jeudi 11 juin 2015

Les danses et les critères de participation au Festival ’’Ségan’’ 2015 connus

A l’issue d’un atelier de validation


Le jeudi 4 juin dernier s’est tenue un atelier de validation, dans le cadre de la préparation du Festival national des danses traditionnelles, dénommé ’’Ségan’’. C’était à l’initiative du promoteur de l’événement, Prosper Bohoun. La manifestation a eu lieu au Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, à Atropocodji, dans la Commune d’Abomey-Calavi. A l’issue des travaux auxquels plusieurs personnalités ont pris part, 12 danses ont été retenues, pour les éliminatoires départementales, 6 pour la finale, sans oublier que les critères de participation au concours se sont vus amendés.
Prosper Bohoun, au cours de la plénière ...
La 6ème édition de ’’Ségan’’, le Festival national des danses traditionnelles, a été lancée. C’était le jeudi 4 juin 2015, au Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, dans la Commune d’Abomey-Calavi, sous la responsabilité de Prosper Bohoun, l’initiateur de cet événement culturel annuel. Avant d’en arriver à cette étape, il a fallu que se concrétisent quelques heures d’un atelier de réflexion visant à valider, d’une part, les rythmes traditionnels devant donner lieu à la compétition du Ségan 2015 et, d’autre part, les critères de participation au concours.
Concernant la première considération, les résultats des travaux de la commission, la première, s’étant occupée des rythmes à mettre en compétition, ont permis de faire valider par la plénière, les danses ci-après, retenues pour les éliminatoires départementales : ’’Gbon’’, ’’Gbèhoun’’, ’’Djègbé’’, ’’Agogo’’, ’’Dogba’’, ’’Gblo’’, ’’Tété’’, ’’Adjazinli’’, ’’Sankousan’’, ’’Kaao’’, ’’Waar’’ et ’’Konchéga’’, respectivement pour les Départements de l’Atlantique, du littoral, de l’Ouémé, du Plateau, du Zou, des Collines, du Mono, du Couffo, du Borgou, de l’Alibori de l’Atacora et de la Donga. Concernant la finale, par couple de Départements, les six danses suivantes ont été prises en compte : ’’Gbon’’, ’’Djègbé’’, ’’Dogba’’, ’’Adjazinli’’, ’’Kaao’’ et ’’Waar’’.
En outre, la commission ayant statué sur les critères de participation au ’’Ségan’’ 2015 a fait adopter par la plénière les modifications telles que le déplacement de l’article 7 au 4, un article 7 se rapportant au traitement dont doit faire l’objet l’assistant du concurrent, la suppression du certificat médical de la liste des pièces pour postuler à la compétition de danses, la constitution du jury de cette compétition, précisément, par les 5 membres tels qu’un danseur professionnel, un scénariste, un comédien, un journaliste culturel et un acteur professionnel. Par ailleurs, l’article 13 du règlement a été supprimé purement et simplement. Aussi a-t-il été retenu que le trio gagnant des éditions précédentes du Festival ’’Ségan’’ ne soit pas autorisé à concourir pour l’édition 2015 de l’événement. Et, les concurrents finalistes devront bénéficier d’une attestation de participation.
Enfin, la fiche d’inscription au ’’Ségan’’ 2015, le tableau des critères d’évaluation des candidats dans la catégorie ’’Danses’’ et celui des critères pour la catégorie ’’Humour’’, ont tous trois été adoptés par la plénière.
Donc, dans une atmosphère de satisfaction générale, Prosper Bohoun, Président du Festival ’’Ségan’’ a procédé au lancement de la 6ème édition de l’événement, en présence de plusieurs personnalités ayant honoré de leur présence, de leur activité et leur contribution intellectuelle la journée de validation : Eric Thom'son, Pierre Hounti-Kiki, Adolphe Koffi Alladé, Stanislas Dègbo, entre autres, sans oublier Marcel Zounon, le Directeur de l’Ensemble artistique national (Dean), représentant le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola. A en croire Prosper Bohoun, le Festival proprement dit est prévu pour le 6 décembre 2015 mais, déjà, le 23 novembre, le village de l'événement aura été érigé au Fort français de Ouidah.

Marcel Kpogodo

La Faplag-Bénin commémore le 10ème anniversaire de la disparition de Joseph Cocou Kpobly

Selon une conférence de presse tenue au siège de l’institution


Le mardi 9 juin 2015 a eu lieu une conférence de presse au siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin). Il s’agissait pour le Président de cette Organisation, Philippe Abayi, d’annoncer aux journalistes la commémoration du 10ème anniversaire du décès de l’artiste polyvalent, Joseph Cocou Kpobly. Il est donc prévu 2 jours d’intenses manifestations d’hommages, pour célébrer la mémoire de l’homme.

De gauche à droite, François Sourou Okioh et Philippe Abayi
Feu Joseph Cocou Kpobly, artiste béninois, architecte décorateur de la télévision et du cinéma, serait resté vivant dans la mémoire de ses collègues, après son décès, une dizaine d’années auparavant. C’est ainsi que les samedi 13 et dimanche 14 juin prochains se dérouleront selon une tonalité particulière dans l’univers béninois des arts plastiques, en particulier, et de la culture, en général.
Pour la première journée, il est prévu une exposition des œuvres de l’artiste, des performances artistiques et des animations culturelles diverses. Et, ce serait de 10 à 18 heures, à Pahou Adjradovié, sur l’une des propriétés terriennes de l’homme, au niveau de l’espace abritant le mausolée mis en place à son inhumation. 
Mais, celle du dimanche 14 juin, qui rappelle la disparition, jour pour jour, de cette figure monumentale de l’art de la décoration au Bénin, sera bien chargée.
D’abord, à 9 heures précises aura lieu une messe d’action de grâces en son honneur, en l’Eglise Saint Antoine de Padoue du quartier Zogbo, à Cotonou. Ensuite, les commémorants devront se déplacer vers la localité de Pahou Adjradovié pour vivre la suite de la programmation : de 12 à 14 heures est prévu le vernissage de l’exposition des œuvres de Feu Joseph Cocou Kpobly, pour la dimension ’’Arts plastiques’’ de sa riche production, ce à quoi succèderont des performances artistiques exécutées par des plasticiens béninois dont l’identité ne sera connue que sur les lieux de la manifestation. Puis, des animations culturelles de tous ordres s’effectueront et un rafraîchissement sera offert. La dernière tranche du programme de cette journée se poursuivra, de 14h30 à 17h30, avec, successivement, la projection d’un film documentaire sur Joseph Kpobly, le passage d’un panel de 4 personnalités dont l’universitaire Guy Ossito Midiohouan et le cinéaste François Sourou Okioh, pour développer le thème : « La vie et l’œuvre de l’artiste Feu Joseph Kpobly ». L’après-midi se terminera par encore des « animations culturelles diverses ».
Voilà donc le programme chargé qui ressort de l’évocation de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), le mardi 9 juin dernier, au siège de l’institution. François Sourou Okioh était présent aux côtés de l’intervenant, au cours de cet échange avec les journalistes culturels.
A en croire la première personnalité, son intervention se tenait dans le cadre de la réalisation du Projet, « Pleins feux sur l’œuvre du Plasticien, Feu Joseph Cocou Kpobly » visant à « rendre un hommage mérité à une icône des arts plastiques béninois », un artiste qui a suscité de lui un grand nombre de qualificatifs aussi élogieux les uns que les autres : « un grand nom », « un homme qui a hissé le Bénin au rang de grande nation de réalisation audiovisuelle, qui a laissé des traces, qui incarne l’unité, le courage, l’esprit d’entreprise, l’humilité et l’altruisme ». « Il travaillait beaucoup, au point d’oublier sa santé, quand il faut servir, apporter ce qu’il pouvait en matière de création, pour que les autres avancent », a continué d’appuyer Philippe Abayi, la voix tremblante, plongeant la salle dans une onde de profonde émotion.
Selon lui, la Faplag-Bénin n’avait pas d’autre choix que de prendre ses responsabilités, au vu du parcours d’un homme qui, en plus de ses qualités humaines, a été Architecte décorateur Tv/cinéma, ancien Président de plusieurs structures associatives : l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), l’Association des cinéastes du Bénin (Acb), l’Union des créateurs et entrepreneurs de l’audiovisuel de l’Afrique de l’ouest, section Bénin. Il a aussi occupé les fonctions de Vice-président de la Fédération des associations d’artistes du Bénin (Faaben) et avait été élu Membre du Conseil économique et social, de la 2ème mandature.  
Avec une telle carrure professionnelle et associative du disparu, les artistes béninois des corporations du cinéma, de la danse et de la musique, entre autres, ont décidé de « tout faire pour que sa mémoire continue de les habiter », a conclu Philippe Abayi, regrettant que depuis le décès de Jospeh Cocou Kpobly, les Béninois n’aient rien fait pour lui faire honneur, contrairement aux Français qui ont baptisé l’espace d’exposition de l’Institut français de Cotonou, la ’’Galerie Joseph Kpobly’’.
L’une des épouses du Feu Kpobly et quelques membres de sa progéniture ont pris part à cette conférence de presse.


Marcel Kpogodo