mardi 23 février 2021

’’Je te dis : « Bravo ! »’’ : Eric Thom’son chante pour la réélection de Patrice Talon

Dans le cadre de la prochaine présidentielle


Parmi les initiatives qui pleuvent, dans leur originalité spécifique, afin de contribuer à la réélection du Président Patrice Talon, se trouve celle qui vient de voir le jour dans le secteur musical. L’artiste de la chanson, Eric Thom’son, après quelques semaines de travail en studio, a mis au point ’’Je te dis : « Bravo ! »’’, une chanson appelant au renouvellement du mandat de l’actuel locataire de la Marina, qu’il a fait connaître aux journalistes culturels le jeudi 18 février 2021 dans les locaux de son studio d’enregistrement, ’’Sitou’’. Le morceau concerné laisse constater la participation de deux voix inattendues de la musique béninoise.

De gauche à droite, Hector Houégban, Rosine Dagniho et Eric Thom'son, au studio d'entegistrement, ''Sitou''

4 minutes d’un reggae entraînant avec des paroles d’encouragement à renouveler sa confiance à Patrice Talon, Président de la République, candidat à sa propre succession. Ce qu’il faudrait retenir du morceau, ’’Je te dis : « Bravo ! »’’, créé par l’artiste béninois, Cossi Eric Thossou, alias, Eric Thom’son, et qu’il a présenté aux hommes de média le jeudi 18 février 2021 à ’’Sitou’’, son studio d’enregistrement, sis quartier d’Atropocodji dans la commune d’Abomey-Calavi.


« Les grandes nations sont parvenues à un tel niveau par le travail », explique le musicien selon qui il est important de « manifester son soutien à ce qui est positif et par rapport à ce que certains font de spécial ». Ainsi, sur une initiative personnelle, Eric Thom’son s’est donné comme mission d’ « accompagner par une œuvre ce qui se fait ces dernières années », d’où la mise au point du morceau, ’’Je te dis : « Bravo ! »’’, ce qu’il définit comme «  une création personnelle » qui lui permet d’apporter concrètement son soutien à la réélection du Chef de l’Etat, Patrice Talon, « afin que le Bénin fasse le pas qu’il lui faut pour avancer ».


Toujours à en croire Eric Thom’son, les nouvelles infrastructures routières créées, les nouveaux marchés en construction et, notamment, l’évolution d’un système éducatif en dépit de ses difficultés, restent des critères suffisants pouvant amener à appeler à la continuation de la gouvernance du Président de la République. Pour lui, ce morceau préfigure d’une véritable fête pour une personnalité politique de haut rang, qu’il a dénommée le « porteur de la dynamique du développement », une véritable « fête de la continuité », a-t-il appuyé. Pour une chanson par rapport à laquelle il est aussi prévu la réalisation d’un clip, il a déclaré : « On n’a pas besoin d’une loupe pour constater le développement en route dans notre pays ».


Quant à justifier le rythme du reggae, qu’il a choisi afin de faire passer son message, Eric Thom’son a démontré que la musique créée, promue et popularisée par Bob Marley symbolise « le combat pour l’identité des peuples » et pour leur participation aux causes nobles.


 

Deux invités surprise


L’auteur du célèbre morceau, ’’Na sa kaka’’ s’est fait accompagner en featuring par des voix de la musique béninoise auquel le public n’est pas habitué : l’activiste culturel, Hector Houégban, et, surtout, Rosine Dagniho, députée à l’Assemblée nationale, émanant de la 18ème circonscription électorale !

Le premier, dans ses années estudiantines, a fourbi ses armes dans les ’’Jhek’s Fav’’ et, remarquablement, chez les ’’Kasseurs’’ de l’ex-Université nationale du Bénin (Unb), devenue l’Université d’Abomey-Calavi.

Quant à la seconde, opératrice économique de profession, elle a été élève au fameux Collège ’’Gbégamey’’, et, étant donné ses prédispositions naturelles, dans son enfance, à la chanson qu’elle tient d’un héritage maternel, elle se fit remarquer dans son établissement, ce qui lui facilita l’intégration du célèbre orchestre scolaire, ’’Les sphinx de Gbégamey’’ auquel appartenaient Isbath Madou, alias Madou, et Angélique Kidjo, sans oublier Stan Tohon et, notamment, Huguette Bokpè Gnancadja. Myriam Makéba et, entre autres, Bella Bellow, étaient les références musicales à interpréter à l’époque. En outre, la mère de la jeune Rosine Dagniho, traumatisée par le décès tragique et prématuré de Bella Bellow, découragea sa fille à s’engager dans une carrière musicale.

Dans le studio ’’Sitou’’ d’Atropocodji, les improvisations effectuées par l’Honorable parlementaire ont témoigné qu’elle est une voix rouée, expérimentée, ce qui témoigne qu’en choisissant le soutien vocal d’Hector Houégban et de l’Honorable Rosine Dagniho, Eric Thom'son s’est attaché un appui technique de haute conviction, surtout que la députée, de par son appartenance politique, est aussi engagée dans le combat pour la réélection du Président Talon.

Marcel Kpogodo Gangbè

mercredi 10 février 2021

Coline-Lee Toumson-Vénite réussit la 2ème phase du ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’

Dans le cadre du vernissage de l’exposition à Cotonou


A eu lieu le samedi 6 février 2021 le vernissage de l’exposition liée au ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ à la devanture de l’Institut français de Cotonou (Ifc). Plus d’une dizaine d’artistes plasticiens lançaient alors la présentation du fruit de leur inspiration circonstancielle visant à sensibiliser la population béninoise à continuer à suivre scrupuleusement les règles de barrière contre la propagation du coronavirus. Une victoire pour Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin (Ifb) qui, ainsi, exécutait la deuxième phase du projet indiqué.

Aperçu de l'exposition lancée à la devanture de l'Institut français de Cotonou

29 œuvres d’arts plastiques. La moisson dont peut se prévaloir Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin, au vernissage de l’exposition en relation avec le projet, ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’, qui s’est effectué dans le début de la soirée du samedi 6 février 2021 à la devanture de l’Institut français de Cotonou (Ifc).


Bien qu’elle fût absente à l’événement pour des raisons de santé, il s’est déroulé en présence de son représentant, Noël Vitin, responsable à la programmation de l’Ifc, de Gratien Zossou, porte-parole des plasticiens, et de Dominique Zinkpè, initiateur du ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’, le projet dont il est le Directeur exécutif et qu’il a fait porter par le Collectif des Artistes du Bénin (Cab) dont il assure aussi la présidence.


L’exposition annoncée a donc été officiellement ouverte au public cotonois qui a, depuis lors, l’opportunité de prendre conscience de l’obligation de persévérer dans l’observation des règles de barrière contre le coronavirus, surtout que la pandémie du moment a repris de l’ampleur par le biais de ses variants qui en permettent l’expansion plus rapide et plus large.


En effet, les toiles et leurs sculptures présentées parlent le langage unique de l’appel aux Béninois à se conformer aux gestes de barrière. Ces œuvres émanent de plus d’une dizaine d’artistes plasticiens ayant travaillé, à leurs rythmes respectifs, depuis le 26 janvier 2021, dans un atelier aussi ouvert au public, à la même devanture de l’Ifc.

Sophie Négrier, l'une des exposantes, expliquant son oeuvre à la presse

Par conséquent, Aimé Akpinkou, alias Azé Baba, Benjamin Déguénon, Charly d’Almeida, Euloge Glèlè, Marius Dansou, Florent Nagoba, alias Nagoba, Nathanaël Vodouhè, Sébastien Boko, Sœur Henriette Goussikindey, Sonia Djèdatin, alais Soniart, Sophie Négrier et Dominique Zinkpè ont défini la formule d’expression plastique, qui leur est spécifique, afin que la ville de Cotonou observe plus que jamais les règles de barrière, concernées qui consistent à se laver régulièrement les mains, à respecter la distance entre les personnes d’au moins un mètre, à éviter les accolades, à saluer en tendant le poing et non la main, à tousser et à éternuer dans le coude.


Chaque créateur a, alors, à sa manière, attiré l’attention du public sur l’un ou l’autre de ces comportements à respecter. De façon particulière, Euloge Glèlè, le sculpteur reconnu de l’argile, dont le ’’Spécial Boulev’art Covid-19’’ jouit de l’occasion de faire découvrir une rare toile, exhorte à l’espoir en un avenir vainqueur sur le coronavirus par la mise à disposition de la population mondiale d’un vaccin efficace. Quant à Azé Baba, en l’occurrence, il appelle au retour aux pratiques ancestrales de chassage des épidémies par des cérémonies traditionnelles menées sous le couvert de la divinité de la terre, ’’Sakpata’’. Justement, l’artiste a appuyé cette inspiration dans l’une de ses toiles par une performance valorisant la purification spirituelle de la nature afin de chasser le coronavirus.

Azé Baba, au cours de sa performance

En dehors des artistes plasticiens attendus, des invités surprise ont manifesté leur présence dans l’exposition, l’enrichissant de leur contribution : Martial Adjaka, Lucien Houessou, alias Kaman Esso, Charles d’Almeida, alias Dal-C, Eric Médéda, Carlos Sodokpa et Sylvain Loko, alias Syl Loko.

Le duo, ''Landry +'', au cours de son concert

Par ailleurs, le vernissage indiqué a été précédé d’une conférence de presse, animée par le représentant de Coline-Lee Toumson-Vénite, Noël Vitin, Dominique Zinkpè et Gratien Zossou, sans oublier que la soirée s’est poursuivie avec la prestation des ’’Landry +’’, dans un concert récréatif.


En réalité, la première phase du "Spécial Boulev'art Covid-19" se déroule depuis le 15 janvier 2021 au Carrefour "Sainte-Cécile" de Cotonou avec la présentation en plein air d'une bonne centaine de tableaux focalisés sur la sensibilisation concernée. Cette exposition et celle de l'Institut français de Cotonou prennent fin le 15 février 2021.

Marcel Kpogodo Gangbè