Dans le cadre de son
programme de janvier 2016
Le Centre ’’Arts et
cultures’’ de Lobozounkpa a amorcé l’année 2016 en trombe avec des activités de
poids. Ceci l’amène à tenir, dans les prochains jours, deux, nouvelles,
réellement intéressantes.
Mardi 26 janvier 2016,
18h. Présentation de leurs travaux par Salomé Aurat, Amandine Capion, Marta
Cristini et Alexandre Paulus, 4 étudiants en art à l’Ecole supérieure d’art de
Clermont-Métropole, en France. Ce sont 4 démarches de travail, aussi
différentes et spécifiques les unes que les autres, que le public pourra
découvrir aux jour et heure indiqués, en entrée libre et gratuite, au Centre ’’Arts
et cultures’’ de Lobozounkpa, au 3ème carrefour, à gauche, dans la rue longeant
la clôture du Complexe scolaire ’’La plénitude’’, sis quartier Atropocodji, à
Godomey, dans la Commune d’Abomey-Calavi.
L’intérêt de prendre
part à telle conférence-débat reste de découvrir la stratégie peu commune de
peinture de Salomé Aurat, les performances d’une tendance assez osée de Marta
Cristini et les sculptures décalées d’Amandine Capion et d’Alexandre Paulus,
celui-ci ayant déjà fini ses études.
Une autre activité
phare du mois de janvier 2016 : le vernissage, le 29, à 18h, d’une exposition
que tiendront l’artiste béninois vivant à Paris, King Houndékpinkou, et
Jean-Baptiste Janisset, en fin de ses études en art. L’un réalise son
inspiration à travers la céramique, tandis que le second, travaillant sur le
bronze, crée des sculptures en se fondant thématiquement sur la traite
négrière. L’exposition se tiendra du 29 janvier au 30 mars 2016, closant un 1er
mois de la nouvelle année ayant débuté avec l’artiste Yves Kpèdé qui avait tenu
une exposition de teinteries, à la Galerie du Centre, en hommage au vodoun,
dans le cadre de la commémoration du 10 janvier, fête nationale béninoise des
religions endogènes.
Voilà donc un consistant
cahier de charges, qu’exécute apparemment l’équipe dirigeante du Centre, ce qui
laisse curieux sur les surprises qu’elle réserve au public, les autres mois à
venir, quand on sait que ’’Le petit musée de la Récade’’ est fonctionnel,
recevant quotidiennement des visiteurs, ainsi que la Galerie d’exposition, et
que la projection de films bat son plein, de même que la fréquentation abondante
de la bibliothèque.
Marcel Kpogodo