Des
sensations artistiques chaudes pour un trimestre bien époustouflant !
Un
fleuve de manifestations plastiques, musicales et d'autres natures,
très savoureuses. Voilà le grand menu sur lequel a communiqué
Sylvain Treuil, Directeur de l’Institut français de Cotonou, face
aux journalistes culturels. C’était lors de la conférence de
presse tenue dans l’après-midi du mercredi 2 octobre 2013, à
l’auditorium de son institution. Ces manifestations auront lieu
dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’Institut
français du Bénin. Apparemment, le public béninois en redemandera.
Sylvain Treuil |
Angélique
Kidjo, Didier Awadi, Zeynab, Tola Koukoui, Alougbine Dine, Koffi
Kôkô, Mamane, Romuald Hazoumè, Zinkpè, notamment. Tous domaines
artistiques confondus, voici les têtes d’affiche d’un trimestre
culturel qui se déroulera, du 5 octobre au 14 décembre 2013, dans
le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’Institut
français du Bénin. La substance de ce qu’il fallait retenir de la
conférence de presse tenue par Sylvain Treuil, Directeur de
l’Institut français de Cotonou, le mercredi 2 octobre 2013, à
l’auditorium de l’institution.
Du
côté de la musique, une flopée de stars au rayonnement aussi bien
international que national se succèderont dans la programmation,
pour le grand plaisir des mélomanes béninois, entre autres. Le
clou, le 14 décembre 20h30, à 20h30, avec un quartuo inédit dans
lequel évolueront Jolidon Lafia, Zeynab, Jean Adagbénon et le trio
Tériba ; selon Sylvain Treuil, ce sera « un événement
festif dans lequel ces artistes et groupe joueront ensemble, les uns
interprétant les morceaux des autres ». Douze jours avant eux,
le 2 décembre, la diva, Angélique Kidjo, se produira au même lieu
et à la même heure et, un mois plus tôt, le Bénino-sénégalais,
Didier Awadi, dans la consistance de la verve qu’on lui connaît,
incendiera le même théâtre de verdure.
Dans
un registre plus nostalgique, Poly-rythmo officiera, le 26 octobre,
toujours aux mêmes lieu et heure, diffusera des instants musicaux,
laissant communier des générations de Béninois, dans une
universalité thématique ayant ouvert à ce Groupe, plusieurs mois
plus tôt, les portes du monde entier. Officieront, à cet effet, les
Vincent Ahéhéhinnou Dossa, Cosme Anago, Désiré Ajanohun, Gustave
Eustache Bentho, Dègbo Moïse Loko, Vital Adédjobi Assaba, Augustin
Pierre Loko, Célestin Honfo Congas et Roland Giblas.
Près
d’un mois après cet événement qu’aucun Béninois digne de ce
nom n’a intérêt à rater, l’Institut français aura cultivé la
même veine nostalgique avec les feux GG Vikey et Gnonnas Pedro, qui
seront dignement interprété, respectivement, par Dag Jack et Gill
Gnonnas, dans un accompagnement de l’Orchestre Black Santiago !
Univers des Arts plastiques
De
grands noms parmi les plus respectables du secteur susciteront la
concentration du public, dès ce samedi 5 octobre : Romulad
Hazoumè, Dominique Zinkpè, Aston, Gérard Quenum, Simonet, Tchif,
Charly d’Almeida, notamment, sous le couvert de ce que le Directeur
Treuil appellera le « rendez-vous culturel de la rentrée »,
qui se décline en une grande exposition dénommée « Hommage »
et qui capitalisera la reconnaissance de ces artistes vis-à-vis de
l’ex-Centre culturel français et de l’actuel Institut français,
qui leur a permis de mener des expositions, de faire connaitre leur
pratique artistique, de découvrir des débouchés vers l’extérieur,
d’où une notoriété qui fait, aujourd’hui, aussi bien leur
fierté que celle de l’Institut français.
En
ce samedi 5 octobre, jour du lancement officiel des manifestations
culturelles de commémoration des cinquante années de l’Institut
français du Bénin, deux phases, selon le même communicateur, sont
prévues : la première, celle du vernissage officiel de
l’exposition « Hommage » : elle donnera lieu à
des allocutions attendues de l’Ambassadrice de France au Bénin et
du Ministre béninois de la Culture. La seconde se réalisera par la
tenue d’un événement de pure coïncidence : ’’La Nuit
blanche’’, « une manifestation internationale existant
depuis 1 an et qui associe création contemporaine et performance
artistique », continuera à expliquer M. Treuil ; ce
seront des performances artistique de 15 à 20 minutes.
Dans
d’autres registres culturels
Les
précisions fournies par le Directeur de l’Institut français de
Cotonou permettent de s’attendre à deux autres rendez-vous de
grande portée : le 9 novembre, la prestation de l’humoriste,
très connu sur Radio France internationale (Rfi), Mamane, à travers
sa chronique journalière du « Gondwana », sur ce canal
d’information. Il aura donc 90 minutes, à cette date, à partir de
20h30, au Théâtre de verdure, pour épater davantage par sa très
observatrice sagacité sur les mœurs de l’Afrique contemporaine,
sur le fondement de sa « République très très démocratique
du Gondwana ».
Une
semaine plus tard, selon les mêmes repères de lieu et d’heure,
Koffi Kôkô interviendra dans un spectacle solo de danse intitulé,
de manière par trop contrastée, « La beauté du diable »,
qui est annoncé, ce 16 novembre, pour mettre en relief les
appréhensions spécifiques, occidentale et africaine, de la dualité
Dieu/Diable. La musique du spectacle sera assurée par Achille
Acakpo.
Voilà
donc 9 grands rendez-vous d’un réel régal culturel, qu’il
serait peu satisfaisant pour soi de ne pas honorer.
Marcel Kpogodo