samedi 24 novembre 2018

Opération ’’6 en 1’’ 2018 : les artistes élus vous parlent (2ème partie)


Dans le cadre de la tenue du géant concert de lancement de leurs albums respectifs

L’Opération de détection et de promotion musicale, créée, animée et financée par Claude Balogoun, membre du Conseil économique et social (Ces), dénommée ’’6 en 1’’, ayant connu un certain arrêt, reprend son souffle et un tout nouvel envol. De six artistes, dans ses premières éditions, celle de l’année 2018 verra, exceptionnellement, une bonne dizaine de créateurs de la musique béninoise mis sous les feux de la rampe. Ce sera à travers le géant concert de lancement de l’album spécifique des récipiendaires, estampillé, à chaque exemplaire, du timbre du Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), au Palais des Sports du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou.
Dites ce que vous pensez et l’on décèlera qui vous êtes. Lumière sur les artistes concernés, à travers l’interview qu’ils ont bien voulu, chacun, accorder à notre Rédaction … Vue sur ceux-ci qui, à l’issue du concert, se verront gracieusement remettre cinq cents (500) exemplaires de leur nouveau disque ! 

L'affiche officielle du ''6 en 1''


1.      Yves Blo Richard : « [Le ’’6 en 1’’] : ce serait carrément un concert époustouflant, un événement de taille ! »


Yves Blo Richard
Le Mutateur : Bonjour Yves Blo Richard. Tu participes, cette année, à l’Opération ’’6 en 1’’. Tu vis et tu travailles à Parakou. Quels sont tes sentiments pour le fait que tu participes à l’Opération ’’6 en 1’’ de l’édition 2018 ?

Yves Blo Richard : Ce sont des sentiments de joie ; je suis vraiment ému de pouvoir participer à l’événement de ce grand homme, Claude Balogoun, qui l’organise. Cela me  fait plaisir de participer à cet événement.


Comment le Conseiller Claude Balogoun t’a-t-il remarqué pour t’inclure dans l’Opération ’’6 en 1’’ ?

Justement, c’est par rapport à un morceau que j’ai envoyé sur un forum, qu’il a aimé au sec, qu’il a vraiment aimé, qui l’a épaté. La chanson l’a vraiment touché et, c’est pour cela qu’il m’a fait signe, qu’on est entrés en contact. C’est ce morceau qui l’a ému et qui a fait qu’il m’a sélectionné pour l’Opération ’’6 en 1’’, après avoir visualisé d’autres travaux que j’ai déjà effectués.


En quelles langues chantes-tu ?

Je chante plus dans les langues nationales : le fon, le goun ; j’arrive à chanter un peu en dendi.


Quels sont les rythmes que tu pratiques ?

Je fais plus le rythme ’’adja’’, ensuite, le ’’kosso’’, la rumba, le ’’ouèdè’’, un rythme que les jeunes fuient un peu. D’autres rythmes m’inspirent : l’ ’’agbotchébou’’ et le ’’massè’’. Voilà les rythmes auxquels je joue souvent.


Avec quel album participes-tu au ’’6 en 1’’ ?

Je participe à l’Opération ’’6 en 1’’ avec l’album ’’Barrières cassées’’.


Pourquoi le titre ’’Barrières cassées’’ ?

’’Barrières cassées’’, puisque je suis à mon troisième album. Le premier, c’est ’’Okpè’’. Tout juste après celui-ci, j’ai fait le deuxième avec la participation de la grande sœur, - Paix à son âme ! - Zouley Sangaré ; lorsque nous étions dans les préparatifs pour en faire le lancement, la mort nous a fait ce mal-là de me l’arracher, et puis, cela m’a vraiment fait mal. J’ai compris que c’était une barrière. Le troisième album qui est en train de s’annoncer est venu pour briser les chaînes, pour briser les barrières qui font que ma musique n’est pas encore connue de tous. Je crois que, pour cette fois-ci, c’est la bonne ; je brise les liens qui font que la musique que j’aime tant, que je voudrais faire révéler au monde ne décolle pas.


Parle-nous un peu de l’album ’’Barrières cassées’’ …

’’Barrières cassées’’ contient au total 14 titres dont tous les clips ont déjà été réalisés. J’y chante la vie, le courage, la persévérance ; j’y chante pour nos mamans aussi, pour l’enfant, pour donner beaucoup de conseils à nos enfants parce que l’enfant, c’est le demain et, nous avons tendance à oublier notre demain. Chaque fois que je circule un peu dans notre ou bien au-delà de notre pays, je vois que les enfants sont plus délaissés en Afrique, ils ne comptent pas trop. Donc, j’ai choisi de faire un titre pour éveiller la conscience des parents que nous sommes, par rapport aux enfants. Dans cet album, je chante pour la paix, pour l’unité nationale dans mon pays, je chante la joie, je chante le social, tout simplement.


Quels sont tes projets immédiats ?

Mes projets immédiats, c’est, d’abord, de participer pleinement à cet événement ’’6 en 1’’ qui se déroule le 25 novembre. Et puis, juste après ce concert, je prévois un autre pour le 8 décembre prochain pour lancer l’album ’’Barrières cassées’’, avec toutes les vidéos ; je serai en concert live avec Oluwa Kèmy et beaucoup d’artistes. Ce sera à Bohicon, à l’Espace ’’Honmèho’’, déjà à vingt heures précises, pour  une entrée qui est seulement à mille francs, donnant droit à un Cd.  
 

Quel message as-tu à adresser au public qui va découvrir l’album ’’Barrières cassées’’ ce 25 novembre 2018 ?

Je dis au public que c’est le moment de connaître des artistes fabuleux comme Yves Blo Richard, des artistes au don exceptionnel ! Je ne me jette pas des fleurs, mais je connais le bagage que Dieu m’a donné, je connais mes capacités. Ce serait carrément un concert époustouflant, un événement de taille ! J’invite tout le monde à venir soutenir la musique de chez nous. Que la fête soit belle !

Propos recueillis par Marcel Kpogodo




2.      Dèhouidji : « J’invite tous les potentiels bienfaiteurs à prendre exemple sur Claude Balogoun et de se souvenir des artistes eux qui ont véritablement besoin de leur appui »


Dèhouidji
Le Mutateur : Bonjour à vous, Dèhouidji, de votre vrai nom, Léger Kpikpotché Mèdjla Aziaglo. Avec quel album participez-vous à l’Opération ’’6 en 1’’ qui aura lieu ce 25 novembre 2018 ?

Dèhouidji : L’album s’appelle ’’Etcha’’, ce qui signifie que « les ongles d’un homme au pouvoir ne peuvent se dégrader » : tant qu’on vit, l’évolution est garantie. Il comporte sept titres pour des thèmes très variés : la résistance, l’hommage à Adjilèou Serge, dit ’’Alokè’’, un artiste défunt à qui je rends hommage. Aussi, je dénonce le mal, ce qui me pousse à conseiller à ceux qui aiment nuire aux autres de vite se raviser de peur qu’ils en récoltent les conséquences ; quand on recherche toujours que l’autre trébuche, lorsqu’on empêche l’autre d’évoluer, c’est aussi à soi-même qu’on le fait. Donc, veuillons du bien pour l’autre ; quand on veut du mal à l’autre, on le paie toujours tôt ou tard, surtout que l’on récolte déjà tout ce que l’on sème ici bas ; le paradis et l’enfer sont ici, sur terre.
Dans un autre morceau, je rends hommage aux femmes, à nos mamans, aux femmes, car il n’est pas facile de tenir un foyer. En vérité, une femme qui y reste, du matin jusqu’au soir, il faut la féliciter, car si l’on doit tenir compte du derrière de celui qui monte pour cueillir les noix de palme, on n’acceptera pas de consommer de l’huile de palme. Je chante aussi pour faire honneur à un dignitaire, Dah Houézrèwèkè. 


Depuis combien de temps chantez-vous ?

Je suis né dans la musique que je tiens de mon père qui a été un chanteur très bien connu à Allada, son nom est Aziado. J’ai été un enfant qui a vu le jour dans les moments de vieillesse de ce père. La chanson relève, chez nous, d’un héritage familial ; elle a des lois et je me bats pour les respecter.
Je chante en fon et je pratique le ’’tchinkoumè’’, un rythme grâce auquel le public me connaît et qui m’a rapporté beaucoup de prix à partir de concours organisés sur le sida, le paludisme, concernant le Trophée ’’Cossi’’ et, le meilleur a été le Conavab 2010. Donc, je peux vous dire que je dispose d’une certaine expérience. J’en profite pour remercier Claude Balogoun pour tout l’appui et le soutien qu’il a décidé de m’apporter pour la naissance et la promotion de ce nouvel album. Et, tel qu’il a commencé à le faire, qu’il le poursuive ainsi pour qu’évolue ce Dèhouidji, que tout le monde connaît et apprécie ; Dieu le Créateur l’y accompagnera, de même qu’Adjahouto et les mânes d’Allada, le Projet ira complètement de l’avant. Me concernant, qu’il ne s’arrête pas à l’Opération ’’6 en 1’’, qu’il me pousse davantage afin que, demain, les témoignages rappellent que c’est grâce à Claude Balogoun que l’art de Dèhouidji a repris vie à Allada.


En fait, comment le Conseiller Claude Balogoun vous a remarqué ?

Quand vous maîtrisez votre art, vous vous faites remarquer. Etant familier à notre domaine, le Conseiller Claude Balogoun me connaissait.


Avez-vous un appel ?

L’appel que j’ai à lancer au pays est de saluer tous mes compatriotes et de leur dire que l’Opération ’’6 en 1’’, que nous faisons ce 25 novembre, mérite qu’ils nous entourent, tous statuts sociaux confondus, qu’ils nous accompagnent, car c’est l’une des mains qui lave l’autre, c’est l’homme qui élève son prochain. J’invite tous les potentiels bienfaiteurs à prendre exemple sur Claude Balogoun et de se souvenir des artistes eux qui ont véritablement besoin de leur appui. Qui suis-je, moi, pour faire confectionner des affiches, des cartes d’invitation, pour éditer et faire paraître un album ? Depuis que j’exerce mon art à Allada, si j’avais trouvé une personnalité de la trempe de Claude Balogoun, je n’en serais pas à ce niveau. L’heure de Dieu étant la meilleure, je l’en remercie profondément.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo




3.      Akpékan le destin : « […] il a fallu le Conseiller Claude Balogoun, dirigeant de la Société ’’Gangan Prod’’, pour affirmer qu’il en était assez que j’exerce autant de talent sans pouvoir faire paraître un disque »


Akpékan le destin
Le Mutateur : Bonjour à toi, Cossi Edouard Ahlonsou, alias Akpékan le destin.

Akpékan le destin : Bonjour à vous.


Comment s’appelle l’album que tu vas lancer ce 25 novembre 2018 dans le cadre de l’Opération ’’6 en 1’’ ?

Mon album est intitulé ’’Atinkpassa makulo yèyè’’, ce qui veut dire que je suis naissant sur la scène musicale et j’ai un long chemin devant moi.


Que devons-nous connaître de cet album ?

C’est mon premier album, même si je chante depuis trente ans et que je me suis illustré à travers des prestations musicales diverses. Il a neuf titres que je joue sur des rythmes comme le ’’tchinkoumè’’, l’ ’’atchahoun’’ et le ’’gangan’’, l’ ’’adja’’. Sur cet album, j’aborde plusieurs thèmes dont le mauvais caractère des êtres humains vis-à-vis de leurs semblables, l’orgueil.
Savez-vous, il a fallu le Conseiller Claude Balogoun, dirigeant de la Société ’’Gangan Prod’’, pour affirmer qu’il en était assez que j’exerce autant de talent sans pouvoir faire paraître un disque. C’est ainsi que cet album a déjà ses clips tournés, il ne restait qu’à l’éditer. Je l’en remercie profondément et mon esprit lui envoie toutes ses bénédictions ; je ne sais comment lui en être reconnaissant. Que la nature le protège, de même que son épouse, son foyer et ses affaires !


As-tu un appel pour le public ?

J’appelle le public à l’obtenir pour en apprendre beaucoup sur la vie.


Propos recueillis par Marcel Kpogodo



4.      Tata Sègbèya : « […] je prie afin que Dieu le Créateur protège Claude Balogoun, que tous les esprits l’accompagnent et qu’il soit toujours en bonne santé »

Tata Sègbèya
Le Mutateur : Bonjour à vous, Tata Sègbèya, de votre vrai nom, Marie Adangnihoudé. L’Opération ’’6 en 1’’ du dimanche 25 novembre 2018 verra paraître ton album. De quoi s’agit-il ?

Tata Sègbèya : Mon album s’appelle ’’Houénoussou’’. En effet, chacun finit par avoir son heure, l’heure de chacun finit par sonner, c’est pour cela que j’ai choisi ce titre. En matière de sortie d’album, je n’ai jamais trouvé de producteur, je me suis toujours défendu seule, en plus de l’aide de quelques personnes. Donc, je suis tombée sur Claude Balogoun et je l’ai sollicité afin qu’il m’aide. Il m’a écoutée et a promis de me faire appel, le moment venu.
Lorsqu’il l’a fait, il s’est intéressé à ma discographie, ce qui m’a permis de l’informer que je voulais sortir mon deuxième album. Il a accepté de m’y accompagner et, cela m’a fait un grand plaisir ; il a commencé à travailler avec nous dans le sens de la parution et, c’est en ce moment que j’ai compris que mon heure avait sonné. Il a tout pris à sa charge et, je l’en remercie encore. C’est cette situation qui m’a poussée à dire, ’’Houénoussou’’, c’est-à-dire le renouveau dans ma vie artistique.
Ainsi, je prie afin que Dieu le Créateur protège Claude Balogoun, que tous les esprits l’accompagnent et qu’il soit toujours en bonne santé ; tous ses ennemis échoueront à compromettre son bonheur, il parviendra à aider encore plus d’artistes. Il en sera toujours ainsi !


Parlons un peu de ce deuxième album, ’’Houenoussou’’ …

Il comporte sept titres, notamment, ’’Jésu vivi’’, ’’Chéri tché’’, ’’Gantchého’’, ’’Vignon’’, ’’Mi djomido madougbètché’’, ’’sur plusieurs rythmes différents : de la salsa, du ’’zinli’’ moderne, du ’’gogohoun’’, du ’’soyoyo’’, du ’’tchink’’. Dans mes chansons, je fais passer plusieurs messages : ne pas se moquer de l’autre car chacun finit par avoir son heure ; j’aborde les difficultés auxquelles les êtres humains sont confrontés, j’appelle à la patience devant celles-ci jusqu’à ce que Dieu apporte son aide, je parle d’amour, des relations dans le couple.


Quand avez-vous commencé à chanter ?

Je crois qu’il n’y a pas trop longtemps que j’ai commencé à chanter ; cela doit faire environ huit ans, à la sortie de mon premier album.


Avez-vous un message pour le public ?

Je demande à toutes les bonnes volontés qui m’accompagnent habituellement de faire le grand déplacement du dimanche du 25 novembre 2018, au grand concert du ’’6 en 1’’, au Palais des Sports du Stade de l’Amitié de Cotonou. Ensuite, je salue tous les journalistes qui nous accompagnent et je continue à rendre hommage au Conseiller Claude Balogoun, de manière très poussée. Je suis aussi reconnaissante à tous ceux qui m’apportent leur soutien pour l’évolution de ma carrière.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo

Opération ’’6 en 1’’ 2018 : les artistes élus vous parlent (1ère partie)


Dans le cadre de la tenue du géant concert de lancement de leurs albums respectifs

L’oeuvre de détection et de promotion musicale, créée, animée et financée par Claude Balogoun, membre du Conseil économique et social (Ces), dénommée ’’Opération 6 en 1’’, ayant connu un certain arrêt, reprend son souffle et un tout nouvel envol. De six artistes, dans ses premières éditions, celle de l’année 2018 verra, exceptionnellement, une bonne dizaine de créateurs de la musique béninoise mis sous les feux de la rampe. Ce sera à travers le géant concert de lancement de l’album spécifique des récipiendaires, estampillé, à chaque exemplaire, du timbre du Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), au Palais des Sports du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou.
Dites ce que vous pensez et l’on décèlera qui vous êtes. Lumière sur les artistes concernés, à travers l’interview qu’ils ont bien voulu, chacun, accorder à notre Rédaction … Vue sur ceux-ci qui, à l’issue du concert, se verront gracieusement remettre cinq cents (500) exemplaires de leur nouveau disque !  

L'afficielle du ''6 en 1''

1.       La Reine de Matéri : « Je [remercie] encore Claude Balogoun et tous ceux grâce à qui [le] Projet [’’6 en 1’’] évolue »


La Reine de Matéri

Le Mutateur : Bonjour Idani Pibim. Vous êtes une artiste de la musique traditionnelle béninoise, originaire de Matéri ; on vous appelle encore ’’La Reine de Matéri’’. Vous avez été sélectionnée par le Conseiller économique et social, Claude Balogoun, pour appartenir au Projet ’’6 en 1’’, de l’année 2018. Quelles en sont vos sentiments ?

La Reine de Matéri : Je suis très contente et, je dois en remercier le Conseiller Claude Balogoun ; je suis fière d’être parmi les dix artistes dont l’album sera lancé.


Comment êtes-vous arrivée dans le Projet ?

C’est le Directeur du Ballet, Marcel Zounon, et Maître Adolphe Coffi Alladé qui ont parlé de mon travail au Conseiller Claude Balogoun.


Veuillez nous parler un peu de votre parcours ; nous savons que vous êtes membre du Ballet national …

J’ai intégré le Ballet national en décembre 2017, avec la tournée de recrutement de nouveaux artistes que ses responsables ont effectuée dans l’Atacora et la Donga ; tous les postulants devaient se réunir à Natitingou. Après que les examinateurs nous écoutés et suivis, j’ai été choisie comme chanteuse et danseuse.


Vous exercez dans la musique tradi-moderne. Quel est le rythme de base que vous pratiquez ?

Je fais le ’’kankanséhoun’’ ; cela se danse au rythme du tam-tam ou de la flûte. Je chante en biari et en dendi.


Depuis combien d’années êtes-vous dans la musique ?

Je fais la musique depuis 2013 et j’ai deux albums à mon actif, avec six morceaux, chacun. Le premier s’appelle ’’Déniyakouanioun’’. Cela veut dire que, dans la vie, si tu n’as rien, les gens ne te considèrent pas et, si tu trouves de quoi manger, ils sont encore contre toi. Le deuxième album s’appelle ’’Yayayarou kouatcho’’ ; les gens qui ne font rien parlent des autres. C’est un comportement qu’il faut éviter.


Comment avez-vous réussi à faire ces deux albums en cinq ans de carrière ?

Avec les amis de mon groupe, nous chantions mais il n’y avait pas d’argent pour aller en studio. Un jour, je suis allée voir le Député Barthélémy Kassa et je lui ai posé le problème. C’est ainsi qu’un autre jour, il m’a appelée et il m’a remis des moyens financiers et je suis allée en studio. Après que nous avons réalisé les sons, il nous encore aidés financièrement pour en faire les clips. Cela fut aussi le cas pour le deuxième album.


Vous êtes coiffeuse de profession. Est-ce qu’il est facile de chanter quand on est une coiffeuse ?

Oui, c’est facile parce que, moi, je travaille du matin au soir et, c’est la nuit que je trouve du temps pour faire mes compositions. En dormant, si une inspiration me vient, je me lève, n’étant pas instruite, je compose mentalement le morceau et je le mémorise. C’est comme cela que je chante. Même dans mon atelier, quand je reçois l’inspiration, je fais la même chose. Arrivée à la maison, comme les enfants dorment, l’inspiration m’arrive à cinq heures du matin, je me lève et je fais ma composition. Quand je reçois des commandes de chansons, je fais la même chose. Cela me rapporte un peu de revenus et j’évolue petit-à-petit.


Parlons un peu de ce groupe avec lequel vous travaillez …

Mon groupe comporte 25 personnes et il s’appelle ’’Kankanséhoun’’. On y trouve même des mères de famille parce que quand je fais mes compositions et qu’il s’y trouve des insuffisances, je les appelle à venir m’aider. Et, elles le font. Nous travaillons selon les circonstances. Quand, par exemple, on nous invite pour faire une animation, lors d’un décès, s’il faut jouer des instruments, en tant que chef, je sélectionne les jeunes filles et les jeunes garçons, puis je laisse les mamans à la maison. Voilà comment je procède.


Avez-vous un appel à lancer à des femmes qui, comme vous, éprouvent parfois des difficultés à évoluer dans la musique ?

Nous, nous sommes en train de prendre de l’âge. Il est important que celles qui me suivent gardent bien les danses traditionnelles. Ce n’est pas pour rien que chacun sauvegarde la sienne ; c’est elle qui m’a amenée au Ballet national. Ce n’est pas bon de ne pas savoir pratiquer sa danse. Donc, mes frères et mes sœurs doivent apprendre et connaître leur danse, de même que chanter dans leur langue, avant d’y ajouter d’autres langues. C’est la danse traditionnelle qui m’amène partout : au Bénin, au Togo, au Nigeria ; je suis même allée au Burkina Faso. Je ne peux terminer sans remercier encore Claude Balogoun et tous ceux grâce à qui ce Projet évolue bien.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo






2.      Eto Dhos : « Cela m’a fait beaucoup plaisir de passer par M. Claude Bagoloun, Pdg de ’’Gangan prod’’, pour faire sortir mon premier album … »


Eto Dhos
Le Mutateur : Bonjour Eto Dhos, de votre vrai nom, Hubert Tonoukoin. Vous êtes artiste musicien et vous participez à l’Opération ’’6 en 1’’ de l’année 2018. Quel est le rythme que vous pratiquez ?

Eto Dhos : Je fais le ’’tchink system’’ modernisé. Le mien ne se joue pas comme ce que les anciens faisaient. Cela se fait en studio ; il y a des instruments comme la batterie, la guitare, les castagnettes, la flûte et encore d’autres ; je ne peux tout citer ici. Donc, j’en ai enlevé le gong, contrairement à ce que faisait Tohon Stan. 


En inventant cette manière de faire le ’’tchink system’’, pourquoi avez-vous trouvé la nécessité d’enlever un instrument comme le gong ?

Dans la vie, il faut créer ; j’ai voulu le faire.


Veuillez nous parler de l’album que vous allez faire paraître dans le cadre de l’Opération ’’6 en 1’’.

L’album s’appelle ’’La correction’’ et comporte huit titres qui sont tous dans le ’’tchink system’’ modernisé.


Comment avez-vous été repéré par le Conseiller Claude Balogoun ?

M. Claude Balogoun écoute mes chansons ; elles lui ont plu, il m’a appelé, on s’est rencontrés et on en a discuté.


Quelles sont tes impressions pour avoir été retenu ?

Cela m’a fait beaucoup plaisir de passer par M. Claude Bagoloun, Pdg de ’’Gangan prod’’, pour faire sortir mon premier album, parce que, dans la culture béninoise, il est une grande personnalité. Si je chante, ce n’est pas pour seulement la nation, mais c’est pour être aussi international.


Quel est le message que tu aimes faire passer dans tes chansons ?

Je parle des réalités de la nature, de ce qui se passe dans la vie actuelle. Comme le dit le titre de l’album, c’est pour corriger certaines choses que je vois et qui ne me plaisent pas du tout.


As-tu jamais rencontré le roi du ’’tchink system’’, Tohon Stan ?

Non, je ne l’ai jamais rencontré.


Tu penses que tu le feras après la sortie de l’album ?

Si j’en trouve le chemin, si je trouve quelqu’un qui peut m’y guider, je le ferai.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo





3.      Clérès : « […] dans la vie, sans le respect, vous ne pouvez rien »


Clérès
Le Mutateur : Bonjour à vous, Clément Hounnou, alias Clérès. Vous aimez aussi qu’on vous appelle ’’Clément-le-Respect’’ …

Clérès : Bonjour à vous. Oui, ’’Clément-le-Respect’’, parce que, sans le respect, on ne peut rien dans la vie.


Vous participez à l’Opération ’’6 en 1’’, édition 2018, initiée par le Conseiller Claude Balogoun. Quel est l’album qui vous permet d’y être ?

J’ai un album de sept titres, qui s’appelle ’’Mèsisi’’, c’est-à-dire le respect. J’y fais du ’’tchink system’’. J’ai donné ce nom parce que, dans la vie, sans le respect, vous ne pouvez rien. Moi, j’ai un père et une mère, mais je suis venu à Cotonou, le pagne attaché au cou. C’est avec le respect que je suis comme cela, aujourd’hui. Je chante et je fais du cinéma, par le respect. Je n’ai rien mais, par le respect, les gens m’aident. C’est grâce aux gens que je suis devenu quelque chose aujourd’hui : j’ai mon atelier, je travaille, j’ai des apprentis, par le respect. Même si vous êtes Président de la République, il faut respecter les autres.


Comment pensez-vous évoluer dans votre carrière musicale, après le lancement de cet album qui est le premier ?

Après le lancement de l’album, le 25 novembre, je veux retravailler mes morceaux, parce que j’aime le live mais je n’en ai pas les moyens. Pour faire du ’’tchink’’, il faut deux seaux d’eau, deux petites calebasses et, après, une grosse, ce qu’on appelle ’’gota’’. Après, il faut deux ou trois gongs. C’est le fonds qui nous manque, au Bénin.


Votre ’’tchink system’’ est-il différent de celui de Tohon Stan ?

Non, il n’y a pas de changements par rapport au ’’tchink system’’ de Tohon Stan.


L’avez-vous rencontré une fois ?

Je l’ai vu plusieurs fois mais je ne suis jamais allé chez lui.


Pourquoi avez-vous choisi de faire du ’’tchink system’’ ?

Le ’’tchink system’’ est le premier rythme au Bénin.


As-tu un appel à lancer au public ?

Je veux de l’aide.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo





4.      Hangnondé : « Un jour, nous serons de ’’15 en 1’’, de ’’20 en 1’’, au nom de Jésus-Christ de Nazareth ! »


Hangnondé

Le Mutateur : Bonjour Félicienne Abadassi, alias Hangnondé.

Hangnondé : Bonjour M. le journaliste.


Vous participez à l’Opération ’’6 en 1’’, dans son édition de l’année 2018, en tant que l’une des artistes sélectionnés, dont l’album sera lancé le 25 novembre. Voulez-vous bien nous parler de cet album ?

C’est mon premier album et il s’appelle ’’Dagbémabou’’, ce qui veut dire que, dans cette vie, naturellement, il faut toujours semer du bien, semer du bien nécessairement, pour le récolter. Mais, il faut le semer pour l’oublier, cela rattrape. De la même manière, quand vous semez du mal, cela va vous rattraper. Donc, ’’Dagbémabou’’, cela signifie que si tu fais du bien, cela ne se perd jamais. Le bien que l’on fait peut se récolter en même temps comme il peut être rejeté sur notre progéniture.


Combien de titres comporte ’’Dagbémabou’’ ?

C’est un album de sept titres.


Quels sont les messages que vous aimez passer à travers vos morceaux ?

L’hymne national de notre pays, qui est ’’L’aube nouvelle’’, me préoccupe beaucoup ; on le chante mal. En tant qu’enseignante de carrière, je trouve que ce que les enfants exécutent au mât, cela ne s’entend pas et, ce n’est pas de leur faute ; les adultes que nous sommes ne savent pas le faire correctement. C’est cela qui m’a poussée à faire une recherche profonde sur notre hymne national. Et, je me suis dit que si on ne pouvait pas le chanter en français, on pouvait quand même l’exécuter dans notre langue maternelle. Donc, j’ai fait des recherches, depuis 2014, pour faire ressortir l’authenticité de notre hymne national en fon, qui comporte six couplets. Si l’on pouvait pratiquer le message qu’il véhicule, dans notre comportement, cela va changer beaucoup de choses dans notre vie. Il véhicule la fraternité, la solidarité, … ; tout est dans notre pays, la richesse y est naturelle et tout est déjà inclus dans notre hymne national. C’est parce que nous ne le connaissons pas que nous ne le pratiquons pas, que nous ne savons pas l’exécuter. Je l’ai appris aux enfants et ils l’ont chanté naturellement, sans montage, par rapport à ce qu’ils savent et, nous, nous l’avons repris correctement par trois couplets en français et, tous les six, en fon.
Si nous, les adultes, nous ne pouvons pas appliquer le message qui se dégage de l’hymne national, les enfants, eux, le peuvent et, cela va changer le devenir de notre pays. C’est l’ignorance qui nous tue, au Bénin.


Vous êtes enseignante de carrière. Comment êtes-vous venue à la chanson ?

J’ai fait l’école primaire à Parakou, l’école Ga. Mon directeur, un homme d’ethnie fon, de la famille Adjovi, était le tam-tameur principal de notre école. En ce moment, en 1975, je pense bien, quand le Président Seyni Kountché du Niger était arrivé au Bénin, on a sélectionné des écoles pour l’accueillir et la nôtre était la première parce que le directeur était le batteur principal des échassiers, au Nord. A peine, moi, j’avais huit ou neuf ans et j’étais au Cm1 ; j’étais la chanteuse, à cette époque-là. Avant de venir à la craie, je chantais et je n’avais pas laissé cet art. Même dans la vie active, j’avais un groupe, ’’Toyissé’’ dont je participais aux activités et c’est cela qui m’a davantage encouragée. Il s’y trouvait une maman qui était formidable et qui jouait un peu de tout ; j’y avais adhéré dès le bas-âge, avant de passer le concours de l’enseignement. Je chantais, on parcourait des pays, le Ghana, le Burkina Faso, le Togo et même le Bénin.


Sur votre album que le public va découvrir ce 25 novembre 2018, quels sont les rythmes qui sont pratiqués ?

Nous avons le ’’hanyé’’, le ’’houngan’’, le ’’ogbon’’.


Comment le Conseiller Claude Balogoun vous a remarquée pour que vous participiez à l’Opération ’’6 en 1’’ ?

J’ai été faire une prestation quelque part et, un magistrat, du nom de Romaric Azalou, qui ne me connaissait et qui m’a demandé un album ; je lui ai dit que je n’en avais pas, que je n’avais pas de Cd à vendre et que j’avais tout fait, depuis 2014, pour en avoir un et que je n’avais pas pu parce que j’avais le dos au mur, que je n’avais pas les moyens pour faire un lancement. C’est alors qu’il m’a demandé un Cd à écouter, ce que je lui ai donné. Quelques jours plus tard, il m’a amené vers le grand homme, le Directeur Claude Balogoun.


Quelles sont vos impressions par le fait d’appartenir à l’Opération ’’6 en 1’’ ?

J’apprécie beaucoup cette Opération parce qu’on dit souvent chez nous que « c’est une main qui lave l’autre ». Si, dans tout le Bénin, on pouvait trouver jusqu’à seulement cinq personnes comme Claude Balogoun, je pense qu’il y aurait de l’entraide et, on serait amenés à découvrir les artistes qui ne sont pas connus. Donc, j’apprécie beaucoup l’Opération ’’6 en 1’’ et, je lui souhaite une longue vie. Un jour, nous serons de ’’15 en 1’’, de ’’20 en 1’’, au nom de Jésus-Christ de Nazareth !


Quel appel avez-vous à lancer à ceux qui apprécient ce que vous faites et qui viendront à ce concert du 25 novembre ?

L’enseignant incarne tout le peuple que j’invite à nous soutenir.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo




5.      Alê Minfon : « Je demande à tout le monde  de venir nous soutenir ce jour de l’Opération »


Alê Minfon
Le Mutateur : Bonjour à vous, Guy Agbétossou, dit Alê Minfon. Le dimanche 25 novembre 2018, vous participez à l’Opération ’’6 en 1’’ à travers votre deuxième album qui s’intitule ’’Hounhonoumadjèvo’’ dont le rythme que tu y joues est le ’’toba hanyé’’. Comment le Conseiller Claude Balogoun t’a-t-il remarqué ?

Alê Minfon : Le Conseiller Claude Balogoun est originaire de la Commune de Toffo, de même que moi. Donc, il est mon aîné. Il ne lui a pas été difficile de me remarquer dans la région ; j’étais allé faire une prestation musicale et l’une de ses relations importantes m’a envoyé vers lui et il m’a reçu. Il faut reconnaître qu’avant de me sélectionner, il m’a mis à l’épreuve, m’a posé des questions et j’y ai répondu.


Depuis quand pratiquez-vous la musique ?

J’ai commencé à chanter depuis bientôt vingt-cinq ans ; je chante depuis mon jeune âge.


Avez-vous un appel pour le public ?

Je demande à tout le monde  de venir nous soutenir ce jour de l’Opération.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo

dimanche 18 novembre 2018

Oswald Homéky : les caractéristiques de la mutation du ’’Prix du Président de la République’’


Dans le cadre d’une présentation aux acteurs de la chaîne du livre

Le Ministre du Tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky, a initié et dirigé une rencontre de présentation aux acteurs de la chaîne du livre de la métamorphose que connaît le ’’Prix du Président de la République’’. Il s’agit du fruit des réformes du pouvoir du Nouveau départ, auxquelles doit être adapté ce système de distinction. La séance concernée s’est tenue le jeudi 15 novembre 2018, au ’’Bénin royal hôtel’’ de Cotonou, animée qu’elle a été par le Directeur des Arts et du livre, en présence de responsables de maisons d’édition, de libraires, d’écrivains et, notamment, de journalistes culturels.

Oswald Homéky, lançant la séance de présentation
Le ’’Grand prix littéraire du Bénin’’. La dénomination à laquelle s’habituer à partir de 2019, en lieu et place de celle du ’’Prix du Président de la République’’, ce qu’il faut retenir de la séance d’information qu’a patronnée, à cet effet, en faveur des acteurs de la chaîne du livre que sont des éditeurs, des libraires, des écrivains, des professeurs de français et des professionnels des médias, Oswald Homéky, Ministre de la Culture, dans le milieu de la matinée du jeudi 15 novembre 2018, au ’’Bénin royal hôtel’’, sis quartier ’’Maromilitaire’’, à Cotonou. A cette occasion, il était entouré de son Directeur de Cabinet, Ernest Sossou, et de Koffi Attédé, Directeur des Arts et du livre.
Selon celui-ci, le ’’Grand prix littéraire du Bénin’’, est, en bonne et due forme, un concours qui détient une nouvelle identité visuelle, celle qui, visible à l’écran qui lui servait de support de présentation, laissait apercevoir un carré de fond rouge de vin, dont la grande partie de la surface latérale droite héberge un livre ouvert aux pages blanches et aux entre-pages rouges, ce en dessous de quoi il est mentionné : ’’Grand Prix Littéraire du Bénin’’.

Koffi Attédé, le Directeur des Arts et du livre, au cours de son propos
Aussi, l’orateur a précisé que ce Prix est une « manifestation officielle du Ministère de la Culture, mise en œuvre par la Direction des Arts et du livre (Dal) ». Et, pour lui, cette compétition littéraire s’étend du 1er janvier 2015 au 30 avril 2019 et appelle la candidature des maisons d’édition, au nom des auteurs dont ils ont fait paraître les œuvres, sans oublier que les inscriptions sont enregistrées du 10 mai au 20 juin, que la présélection donnera ses résultats le 13 septembre, et que la délibération définitive et la remise des prix auront lieu le 9 novembre 2019.

Aperçu de quelques participants
En réalité, ces maisons d’édition peuvent lancer, dans la course, au plus trois livres, concernant les cinq genres littéraires retenus, pour le moment : le théâtre, la poésie, la nouvelle, le roman et le conte. Ainsi, les œuvres candidates, après avoir été passées au crible de la vérification de leur conformité aux règles, sont remises aux trois membres, par catégorie, d’un jury de présélection, ayant le devoir de fournir les trois meilleures productions par genre littéraire, celles-ci qui seront soumises à un jury définitif de trois autres membres ; ils auront la lourde responsabilité de détecter le meilleur livre dans chaque catégorie, ceci qui vaudra à chacun des cinq auteurs victorieux le trophée du ’’Grand prix littéraire du Bénin’’, une enveloppe de deux millions de Francs, soit un total de dix millions, pour les cinq Prix réunis,  et la qualification de ces gagnants pour participer à l’Initiative présidentielle de Promotion de l’excellence, qui rassemble, autour du Chef de l’Etat, les meilleurs cadres du pays, qui exercent, chacun, dans son secteur professionnel spécifique.
Par ailleurs, chacun des livres lauréats fera l’objet d’une réédition avec, sur la page de couverture de chaque exemplaire, la mention, « Grand Prix Littéraire du Bénin ». En outre, les auteurs distingués seront envoyés aux rendez-vous littéraires internationaux et continentaux auxquels le Bénin participe, sans oublier que la Direction des Arts et du livre acquerra deux cents exemplaires de chaque livre lauréat, aux fins de sa répartition dans toutes les structures appropriées du pays. Puis, à en croire Koffi Attédé, chacun des cinq lauréats sera considéré comme l’Ambassadeur de son genre littéraire au Bénin, avec, comme mission, d’aborder, partout où besoin sera, le fonctionnement de sa catégorie littéraire dans ses forces et ses faiblesses.       

Le Ministre Homéky, se confiant aux journalistes, à la fin de la rencontre
Pour finir, le Dal, Koffi Attédé, a rappelé trois rendez-vous importants qui engageront la participation des acteurs de la chaîne du livre, en 2019 : le Salon national du Livre, du 22 au 27 avril, la Foire internationale du Livre de Cotonou, du 4 au 9 novembre et, enfin, la préparation de la candidature du Bénin au Programme de l’Unesco dénommé, « Capitale mondiale du livre ».

Marcel Kpogodo