Une programmation multidimensionnelle
Bientôt,
en décembre 2013, le Festival ’’Lagunimages’’ à Cotonou.
L’information substantielle qui ressort de la conférence de presse
tenue, le samedi 23 octobre 2013, au siège de cette manifestation
culturelle du cinéma.
Du
5 au 8 décembre 2013, le Festival ’’Lagunimages’’, tient sa
septième édition à Cotonou. Christiane Chabi Kao, Présidente de
l’Association du même nom que l’événement, et Noélie
Noudéhou, Directrice du Festival, en ont informé les professionnels
des médias, le samedi 23 octobre 2013, au Quartier ’’Les
cocotiers’’. Si le thème en est « Cinéma et cultures
urbaines », il s’agira pour ’’Laguinimages’’ 2013,
selon la seconde personnalité, de faire valoir un ensemble
d’activités culturelles de grand public, qui prendront en compte
des arts parallèles au cinéma, tels que la musique, la peinture, la
danse et la mode. A cet effet, le rap, le slam, les graffitis et les
danses ghanéenne et brésilienne que sont l’azonto et la capoeira,
seront à l’honneur pour meubler quatre bons jours de
divertissement instructif que des projections cinématographiques de
poids viendront enrichir davantage, surtout que ce sont des films
africains ayant reçu l’Etalon de Yennenga, la plus grande
distinction du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou
(Fespaco), du Burkina Faso.
Toujours
à en croire Noélie Noudéhou, neuf lieux de projection sont retenus
pour faire partager au public des instants collectifs de dégustation
de la richesse cinématographique africaine. Ce sont le siège du
Fitheb, les Instituts français de Cotonou et de Parakou, le village
de pêcheurs de Fidjrossè-plage, l’Université d’Abomey-Calavi,
le Collège d’Enseignement général Océan de Cotonou, l’Ecole
primaire publique de Godomey, la Place Togoudo d’Allada et le
marché de Godomey.
Par
ailleurs, les films prévus pour les différentes projections sont
réparties dans les cinq sections « Images thématiques »,
« Vision intérieure », « Cycle Junior »,
« Les Etalons de Yennenga » et « Le Brésil »,
du nom du pays qui est l’invité spécial de cette septième
édition de ’’Lagunimages’’. D’ailleurs, le film
d’ouverture du Festival, intitulé « Pedra da memmoria »
se trouve étroitement lié à cette nation.
En
outre, les explications de la Directrice de ’’Lagunimages’’,
au cours de la conférence de presse du samedi 23 novembre dernier, a
permis aux journalistes culturels de comprendre que l’édition 2013
de ce Festival ne se serait pas donnée les moyens de produire un
impact porteur si ses planificateurs n’avaient pas mis en place un
processus de formations et d’échanges entre les acteurs du cinéma
et diverses composantes du public dont les relations avec la cinéma
et les arts parallèles prévus ne souffrent, ce qui permet de noter
la programmation de cinq ateliers, d’un forum, de deux découvertes
et de quatre rencontres.
Premièrement,
les séances de renforcement de capacités concernent respectivement
« L’acteur face à la caméra », « Réalisation
et production d’un documentaire pour la télévision »,
« Initiation à la réalisation d’une fiction et d’un
documentaire court-métrage », « Slam » et, enfin,
« Flash mob et danses urbaines ». Quant au forum, il se
déroulera, le 7 décembre prochain, à l’auditorium du Fitheb, sur
le thème : « Périphérie au centre dans la production
cinématographique brésilienne : une histoire de continuité et
de ruptures ». Il s’agit d’une communication qu’animera
Emi Koide, Professeur à la Faculté de Communication et des arts de
la ville de Saô Paulo, au Brésil. Avant les quatre rencontres
d’ordre professionnel qui se tiendront, respectivement, les 4,
5, 6 et 8 décembre, prenant en compte les cérémonies d’ouverture
et de clôture, une soirée de bienvenue et une « leçon de
cinéma », le Festival tient deux « Découvertes »
fondamentales, celle des taggeurs béninois, d’Afrique et d’Europe,
par des photographies qu’exposera Franck Chabi Kao, d’une part,
et celle de la danse brésilienne ’’Capoeira’’, à travers la
démonstration de Mamoudou Fassassi, d’autre part.
Cette
programmation de ''Lagunimages '' 2013, de belles fleurs dont
certains fruits permettent déjà de présager de la bonne qualité.
Marcel Kpogodo