Dans le cadre de son concert du samedi 24 janvier
Le trio ’’Tèriba’’ en
concert au Théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou. La
manifestation est prévue pour la soirée du samedi 24 janvier 2015. Interrogées,
les trois membres du groupe, entendent mettre en jeu toute leur combativité
artistique pour satisfaire le public béninois.
De gauche à droite, Zékiath, Tatiana et Carine, du Trio ''Tèriba'' |
Le trio ’’Tèriba’’, à
nouveau, animera le Théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou, après
sa prestation scénique très réussie, très applaudie, le 14 décembre 2013, en
compagnie d’autres artistes comme Zeynab Abib, Jean Adagbénon et Jolidon Lafia,
sur ce même espace. Ce sera pour le samedi 24 janvier prochain, à 20h30.
Très calmes, après plusieurs
jours d’entraînement à l’Hôtel Eldorado, à Akpakpa, Tatiana, Carine et Zékiath
sont en repérage au Théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou,
lorsque nous les rencontrons. Assises, dotées d’une détermination froide,
dopées par une assurance acquise après plusieurs semaines de concert en France
et en Norvège, elles promettent plus que le meilleur d’elles-mêmes :
« Nous avons concocté aux Béninois un joli programme ; qu’ils
viennent pour découvrir la richesse artistique de notre pays ! », rassure
Tatiana, très enthousiaste. « Le public béninois renouera le contact avec
le Trio ’’Tèriba’’, constitué de trois femmes qui chantent a capella avec de petites percussions tells que le gong, les
castagnettes et les petits tambours ; nous mettrons les voix en avant tout
en reproduisant les instruments par ces voix et en chantant en même temps
… », enchaîne sa sœur Carine, avant de conclure : « Des
artistes-invités surprise sont prévus mais nous ne pourrons dévoiler leur nom,
le public en sera enchanté ».
Pour ce trio de
chanteuses talentueuses s’inspirant du gisement musical traditionnel, qui
développent, à travers leurs morceaux, des thèmes de la vie au quotidien, en
l’occurrence, l’amour, l’amitié, l’éducation des enfants, le rôle de la femme
dans la société, qui chantent en français et dans plusieurs de nos langues
nationales, à savoir le yoruba, le fon, le goun, le mina, et qui, même dans
leur habillement, s’approvisionnent en des tissus produits typiquement au
Bénin, le déplacement massif du public vaut la peine ; il faudrait que les
artistes de notre pays s’efforçant de produire une musique significative de
qualité commencent à devenir prophètes chez eux.
Marcel Kpogodo