samedi 9 décembre 2017

Un lancement sur des chapeaux de roue pour ’’Toukountchi’’ 2017

Dans le cadre du déroulement du Festival de cinéma au Niger

Le Festival de cinéma du Niger, dénommé ’’Toukountchi’’, a débuté depuis le mercredi 6 décembre 2017, à Niamey, au Niger. Le Centre culturel ’’Oumarou Danga’’ a servi de cadre au lancement officiel de l’événement, le jeudi 7 décembre. Le départ d’une effervescence d’activités, dans le cadre de trois jours d’un programme consistant.

Toukountchi 2017 : une séance de projection de films en compétition
Deux projections de film dans un collège, d’une part, une résidence de création de film documentaire et de fiction, une cérémonie de lancement et la première série de projections de films nominés devant être évalués par le jury approprié, d’autre part. Les catégories d’activités ayant meublé les journées des 6 et 7 décembre 2017, dans le cadre de la deuxième édition de ’’Toukountchi’’, Festival de cinéma du Niger, couplé avec le Festival de films d’animation et la semaine de la critique de cinéma nigérien, sur le thème : « Cinéma et culture de la paix ».
Premièrement, la journée du 6 décembre, celle du démarrage concret de la manifestation cinématographique, a été marquée par deux activités sensibles : la projection du film, ’’La colère dans le vent’’, de la réalisatrice Amina Weira. Cela se déroulait dans l’enceinte du Collège ’’Mariama’’, devant un jeune public, à Niamey, au Niger, au sein de l’un des ciné-clubs, mis en place par l’Association nigérienne des ciné-clubs et critiques de cinéma (Anccc). Pour animer les discussions, leur donner de la richesse, quelques invités étaient de la partie : Anaïs Irma Kayaba Albertina Kéré, membre de la Fédération burkinabè des ciné-clubs, des représentants du Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco), de l’Anccc et Amina Weira, elle-même.
A vingt heures, dans la soirée a eu lieu la seconde activité étant la projection de quelques films d’animation, réalisés par le Nigérien Moustapha Alassane, et organisée par le Cinéma numérique ambulant (Cna), ce qui s’est effectué aux quartiers de l’aéroport de Niamey et de ’’Rive droite’’. Cette activité concrétisait la deuxième édition du Festival de film d’animation, ce qui a permis de rendre hommage à Moustapha Alassane, un pionnier dans le domaine.


Le 7 décembre, journée-marathon

La journée du 7 décembre 2017 s’est ouverte avec la cérémonie officielle de lancement du Festival ’’Toukountchi’’, en début de matinée, au Centre culturel ’’Oumarou Danga’’ (Ccog), avec la présence des festivaliers et de plusieurs personnalités dont Souley Limane Korimi, Directeur de l’institution d’accueil, Youssoufa Halidou, Délégué général de la 2ème édition du Festival de cinéma ’’Toukounntchi’’ du Niger, Rahmatou Keita, Marraine de l’événement et lauréate du ’’Prix de la Meilleure image’’ du Fespaco 2017, François Adianaga, représentant du Directeur du Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco) et le représentant du Ministre de la Renaissance culturelle, des arts et de la modernisation sociale.
Cette manifestation a laissé la place à la première séance de projection de films nominés pour prendre part à la compétition des productions cinématographiques. La catégorie des ’’Fictions  et séries’’ est ainsi entrée en lice, avec plusieurs films : ’’Chronique d’une famille’’ d’Abdoul Rachil Maïga, du Niger, ’’La famille c nous’’ de Serge Clément Anatovi, du Niger, pour les séries, ’’L’abus’’ de Sékou Ouédraogo, du Burkina Faso, ’’Une longue marche’’ d’Oumarou Badini et ’’Au-delà des mots’’ d’Issa Saga, tous deux, du Burkina Faso, ’’Mouné né’’ de Dicko Traoré et ’’La laine rouge’’ de Nathalia Foulématou, deux réalisatrices du Mali, ’’Pacte’’ de Joël M’Maka, du Togo, ’’Perception’’ de Fatou Sokhna, du Sénégal et, enfin, ’’Pile à l’heure’’ de Mariam Moumbouya, de  la Côte d’Ivoire.
En outre, le Jury constitué à l’effet de l’évaluation de ces œuvres comporte plusieurs personnalités : Harouna Niandou, Président, Mamane Bakabé, François Adianaga et Aliou Ouro Tchitchiri, membres.


Bonne continuation, le 8 décembre

Quant à la journée du 8 décembre, elle a vu se poursuivre la projection des films en compétition, dans plusieurs catégories. Celle des documentaires a donné lieu à l’affrontement de quelques œuvres : ’’Xwlakô, trésor d’un sol’’ de Gildas Dossou, du Bénin, ’’Thhéophane mon fils’’ de Delphine Yerbanga, du Burkina Faso, ’’Liés à vie’’ de Malika  Kakayé, de la Côte d’Ivoire, ’’Esklavaj Reparasyon’’ de  Jean-Luc Miheaye, du Togo, ’’Nos faiseurs de bonheur’’ de Kadri Koda et ’’L’or … dur’’ d’Anita Afatchao, tous deux, du Niger.
Concernant le Jury d’évaluation, il est composé de Rahmatou Keita, Présidente, Amina Weira, Marcel Kpogodo et Esckil Agbo, membres.
Se rapportant à la catégorie ’’Film des écoles’’, ses travaux se déroulent le 9 décembre.
En réalité, onze Prix seront décernés, à l’issue de la délibération des différents jurys : ceux du Meilleur acteur, de la Meilleure actrice, du Meilleur court et moyen métrage fiction, du Meilleur long métrage fiction, du Meilleur film court et moyen métrage documentaire, de la Meilleure série, du Meilleur film fiction des écoles, du Meilleur film documentaire des écoles, du Meilleur scénario, et une Mention spéciale du Jury du film documentaire. En plus, il est prévu un Prix spécial pour la personnalité ou structure ayant le mieux aidé le Festival, notamment. 

Marcel Kpogodo

mardi 28 novembre 2017

Le Festival ’’Akiza’’ organise plusieurs concerts à ne pas se faire conter !

Face à la recrudescence de l’insalubrité environnementale et morale


L’Espace artistique et culturel, ’’Yes papa’’’ de Cotonou a abrité une conférence de presse ce mardi 28 novembre 2017. Par la tenue du Festival ’’Akiza’’, dans les prochains jours, les organisateurs entendent contribuer à l’éradication de la saleté ambiante de nos espaces publics et à celle des travers des comportements humains. Un sujet sur lequel ont échangé avec les journalistes les artistes Eric Boko et Carlos Dosseh, respectivement, Directeur et Administrateur du Festival concerné.


De gauche à droite, Carlos Dosseh, Gilles Gnonnas et Dagbo Weiss, au cours de la conférence de presse
Pas moins d’une quinzaine de concerts tenus par des groupes, répartis dans trois espaces culturels, pour des tickets variant de deux mille à cinq mille francs. Le contenu de la conférence de presse qu’ont animée les artistes musiciens Eric Boko, alias Dagbo Weiss, et Carlos Dosseh, dans le milieu de la matinée de ce mardi 28 novembre 2017, au ’’Yes papa’', sis quartier Wologuèdè, à Cotonou, dans le cadre de la troisième édition du Festival des arts et cultures afro pour la sensibilisation, dénommé ’’Akiza’’. Ces deux personnalités sont respectivement le Directeur et l’Administrateur de l’événement.
’’Akiza’’, signifie, en langue fon, le balai et, à en croire cet artiste béninois, héritier spirituel et musical de Féla Kuti, qui s’est spécialisé dans l’ ’’Afrobeat’’ et qui est plus connu par son surnom, Dagbo Weiss, il s’agit d’un balai salvateur, nettoyeur des sachets en plastique, qui salissent les rues de nos villes, d’un balai chasseur des ordures qu’on trouve partout dans la cité et, enfin, d’un balai destructeur de la mentalité anti-développement, qui ne permet pas au Bénin d’aller de l’avant.
C’est ainsi que, selon Dagbo Weiss, le balai devient un concept d’assainissement du milieu de vie, de l’environnement et de la mentalité ; il se meut en un objet, en une œuvre d’art, que toute personne peut acquérir et placer chez soi, pour se voir rappeler, à chaque instant, les bons principes de la vie géographique et de celle communautaire, d’où une exigence liée au déroulement de la troisième édition du Festival ’’Akiza’’ et qui concerne le public : « Chacun doit porter son balai ».
En outre, l’équipe d’organisation du Festival met en jeu un trophée qui n’est rien d’autre que le balai, en œuvre d’art ; il sera remis, dans la soirée du samedi 2 décembre, à une personnalité ayant été identifiée comme le méritant.


Des concerts

Carlos Dosseh, dans son intervention, a levé un coin de voile sur les artistes et les orchestres, rigoureusement sélectionnés sur des critères de qualité et de capacité à se mouler dans l’ ’’afrobeat’’ et dans des rythmes typiquement béninois comme le fondement d’une certaine musique moderne d’inspiration traditionnelle. Les productions sur scène se dérouleront au ''Yes papa'', à l'Espace ''Tchif'' et au ''Jammin bar'', à Fidjrossè. Ainsi sont prévus pour être de la partie, entre autres, ’’Gangbé brass band’’, ’’Garuda fusion’’, ’’Les yes papa groove’’, ’’Dakunda’’, de Carlos Dosseh, ’’Dagbo and Iaj’’, de Dagbo Weiss,  ’’Isdeen et métalokan’’, ’’Viviola’’, puis des artistes comme Gilles Gnonnas, Segun Ola, Gbégnon, notamment. Pour le Directeur du Festival ’’Akiza’’, ce sont des artistes et des groupes ayant accepté de se produire bénévolement et d’aborder des chansons de sensibilisation à l’assainissement de l’environnement.


Programme des concerts



Logo V3-2 copie.jpgFESTIVAL AKIZA 2017
PROGRAMMATION DES CONCERTS

JEUDI
30 Nov. 2017
VENDREDI
01 Déc. 2017
SAMEDI
02 Déc. 2017



LE
YES PAPA
19H30 - 21H00
Pass : 2 000 FCFA
- TE DJIDJOHO
(MASSEGOHOUN)

- SEGUN OLA
(AFRO BEAT)
20H00 - 22H00
Pass : 3 000 FCFA
- GBEGNON
(TCHINK BEAT ZOMATCHI)

- LES YES PAPA GROOVE
(AFRO POP)

- DAKUNDA
(AFRO BEAT)
20H30 - 22H00
Pass : 3 000 FCFA
- IBUKU BRASS BAND
(TRADI MODERNE)

- ISDEEN ET METALOKAN
(AFRO BEAT)



ESPACE
TCHIF
21H00 - 23H00
Pass : 3 000 FCFA
- ALAFIA
(AGBADJA RENOVE)

- HWENDO
(ZANGBETO BRASS)

- GILLES GNONNAS
(AGBADJA WORLD BEAT)
22H00 - 23H00
Pass : 3 000 FCFA
- GARUDA FUSION
(PERCU CHANT ET DANSE)

- GANGBE BRASS BAND
(TRADI MODERNE)
22H00 - 23H30
Pass : 5 000 FCFA
- OGNON
(AFRO GROOVE)

- DAGBO & IAJ
(AFRO BEAT)


JAMMIN

BAR


23H30 - 01H00
Entrée Libre et gratuite
- VIVIOLA
EN PRELUDE BEAUCOUP D'AUTRES ARTISTES : RAP-REGGAE-RAGGA, ...



 Contact : +229 96 11 36 46 / 97 32 25 93



Marcel Kpogodo