Il s’est tenu à la grande Salle bleue du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), à Cotonou, le lancement officiel du Festival dénommé ’’Marche internationale vers la danse’’ (Maïda), dans son édition de l’année 2019. C’était dans l'après-midi du samedi 23 février 2019. A marqué l'événement l’exécution de quatre spectacles de danse.
La présentation finale des artistes au public, à l'issue du passage des spectacles |
’’Performance’’, ’’Dimension’’, ’’Identity’’ et ’’Œil de Gorée’’. Les quatre spectacles de danse qui ont été donnés à la grande Salle bleue du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), lors du lancement, le 23 février 2019, de la 7ème édition de la Marche internationale vers la danse (Maida), un Festival essentiellement consacré à la danse contemporaine, initié par un professionnel du secteur, Richard Adossou.
D’abord, "Performance" est un spectacle anglo-brésilien, conçu et présenté par Armando Pékéno et Michelle Brown. Quant à ’’Dimension’’, il émane des trois pays que sont le Bénin, le Portugal et le Brésil dont il est un travail de recherche de niveau du Doctorat. Il aborde le rapport entre les corps, dans une dimension spirituelle fondée sur les quatre éléments de la nature que sont l’air, la terre, l’eau et le feu. Son exécution devant le public se trouve à l’actif des danseurs Éva Azévédo et Louiz Anastasio, et des membres des groupes, ’’Cie Walo’’ et ’’Rich’Culture’’.
Avec ’’Identity’’, le public a assisté à une démonstration effectuée par Cristina Rosa, pour le compte de l’Espagne, en quinze minutes. Sa prestation a permis de saisir la possession commune par tous les êtres humains d’une identité, d’un lieu d'origine, d’une famille, d’une race, de coutumes, ce qui ne les empêche pas de se poser diverses questions, au cours de leur évolution : « Qui en sommes-nous vraiment ? », « D'où venons-nous ? », « Où allons-nous ? ».
Enfin, avec ’’Œil de Gorée’’, la Compagnie ivoirienne, ’’Kassou-Tri’’, s’est exprimée. A travers le spectacle, elle a fait ressortir les émotions habitant toute personne, qu'elle soit noire, blanche ou jaune, et concernant Gorée, cette île par laquelle ont transité un nombre abondant d’esclaves, dans des conditions inhumaines. Cette démonstration scénique a aussi fait remarquer la force de la race noire à surmonter les épreuves et à se faire une place au soleil, dans une atmosphère qui lui est hostile.
Il faudrait rappeler que le Festival que constitue la Maida, créée en 2010, par le biais de l’Association ’’Rich’Culture’’, est une rencontre internationale de danse se déroulant au Bénin et aspirant à favoriser les échanges et le brassage culturel entre les peuples du monde, de même qu’à cultiver la paix. En 2019, l’événement s’est déroulé sous une préoccupation évocatrice : « Danses traditionnelles d'Afrique, quelle place dans la chorégraphie contemporaine ? ».
La Rédaction
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