lundi 5 novembre 2018

Lancement par l'Agence Jlc d'un concours pour les apprenants des classes terminales


Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’Abolition de l’esclavage (Jiae)


L’Agence ’’J’aime la culture’’ (Jlc), dirigée par le journaliste culturel béninois, Henri Morgan, a conçu un concours pour lequel sont appelés à entrer en compétition les élèves des classes terminales. Prévu pour se clore le 23 novembre 2018, il a été initié pour marquer la célébration, le 2 décembre 2018, de la Journée internationale de l’abolition de l’esclavage (Jiae). Justement, les dix questions auxquelles doivent répondre les candidats portent sur le commerce triangulaire, dans son exercice dans l’ex-Dahomey d’une certaine époque. Tous les détails liés au déroulement de cette compétition intellectuelle ont été rendus publics par le biais d’un appel à candidatures, parvenu à notre Rédaction, et dont l’intégralité est livrée ci-dessous.

Marcel Kpogodo   

Affiche officielle du Concours de l'Agence Jlc


Intégralité de l’Appel à candidatures


APPEL À CANDIDATURES : CONCOURS « CONNAIS-TU LE PATRIMOINE TOURISTIQUE LIÉ À L’ESCLAVAGE AU BÉNIN » ?

Henri Morgan, Directeur de l'Agence Jlc

Règlement du concours


Article 1: En vue de marquer d’une pierre blanche la célébration de la Journée Internationale de l’Abolition de l’Esclavage, le 02 décembre 2018, l’Agence JLC lance, du 02 au 23 novembre 2018, le concours « Connais-tu le patrimoine touristique lié à l’esclavage au Bénin? ».

Article 2 : Ce concours a pour but de révéler le riche potentiel touristique de l’esclavage au Bénin touristique, d’abord, à ses filles et fils puis au monde entier, d’une part, et de célébrer le 02 décembre par le prisme des arts, de la culture et du tourisme, d’autre part.

Article 3 : Le thème de cette 1ère édition s’intitule : ’’Cartographie de l’esclavage au Bénin : un circuit touristique inexploité’’.

Article 4: Ce concours est ouvert aux élèves en classe Terminale, âgés d’au moins 18 ans.

Article 5: Constitution du dossier de candidature
Tout postulant à ce concours doit constituer un dossier composé :
– d’une copie simple de la carte d’identité nationale ou de la carte scolaire en cours de validité ;
– d’une preuve de son Collège de provenance ;
– de son adresse au complet ;
– de ses propositions de réponses au questionnaire ci-dessous :

Article 6 : Questionnaire du concours
1- Quels sont les types d’esclavages qui ont existé au Bénin ?
2- Au temps de quel roi, l’esclavage est-il devenu une réalité au Danxomè, Bénin d’aujourd’hui ?
3- Avec quel roi du Danxomè l’esclavage a été aboli ?
4 – Citez trois dates consacrées à la célébration de l’abolition de l’esclavage.
5- Citez deux personnalités de notre pays ayant marqué l’histoire de l’esclavage.
6- Citez douze communes de l’actuel Bénin qui ont connu les affres de l’esclavage.
7- Citez au moins un site touristique sur chacune de ces douze communes.
8- Quelle est la commune qui regorge de plus de sites touristiques liés à l’esclavage au Bénin ?
9- Précisez cinq des sites touristiques de ladite commune.
10- Citez deux communes qui n’ont pas connu l’esclavage.

Article 7 : Un jury composé de trois spécialistes des questions du patrimoine culturel va procéder à la sélection des 12 meilleurs candidats. Après la délibération le lundi 26 novembre 2018, ces douze finalistes seront conviés à la grande finale prévue pour le 02 décembre 2018 à Ouidah, assortie d’une visite des sites touristiques de la cité de Kpassè.

Article 8: À la grande finale 3 prix seront décernés.
1er prix : un Tableau d’honneur, une enveloppe de 50.000F, 10 Tee-shirts, 10 livrets et 10 porte-clés sur le patrimoine touristique lié à l’esclavage au Bénin.
2ème prix: un Tableau d’honneur, une enveloppe de 35.000F, 05 Tee-shirts, 05 livrets et 05 porte-clés sur le patrimoine touristique lié à l’esclavage au Bénin.
3ème prix : un Tableau d’honneur, une enveloppe de 20.000F, 05 Tee-shirts, 05 livrets et 05 porte-clés sur le patrimoine touristique lié à l’esclavage au Bénin.

Article 9 : Les autres finalistes bénéficieront, chacun, d’une enveloppe de 10.000F, de 02 Tee-shirts, de 02 livrets et de 02 porte-clés sur le patrimoine touristique lié à l’esclavage au Bénin.

Article 10 : Les dossiers de candidature sont à envoyer à l’adresse jaimelaculture@yahoo.fr au plus tard le vendredi 23 novembre 2018 à 18h. Passé ce délai, aucune candidature ne sera prise en compte.

Le Comité d’organisation

vendredi 5 octobre 2018

’’Frankosun and the family’’, le défi de l’Afrobeat en Finlande


Face à la reconstitution du Groupe musical

’’Frankosun and the family’’, un groupe musical bénino-finlandais, fondé en 2013, est passé par le double prisme de la participation à plusieurs scènes et d’une décisive recomposition pour se donner sa voie : l’adoption de l’afrobeat, dans sa source, telle que créée, expérimentée, pratiquée et laissée en héritage à la postérité par l’anticonformiste chanteur et musicien nigérian, Fela Kuti. Un gros cahier artistique de charges !

Au grand complet, le Groupe ''Frankosun and the family''
Chanter en yoruba, de même que dans un anglais de rue du Nigeria, le ’’pidgin’’, et réussir, matérialiser  une formation dans la pratique du rythme très africain de l’afrobeat. Ce à quoi doit se conformer, se déterminer, se consacrer ’’Frankosun and the family’’, le groupe musical dirigé par le Béninois Franck Koumolou, de son nom d'artiste, Frankosun, et dont tous les autres membres sont des Finlandais, qui est né en 2013, a traversé un certain désert jusqu’en mars 2017 où il a été reconstitué par son initiateur qui l’a renouvelé à 30% de son effectif manquant. Si s’est imposé cette orientation, c’est, selon ce jeune leader artistique, à cause du choix du public que l’orchestre a pratiqué au cours de ses différentes prestations sur plusieurs scènes finlandaises : ’’Festafrica’’, ’’Kallio block party’’ et ’’Kulturnatten’’, entre autres.
Ainsi, les mélomanes finlandais, après avoir assisté à des productions du Groupe en salsa, en reggae et, notamment, en afrobeat, ont senti la fusion se réaliser avec le ’’Frankosun and the family’’ lorsqu’il exécute le troisième rythme. Et, comme les artistes ne s’épanouissent qu'en provoquant le même effet chez le public, la question du style musical qui allait identifier, spécifier le Groupe ne se posait plus.


Bonne carte d’identité

A en croire Frankosun, la fraternité et la solidarité cimentent la nouvelle formule du ’’Frankosun and the family’’, ce qui lui a permis de faire beaucoup de scènes en 2018 à Helsinki en Finlande, si bien que l’artiste n’a pu s’empêcher d’en marquer une profonde satisfaction : « C’est l’équipe idéale que j’ai toujours cherchée ». Par ailleurs, le fon, le yoruba, l’anglais ’’breaking’’ sont les langues par lesquelles se transmettent les messages qui tiennent à cœur au Groupe.
Se rapportant aux morceaux lui permettant de marquer sa spécificité musicale, ’’Welcome to Benin’’ étant le single de valorisation des « icônes » du berceau du vodoun, que le nouvel ensemble a mis sur le marché, en avril 2018, de quoi marquer sa cohésion et son unité, il se trouve, inscrit dans son patrimoine, de manière générale, un pré-album de trois titres, disponibles depuis la même année, qui ont fait le tour de plusieurs plateformes musicales en ligne, telles que ’’Spotify’’, ‘’  Itunes’’ et ’’Youtube’’, sans oublier qu’au total, six morceaux seront validés pour constituer le premier album du Groupe. 

Franck Koumolou, alias Frankosun
Et, une chanson, déjà bien connue comme ’’Manasalélé’’, a fait l’objet d’un clip vidéo qui a été tourné au Bénin et en Finlande, pendant  qu’un morceau intitulé ’’Fatima’’, ayant réalisé un certain parcours, s’est vu refait, dans sa version afrobeat, ce que Frankosun annonce devoir être mis en ligne incessamment. En outre, le nouveau des plus nouveaux existe : ’’Malaria’’ est, à l’en croire, un « nouveau morceau de sensibilisation des parents et des enfants sur le paludisme ». Un enregistrement live, précise-t-il. Une vidéo à voir sur la chaîne ’’Youtube’’ de l’orchestre.


Perspectives …

2019. L’année qui suscite l’intérêt du ’’Frankosun and the family’’ pour franchir des étapes remarquables, dans son évolution : détenir un site Internet officiel « avec un logo distinctif », insiste Frankosun, faire paraître le premier album entièrement enregistré sur le rythme de l’afrobeat, faire découvrir le Bénin à la grande majorité des membres finlandais du Groupe et, enfin, mettre en place un grand festival musical. Le moyen d’un brassage qu’il appelle de tous ses vœux entre les artistes béninois et les musiciens de son orchestre, ce qu’il entrevoit comme devant se révéler l’opportunité pour que le ’’Frankosun and the family’’ travaille sur des rythmes béninois et, entre autres, tienne des spectacles sur différents sites artistiques et culturels de son pays natal.


Ouverture – visibilité


De gauche à droite, Frankosun et Mohamed du Groupe ''Aigle de Guinée, à la ''Radio Basso''
Vivant et travaillant en Finlande, Frankosun fait l’objet, au vu de ses activités dans le groupe musical dont il est le fondateur, de l’intérêt de son entourage professionnel. L’effet : il se voit associé à des événements se déroulant dans son environnement. Le cas en est ’’Afrobeat club’’, un festival de la promotion des groupes musicaux constitués d’étrangers ayant résidence dans le pays d’accueil concerné et montrant le point commun de l’exercice du célèbre rythme d’origine nigériane. Ayant connu son lancement le 30 juin 2018, ce creuset culturel a servi de fondement à une interview qu’a accordée, le jour d’avant, Frankosun, à un média de la capitale finlandaise : ’’Radio Basso’’. Reconnaissance, oui et, certainement, pour une popularité en explosion, pour une visibilité finlandaise, européenne, africaine, internationale, puis planétaire, celle entrevue du ’’Frankosun and the family’’.


Des membres du Groupe


Franck Koumolou vocals and perc. (Bénin)
Elina Koskela vocals (Finlande)
Suvituuli Siikasaari vocals (Finlande)
Mikael Siljanen – basse (Finlande)
Lauri Kallio – guitare (Finland)
Ville Sirviö guitare (Finlande)
Johannes Sarjasto – saxophone (Finlande)
Panu Luukkonen – trombone (Finlande)
Keijo Koskenharju drums (Finlande)
Aapo Watanen percussion (Finlande)

Marcel Kpogodo