vendredi 13 octobre 2017

Gbessi Zolawadji enflamme ’’Le Centre’’ de Godomey

Dans le cadre d’un concert qui s’annonce époustouflant

’’Le Centre’’ connaîtra une soirée des plus animées, le samedi 14 octobre 2017. L’artiste béninois de la musique traditionnelle, Gbessi Zolawadji, s’y produira, sous le couvert d’un grand concert. Un sujet ayant fondé la conférence de presse, animée dans la matinée du jeudi 12 octobre 2017, par les responsables du Complexe culturel.

Ci-contre, à l'extrême-droite, Gbessi Zolawadji
« J’invite tout le public à venir, naturellement, chacun, avec sa serviette au cou, pour danser du bon ’’agbadja’’ ; qui que vous soyez, vous danserez ». La toute simple exhortation de Gbessi Zolawadji, maître du rythme traditionnel ’’agbadja’’, au Bénin, au cours de la conférence de presse qu’ont tenue les autorités du ’’Centre’’ de Godomey, dans le milieu de la matinée du jeudi 12 octobre 2017, et qui avait pour but d’annoncer la production de l’artiste, Koras 2001, en concert, le samedi 14 octobre, dès 20h30. Une cerise sur le gâteau, offerte par l’artiste : les mélomanes qui feront le déplacement pourront demander qu’il leur chante spécifiquement un morceau préféré particulier. Et, Gbessi pense exploiter aussi bien un répertoire de morceaux connus du grand public, qu’un autre de chansons inédites.
Pour Salinas Hinkati, Président du Comité d’organisation du spectacle, tout est mis en place pour que le concert commence effectivement à l’heure précise, surtout qu’un système a été déployé pour expérimenter quelque chose de nouveau : la pré-vente des tickets d’entrée, ceux-ci valant mille francs pour toute personne, cinq cent francs pour les adhérents à la bibliothèque du ’’Centre’’. Et, a-t-il ajouté, le bar sera délocalisé dans les environs de l’espace du concert, de quoi permettre à ceux qui le souhaitent de se désoiffer et de manger.
« C’est une grande chance pour nous d’accueillir, après Poly-Rythmo et Tohon Stan, une de nos grandes vedettes, Gbessi Zolawadji, qui porte haut le flambeau de la musique béninoise, en général, et de la musique traditionnelle, en particulier,», a commenté Dominique Zinkpè, Directeur exécutif du ’’Centre’’. Selon lui, tout, concernant l’organisation du concert, justifie que le public y fasse le grand déplacement.

Marcel Kpogodo

jeudi 5 octobre 2017

Claude Balogoun s’attaque à la plaie de l’enrichissement contemporain par la voie occulte

Dans le cadre de la production du ’’Pacte’’, son premier roman


La principale salle de conférence du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ de Cotonou s’est révélé trop exiguë pour abriter le monde impressionnant venu participer au lancement de son premier roman par Claude Balogoun : ’’Le pacte’’. C’était de l’après-midi à la soirée du samedi 30 septembre 2017. Dans ses explications, le tout frais romancier béninois a précisé son intérêt, dans cet ouvrage, pour l’enrichissement, par les procédés occultes très pratiqués, de nos jours, au Bénin, par les jeunes désoeuvrés.

Le romancier Claude Balogoun écrivant des dédicaces
« J’ai trouvé l’inspiration, pour écrire ce roman, à travers les jeunes riches, les cybercriminels, encore appelés ’’gayman’’, qui utilisent les fétiches, le ’’kinninsi’’, notamment, pour obtenir la fortune ». L’éclairage fondamental qui devrait amener le public à se procurer ’’Le pacte’’, les 168 pages du premier roman de Claude Balogoun, lancé, le samedi 30 septembre 2017, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, du quartier Agla, à Cotonou.
Pour cet écrivain qui n’est personne d’autre que le membre du Conseil économique et social (Ces), unique représentant élu siégeant, dans cette institution, au nom des artistes et des acteurs culturels, Alain Coovi, le personnage principal du roman, se trouve aux prises avec une situation pénible du devoir de sacrifice de l’enfant mâle obtenu d’un lit adultérin ; « c’est le sort du Jésus-Christ à sacrifier », a-t-il ajouté, laissant le suspens entier planer sur le devenir de ce rejeton dont la mort, selon l’ordonnance du féticheur, reste la condition sine qua non du retour de son père à la prospérité perdue, du fait de la banalisation et de la violation d’un interdit fondant l’ouverture de cet ancien miséreux à une vie de puissance financière.


Pages de couverture du ''Pacte''

Bien avant que Claude Balogoun n’ait pris son tour d’intervention, le chroniqueur littéraire, Tanguy Agoï, présentateur du roman, a recommandé la lecture du ’’Pacte’’, dans le sens de la découverte du fin mot de l’histoire évoquée et, aussi, pour s’imprégner de l’instinct, de l’esprit de conteur qui a guidé l’auteur dans la confection de l’ouvrage censé porter de fortes traces de cette stratégie narrative.
En outre, s’il faut absolument lire ’’Le pacte’’, c’est pour analyser de quelle manière ce livre s’impose comme le résultat du dépassement, de la transcendance de son auteur d’un passé peu avantageux, peu glorieux concernant une discipline comme le Français, sur les bancs du primaire et du secondaire : « Je savais que je prenais une revanche sur la langue française ; j’avais difficilement 04/20 en Français, même si j’étais le premier de la classe ! », a lancé le Conseiller, n’ayant plus rien à perdre. « Dans les petites classes du collège, j’avais des difficultés à lire un ouvrage ; mes parents étaient dépourvus de moyens et d’opportunités pour m’acheter un livre de Français … », a-t-il achevé, complètement décomplexé.
Et, si la publication du ’’Pacte’’, qu’il faut considérer comme une prouesse, a pu être conquise, c’est aussi, comme l’a déclaré Claude Balogoun, grâce à l’acteur Osséni Soubérou qui, au cours d’un atelier d’écriture, initié par le tout nouveau romancier, en 2006, a initié le sujet ayant fondé l’écriture du roman, au centre de toutes les attentions, le samedi 30 septembre.

Gratien Zossou, présenté au public par Claude Balogoun
Par ailleurs, Claude Balogoun n’entend pas s’en arrêter là, lui qui, premièrement, pense déjà à un ’’Tome 2’’ du ’’Pacte’’, ce qui lui donnera l’occasion de creuser davantage dans la vie étrange des cybercriminels béninois, de retracer le parcours ordinaire qui s’avère le leur, dans le labyrinthe judiciaire. Deuxièmement, les révélations du membre du Ces permettent de croire que ’’Le pacte’’ sera porté au cinéma, surtout que l’incarnation des personnages de l’ouvrage semble déjà connue et qu’Alain Coovi a même été présenté au public : Gratien Zossou, connu comme artiste peintre, de même que comme poète à la verve savante et que comme acteur-comédien : « Nous allons le rajeunir pour en faire votre Alain Coovi », a alors commenté Claude Balogoun.
Celui-ci, visiblement comblé, épanoui d’avoir bénéficié de l’honneur du déplacement de plusieurs membres du Ces, d’artistes et d’acteurs culturels de tendances inconciliables, s’est fendu d’un grand appel au monde des Arts et de la culture : « Cette cérémonie de lancement n’est qu’un prétexte pour demander à tous d’être plus souples, plus tolérants, pour que nous nous imposions aux autres sans aller dans les épreuves de force ».

Marcel Kpogodo          

mercredi 4 octobre 2017

Le poignant mot à l’indignation diplomatique d’Aris Dagbéto à Patrice Talon

Dans le cadre d’une lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat

L’accession au pouvoir du régime du Nouveau départ, le 6 avril 2016, a suscité un grand espoir d’une vie radieuse, très vite déçu, notamment, dans le secteur des Arts et de la culture. Sous le prétexte de réformes qu’on y opère, il connaît, depuis plus d’une quinzaine de mois, une anomie et une sécheresse artificielles, fondées sur la mise en priorité du tourisme sur la culture, une situation sur laquelle l’artiste peintre béninois Francel Aris Dagbéto attire l’attention du Chef de l’Etat, dans une courte lettre ouverte aux contours d’une tristesse digne, d’une révolte sage et contenue. A lire …

Francel Aris Dagbéto

Intégralité de la Lettre ouverte de l’artiste Francel Aris Dagbéto

Je vous écris cette lettre ouverte aujourd’hui, Monsieur le Président de la République du Bénin, Son Excellence M. Patrice Talon, parce que, comme tous les Artistes Béninois qui ont encore une conscience, notre corporation souffre, notre honneur est amputé, notre fierté est écorchée. Je porte aujourd’hui, Monsieur le Président, la voix de tous les Acteurs culturels du pays pour vous dire que ça ne vas pas.

L’acte que je pose aujourd’hui, devant le destin et l’histoire, n’est aucunement une improvisation, mais une réalité que beaucoup d'entre nous n'osent pas crier haut et fort en préférant se taire, mais ce silence commence à tuer plus d'un. Je suis donc triste et indigné, face à notre sort.
Mon pays est reconnu par sa diversité Artistique, culturelle et touristique. Mais, que sera le tourisme sans les Acteurs culturels ?

Portrait circonstanciel de Patrice Talon, par Francel Aris Dagbéto
C'est juste une question innocente que je me permets de poser, en sachant bien que vous y pensez fermement et on vous en remercie.

Il faut aimer son pays pour accepter d’y vivre dans les conditions dans lesquelles nous, Acteurs culturels Béninois, sommes actuellement ; il faut aimer le Bénin, pour accepter de mourir pour le Bénin. Engageons le combat et attaquons le mal là où il est, avec les moyens disponibles. Les Artistes du Bénin sont déterminés à travailler pour le rayonnement du Bénin, Culturellement parlant, mais dans de meilleures conditions de vie et de travail.
Pour la gloire et la grandeur du Bénin, nous vaincrons.

Francel Aris Dagbéto

lundi 2 octobre 2017

Recrutement d’artistes par l’Ensemble artistique national du Bénin

Dans le cadre d’un appel à candidatures qui se clôt le 6 octobre 2017


L’Ensemble artistique national (Ean) du Bénin recrute des artistes béninois dans les trois catégories que sont la danse, le théâtre et le chœur polyphonique. Date limite pour le dépôt des dossiers : le 6 octobre 2017.

Le Ballet national en action


Intégralité du Communiqué


ENSEMBLE ARTISTIQUE NATIONAL

AVIS DE RECRUTEMENT

Dans le cadre de la mise en place de la troupe nationale de Ballet, de Théâtre et du Chœur Polyphonique pour la saison de création 2017, l'Ensemble Artistique National du Bénin organise un casting au profit des artistes professionnels devant animer ses différentes sections.

Ce communiqué prend en compte les artistes professionnels danseurs, comédiens, choristes, percussionnistes, chanteurs, metteurs en scène, chorégraphes, coordonnateur, directeur de la technique vocale, spécialiste d'harmonie, préfets de discipline, costumiers et régisseurs (lumière et son).

Conditions de participation

- être de bonne moralité
- être âgé de 18 ans au moins et de 40 ans au plus pour les danseurs
- être polyvalent
- être libre de tout autre engagement

Pièces à fournir

- une photo d'identité
- une photo de scène
- une fiche de renseignements à retirer à l'EAN ou dans les directions départementales en charge de la culture
- une copie d'une pièce d'identité nationale en cours de validité
- un CV et un DVD de mise en scène pour les chorégraphes (Ballet: 15 artistes)
- un CV et un DVD d'une création déjà faite par les metteurs en scène (Théâtre : 25 artistes)
- un CV et un DVD d'une création déjà faite par les coordonnateurs (Chœur Polyphonique : 40 artistes).
- présenter le résumé d'une création de votre choix (tout encadreur)

Date limite de dépôt des dossiers : vendredi 06 Octobre 2017 à 17H00 à la Direction de l'Ensemble Artistique National non loin du Bénin Marché à l'ancien siège du Fitheb, ou des directions départementales en charge de la culture.

Infoline : 95067312 / 97375066

Le programme de projection des films de Sylvestre Amoussou à l’Espace ’’Tchif’’ disponible

Dans le cadre d’un communiqué du Directeur exécutif de l’institution culturelle

Après la conférence de presse d’annonce de la relance des activités de l’Espace ’’Tchif’’, conjointement animée avec Nicaise Francis Tchiakpè, alias ’’Tchif’’, fondateur de l’institution, Adrien Guillot qui en est le Directeur exécutif, a, dans un communiqué, rendu public le programme de diffusion des films de Sylvestre Amoussou, et, notamment, de celui ayant conquis l’Etalon d’Argent du Fespaco 2017 : ’’L’orage africain – Un continent sous influence’’.




Du 16 au 22 octobre 2017, douze séances de projection sont prévues, à raison de deux pour chacune des six soirées ordinaires. Pour y avoir accès, le public devra s’acquitter d’un ticket de Mille Francs (1000 F) Cfa, par séance, communique Adrien Guillot selon qui les réservations peuvent déjà en être faites au siège de l’Espace ’’Tchif’’, sis quartier Guinkomey, à Cotonou, tous les jours, de 10h à 18h. Par ailleurs, il garantit la présence du réalisateur Sylvestre Amoussou pour des échanges avec le public, à la fin de la première séance. Cette personnalité animera un master-class payant sur le cinéma, dans l’après-midi du mardi 18 octobre.
En outre, pour Adrien Guillot, depuis ce lundi 2 octobre 2017 ont démarré des ateliers de théâtre, payants aussi, animés par le comédien et conteur Jean-Louis Kédagni.

Marcel Kpogodo



Programme des projections à l’Espace Tchif

-          Lundi 16 – Africa Paradis 19h / Un pas en avant 22h
-          Mardi 17 – Un pas en avant 19h / Africa Paradis 22h
-          Mercredi 18 – Africa Paradis 19h / Un pas en Avant 22h
-          Vendredi 20 – L’Orage africain 19h / L’Orage africain 22h
-          Samedi 21 – L’Orage africain – 19h / L’Orage africain 22h
-          Dimanche 22 – L’Orage africain – 19h / L’Orage africain 22h


Autres activités

Master Class de Sylvestre Amoussou 
"La leçon de cinéma de Sylvestre Amoussou" (la construction d'un film, le cinéma africain aujourd'hui, son propos dans ses films, ...)
Le mercredi 18 octobre à l'Espace Tchif
Tous publics - de 14h à 18h - Places limitées à 30 personnes
Tarif : 10 000 francs CFA
Réservation - 66 92 73 15

Les ateliers théâtre de l'Espace Tchif
Tous les lundis de 14h à 16h
Les cours sont dispensés par Jean-Louis Kedagni
Tarif 130 000 francs CFA pour l'année
Réservation - 66 92 73 15
Démarrage des cours le 2 octobre 2017
Des nouvelles inscriptions sont encore possibles en octobre. 

Adrien Guillot