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samedi 20 mai 2017

« […] l’entrée [de ’’Tous au Fitheb’’] est gratuite, dès 17h, mardi, mercredi et jeudi », dixit Erick-Hector Hounkpê

Dans le cadre d’un entretien avec le Directeur du Fitheb


En attendant la 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), prévue pour mars 2018, l’institution fonctionne. C’est ainsi que depuis le mardi 16 mai 2017, une programmation  d’une durée de deux semaines, est en exercice, ayant permis le déroulement d’un certain de représentations théâtrales, sous le couvert de ''Tous au Fitheb''. Elles s’effectuent en milieu d’après-midi, les mardi, mercredi et jeudi, jusqu’à la fin du mois de mai et, gratuitement, pour tout public. Erick-Hector Hounkpê, Directeur du Fitheb, explique, à travers la présente interview, les contours d’une opération à la fois inédite et ambitieuse.

Erick-Hector Hounkpê, Directeur du Fitheb, au cours de l'entretien
Journal ’’Le Mutateur’’ : Bonjour à vous, Erick-Hector Hounkpê. Vous êtes le Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). A la clôture de la 13ème édition du Fitheb, qui a eu lieu du 23 au 31 mars 2016, vous avez initié trois activités : le Fitheb migratoire, le Fitheb des enfants et l’activité ’’Tous au Fitheb’’. Et, récemment, dans le cadre de cette dernière  manifestation, vous avez rendu publique une programmation qui s’exerce depuis le mardi 16 mai 2017. Pouvez-vous en expliquer les tenants et les aboutissants à nos lecteurs ?


Erick-Hector Hounkpê : En fait, ’’Tous au Fitheb’’, c’est un des projets, un des programmes du Fitheb, une des innovations dont les objectifs sont, entre autres, d’animer les salles Fitheb, qui sont des salles qui existent. Il s’agit de les animer avec des programmations théâtrales, d’offrir aux praticiens et aux professionnels du théâtre, gracieusement, les salles pour qu’ils viennent faire des programmations et qu’ils jouent, de mettre sur la place publique leurs créations et, donc, de soulever, progressivement, un marché et de nouvelles habitudes.
En effet, nous avons le rêve de faire en sorte que cet espace soit, toute l’année, fréquenté, que nous n’attendions pas le moment du Festival, les deux semaines que cela va durer, pour déployer d’énormes efforts à mobiliser le public. Et, donc, ’’Tous au Fitheb’’ fait partie des stratégies de médiation culturelle de mobilisation par avance et, par nouvelles habitudes, d’un public qui fréquente les espaces Fitheb, parce que, quand vous disposez d’un événement comme le Festival international de théâtre du Bénin, vous avez une équation fondamentale à résoudre, c’est le public.
Moi, j’ai décidé qu’il n’y ait plus que le public saisonnier, mais qu’il y ait aussi un public pérenne, comme cela se fait partout, dans des pays où des activités connexes se déploient autour des espaces culturels et, après, ces espaces culturels qui ont l’habitude de fédérer du monde, reçoivent des programmations du Festival et, donc, ce sont là les divers objectifs que nous visions et que nous continuons de viser, en mettant en mouvement ’’Tous au Fitheb’’, ce qui va, je l’espère, au plan professionnel, remettre ou maintenir une activité théâtrale forte et permettre à nos créateurs locaux d’être aguerris pour mieux affronter, pas la compétition, mais  le ’’marché Fitheb’’.



Pouvez-vous nous décrire un peu la logistique de ’’Tous au Fitheb’’ ?

D’abord, je précise le concept : c’est de déployer, mardi, mercredi et jeudi, dès les 17h, dans les salles Fitheb, des programmations professionnelles adéquates ou semi-professionnelles de théâtre. Nous l’avons expérimenté déjà, pendant les vacances scolaires dernières, sur quelques semaines ; on en a tiré leçon. Nous l’avons remis, dès avril de cette année et, cela a commencé avec la Semaine du théâtre béninois (Stb), du 8 au 15. Et, maintenant, nous sommes entrés dans la phase active et, du coup, cela signifie que ’’Tous au Fitheb’’ va être sur toute l’année. Et, les entrées sont gratuites, pour le moment, parce que, je le dis, c’est une démarche de médiation culturelle. Au-delà de tout, cela vise que les gens viennent connaître nos salles, connaître qui nous sommes. Les entrées étant gratuites, les spectacles sont gratuits et, nous en avons programmés pour le mois de mai. Cela a démarré depuis le 16 pour une douzaine de spectacles : ’’Le kleenex qui tue’’, ’’Adjihouto’’, ’’Awa ba dé a’’, ’’Il faut jouir des fruits de ses efforts’’, ’’Le virus de la haine’’, ’’Les intrépides’’, ainsi de suite. Il y a beaucoup de spectacles que les publics, les personnes qui fréquentent les environs du Fitheb et qui y viennent verront. En gros, c’est cela : l’entrée est gratuite, dès 17h, mardi, mercredi et jeudi.
Quelqu’un m’a demandé : « Pourquoi en semaine ? ». Je le confirme, c’est une démarche pour changer, bousculer les habitudes et, je l’ai expliqué plusieurs fois : nous sommes dans un milieu où il faut être très clair ; il y des types de public qu’il faut aller séduire, il y a trois types de public, dans notre environnement : il y a un bout de public administratif, il y a des parties de l’administration publique et, il y a celui des sociétés privées. Il y a également un public scolaire, celui du grand Lycée technique Coulibaly, quelques bouts d’établissements d’enseignement supérieur privé, des écoles primaires. Il y a, enfin, le public ’’Tout le monde’’ ; c’est une zone commerciale, sans oublier qu’il ya des habitations : les gens vivent encore ici ! Donc, c’est un melting pot de publics, qu’il faut essayer de séduire et à qui donner des habitudes pour commencer par les fidéliser.
Je crois que ce sont là des raisons qui nous ont poussés à comprendre qu’il faut rendre maintenant permanent le ’’Tous au Fitheb’’.
D’ailleurs, des retours sont venus de ces écoles, des gens et des artistes ; certains d’entre eux nous gênaient déjà pour pouvoir obtenir la Salle gratuitement et faire des générales, faire des premières, lancer leurs spectacles. Tout cela réuni, ça nous a convaincus de rendre permanent le ’’Tous au Fitheb’’.



Cela veut dire que ’’Tous au Fitheb’’, ce sera tous les mois de l’année 2017 ?

C’est notre souhait ; ça sera tous les mois de l’année 2017, mardi, mercredi et jeudi et, ça sera gratuit, jusqu’au moment où nous décidions que cela devienne payant, parce qu’il faut aussi que nous comprenions que notre démarche, c’est d’aller séduire pour qu’enfin les gens, ayant intégré les habitudes, commencent à nous aider en payant, progressivement, et que le Fitheb vive.
Je dois saluer les artistes qui ont accepté le principe, parce qu’eux aussi y participent gratis ; ils apportent des créations, même s’ils savent que c’est une opportunité pour eux. Si, ensemble, nous faisons le travail et que nous mobilisons et rameutons le public, in fine, ce sont eux qui vont gagner, puisque, quand on va entrer dans une phase où le public viendra, prendra l’habitude et paiera, ce seront tous les créateurs qui vont gagner. Donc, voilà : ce sera gratuit, ce sera sur toute l’année ; nous espérons que le Seigneur nous appuiera.


Justement, il se pose le problème des moyens dont le Fitheb dispose actuellement pour tenir une programmation mensuelle, dans le cadre de l’événement ’’Tous au Fitheb’’ …

C’est clair pour moi que la question des moyens ne retarde pas ; ce n’est pas parce qu’il n’y a pas ou qu’il y a peu de moyens que nous n’allions pas déployer un certain nombre d’innovations ou, tout au moins, les expérimenter. Donc, les moyens ne sont pas là, ne faisons pas la fine bouche. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai dû prendre langue avec des créateurs en me fondant sur le besoin qu’ils expriment, eux aussi, régulièrement, vers moi, à la recherche de la salle. L’octroi de la salle ! C’est vrai que, souvent, ils la demandent dans le weekend qui, pour nous, est prisé parce qu’il y a d’autres activités qui peuvent venir s’y faire et leur apporter de l’argent. Donc, c’est en me fondant sur ces besoins qu’ils ont exprimés que j’ai dû comprendre qu’il faut formuler le ’’Tous au Fitheb’’ et y aller.
Les moyens, on n’en a pas et, je suis convaincu qu’on va les avoir, au fur et à mesure. Mais, ce que je me dis, c’est qu’ensemble nous allons construire un nouveau type de moyens et, ils le savent. Comment vont-ils rentabiliser ? C’est en venant, c’est en venant se faire voir, parce que, l’objectif, c’est que, ceux qui viendront, les privés qui viendront, c’est parmi eux qu’ils prendront des contacts pour d’autres animations culturelles.
Le Fitheb ne serait plus là, mais le Fitheb aurait permis la rencontre entre le produit et les acheteurs, les consommateurs potentiels. C’est une opportunité.
C’est dommage que les moyens ne soient pas encore là mais, à travailler, nous aurons les moyens. C’est tout ce que je peux dire et, je le redis, je l’ai déjà dit : si nous attendons, tout le temps, les moyens, dans dix ans, nous n’aurons pas commencé. Or, je suis convaincu qu’en commençant maintenant, peut-être qu’à la fin de l’année prochaine, un début de moyens va venir et, au fur et à mesure, avant cinq ans, nous aurons atteint une phase accélérée. Et, du coup, il y aura des moyens de l’Etat, parce que nous sommes en train de demander à l’Etat de considérer cela comme un programme du Fitheb et d’allouer un fonds d’accompagnement, pas d’achat, réellement, mais d’accompagnement, au moins, des créateurs, de dédommagement des créateurs.
En même temps, les habitudes prises, ce type d’activité va générer des retours financiers dont tout le monde profitera. A partir de cet instant, nous aurons réussi à installer non seulement de nouvelles habitudes de consommation mais un nouveau marché profitable pour le Fitheb, parce que je travaille pour le Fitheb qui prend le leadership théâtral dans le pays, dans la sous-région et en Afrique.
Pour les créateurs, rassurez-vous, d’autres espaces me font déjà des signes pour espérer entrer dans le ’’Tous au Fitheb’’, c’est-à-dire que quand nous programmons, il faut que nous programmions aussi, à leur endroit, des spectacles, ce qui veut dire qu’une logique va s’installer, ’’Tous au Fitheb’’, parce que je l’avoue et, je le leur avais annoncé : j’ai l’ambition du ’’Réseau Fitheb’’. Donc, on ne s’arrêtera pas seulement aux Salles Fitheb.
Au fur et à mesure que nous développerons ’’Tous au Fitheb’’, nous allons labelliser comme des salles et des espaces que nous allons intégrer dans la route du Fitheb, dans le réseau du Fitheb, pour que nous commencions à jouer ici et dans ces salles-là. Nous chercherons à développer des partenariats avec d’autres centres culturels que vous connaissez, de la place. Et, dans ce cadre, ces spectacles pourront être aussi reçus gratis dans ces espaces-là pour qu’in fine des choses fondamentales, nous commencions à rentabiliser le Fitheb, que nous commencions à dynamiser la consommation sur place.


Le Fitheb et les réformes. Qu’est-ce qu’on peut en dire, en quelques petits mots ?

C’est clair : le Fitheb vit les réformes, puisque l’Etat déploie un certain nombre de réformes et qui intègrent le secteur ’’Culture’’. Déjà, vous le voyez, vous devez le noter dans les anticipations, les innovations que nous essayons d’apporter. Et, tout cela, ça fait partie des réformes qui sont en cours.



Du fait que le Fitheb fonctionne, on a l’impression que son édition 2018 sera plus facile à organiser …

Rien n’est facile à organiser, mais ça sera moins difficile. Du moins, nous l’espérons. Pourquoi ? Parce que, de plus en plus, nous installons des activités du Fitheb, qui nous préparent, nous aident à engranger des expériences pour pouvoir aboutir à 2018. C’est des démarches de management et de création, qui nous permettent d’aller à mars 2018, parce qu’en mars 2018, la 14ème édition du Fitheb aura lieu. Donc, je ne vais pas dire que ça va être facile … Non ! Ce type d’activité, la mener, il n’y a aucune facilité là-dedans, mais je le réaffirme et je l’espère : ce sera moins difficile ; on a plus de commodités à offrir quelque chose d’autre, de mieux, au public.



Est-ce qu’on peut avoir quelques lignes d’innovation par rapport au Fitheb 2016 ?

Oui, d’autant que nous avons le rêve de recevoir un pays hôte, un pays invité, sur le Fitheb. Jusque-là, c’est une tradition que nous n’avons pas souvent faite ; nous voulons qu’avec 2018, le Fitheb commence à recevoir un pays invité. Tout ce que je peux vous dire, tout le coin de voile que je vais lever, c’est que nous y travaillons … S’il plaît à Dieu, nous aurons un pays, un grand pays invité, sur le Fitheb 2018.


Quel est ce mot que vous avez à dire au public, pour son déplacement vers les différentes représentations théâtrales qui ont démarré, à l’ex-Ciné Vog, depuis le mardi 16 mai 2017 ?

C’est simplement de dire à mes compatriotes, même si je n’ai rien à leur offrir, que j’ai cette programmation-là ; qu’ils viennent voir et qu’ils encouragent ce que nous faisons ; c’est parce qu’ils seront venus, c’est parce qu’ils auront vu, qu’ils pourront nous faire des propositions pour rectifier le tir, pour ajouter et améliorer. Je dis, je le répète, c’est gratuit, c’est gratuit. Dès que quelqu’un a un peu de temps, qu’il glisse vers la zone commerciale de Ganhi et qu’il fasse un tour pour voir s’il n’y a pas une programmation en cours. Il peut aussi prendre une date, pour venir voir des spectacles.
L’autre chose, c’est que, nos compatriotes font des choses qu’on ne valorise pas ; nos visiteurs auront l’opportunité de voir des acteurs béninois jouer, de les voir dans d’autres postures. Ils pourront en profiter pour acheter des spectacles pour leurs fêtes personnelles de famille, pour nouer des contacts avec des acteurs, avec des entrepreneurs culturels et, pouvoir les inviter dans des manifestations officielles.
Toutes ces raisons font que j’invite mes compatriotes à nous visiter, à venir au Fitheb, depuis le 16 jusqu’au 31 mai et, au cours des autres mois, le mardi, le mercredi et le jeudi, nous ferons ’’Tous au Fitheb’’. Et, c’est bien clairement dit : nous voulons que tous viennent au Fitheb et transforment le Fitheb en leur maison, transforment le Fitheb en leur chose, car nous autres, ne pouvons pas faire le Fitheb ; nous sommes très peu nombreux et nous avons très peu de moyens. C’est le peuple qui porte ses arts, c’est le peuple qui porte son théâtre vers une fructification.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo



Programmation de ''Tous au Fitheb''

jeudi 27 avril 2017

Les 55 candidates du Concours ’’Miss Littérature’’ 2017 connues

Dans le cadre du dépouillement de l’appel à candidatures


Le 10 avril 2017 s’est clos l’appel à candidatures, lancé par le Comité d’Organisation du Concours littéraire ’’Miss Littérature’’ 2017. Ce sont donc 55 jeunes filles, dont 52 Béninoises, 1 Camerounaise, 1 Sénégalaise et 1Togolaise, âgées de 18 à 24 ans, qui se trouvent retenues pour prendre part à une compétition dont la présélection est prévue pour le samedi 20 mai 2017, à Cotonou.  

Carmen Toudonou, initiatrice du Concours ''Miss Littérature''

Liste des 55 candidates pour le Concours ’’Miss littérature’’ 2017

1.      ACAKPO Fabienne, 1ère année AFT, 20ans, Cotonou, Béninoise 
2.      ADEGNANDJOU Gloria Modoukpè, 2ème année Pharmacie, 18ans, Cotonou, Béninoise 
3.      ADJAKA Patricia, Tle D, 21ans, Cotonou, Béninoise 
4.      ADONON Camelle, 1ère année Droit, 21ans, Cotonou, Béninoise 
5.      AHOHUENDO Marilyne, 2ème année Communication, 20ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
6.      AHOUANSOU Yèyinou Jaelle, 2ème année Médecine, 19ans, Porto-Novo, Béninoise
7.      AIDJINOU AGBLA Sandrine, 2ème année Lettres, 24ans, Porto-Novo, Béninoise 
8.      ALISSA Eunice, Tle A2, 19ans, Cotonou, Béninoise 
9.      AMOUSSOU Bidossessi Inès, 2ème année Journalisme, 19ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
10.  ANAGONOU  Mahuna Linda, 6ème année Arts Plastiques, 23ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
11.  ANIAMBOSSOU Astride, 1ère année Communication, 20ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
12.  AREMOU Samiratou, 1ère Sciences Eco, 24ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
13.  ASSOGBA Sonia, Tle A2, 18ans, Ikpinlè, Béninoise 
14.  AWHANNU Perpetue, BEPC, 21ans, Pobè, Béninoise 
15.  AYIVODJI Audrey, BAC, 20ans, Cotonou, Béninoise
16.   AZANDOSSESSI A. Méloine M., 1ère année AFT, 18ans, Cotonou, Béninoise 
17.  BOCOVO Lydie, 1ère année Lettres, 18ans, Abomey-Calavi, Béninoise 
18.  BOGNINOU Sylvie 1èreA 20ans Cotonou, Béninoise 
19.  BORLES Leila Kisha, BAC C, 22ans, Cotonou, Camerounaise
20.  CODO TOAFODE Arielle, BTS Communication, 23ans, Abomey-Calavi, Béninoise
21.  D’ENERVILLE Seynabou,  3eannéeJournalisme 22ans Cotonou, Sénégalaise
22.  de SOUZAOVIDIO Léa, 1ère année Philosophie, 18ans, Porto-Novo, Béninoise 
23.  DEGODO Denami Colombe, Tle B, 21ans, Kandi, Béninoise
24.  de MEIDEROS Ornella, 3ème année Planification, 19ans, Cotonou, Béninoise
25.  DESSODJI A .Mireille, Etudiante en 3eme année Communication Artistique, 18 ans, Abomey-Calavi, Béninoise
26.  DJEBOU Roseline, 1ère A, 19ans, Pobè, Béninoise
27.  DJESSOUHO Tode Deogracias, 2ème année Lettres, 22ans, Porto-Novo, Béninoise 
28.  DOUROSSIMI Alice, 1ère A, 19ans, Pobè, Béninoise
29.  FANGATAGA Marcelline, Tle, 21ans, Matéri, Béninoise 
30.  GANDONOU Nazareth Exaucé M., 3ème année Journalisme, 22ans, Abomey-Calavi, Béninoise
31.  GBANKOTO Osnia Mannou, 1ère année SJ, 21ans, Godomey, Béninoise
32.  GNAHO Nadège, Tle B, 20ans, Porto-Novo, Béninoise
33.  HESSOUH Carène, 1ère année Médecine, 19ans, Cococodji, Béninoise
34.  HOUEDJISSIN Auxilia, 2ème année AT, 20ans, Cotonou, Béninoise
35.  HOUEHOU Deborah, 2ème année Management, 19ans, Cotonou, Béninoise
36.  HOUNDAFOCHE Colombe, 1ère année Sc. Education, 22ans, Cotonou, Béninoise
37.  HOUNGUE Eunice, Tle, 18ans, Ikpinlè, Béninoise
38.  HOUNLEBA Amoureck, 2ème année Journalisme, 18ans, Abomey-Calavi, Béninoise
39.  IBRAHIM LADAN Nahimat, Tle A2, 21ans, Porto-Novo, Béninoise
40.  ILIA Manuella, 2ème année Marketing, 20ans, Abomey-Calavi, Togolaise
41.  KANGAN Paule Bertrande, 2ème année ENAM, 23ans, Cotonou, Béninoise
42.  KARIM Mardiyath, 1ère année Communication, 18ans, Porto-Novo, Béninoise 
43.  LATOUNDJI Yasmine, Tle, 18ans, Porto-Novo, Béninoise
44.  MAMA Afoussath, Tle, 19ans, Porto-Novo, Béninoise
45.  MONTCHO Mirabelle, 2ème année Journalisme, 20 ans, Cotonou, Béninoise
46.  MOUSSORO Dénise, 3ème année Médecine, 19ans, Cotonou, Béninoise
47.  NOUATIN Ablavi Marie-Sylviane, 2ème année Communication, 18 ans, Cotonou, Béninoise
48.  OKE Blandine, 1ère année Espagnol, 20ans, Abomey-Calavi, Béninoise
49.  SENA Lucrèce, 1ère année Droit, 21ans, Cotonou, Béninoise
50.  SOSSOU Charène, 2ème année RH, 20ans, Porto-Novo, Béninoise
51.  TANDA Wahidath, 4ème année Logistique, 24ans, Cotonou, Béninoise
52.  TODEFON Bénédicte, 2ème année Lettres, 22ans, Porto-Novo, Béninoise
53.  WEKE Udvance, BTS Tourisme, 22ans, Cotonou, Béninoise
54.  ZANNOU Roberte, 1ère A, 21ans, Pobè Béninoise
55.  ZOUNTCHEME Hosputhella, BAC 20 ans, Pahou, Béninoise

Marcel Kpogodo

dimanche 27 novembre 2016

Sagbohan Danialou et Paco Séry à l’honneur

Dans le cadre de la tenue du Festival des Mia 2016


L’édition 2016 du Festival des Meilleurs instrumentistes d’Afrique (Mia) se déroule au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou, depuis le samedi 26 novembre 2016. Elle permettra de rendre hommage à deux icônes africaines : le Béninois Sagbohan Danialou et l’Ivoirien Paco Séry. La substance de la conférence de presse organisée par les membres du Comité d’organisation de l’événement.

De gauche à droite, Edgard F. Djossou et Paco Séry, au cours de la conférence de presse
Sagbohan Danialou et Paco Séry se verront officiellement rendre hommage. Ce sera à l’occasion du déroulement du Festival des Meilleurs instrumentistes d’Afrique (Mia), du 26 novembre au 4 décembre 2016, au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Ce qu’ont annoncé les organisateurs de cet événement à travers une conférence de presse qui s’est tenue dans la matinée du samedi 26 novembre, sur ce même site, dans l’un des compartiments opportunément aménagé. 
Le Festival des Mia, qui en est à sa troisième édition, mettra sous les feux des projecteurs, à travers Sagbohan Danialou et Paco Séry, l’instrument de musique dont ils sont deux des meilleurs, des plus excellents et des plus remarquables pratiquants en Afrique : la batterie. D’abord, compte tenu de son calendrier particulièrement chargé, l’instrumentiste ivoirien sera honoré dans l’après-midi du dimanche 27 novembre, une activité après laquelle quoi il animera un grand concert, ce qui sera la même chose pour Sagbohan Danialou, le samedi 3 décembre 2016. 
En outre, cette double distinction est l’arbre qui cache la forêt d’une autre manifestation de taille, selon Edgard Follikoué Djossou, Coordonnateur et Président du Comité d’organisation du Festival des Mia : une rude compétition qui verront s’affronter des groupes nominés en provenance de plusieurs pays : Burkina Faso, Bénin, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana et, notamment, Nigéria. Ce sera à travers des catégories bien définies : ’’Meilleur vocaliste’’, ’’Meilleur soliste’’, ‘’’Meilleur batteur’’ et ’’Meilleure composition 100% live’’. Par ailleurs, le Président du Jury constitué pour évaluer les différents candidats n’est personne d’autre qu’Adépo Yapo, Vice-Président du Conseil africain de la musique. Ce concours se déroulera, en pure soirée, du mercredi 30 novembre au vendredi 2 décembre 2016 et les différents trophées Mia seront décernés dans la soirée du samedi 3.  


Des éléments d’originalité

Pour le Coordonnateur Edgard Follikoué Djossou, l’édition 2016 du Festival des Mia se distingue des précédentes par plusieurs points de spécificité : le site du déroulement de l’événement est l’esplanade extérieure du Stade de l’Amitié, ce qui rend la manifestation plus proche du grand public, une visite touristique sur Ouidah dans laquelle seront embarqués les festivaliers, le dimanche 4 décembre. Aussi, pour des prestations musicales 100% live, du début de l’événement jusqu’au samedi 3 décembre, les personnes qui feront le déplacement des manifestations du Festival paieront l’entrée à 1000 Francs Cfa et se verront offrir une boisson de la Société béninoise de brasseries (Sobébra), sans oublier qu’ils pourront naviguer, gratuitement, sur le site du Festival, pendant 24 heures.


D’autres aspects du programme

En dehors des concerts qui chaufferont l’esplanade du Stade, jusqu’à minuit, tous les jours du Festival, par la musique live de plusieurs orchestres, il est prévu d’autres activités : un master class qu’a animé Paco Séry, sur des techniques du métier de batteur, dans la petite matinée du samedi 26 novembre, avec la pépinière des artistes en devenir ayant connu les éditions précédentes du Festival, à l’Ecole secondaire des métiers d’art (Esma) d’Abomey-Calavi. Puis, dans le cadre de rencontres scientifiques, Adépo Yapo animera, le mercredi 30 novembre, une conférence sur le thème : « Développement de l’industrie musicale : la nécessaire professionnalisation des différents corps de métiers ». Ce sera sur le site du Festival. De même, il se tiendra un « Salon de la logistique événementielle et de l’audiovisuel », sans oublier que le public s’enrichira et se distraira d’une programmation In et d’une programmation Off de concerts par des groupes aussi variés les uns que les autres. Vivement, donc, le déplacement massif de la population !

Marcel Kpogodo  

dimanche 9 octobre 2016

La nouvelle ’’Feuilles de mon destin’’ de Jordy Hounhoui, lancée à Cotonou

Dans le cadre du ’’Grand prix littéraire Jean Pliya’’


La salle de conférence de l’Espace Blue zone de Cotonou a abrité le lancement de l’ouvrage, ’’Feuilles de mon destin’’, de Jordy Hounhoui, lauréat de la 1ère édition du ’’Grand prix littéraire Jean Pliya’’. C’était le vendredi 30 septembre 2016.

De gauche à droite, Jordy Hounhoui, Jérôme Carlos, notamment
77 pages, pour une écriture fluide et une histoire à découvrir qui, dès les premières lignes, emporte le lecteur, pour ne le délivrer qu’à la fin de l’expérience narrative. La substance de ’’Feuilles de mon destin’’, la nouvelle dont le lancement officiel s’est déroulé, le vendredi 30 septembre dernier, à l’Espace Blue Zone du quartier Zongo, à Cotonou. Jordy Hounhoui, le jeune auteur, est le lauréat du ’’Grand prix littéraire Jean Pliya’’, grâce à cet ouvrage qui, au moment où il le déposait pour compétir contre 6 autres candidats, n’était qu’un texte.

L'ouvrage, ''Feuilles de mon destin''
Elu par un Jury dirigé par le Professeur Jean Marc-Aurèle Affoutou, ’’Feuilles de mon destin’’ est désormais une nouvelle distribuée dans les librairies et que les amoureux du livre pourront se procurer. Publiée par les soins de la maison d’édition ’’Star éditions’’, elle est préfacée par la très multidimensionnelle et vraie plume béninoise, Jérôme Carlos. 

Joachim Adjovi, Directeur de la maison d'édition, ''Star éditions''
En réalité, tout un symbole fondait cette cérémonie de lancement, le jeune auteur et son préfacier célébrant tous deux leur anniversaire, ce 30 septembre. Un signe que deux générations d’écrivains échangeaient le flambeau de la transmission d’une relève de qualité, ceci que devra justifier le positionnement de nouvelles plumes, surtout que la 2ème édition du ’’Grand prix littéraire Jean Pliya’’ a été lancée, ce même jour, pour des manuscrits attendus pour au plus tard le 31 janvier 2017.


Marcel Kpogodo

vendredi 24 juin 2016

Le Facto 2016, 6 catégories de participants pour une bonne programmation

A partir de la présentation de Gontran Jordy Mègnigbèto


Le mercredi 22 juin dernier a donné l’occasion de faire découvrir les grandes lignes de la tenue prochaine du Festival des arts, des cultures et du tourisme (Facto), par le biais d’une conférence de presse. C’était à l’initiative de Gontran Jordy Mègnigbèto, le Directeur de l’événement, à la petite salle de spectacle du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), à l’ex-Ciné Vog, à Cotonou.

A gauche, ci-contre, Gontran Jordy Mègnigbèto, au cours de la présentation de la programmation du Facto 2016 aux journalistes
10 groupes folkoriques, 10 compagnies de théâtre et de conte, 4 groupes de ballet, 1 groupe de musique, 10 exposants forains et plus d’une cinquantaine de touristes. La statistique révélée du déroulement inévitable du Festival des arts, des cultures et du tourisme (Facto), à travers la conférence de presse tenue par le premier responsable de cette manifestation annuelle, Gontran Jordy Mègnigbèto, le mercredi 22 juin 2016, dans l’une des salles de spectacle du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Selon lui, le Facto se déroulera du 4 au 10 août 2016, dans la Commune de Toffo, du Département de l’Atlantique.
Avec un objectif global restant de « faire des arts, de la culture et du tourisme un puissant outil de développement, en mettant l’accent sur l’économie de la culture », l’événement est organisé par l’Association culturelle, ’’Actions plurielles’’. Il connaît sa 3ème édition, en 2016, et se fondera sur 2 thèmes, l’un, artistique et, l’autre, purement social. Ce sont, respectivement, « L’économie de la culture dans le développement des nations », et « la prévention des fièvres hémorragiques à virus ébola et lassa ».
La programmation du Facto 2016
Concernant les participants à ce Festival, ils sont prévus pour être, d’une part et, de manière prévisionnelle, les habitants des 10 arrondissements de Toffo, parmi lesquels se trouveront piochés pas moins de 550 festivaliers qui seront des artistes, des artisans, des producteurs agricoles, des opérateurs économiques et des apprenants, entre autres. D’autre part, 200 invités sont attendus au Facto 2016 ; ils viendront de pays tels que le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigéria, le Togo, la France et le Canada.
A en croire toujours, Gontran Jordy Mègnogbèto, le Festival entend produire 5 niveaux d’impact, que ce soit au niveau des organisateurs de l’événement, des institutions, en général, de la commune d’accueil, des professionnels artistes et artisans, et, enfin, des sponsors qui se seraient manifestés. Pour un événement qui s’illustrera dans des domaines aussi divers que la formation, le théâtre, le ballet, le folklore, la foire artisanale et vivrière, la musique et le tourisme, notamment, il ne reste qu’à son Comité d’organisation à relever le défi d’un déroulement exemplaire.   


Marcel Kpogodo

lundi 28 mars 2016

« Le Fitheb 2016 en bonne marche, malgré les couacs », selon Erick-Hector Hounkpè

Dans un point de presse donné ce lundi 28 mars


Dans le milieu de la matinée de ce lundi 28 mars 2016, Erick-Hector Hounkpè, Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a donné un point de presse. Le but en était de présenter aux professionnels des médias le bilan à mi-parcours du déroulement de la 13ème édition de la Biennale. A en croire ses propos, l’orchestration des activités en est satisfaisante, en dépit des difficultés extérieures enregistrées.

Erick-Hector Hounkpè, au cours du point de presse
Pour le pré-Fitheb, une dizaine de collèges et d’écoles primaires parcourus, pour des lectures scéniques sur 4 pièces de théâtre de dramaturges béninois, une vingtaine de spectacles d’attraction donnés à Cotonou, Porto-Novo, Lobogo, Abomey et Parakou, pendant que, pour cette manifestation internationale proprement dite, il faut enregistrer une ouverture officielle réussie, le jeudi 24 mars dernier, au Village du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) par le jeu du spectacle, ’’La nuit du songe’’, la commémoration de la Journée mondiale du théâtre (Jmt), le déroulement normal d’une programmation réaménagée, le transport, la restauration et l’hébergement des festivaliers assurés, la dotation de ceux-ci d’une police d’assurance et, enfin, la prise de mesures spéciales pour assurer la sécurité des personnes et des biens, sur tous les sites d’exercice du Fitheb. Les éléments d’un reluisant bilan à mi-parcours de la 13ème édition de la Biennale d’envergure internationale, un point réalisé par le Directeur Erick-Hector Hounkpè, ce lundi 28 mars 2016, dans la petite salle de spectacle du Fitheb, pour le compte du point de presse qu’il a fait devant les journalistes culturels.


De gauche à droite, les Professeurs Romain Hounzandji et Bienvenu Koudjo, Eliane Chagas et Kombert Quenum 
Se rapportant à la commémoration de la Journée mondiale du théâtre (Jmt), l’intervenant a montré qu’elle a connu 3 étapes : en collaboration du Fitheb avec l’Association ’’Okpara culture’’ et le Centre béninois de l’Institut international de théâtre (Iit), la tenue d’une causerie basée sur une communication donnée par le Docteur Romain Hounzandji, sur le thème : « Le théâtre béninois de 1990 à nos jours », ce qui a permis la mise en place de 2 panels, respectivement, sur l’état des lieux de ce théâtre et les perspectives de son développement, autant de risques instants déchanges intellectuels modérés par le comédien béninois, Kombert Quenum. Par ailleurs, Pascal Wanou, représentant de l’Iit, a procédé à la lecture de la déclaration de l’institution, en commémoration de la Jmt 2016. 

L'instant de distinction des récipiendaires
Deuxièmement, Erick-Hector Hounkpè a procédé à l’exécution d’une tradition, la distinction de 5 personnalités du monde du théâtre béninois : Eliane Chagas, Fidèle Gbégnon, James Rémy Salanon, Gérard Hounou et Marcel Orou-Fico. Enfin, un gâteau symbolique a été coupé pour la célébration des 25 ans du Fitheb.
Concernant les couacs qu’aurait connus l’édition 2016 du Fitheb, ils sont liés aux attentats terroristes respectifs de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, et de Bruxelles, en Belgique, ce qui a créé un bouleversement de la programmation initiale à cause de l’annulation du voyage de certaines compagnies qui sont arrivées plus tard que prévu, d’où le repoussement de leur représentation plus loin dans le programme et le positionnement des créations béninoises disponibles, plus en avant, afin de combler les trous créés par cette situation internationale d’insécurité.
Par rapport, en outre, à la sécurité des festivaliers, Erick-Hector Hounkpè a indiqué l’inclusion dans un des sous-comités travaillant sous sa direction d’experts des ministères des Affaires étrangères et de la Sécurité, ce qui entraîne le déploiement de policiers en civil sur tous les sites où les activités du Fitheb s’exercent.
Dans l’après-midi de ce lundi 27 mars, le public est attendu pour suivre deux pièces à la grande salle de spectacle du Fitheb : ’’Champs de sons’’ et ’’Roméo et Juliette’’, respectivement à 16 et 18 heures.


''Okpara culture'', une organisation cohérente

La commémoration de la Jmt a permis de mettre en lumière une Association au fonctionnement particulièrement impressionnant. Non seulement elle a organisé cette manifestation, de pair avec le Fitheb et le Centre béninois de l'Iit mais, elle a aussi mis à la charge de sa structure le cocktail ayant clos la manifestation, ce qui devait rester ordinaire si ''Okpara culture'' n'avait pas donné une touche spécifiquement locale à cette circonstance de partage. 


Au cours du cocktail, purement local ...
En effet, ce cocktail se constituait de boissons typiquement béninoises comme le ''tchakpalo'', le jus de bissap et le vin de palme, accompagnant des ignames frites, des beignets de banane et de haricot. Cerise sur le gâteau, ces éléments de désaltération étaient servis dans des calebasses, comme à l'ancienne, en Afrique. 
Finesse Tonadji, à la commémoration de la Jmt, édition 2016
Sollicitée pour se prononcer sur cet état de choses, Finesse Tonadji, Chargée de programme d' ''Okpara culture'' et qui s'est personnellement impliquée dans le déroulement de la Jmt aux côtés du Directeur Erick-Hector Hounkpè a, après avoir précisé que cette association avait vu le jour en 1998, montré qu'elle avait comme objectifs de "promouvoir les us et les coutumes de chez nous", de même que la culture de la paix, et d' "assurer le développement de la culture matérielle et immatérielle du Bénin". Ainsi, selon elle, c'est en restant fidèle à son engagement à œuvrer pour le développement de la culture béninoise qu' ''Okpara culture'' avait ainsi tenu ce cocktail, de façon à montrer son ambition de "valoriser les savoirs locaux béninois". Bon nombre d'associations béninoises devraient prendre de la graine de ce genre de stratégie de promotion de la culture intrinsèque de notre pays.  


Marcel Kpogodo





Message de la Journée Mondiale du Théâtre 2016, par Anatoli Vassiliev

Pascal Wanou, représentant de l'Iit au Bénin
Avons-nous besoin du théâtre ?
Telle est la question que se posent des milliers de professionnels du théâtre déçus, ainsi que des millions lassés de celui-ci.
Pourquoi en avons-nous besoin ?
De nos jours, en comparaison avec les villes et les Etats où les tragédies de la vie réelle sont jouées chaque jour, la scène est devenue insignifiante.
Qu’est-ce que le théâtre pour nous ?
Les galeries et balcons plaqué-or des salles, les fauteuils en velours, les voix bien polies des acteurs, ou au contraire, quelque chose de différent: Des « black box », remplies de boue et de sang avec un tas de corps nus enragés à l’intérieur.
Qu’est-il en mesure de nous dire ?
Tout!
Le théâtre peut tout nous dire.
Comment les dieux demeurent au paradis, la façon dont les prisonniers croupissent dans des grottes oubliées sous terre, comment la passion peut nous pousser vers le haut, comment l’amour peut détruire, comment personne n'a besoin de quelqu'un de bienveillant dans ce monde, comment règne la déception, comment certaines personnes habitent dans des appartements alors que des enfants se fanent dans des camps de réfugier, comment doivent-ils tous retourner dans le désert, et comment, jour après jour, nous sommes forcés de nous séparer de nos bien-aimés, - Le théâtre peut tout nous dire.
Le théâtre a toujours été présent et le restera éternellement.
Et depuis les 50 à 70 dernières années, il est particulièrement nécessaire. En effet, si vous jetez un œil parmi tous les arts publics, nous pouvons constater que seul le théâtre nous transmet : un mot de bouche en bouche, un regard d'un œil à un autre, un geste de main en main, et de corps en corps.
Le théâtre n’a pas besoin d’intermédiaire pour travailler avec les êtres humains. Il constitue la partie la plus transparente de la lumière, il n'appartient ni au sud, ni au nord, ni à l'est ou à l'ouest - oh non, il est l'essence même de la lumière, brillant des quatre coins du monde, immédiatement reconnaissable par toute personne, qu'elle soit hostile ou amicale envers lui.
Et nous avons besoin de théâtre qui soit différent, sous toutes les formes.
Pourtant, je pense que, parmi toutes les formes de théâtre possibles, ses formes archaïques va maintenant se révéler la principale demande.
Le théâtre sous ses formes rituelles ne doit pas être opposé artificiellement à celle des nations « civilisées ». La culture laïque est maintenant de plus en plus émasculée, et ce que l'on appelle ’’l'information culturelle’’ remplace et évince progressivement les entités simples, ainsi que notre espoir de finalement les rencontrer un jour.
Mais je vois plus clairement aujourd’hui : le théâtre ouvre largement ses portes. Entrée gratuite pour tous.
Au diable les gadgets et les ordinateurs - Allez au théâtre ! Occupez les rangs entiers des stands et galeries, écoutez et regardez les images vivantes ! – Le théâtre est à portée de main, ne le négligez pas et ne manquez pas la chance d'y participer - peut-être la chance la plus précieuse que nous partageons dans nos vies vaines et pressées.
Nous avons besoin de toutes les formes de théâtre.
Seule une forme de théâtre n’est sûrement pas nécessaire pour tout le monde – Le théâtre des jeux politiques, un théâtre de “souricière” politique, un théâtre de politiciens, un théâtre futile de politique. Ce dont nous n’avons certainement pas besoin est un théâtre de la terreur quotidienne. - Que ce soit individuellement ou collectivement, ce dont nous n’avons pas besoin est le théâtre de cadavres et de sang dans les rues et sur les places publiques, dans les capitales ou dans les provinces, un théâtre hypocrite d’affrontements entre les religions ou entre des groupes ethniques….


Traduction : Malory Domecyn