L’après-midi du samedi
23 février 2019 donnera à assister au lancement de son premier roman par le
jeune écrivain béninois, Jérôme Michel Tossavi. Ce sera à 15 heures précises à
la Grande paillote de l’Institut français de Cotonou, sous le couvert de
l’activité intitulée ’’Les entretiens de la paillote’’. Dans le but de nous
toucher un mot sur ce qui devrait exciter le public à faire le déplacement de
la manifestation, le créateur littéraire nous a accordé une courte interview,
ce qui laisse pressentir un contenu explosif pour ce roman …
Jérôme Michel Tossavi et, ''Oraisons pour un vivant'' |
Le Mutateur
: Bonjour Jérôme Michel Tossavi. Selon vous, qu’y a-t-il d’inouï, d’inédit ou
d’original qui devrait amener le public à faire massivement le déplacement de
la cérémonie de lancement de votre premier roman intitulé, ’’Oraisons pour un
vivant’’ ?
Jérôme Michel Tossavi
: J’invite officiellement le public à faire le déplacement, parce que,
l’ouvrage, ’’Oraisons pour un vivant’’, au-delà d’une fiction, au-delà d’une
imagination, constitue un cliché, un cliché qui dresse le miroir de notre vie.
Chaque lecteur, quelle qu’en soit sa sensibilité, quel qu’en soit son degré
d’appartenance sociale ou son origine, doit pouvoir se repérer dans les
nombreux micro-récits qui jalonnent ce roman. ’’Oraisons pour un vivant’’
parle, en fait, des lecteurs, parle de chaque Béninois. Donc, c’est notre roman
; au-delà de la narration, sans trop exagérer, c’est un roman national.
Faire le déplacement de
ce lancement, le samedi 23 février prochain, à quinze heures à l’Institut
français de Cotonou, c’est une question de nationalité, c’est une question de
patriotisme ; il faut venir s’y approprier notre identité, notre vraie
identité, accouchée sur du papier, tel que nous aimons que cela soit fait, sans
détour, pour parler de nous-mêmes, pour nous révéler à nous-mêmes, pour montrer
notre état de déshumanisation mais, en même temps, notre état d’humanité, celui
que nous cherchons.
L'Affiche officielle de l'événement |
C’est la société
béninoise qui est métaphorisée, qui est poétisée, sur 135 pages, lesquelles
pages développent chaque aspect : la gratuité de la méchanceté, la facilité de
nuisance mais, aussi, la naïveté et l’innocence d’une société qui végète, mais
qui trouve toujours ses portes de sortie, quelle qu’en soit la teneur de sa
méchanceté et de sa fraternité.
Propos recueillis par
Marcel Kpogodo