lundi 26 décembre 2016

''Dekartcom.net'' : 9 années en grande maturité

Dans le cadre de la vie des institutions culturelles au Bénin


Le 26 novembre 2016, la plateforme d’informations culturelles, ’’Dekartcom.net’’, atteignait sa neuvième année d’existence. L’occasion d’une rencontre avec le jeune fondateur de ce média en ligne, Emmanuel Tognidaho Tométin, ce qui permet de découvrir qu’il s’agit d’une structure déjà pétrie d’une forte expérience.

Emmanuel Tognidaho Tométin
Couverture médiatique d’événements africains bien ancrés tels que la Biennale de Dakar, le Marché des arts du spectacle africain (Masa), le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), le Festival international de théâtre d’Abidjan (Fitha), le Festival international de théâtre et des marionnettes de Ouagadougou (Fitmo), le Festival sur le fleuve du Niger, sans compter une participation à la grande majorité des événements culturels du Bénin, exercice de 2 journalistes bénévoles béninois pour l’animation régulière du site ’’Dekartcom.net’’, mobilisation de la contribution intellectuelle d’une bonne dizaine de correspondants en Afrique, initiation et tenue de ’’Dekart expo’’ et ’’Expo en ligne’’, deux manifestations de promotion des créateurs en art contemporain, et, notamment, organisation réussie à Cotonou d’un festival d’envergure internationale : ’’Afropolitaine’’. Un aperçu des états de service du site Internet spécialisé en informations culturelles béninoises et africaines, ’’Dekartcom.net’’, après 9 années d’existence, à en croire Emmanuel Tognidaho Tométin, le fondateur de la structure indiquée, sous le couvert de l’Agence ’’Dekart’’ dont il assure la direction.
Sans d’autres moyens que la détermination de celui-ci et sa rage de jouer un rôle stratégique dans la circulation de l’information culturelle au Bénin, en Afrique et dans le monde, cette Plateforme en est arrivée à se rendre incontournable dans la sphère des manifestations culturelles. Pourtant, son concepteur est venu de très loin, avec un commencement d’une incertitude redoutable : « Au début, personne ne nous associait à des événements culturels, ne croyait en nous ; on était comme des extraterrestres », témoigne ce Directeur artistique des Frères Guèdèhounguè, qu’il a été, à une certaine époque. La récolte, neuf années après avoir lutté, n’est pas moindre, même si elle n’est pas encore à la hauteur de ses espérances : « Aujourd’hui, ’’Dekartcom.net’’ est une Plateforme qui fournit assez d’informations culturelles régulièrement mises à jour », précise Emmanuel Tognidaho Tométin. Il n’oublie pas que, sans soutien financier ni partenaire, il faut conquérir davantage : « Au moins 5 articles par semaine est un cap qu’il faut garder », de même qu’il serait important de mener un certain nombre d’activités lucratives, « sur fonds propres », pour financer ses ambitions qui ne manquent pas d’être explosives : « Rénover toute la Plateforme, avant novembre 2017, en la rendant plus rapide, et accessible par l’ordinateur, par le téléphone et par les tablettes », « gérer la communication des festivals, des artistes, des événements culturels », « être présents sur tous les grands rendez-vous africains et sur ceux produits sur l’Afrique », « rester fidèle et concentré », « valoriser la culture africaine », « mettre en place une puissante base de données sur la culture africaine, pour les passionnés de la culture ». Autant de défis qui motivent plus que jamais ce baroudeur de 32 ans.


Marcel Kpogodo 

dimanche 27 novembre 2016

Sagbohan Danialou et Paco Séry à l’honneur

Dans le cadre de la tenue du Festival des Mia 2016


L’édition 2016 du Festival des Meilleurs instrumentistes d’Afrique (Mia) se déroule au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou, depuis le samedi 26 novembre 2016. Elle permettra de rendre hommage à deux icônes africaines : le Béninois Sagbohan Danialou et l’Ivoirien Paco Séry. La substance de la conférence de presse organisée par les membres du Comité d’organisation de l’événement.

De gauche à droite, Edgard F. Djossou et Paco Séry, au cours de la conférence de presse
Sagbohan Danialou et Paco Séry se verront officiellement rendre hommage. Ce sera à l’occasion du déroulement du Festival des Meilleurs instrumentistes d’Afrique (Mia), du 26 novembre au 4 décembre 2016, au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Ce qu’ont annoncé les organisateurs de cet événement à travers une conférence de presse qui s’est tenue dans la matinée du samedi 26 novembre, sur ce même site, dans l’un des compartiments opportunément aménagé. 
Le Festival des Mia, qui en est à sa troisième édition, mettra sous les feux des projecteurs, à travers Sagbohan Danialou et Paco Séry, l’instrument de musique dont ils sont deux des meilleurs, des plus excellents et des plus remarquables pratiquants en Afrique : la batterie. D’abord, compte tenu de son calendrier particulièrement chargé, l’instrumentiste ivoirien sera honoré dans l’après-midi du dimanche 27 novembre, une activité après laquelle quoi il animera un grand concert, ce qui sera la même chose pour Sagbohan Danialou, le samedi 3 décembre 2016. 
En outre, cette double distinction est l’arbre qui cache la forêt d’une autre manifestation de taille, selon Edgard Follikoué Djossou, Coordonnateur et Président du Comité d’organisation du Festival des Mia : une rude compétition qui verront s’affronter des groupes nominés en provenance de plusieurs pays : Burkina Faso, Bénin, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana et, notamment, Nigéria. Ce sera à travers des catégories bien définies : ’’Meilleur vocaliste’’, ’’Meilleur soliste’’, ‘’’Meilleur batteur’’ et ’’Meilleure composition 100% live’’. Par ailleurs, le Président du Jury constitué pour évaluer les différents candidats n’est personne d’autre qu’Adépo Yapo, Vice-Président du Conseil africain de la musique. Ce concours se déroulera, en pure soirée, du mercredi 30 novembre au vendredi 2 décembre 2016 et les différents trophées Mia seront décernés dans la soirée du samedi 3.  


Des éléments d’originalité

Pour le Coordonnateur Edgard Follikoué Djossou, l’édition 2016 du Festival des Mia se distingue des précédentes par plusieurs points de spécificité : le site du déroulement de l’événement est l’esplanade extérieure du Stade de l’Amitié, ce qui rend la manifestation plus proche du grand public, une visite touristique sur Ouidah dans laquelle seront embarqués les festivaliers, le dimanche 4 décembre. Aussi, pour des prestations musicales 100% live, du début de l’événement jusqu’au samedi 3 décembre, les personnes qui feront le déplacement des manifestations du Festival paieront l’entrée à 1000 Francs Cfa et se verront offrir une boisson de la Société béninoise de brasseries (Sobébra), sans oublier qu’ils pourront naviguer, gratuitement, sur le site du Festival, pendant 24 heures.


D’autres aspects du programme

En dehors des concerts qui chaufferont l’esplanade du Stade, jusqu’à minuit, tous les jours du Festival, par la musique live de plusieurs orchestres, il est prévu d’autres activités : un master class qu’a animé Paco Séry, sur des techniques du métier de batteur, dans la petite matinée du samedi 26 novembre, avec la pépinière des artistes en devenir ayant connu les éditions précédentes du Festival, à l’Ecole secondaire des métiers d’art (Esma) d’Abomey-Calavi. Puis, dans le cadre de rencontres scientifiques, Adépo Yapo animera, le mercredi 30 novembre, une conférence sur le thème : « Développement de l’industrie musicale : la nécessaire professionnalisation des différents corps de métiers ». Ce sera sur le site du Festival. De même, il se tiendra un « Salon de la logistique événementielle et de l’audiovisuel », sans oublier que le public s’enrichira et se distraira d’une programmation In et d’une programmation Off de concerts par des groupes aussi variés les uns que les autres. Vivement, donc, le déplacement massif de la population !

Marcel Kpogodo