Installation officielle du Conseil d'administration de
l'institution
Le jeudi 5 mars dernier, le Ministre de la Culture,
Jean-Michel Abimbola, a procédé à l'installation officielle du Conseil
d'administration du Festival international de musique du Bénin (Fimub). C'était
à la salle de conférence du Département ministériel. Il ressort que le mois
d'avril 2015 permettra d'en lancer les activités.
Jean-Michel Abimbola, au cours de la cérémonie d'installation |
Cinq jours. La durée du tout nouveau Festival international
de musique du Bénin (Fimub), prévu pour connaître sa première édition en avril
prochain. Ainsi, le Conseil d’administration de la manifestation a été
officiellement installé, le jeudi 5 mars 2015, à la salle de conférence du
Ministère de la Culture, par le premier responsable du portefeuille,
Jean-Michel Abimbola, en présence de ses directeurs centraux, techniques et des
responsables des organismes sous tutelle.
« Aider à la création d'un grand marché de ma musique
et du disque au Bénin ». Selon cette autorité, il s’agit du principal
objectif qu’elle assigne à ce qui devrait devenir un événement national du
Bénin mais d’une envergure internationale. Il est prévu pour avoir une
périodicité de deux ans, comme le Festival international de théâtre du Bénin
(Fitheb), après lequel il devra, toujours à en croire Jean-Michel Abimbola, « positionner
[le Bénin] sur la plateforme du patrimoine culturel musical africain et mondial ».
Par ailleurs, justifiant l’initiative de la création du
Fimub, le Ministre n’a pas manqué de déclarer : « Mon département
ministériel entend rassembler les meilleures créations musicales nationales et
internationales afin de faire de notre pays le plus grand marché africain de la
musique et, partant, la destination touristique la plus visitée », ce qui
amènera le Fimub à « drainer des artistes, des arrangeurs, des
producteurs, des promoteurs, des musicologues », notamment, conclura-t-il.
Aussi, avant de clore la cérémonie d’installation,
Jean-Michel Abimbola a invité les membres du Conseil d’administration à de la
détermination, de l’engagement et à une prise de leurs responsabilités, afin de
réussir les défis qu’ils doivent relever par rapport au Fimub.
A la suite de l’autorité, prenant la parole, à son tour,
Richmir Totah, nommé Directeur exécutif du Fimub, s’est voulu rassurant
vis-à-vis du cahier de charges fixé à l’ensemble des comités d’appui qu’il
détient la mission de coordonner, ce qui n’empêche pas de se demander s’il
réussira effectivement à fédérer les énergies de ce beau monde pour faire
tenir, le mois prochain, un Fimub dont le public ne vient d’entendre parler qu’au
début de mars. Réussira-t-il, à l’effet de la concrétisation du Festival, à
recevoir l’assentiment et l’adhésion du monde musical béninois ? S’y
prendra-t-il correctement pour rassembler autour de lui les artistes et les
faiseurs de la musique internationale, qui sont censés apporter un sang
vivifiant au Fimub ? Le budget, devant financer l’événement, dont le
montant reste inconnu, sera-t-il à la mesure de toutes ces exigences ?
Au soir de la clôture du Fimub, il sera possible
d’évaluer si Richmir Totah et son équipe ont eu raison d’accepter cette mission.
Marcel Kpogodo
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