vendredi 22 janvier 2021

’’A fon de Cirk’’ : les 7 points d’un spectacle qui enchante les tout-petits

Dans le cadre d’une prestation au ’’Centre’’ de Lobozounkpa

Un spectacle de cirque s’est déroulé dans la cour du ’’Centre’’ de Lobozounkpa le samedi 16 janvier 2021. Ayant réuni plusieurs dizaines d’enfants, il est le résultat de la coordination des efforts de deux structures à travers le projet intitulé ’’A fon de Cirk’’. Le spectacle indiqué a conquis les spectateurs minimes par 7 éléments.

Les artistes du cirque en action ...

Le lancer de balles, la magie du filet, le théâtre de signes, le lancer de massues, le diabolo, l’histoire d’une ballerine au masculin et de la chorégraphie. Le contenu du spectacle de cirque, exécuté sur fond de musique, ayant émerveillé les nombreux enfants qui se sont réunis à cet effet dans la cour du ’’Centre’’ de Lobozounkpa au cours de l’après-midi du samedi 16 janvier 2021. Dénommé ’’A fon de Cirk’’, ce spectacle a été conçu par les membres respectifs de l’école ’’Circo Bénin’’ et du ’’Serious road trip’’.


Au premier abord, Prime, Directeur du ’’Circo Bénin’’, démontre son savoir-faire en tant que jongleur de balles, en compagnie de son assistant, Norbert. D’abord, seul, il lance en l’air une balle puis, progressivement, deux, trois et plus, avec l’apparition du second. Ensuite, les deux se les échangent, se les lançant sans qu’aucune d’elles ne tombe au sol. Applaudissements du public de petits.


En deuxième lieu, Quentin apparaît avec, comme instrument de travail, un filet rouge qui fera l’objet de ses tours de magie. On le cache dans une poche pour le retrouver dans une bouche ou à un endroit inattendu du corps d’un autre personnage sur la scène. Un voyage assez long du filet qui, en fin de compte, devient vert.


Troisièmement, un peu de théâtre vient varier les choses, un jeu entre les personnages où seuls les gestes comptent et permettent de comprendre l’intrigue : Samira est une dormeuse invétérée qui sommeille quelle que soit la position dans laquelle l’on la met, qu’elle soit secouée ou renversée la tête en bas. Léna ne réussit pas à la sortir de cet enfermement intérieur décidément irrépressible.


Par la suite, le jeu vif de lancer de massues met à l’épreuve les nerfs des spectateurs comme si l’on avait peur que, dans les échanges rapides entre les artistes, l’une ne tombe par erreur mais il n’en est rien jusqu’à la fin du jeu auquel, pratiquement, tous les circassiens participent, même ceux qui apparaissent de manière apparemment imprévue, sans oublier ceux qui s’interposent entre les échanges de massues sans que cela change la cadence et la régularité du lancer.

... à destination d'un public abondant de tout-petits

Et, il se présentera davantage captivant, le diabolo, cet instrument que le jongleur fait rouler sur un long fil dont les deux extrémités sont tenues par une baguette. Le clou du jeu reste Prime et Norbert se passant le diabolo de leur fil à celui de l’autre sans chute de l’objet et, d’une manière véritablement rapide. Les tout-petits, de même que des adultes accompagnateurs, suivent, époustouflés.


Au sixième abord, une scène théâtrale, muette aussi, force l’admiration par l’intensité de la vie que Karim montre de la situation qui lui incombe : il est un homme mais se sent la vocation de danser aussi parfaitement qu’une ballerine. Le voilà alors habillé de tout l’accoutrement nécessaire qu’il réajuste régulièrement dont un bikini. Ses gestes abondants, marqués, forts, son regard expressif de sa détermination et du jusqu’auboutisme de son travail inlassable montrent qu’il est convaincu de pouvoir y arriver, ce qui se produit, à sa grande satisfaction, au profond épanouissement que montre son expression circonstancielle de Charlot.


Concernant, enfin, la chorégraphie, elle a été exécutée par tous, donc, même par Piépié et Nadia appartenant au ’’Serious road trip’’. A plu le mouvement d’ensemble réussi si bien qu’à la fin de l’exercice, les artistes reçoivent facilement l’adhésion du public des tout-petits à rejoindre massivement la scène.


Pour un spectacle qui, globalement, a tenu en haleine ces enfants auxquels il était surtout destiné, il s’agit de l’aboutissement d’un long processus de collaboration mixte dont Prime Ezinsè en a précisé les fondements. Selon lui, ’’Circo Bénin’’ et ’’Serious road trip’’ ont uni leurs moyens techniques et financiers afin de développer le projet indiqué, ’’A fon de Cirk’’, pour faire découvrir aux enfants des quartiers et des villages du Bénin les arts du cirque. Ainsi, dans leur exploration par les artistes des deux associations de certaines localités, ils ont pratiqué Cotonou, Porto-Novo et Abomey à travers le marché international de la capitale économique et, respectivement, des écoles classiques et de sourds-muets. L’initiative s’est conduite du 21 décembre 2020 au 16 janvier 2021.

Marcel Kpogodo Gangbè     

jeudi 21 janvier 2021

Gilbert Déou Malè sauve la Jmca 2021 au Bénin et en lance les activités

Dans le cadre d’une conférence de presse tenue à Cotonou

Le Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ a accueilli la conférence de presse de lancement de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca), le mardi 19 janvier 2021, en présence de Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac) et, notamment, des membres du Comité de Mobilisation et d’organisation de l’événement dont la personnalité a officiellement lancé les activités.

Gilbert Déou Malè, en deuxième position, de la droite vers la gauche 

« Je déclare ouverte la Journée mondiale de la Culture africaine et souhaite plein succès à vos travaux ». C’est ainsi qu’à la fin de la matinée du mardi 19 janvier 2021, suite à la conférence de presse, qui s’est tenue au Grand théâtre du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, Gilbert Déou Malè, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), a, au nom de Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la culture et des arts, lancé les activités de la Journée mondiale de la Culture africaine (Jmca) qui se tient à Cotonou des 22 au 24 janvier 2021.


Pour cette autorité, le Gouvernement du Président Talon entend faire de la culture le deuxième levier de développement après l’agriculture, ce qui impose de « donner une visibilité » à l’ « identité culturelle » du Bénin. C’est ainsi que Gilbert Déou Malè a justifié l’accompagnement des activités de la Jmca 2021 par le Ministère béninois de la Culture. Selon lui, cet événement cadre avec la vision de l’Exécutif, qui est de « révéler la culture » béninoise de pair avec les initiatives prises par des pays de la sous-région et même de l’Afrique. Bien avant de clore son propos par le lancement officiel indiqué, il a invité les professionnels des médias à faire preuve de patriotisme en faisant ressortir, dans leur traitement de l’actualité culturelle, la vérité sur la culture africaine. « Parlez de ce que nous avons en Afrique et qu’on ne trouve nulle part ailleurs », a-t-il indiqué.


 

La Jmca 2021, résultat de l’engagement de Gilbert Déou Malè


Il est revenu à Sa majesté Togbui Akatsi, Roi de Comé, Président du Comité de Mobilisation et d’organisation de la Jmca 2021, d’intervenir au cours de la conférence de presse, ce qui a amené la personnalité à faire l’historique de la naissance de la Jmca et la lumière sur le combat que le Point focal qu’il est de l’événement au Bénin a mené afin que la célébration concernée soit affectée à notre pays.

De gauche à droite, Annick Agbodjan d'Almeida, Gilbert Déou Malè, Dagbo Hounon Hounan II, Sa majesté Togbui Akatsi et, notamment, Mère Jah

A en croire ses propos, la longue marche a débuté par le lancement de la Journée mondiale de la Culture africaine et afro-descendante le 24 janvier 2014, à l’initiative du Togolais John Ayité Dossavi, au nom du Réseau africain des Promoteurs et des entrepreneurs culturels (Rapec) dont il est le Président. Cette réussite s’est concrétisée sur le fondement de la Charte de la Renaissance africaine adoptée et ratifiée par bon nombre de pays dont le Bénin. Puis, après plusieurs années de combat et de lobbying à l’international, la 40ème Conférence générale de l’Unesco, qui s’est tenue le 20 novembre 2019, a fini par adopter la Journée indiquée, ce qui y engage ses 193 Etats membres.


Cet exposé fut l’occasion pour le Roi de Comé de dresser des lauriers à Gilbert Déou Malè. En effet, selon lui, sans l’appréhension par cette personnalité de l’enjeu de l’hébergement par le Bénin des activités de la Jmca 2021, la conférence de presse de lancement ni les activités de commémoration prévues n’auraient pu être organisées, vu qu’il fallait un financement conséquent dans lequel peu d’autorités béninoises avec lequel le Comité de Mobilisation et d’organisation a pris contact ont accepté de s’engager.


Se rapportant au Professeur Dieudonné Gnamankou, Vice-président du Comité de Mobilisation et d’organisation, il a indiqué les objectifs que visaient les chefs d’Etats africains en signant la Charte de la Renaissance africaine et en adoptant la Jmca : s’appuyer sur les valeurs africaines pour réaliser le développement de l’Afrique, diffuser les exemples de réussite dans ce continent et vulgariser toutes les connaissances, tous domaines confondus, émanant du continent concerné. Selon lui, célébrer les nombreuses valeurs africaines et afro-descendantes, et les diffuser sont des exigences capitales.


Quant à Annick Agbodjan d’Almeida, Marraine de la Jmca 2021, elle a décliné les activités liées à l’événement qui débute le vendredi 22 janvier 2021 au Stade de l’Amitié de Cotonou par une cérémonie de lancement. Elles se poursuivent le samedi 23 au Ministère des Affaires étrangères et le dimanche 24 janvier, notamment, au Palais des Congrès de Cotonou, selon tout un processus scientifique dans lequel Gilbert Déou Malè est prévu pour animer deux communications.

Marcel Kpogodo Gangbè