Il donne un nouveau
souffle à sa carrière
Dans la soirée du 14
juillet 2014. Martin Hod, artiste béninois de la musique zouk, intervenait dans
l’émission ’’Afronight’’, de la chaîne de télévision panafricaine, ’’Télésud’’.
La manifestation d’un grand retour sur la scène médiatique internationale avec,
à la clé, des projets d’un grand intérêt artistique et social, ce qui relance
une carrière musicale qui, en toute apparence, semblait battre de l’aile.
Martin Hod, sur le plateau de l'émission "Afronight" de la chaîne, "Télésud" |
Martin Hod, de son vrai
nom, Martin Hodonou, partageait, ce lundi 14 juillet 2014, en soirée, le
plateau de l’émission ’’Afronight’’ de la chaîne télévisuelle ’’Télésud’’, avec
l’artiste de la République démocratique du Congo, Mj30. Dans les prochaines
semaines, l’artiste béninois, qui vit depuis quelques années en France,
disait-il, « pour trouver plus de feeling » à sa musique, s’envolera
pour les Etats-Unis. Ce sera pour animer des concerts dans des lieux de
spectacles appelés ’’Showcases’’. Déjà, quelques dates sont disponibles :
les 13, 20, 21 et 26 décembre 2014, le zouker béninois est annoncé pour se
produire, respectivement, dans les villes américaines de Philadelphie, New
York, Chicago et d’Indianapolis.
En attendant ces événements, Martin Hod, celui qui, par ses antécédents musicaux, avait bien mérité le surnom d’ « Afro zouker de charme », a connu un parcours élogieux : en 2005, le voilà consacré « Meilleur artiste masculin d’Afrique de l’ouest » par la dixième édition des ’’Kora Awards’’. En 2009, c’est le Gouvernement de son pays qui le fait monter sur le piédestal de la reconnaissance nationale en le faisant, respectivement, Officier de l’Ordre national, Commandeur de l’Ordre du mérite et Chevalier de l’Ordre du mérite. Sans aucun doute, c’était en souvenir, entre autres, du fait que l’artiste avait, à son actif, quatre albums : « Omon arayé », « Kodjournan ichè », « Dis-moi » et « Biowa », respectivement, en 1991, 1996, 2003 et 2005.
En attendant ces événements, Martin Hod, celui qui, par ses antécédents musicaux, avait bien mérité le surnom d’ « Afro zouker de charme », a connu un parcours élogieux : en 2005, le voilà consacré « Meilleur artiste masculin d’Afrique de l’ouest » par la dixième édition des ’’Kora Awards’’. En 2009, c’est le Gouvernement de son pays qui le fait monter sur le piédestal de la reconnaissance nationale en le faisant, respectivement, Officier de l’Ordre national, Commandeur de l’Ordre du mérite et Chevalier de l’Ordre du mérite. Sans aucun doute, c’était en souvenir, entre autres, du fait que l’artiste avait, à son actif, quatre albums : « Omon arayé », « Kodjournan ichè », « Dis-moi » et « Biowa », respectivement, en 1991, 1996, 2003 et 2005.
Aujourd’hui, il a un
passé musical qui l’honore, ce qui l’a poussé à déclarer, ce jeudi 14 juillet, sur
le plateau de l’émission ’’Afronight’’, qui était à sa dernière saison, en
cette période vacancière : « Je ne suis pas n’importe qui ».
Ainsi, la seule évocation de son nom n’aurait d’autre effet que d’éveiller la
nostalgie de ses compatriotes connaissant bien le caractère suave de sa voix déclamatrice
des paroles de son zouk africain en langues fon et yoruba, même s’il vit
désormais en permanence en France. Cet éloignement, le signe d’un enracinement
culturel qui n’a pas toujours bien porté ses fruits, ne le maintient que plus
proche de ses racines.
En effet, ses récents
faits d’armes l’ont propulsé davantage sous les feux de la rampe du zouk
international ; il a sorti, en duo avec le très connu zouker guadeloupéen,
Cleeve, « Crois-moi », « Mes regrets », « C’est pour
toi », respectivement, en 2010, 2011 et 2012, des morceaux qui ont fait le
tour du monde de la planète zouk et romance. Et, il chante en langue fon du
Bénin. Eux deux se sont donc organisés en auto-production, à en croire toujours
Martin Hod sur ’’Afronight’’ ; ils ont émerveillé, de ces titres devenus
tubes, les oreilles et l’esprit de leurs fans respectifs.
Ces singles, parus sur
des compilations internationales de zouk, sont prévus pour appartenir au
prochain album du zouker béninois, un opus qu’il annonce devoir sortir en 2015,
avec des morceaux qui seront inédits et, en avant-goût, un nouveau titre qui
nous ramène à la vraie essence musicale de Martin Hod : « Djessou
gbèto », paru le 1er janvier 2014, dont le clip est disponible
depuis le 27 mai de l’année en cours. Un délice, tout en fon, de 4mn05s. Pour
un message montrant que la nature ayant des lois, l’homme doit réfléchir avant
d’agir.
En annexe à ce fait
artistique, une mesure de cœur, prise de commun accord, depuis le 5 mai 2014,
avec Martin Hod music team, sa maison
de production que Codjovi Tossou, son manager, dirige d’une main de
maître : selon les ventes faites sur ses disques et les bénéfices de ses
spectacles, Martin Hod consacrera 5% de ses revenus annuels d’artiste aux
enfants orphelins, défavorisés, déshérités d’Afrique et du monde.
Le nouveau Martin Hod
est de retour. Plus qu’une résurrection de phénix, c’est le réveil du dragon … Sa
carrière gagne un nouveau souffle, un souffle de feu.
Marcel Kpogodo
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