lundi 25 janvier 2021

La Jmca 2021 a été officiellement lancée par Gilbert Déou Malè

Dans le cadre d’une manifestation tenue à Cotonou


La cérémonie officielle de lancement de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) s’est effectuée le vendredi 22 janvier 2021 sur l’esplanade intérieure du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Patronnée par Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), elle a connu la participation de têtes couronnées, de membres de la communauté afro-descendante, de délégations de pays africains et des membres du Comité d’Organisation de la Jmca, dont le Roi de Comè, Sa majesté Togbui Akatsi II.

Gilbert Déou Malè, au cours de son propos de lancement officiel de la Jmca 2021

Remerciements et félicitations. Ce que Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), a d’abord prodigué, au nom du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, à « toutes les communautés étrangères qui ont voulu être présentes » au lancement officiel des activités de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), dans l’après-midi du vendredi 22 janvier 2021, au niveau de l’esplanade intérieure du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou, à Cotonou.


Dans la continuation de son propos, la personnalité a montré que la Jmca est une opportunité pour la réunion des diverses compétences présentes et pour la célébration de l’identité culturelle africaine, ce qui l’a amenée à faire ressortir que le Président de la République, Patrice Talon, avait vu juste dans son Programme d’Actions du Gouvernement (Pag) en faisant de la culture et du tourisme des secteurs essentiels pour conduire le Bénin au développement. En outre, Gilbert Déou Malè a évoqué la lutte du gouvernement afin de procurer une réelle visibilité à la culture béninoise aussi bien à travers le pays qu’en Afrique et dans le monde.


Selon lui, la Jmca est aussi une occasion pour les Africains de se souvenir de ce qu’ils sont et de ce que leur culture les différencie de celle des autres peuples, qu’elle les moule, qu’elle les fabrique avant de les livrer à l’humanité. Ainsi, il a affirmé qu’aucun effort ne sera ménagé par le ministère du Tourisme, de la culture et des arts pour soutenir l’événement que constitue la Jmca, sans oublier de manifester que ce département ministériel souhaitait, à l’avenir, être associé à toutes les étapes de la mise en œuvre d’une nouvelle édition de la Jmca au Bénin. Même si cela n’a pas été le cas en 2021, « nous avons préféré vous soutenir que de faire la politique de la chaise vide », a relaté Gilbert Déou Malè avant de prononcer son mot de lancement officiel de la Jmca 2021, au nom du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola.


Gilbert Déou Malè, à l'extrême-droite, recevant les bénédictions du sage

Bien avant cette étape finale, plusieurs allocutions et des prestations artistiques ont été enregistrées. Et, profondément satisfaites de son implication dans la tenue de la Jmca 2021, les têtes couronnées, à travers un de leur représentant, ont émis des bénédictions à l'endroit du Directeur général du Fac.

Marcel Kpogodo Gangbè  

vendredi 22 janvier 2021

’’A fon de Cirk’’ : les 7 points d’un spectacle qui enchante les tout-petits

Dans le cadre d’une prestation au ’’Centre’’ de Lobozounkpa

Un spectacle de cirque s’est déroulé dans la cour du ’’Centre’’ de Lobozounkpa le samedi 16 janvier 2021. Ayant réuni plusieurs dizaines d’enfants, il est le résultat de la coordination des efforts de deux structures à travers le projet intitulé ’’A fon de Cirk’’. Le spectacle indiqué a conquis les spectateurs minimes par 7 éléments.

Les artistes du cirque en action ...

Le lancer de balles, la magie du filet, le théâtre de signes, le lancer de massues, le diabolo, l’histoire d’une ballerine au masculin et de la chorégraphie. Le contenu du spectacle de cirque, exécuté sur fond de musique, ayant émerveillé les nombreux enfants qui se sont réunis à cet effet dans la cour du ’’Centre’’ de Lobozounkpa au cours de l’après-midi du samedi 16 janvier 2021. Dénommé ’’A fon de Cirk’’, ce spectacle a été conçu par les membres respectifs de l’école ’’Circo Bénin’’ et du ’’Serious road trip’’.


Au premier abord, Prime, Directeur du ’’Circo Bénin’’, démontre son savoir-faire en tant que jongleur de balles, en compagnie de son assistant, Norbert. D’abord, seul, il lance en l’air une balle puis, progressivement, deux, trois et plus, avec l’apparition du second. Ensuite, les deux se les échangent, se les lançant sans qu’aucune d’elles ne tombe au sol. Applaudissements du public de petits.


En deuxième lieu, Quentin apparaît avec, comme instrument de travail, un filet rouge qui fera l’objet de ses tours de magie. On le cache dans une poche pour le retrouver dans une bouche ou à un endroit inattendu du corps d’un autre personnage sur la scène. Un voyage assez long du filet qui, en fin de compte, devient vert.


Troisièmement, un peu de théâtre vient varier les choses, un jeu entre les personnages où seuls les gestes comptent et permettent de comprendre l’intrigue : Samira est une dormeuse invétérée qui sommeille quelle que soit la position dans laquelle l’on la met, qu’elle soit secouée ou renversée la tête en bas. Léna ne réussit pas à la sortir de cet enfermement intérieur décidément irrépressible.


Par la suite, le jeu vif de lancer de massues met à l’épreuve les nerfs des spectateurs comme si l’on avait peur que, dans les échanges rapides entre les artistes, l’une ne tombe par erreur mais il n’en est rien jusqu’à la fin du jeu auquel, pratiquement, tous les circassiens participent, même ceux qui apparaissent de manière apparemment imprévue, sans oublier ceux qui s’interposent entre les échanges de massues sans que cela change la cadence et la régularité du lancer.

... à destination d'un public abondant de tout-petits

Et, il se présentera davantage captivant, le diabolo, cet instrument que le jongleur fait rouler sur un long fil dont les deux extrémités sont tenues par une baguette. Le clou du jeu reste Prime et Norbert se passant le diabolo de leur fil à celui de l’autre sans chute de l’objet et, d’une manière véritablement rapide. Les tout-petits, de même que des adultes accompagnateurs, suivent, époustouflés.


Au sixième abord, une scène théâtrale, muette aussi, force l’admiration par l’intensité de la vie que Karim montre de la situation qui lui incombe : il est un homme mais se sent la vocation de danser aussi parfaitement qu’une ballerine. Le voilà alors habillé de tout l’accoutrement nécessaire qu’il réajuste régulièrement dont un bikini. Ses gestes abondants, marqués, forts, son regard expressif de sa détermination et du jusqu’auboutisme de son travail inlassable montrent qu’il est convaincu de pouvoir y arriver, ce qui se produit, à sa grande satisfaction, au profond épanouissement que montre son expression circonstancielle de Charlot.


Concernant, enfin, la chorégraphie, elle a été exécutée par tous, donc, même par Piépié et Nadia appartenant au ’’Serious road trip’’. A plu le mouvement d’ensemble réussi si bien qu’à la fin de l’exercice, les artistes reçoivent facilement l’adhésion du public des tout-petits à rejoindre massivement la scène.


Pour un spectacle qui, globalement, a tenu en haleine ces enfants auxquels il était surtout destiné, il s’agit de l’aboutissement d’un long processus de collaboration mixte dont Prime Ezinsè en a précisé les fondements. Selon lui, ’’Circo Bénin’’ et ’’Serious road trip’’ ont uni leurs moyens techniques et financiers afin de développer le projet indiqué, ’’A fon de Cirk’’, pour faire découvrir aux enfants des quartiers et des villages du Bénin les arts du cirque. Ainsi, dans leur exploration par les artistes des deux associations de certaines localités, ils ont pratiqué Cotonou, Porto-Novo et Abomey à travers le marché international de la capitale économique et, respectivement, des écoles classiques et de sourds-muets. L’initiative s’est conduite du 21 décembre 2020 au 16 janvier 2021.

Marcel Kpogodo Gangbè