Ishola Akpo initie une performance explosive
L'événement a eu lieu ! Ishola Akpo a tenu les promesses des fleurs d'un vernissage d'une installation photographique, qui s'annonçait spécial. Il s'est déroulé, le samedi 25 janvier 2014, en tout début de soirée, à l'Espace Kpobly de l'Institut français de Cotonou. Les participants ont connu une folle surprise.
"Pas de flash s'il vous plaît !" est le titre de l'installation dont l'artiste-photographe béninois, Ishola Akpo, a réalisé le vernissage à l'Espace Kpobly de l'Institut français de Cotonou, le samedi 25 janvier dernier. Quelques minutes après dix-huit heures, le moment annoncé, l'entrée de l'Espace en question était toujours fermée mais, Sylvain Treuil, le Directeur de l'Institut, déclare que l'artiste y est enfermé et qu'il va en sortir.
Ce qui se fait. Et, le jeune apparaît, casqué à la manière d'un mineur, une petite lumière au front, le visage placide et pâle, sans tension aucune, vêtu d'une courte redingote rouge mal ceinturée sur une culotte de maison, une torche allumée dans l'une de ses mains.
Direction, à la grande surprise de tous, la sortie de l'Institut et, la route, qu'il traverse rapidement pour se retrouver sur le terre-plein en béton, non sans pointer sa torche, tel Diogène et cherchant quelque chose dont seul lui avait le secret. Lançant tout, il lève les deux bras au ciel, comme pour présenter à tous sa quête initiatique, fermant les yeux, se concentrant et appelant apparemment le public à se joindre à sa cause.
Cette torche se fait l'outil, justement d'un processus initiatique "diogénique", puisqu'il braque son instrument de lumière successivement dans tous les sens et, finalement, le projette sur lui-même, sur différentes parties de son corps, sur sa figure, dans sa bouche, de la tête aux pieds et, en tout calme, comme si personne n'existait autour de lui, malgré la circulation ambiante. Quelques minutes plus tard, le voilà qui traverse à nouveau la voie, revenant sur ses pas, entrant dans l'Institut, se dirigeant vers l'Espace Kpobly dans lequel il entre et se meut vers le fond où, contre le mur, est projetée une vidéo de lui, bougeant. Doucement, il se moule dans le mouvement de l'image tout en continuant allègrement l'introspection de son corps à l'aide de la torche, toujours allumée. Puis, la pénombre permet à l'artiste de se faufiler, de disparaître pour refaire surface, en tee-shirt bleu, les pieds nus, se mêlant à la masse curieuse, comme s'il avait fait partie des spectateurs. Quelques pas plus tard, il rejoint Sylvain Treuil pour le lancement de l'exposition.
Marcel Kpogodo
Album-photos des étapes d'une performance hors du commun :
Un aperçu de l'installation photographique. |
Ce qui se fait. Et, le jeune apparaît, casqué à la manière d'un mineur, une petite lumière au front, le visage placide et pâle, sans tension aucune, vêtu d'une courte redingote rouge mal ceinturée sur une culotte de maison, une torche allumée dans l'une de ses mains.
Direction, à la grande surprise de tous, la sortie de l'Institut et, la route, qu'il traverse rapidement pour se retrouver sur le terre-plein en béton, non sans pointer sa torche, tel Diogène et cherchant quelque chose dont seul lui avait le secret. Lançant tout, il lève les deux bras au ciel, comme pour présenter à tous sa quête initiatique, fermant les yeux, se concentrant et appelant apparemment le public à se joindre à sa cause.
Cette torche se fait l'outil, justement d'un processus initiatique "diogénique", puisqu'il braque son instrument de lumière successivement dans tous les sens et, finalement, le projette sur lui-même, sur différentes parties de son corps, sur sa figure, dans sa bouche, de la tête aux pieds et, en tout calme, comme si personne n'existait autour de lui, malgré la circulation ambiante. Quelques minutes plus tard, le voilà qui traverse à nouveau la voie, revenant sur ses pas, entrant dans l'Institut, se dirigeant vers l'Espace Kpobly dans lequel il entre et se meut vers le fond où, contre le mur, est projetée une vidéo de lui, bougeant. Doucement, il se moule dans le mouvement de l'image tout en continuant allègrement l'introspection de son corps à l'aide de la torche, toujours allumée. Puis, la pénombre permet à l'artiste de se faufiler, de disparaître pour refaire surface, en tee-shirt bleu, les pieds nus, se mêlant à la masse curieuse, comme s'il avait fait partie des spectateurs. Quelques pas plus tard, il rejoint Sylvain Treuil pour le lancement de l'exposition.
Marcel Kpogodo
Album-photos des étapes d'une performance hors du commun :
A la sortie de l'Institut .... |
.... avec la prise de possession du terre-plein de la voie ... |
.... et l''allégeance à la nature ... |
... puis la quête dans l'un de ses dimensions ... |
.... sous le regard d'une foule médusée. |
Mais, lui, imperturbable, s'évertue ... |
... à continuer d'interroger .... |
... toutes les dimensions de son espace ... |
... qui s'élargit à sa propre personne ... |
... dans les moindres de ses recoins ... |
... sans rien laisser au hasard ... |
.... d'une recherche de soi .... |
... qui semble exhaustive .... |
.... pour revenir à l'extérieur ... |
... dans son ordinaire ... |
.... pour se recentrer sur soi .... |
.... et en soi ... |
.... pour revenir en arrière ... |
... retourner sur ses pas .... |
... revenir aux siens .... |
.... et, sans hésiter, ... |
... à la case départ de l'Institut .... |
.... et de l'Espace Kpobly où continue .... |
... l'exploration de soi, dans un cadre plus concordant. |
Puis, réhabillé, il se mélange à la foule, ... |
... donnant des explications, |
... avant de rejoindre M. Treuil, pour le lancement de l'installation, "Pas de flash, s'il vous plaît".
Crédit photos : Marcel Kpogodo
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