jeudi 4 février 2021

Gilbert Déou Malè, l’espérance de la renaissance artistique d’Im’rane

Face au résultat d’une initiative salutaire de prise en charge


Depuis le mardi 3 février 2021, Im’rane, l’artiste de la musique béninoise, auparavant en danger de mort, est sorti revigoré des soins hospitaliers qui lui ont été prodigués d’urgence pendant un peu plus de quatre mois, dans le département de l'Atlantique, sur les instances de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), qui l’avait ramené de Parakou le dimanche 18 octobre 2020 afin de le faire hospitaliser à Cotonou. Il est plus que jamais certain qu’un nouvel album viendra matérialiser la conquête par le chanteur du septentrion d’un bon état de santé et de sa résurrection artistique.

De gauche à droite, Gilbert Déou Malè, recevant une accolade d' Im'rane, à sa sortie d'hôpital    

« En retournant chez lui, ce sera avec un album ». Ce qu’a affirmé, de manière sereine et ferme, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), lorsqu’il assistait à la fin de l’hospitalisation du chanteur Im’rane, dans la journée du 3 février 2021, à Glo, dans l'Atlantique, après plus de quatre mois de soins. A l’occasion, l’autorité était entourée de plusieurs personnalités dont Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, administrateurs du Fac, Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique national, Pascal Wanou, représentant des artistes et des acteurs culturels, et d’acteurs culturels très connus : Koffi Adolphe Alladé, Jean-Pierre Hounti-Kiki, Stanislas Dègbo, Rek Souza et Oscar Allossè.

Photo de famille d'Im'rane avec Gilbert Déou Malè et les acteurs culturels solidairement présents (Crédit photo : Patrick Hervé Yobodè)

En réalité, le 18 octobre 2020, Gilbert Déou Malè a dû ramener, dans une véritable urgence, Im’rane, de la ville de Parakou alors que son état de santé s'était complètement dégradé et qu’il était réduit à une vie sociale insoutenable, ce qui avait suscité l’alerte de bon nombre d’acteurs culturels du septentrion, un SOS auquel la personnalité n’est pas restée indifférente. 


En l’embarquant dans son véhicule à l’époque, elle avait promis : « [Il] reviendra avec un nouvel album ». Il s’agit d’un propos dont Gilbert Déou Malè ne s’est nullement dédit plusieurs mois après, ce qui laisse attendre qu’avant la fin du premier semestre de l’année en cours, Im’rane verra sa discographie enrichie d’un nouveau disque. En effet, en renouant le contact avec lui, il a affirmé : « [Im’rane] sort aujourd’hui mais il n’est pas abandonné. Nous allons l’accompagner lorsqu’il aura retrouvé son équilibre social. Quand il va sortir d’ici, il a un mois à faire dans un studio avant de retourner à son domicile ».


Comme ressuscité, Im'rane en montre concrètement le signe par l'adoption d'un nouveau nom d'artiste : David 1erPar ailleurs, une cerise accrochée au gâteau attendait l’artiste. Le jour de sa sortie d’hôpital coïncidant avec sa date d’anniversaire, des membres de sa famille ont saisi l’occasion pour faire le déplacement vers lui afin de marquer ce jour spécial par des vœux et par le partage d’un cocktail.


Face à la sortie d’hôpital d’Im’rane et à la surprise liée à la cérémonie simple afférant à son anniversaire, la représentante du responsable de l’infrastructure sanitaire où il a été soigné et Pascal Wanou ont, à tour de rôle, pris la parole pour marquer leur satisfaction face au double événement.

Marcel Kpogodo Gangbè



Impressions d’Im’rane :


Ce fut au tour de l’artiste de faire connaître ses impressions : 

Im'rane, repu de santé, au cours de sa prise de parole

« Je ne saurais comment vous dire exactement l’émotion ou le feeling dans lequel je suis ici. Je suis comme dans un film de science-fiction. Mais, heureusement, je suis descendu de mon film grâce à vous parce que j’ai pris le temps, pendant quelques minutes, pour retracer mon histoire avec vous, tout un chacun de vous, ici, d’une complicité qui fait de nous, en même temps, des personnes unies, des personnes pouvant créer une famille. Et, voilà, vous êtes ma famille !


Je vous dis merci. Merci pour la spontanéité du Directeur du Fonds des Arts, surtout, qui, quand il m’a vu à Parakou avec Vicky, les deux n’ont pas été surpris que je leur dise que je ne voulais plus rentrer et que je voulais partir avec eux en même temps. Cela a été. Et, quand je suis venu, contrairement à me retrouver au Stade de France, je me suis retrouvé d’abord dans les couloirs de l’échauffement.


Donc, le séjour n’a pas été aussi facile. Mais, je fais un clin d’œil au personnel soignant qui a été réellement un personnel de taille, qui a su monnayer, à plusieurs reprises, des émotions et garder une constance, surtout dans le résultat qu’on savait être possible. Comme chaque jour apportait également une grâce insigne, j’ai pu en puiser beaucoup jusqu’à ce qu’aujourd’hui, c’est moi-même qui dis qu’on peut attendre un peu. Merci beaucoup à vous. Merci infiniment à vous, DG.

Propos transcrits par Marcel Kpogodo Gangbè

vendredi 29 janvier 2021

Gilbert Déou Malè renouvelle à la Jmca son dynamisme

Dans le cadre de la cérémonie officielle de commémoration de l’événement international


Le 24 janvier 2021 a vu se mobiliser d’importantes personnalités au Palais des Congrès de Cotonou. C’était pour la cause de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) Il s’agit d’un événement international dont la commémoration officielle s’est déroulée sous le leadership de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), une autorité grâce à qui la Jmca reprend un nouveau souffle.

Gilbert Déou Malè, au cours de son intervention

Gilbert Déou Malè chantant des propos pathétiques de réconfort en langue maternelle mahi. L’image forte qui a profondément remué les participants à la cérémonie officielle de commémoration de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), qui s’est effectuée dans le milieu de la matinée du dimanche 24 janvier 2021 à la Salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou. Ces propos chantés du Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac) étaient adressés à Sa majesté Togbui Akatsi II, roi de Comè, et Président du Comité de Mobilisation et d’organisation de la Jmca.  

Sa majesté Togbui Akatsi II, roi de Comè

En effet, la tête couronnée concernée, au cours de la cérémonie indiquée, avait vivement exprimé un désarroi profond et une grande colère, suivis d’une évocation de démission de ses responsabilités au sein de l’organisation de l’événement, face au désintérêt que les autorités béninoises ont observé vis-à-vis du déroulement de la Jmca au Bénin qui en héberge la deuxième édition.


Aperçu des personnalités ...

« Il ne faut pas se fier à la masse mais à la qualité de la représentativité », a déclaré Gilbert Déou Malè, abordant le nombre réduit de participants à l'activité de commémoration, et se faisant réconfortant : « Nous ne sommes pas déçus ; ce que vous avez réalisé fera tâche d’huile ». C’est ainsi qu'il a appelé Sa majesté Togbui Akatsi II à ne pas démissionner de ses responsabilités dans la Jmca, expliquant : « Nos aïeux ont affronté pire que cela pour sauver la patrie ». Puis, il a fermement promis : « Désormais, nous allons nous impliquer, du début jusqu’à la fin des préparatifs liés à la Jmca, chaque mois de janvier ».

... présentes ...

Pour rappel, l’intervention salvatrice du Directeur général du Fac a été précédé par un certain nombre d’allocutions tenues respectivement par Dieudonné Gnamankou, Vice-président du Comité d’Organisation de la Jmca, Mère Jah, représentant les afro-descendants au Bénin, Annick d’Almeida Agbodjan, marraine de la Jmca 2021, le roi de Comè selon qui la journée du 24 janvier devrait être déclarée chômée, payée et fériée, et, enfin, Delonix Kogblévi, 2ème Secrétaire parlementaire, représentant le Président de l’Assemblée nationale. 

... au cours de la cérémonie
Ces discours ont été savamment entrecoupés par des intermèdes de musique traditionnelle, qui ont été animés par les ’’3L Ifèdé’’, à travers des prestations en danses ’’Guèlèdè’’, ’’tèkè’’, ’’akonhoun’’, ’’Sakpata’’, ’’tipenti’’ et ’’agbadja’’, pour aussi le plaisir de personnalités de poids ayant fait le déplacement : Dagbo Hounon Hounan II et son épouse, la Reine-mère et le Professeur Léon Bio Bigou, notamment. 

Marcel Kpogodo Gangbè