïtcha, le tipinti, voilà notamment les danses ayant servi de fondement à l'apprentissage véhiculé par Jolidon Lafia, artiste-chanteur béninois et maître chorégraphe du Ballet national du Bénin. Les séances, qui se sont déroulées du 8 au 10 juillet dans la demeure privée du Sieur Zulkaneri Taïrou, située à Onigbolo, dans la Commune de Pobè, ont permis à une dizaine de grands apprenants en provenance de la France de s'approprier les mécanismes d'exécution des danses précédemment énumérées. Cette formation a été initiée par la Franco-béninoise Falila Taïrou, Directrice d'un centre français de danses africaines, ayant son siège dans la ville d'Angers. Ces trois jours d'échanges entre Jolidon Lafia et ses élèves ont débouché sur un spectacle riche en mouvements de restitutiton, tenu au soir du 10 juillet et qui a connu la participation de nombreux spectateurs parmi lesquels on trouvait des cadres et des notabilités d'Onigbolo. Un dîner offert par M. Quenum du CMB-Grill est venu clôturer la fête. Si une telle formation a pu avoir lieu à Pobè, il a fallu le partenariat entre l'Association ''Yédélé'' créée en France en 2006 par Falila Taïrou, elle aussi danseuse et chorégraphe, et ''Deema'', la structure de Jolidon Lafia, comportant des entités ''Orchestre'', ''Danse'' et ''Enseignement musical''. En effet, Falila Taïrou, après des recherches sur Internet, a identifié l'artiste béninois et recueilli des informations sur lui avec qui elle est entrée en contact par la suite, ce qui s'est conclu par la descente de ses stagiaires sur le Bénin. Concernant ceux-ci dont un seul homme, Jolidon Lafia développe de nombreux éloges : " Ils avaient une volonté très affichée, ils voulaient vraiment connaître et apprendre les danses africaines ; bien que fatigués, ils se surmontaient, donnaient le meilleur d'eux-mêmes et, ceci, sous le soleil. Ils avaient une grande capacité de réception et apprenaient, dans un sourire de victoire et de fierté ". Voilà un exemple de partenariat Nord-Sud réussi , qui devrait s'investir dans bon nombre d'autres initiatives de transmission de connaissances en matière artistique et culturelle.
Marcel Kpogodo
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