mercredi 13 mars 2019

Le label ’’Xwésivo yoyo’’ lancé

Dans le cadre de la promotion de la musique béninoise

L’Espace ’’Tchif’’ de Cotonou a abrité un événement d’une importance capitale pour le développement de la musique béninoise : le lancement du label ’’Xwésivo yoyo’’. La manifestation s’est déroulée le vendredi 1er mars 2019, à travers une conférence de presse animée par William Thibaut Dagbindé.
A gauche, William Thibaut Dagbindé, au cours de la conférence de presse
Promouvoir l’authenticité béninoise qui, jusque-là, traîne les pas pour s'affirmer dans le concert des nations musicales en Afrique et à l’international. Le désir ardent qu’a exprimé William Thibaut Dagbindé, Directeur du concept, ’’Xwésivo yoyo’’, ’’Le soleil nouveau’’, en français, un label de production de la musique béninoise, le vendredi 1er mars 2019, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’Espace ’’Tchif’’, à Cotonou.


Le staff du Label, à la conférence de presse
Selon lui, cette structure a vu le jour depuis l’année 2010 et reprend ses activités en ce premier jour du mois de mars, à travers cet échange avec les hommes des médias, elle qui est longtemps restée dans l’anonymat, au fil des années. Dans la suite de ses explications, l’intervenant a fait remarquer que la musique traditionnelle est la base du choix des productions que réalise ’’Xwésivo yoyo’’, ce qui permet de faire comprendre son option pour la défense et la promotion des valeurs et des rythmes locaux, eux qui sont d'une  importance capitale pour le label.

Le logo du label, ''Xwésivo yoyo''
A en croire William Thibaut Dagbindé, il est nécessaire de produire les artistes béninois que doivent d'abord écouter le Béninois avant que ceux-ci ne soient exportés vers d'autres pays. Par conséquent, il invite ses compatriotes à exporter la musique béninoise et à la faire consommer par les Béninois. A titre de rappel, le Groupe ’’Ifa Kama Karma’’ et les artistes King Altao, Bobo Solo, de même qu’Emini Angel ont été produits par le label ’’Xwésivo yoyo’’, sans oublier que les rythmes traditionnels tels que le ’’gota’’, le ’’tchinkounmè’’, le ’’kaka’’ et le ’’goumbé’’ ont été exploités, en combinaison avec des couleurs de hip-hpo et de R’n’b.

La Rédaction

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire