Dans le cadre du
déroulement du Festival de cinéma au Niger
Le Festival de cinéma
du Niger, dénommé ’’Toukountchi’’, a débuté depuis le mercredi 6 décembre
2017, à Niamey, au Niger. Le Centre culturel ’’Oumarou Danga’’ a servi de cadre
au lancement officiel de l’événement, le jeudi 7 décembre. Le départ d’une
effervescence d’activités, dans le cadre de trois jours d’un programme
consistant.
Toukountchi 2017 : une séance de projection de films en compétition |
Deux projections de
film dans un collège, d’une part, une résidence de création de film
documentaire et de fiction, une cérémonie de lancement et la première série de
projections de films nominés devant être évalués par le jury approprié, d’autre
part. Les catégories d’activités ayant meublé les journées des 6 et 7 décembre
2017, dans le cadre de la deuxième édition de ’’Toukountchi’’, Festival de
cinéma du Niger, couplé avec le Festival de films d’animation et la semaine de
la critique de cinéma nigérien, sur le thème : « Cinéma et culture de la
paix ».
Premièrement, la
journée du 6 décembre, celle du démarrage concret de la manifestation
cinématographique, a été marquée par deux activités sensibles : la
projection du film, ’’La colère dans le vent’’, de la réalisatrice Amina Weira.
Cela se déroulait dans l’enceinte du Collège ’’Mariama’’, devant un jeune
public, à Niamey, au Niger, au sein de l’un des ciné-clubs, mis en place par
l’Association nigérienne des ciné-clubs et critiques de cinéma (Anccc). Pour
animer les discussions, leur donner de la richesse, quelques invités étaient de
la partie : Anaïs Irma Kayaba Albertina Kéré, membre de la Fédération
burkinabè des ciné-clubs, des représentants du Festival panafricain de cinéma
de Ouagadougou (Fespaco), de l’Anccc et Amina Weira, elle-même.
A vingt heures, dans la
soirée a eu lieu la seconde activité étant la projection de quelques films
d’animation, réalisés par le Nigérien Moustapha Alassane, et organisée par le
Cinéma numérique ambulant (Cna), ce qui s’est effectué aux quartiers de
l’aéroport de Niamey et de ’’Rive droite’’. Cette activité concrétisait la
deuxième édition du Festival de film d’animation, ce qui a permis de rendre
hommage à Moustapha Alassane, un pionnier dans le domaine.
Le 7 décembre,
journée-marathon
La journée du 7
décembre 2017 s’est ouverte avec la cérémonie officielle de lancement du
Festival ’’Toukountchi’’, en début de matinée, au Centre culturel ’’Oumarou
Danga’’ (Ccog), avec la présence des festivaliers et de plusieurs personnalités
dont Souley Limane Korimi, Directeur de l’institution d’accueil, Youssoufa
Halidou, Délégué général de la 2ème édition du Festival de cinéma ’’Toukounntchi’’
du Niger, Rahmatou Keita, Marraine de l’événement et lauréate du ’’Prix de la
Meilleure image’’ du Fespaco 2017, François Adianaga, représentant du Directeur
du Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco) et le représentant
du Ministre de la Renaissance culturelle, des arts et de la modernisation
sociale.
Cette manifestation a
laissé la place à la première séance de projection de films nominés pour
prendre part à la compétition des productions cinématographiques. La catégorie
des ’’Fictions et séries’’ est ainsi
entrée en lice, avec plusieurs films : ’’Chronique d’une famille’’ d’Abdoul
Rachil Maïga, du Niger, ’’La famille c nous’’ de Serge Clément Anatovi, du
Niger, pour les séries, ’’L’abus’’ de Sékou Ouédraogo, du Burkina Faso, ’’Une
longue marche’’ d’Oumarou Badini et ’’Au-delà des mots’’ d’Issa Saga, tous
deux, du Burkina Faso, ’’Mouné né’’ de Dicko Traoré et ’’La laine rouge’’ de
Nathalia Foulématou, deux réalisatrices du Mali, ’’Pacte’’ de Joël M’Maka, du
Togo, ’’Perception’’ de Fatou Sokhna, du Sénégal et, enfin, ’’Pile à l’heure’’
de Mariam Moumbouya, de la Côte d’Ivoire.
En outre, le Jury
constitué à l’effet de l’évaluation de ces œuvres comporte plusieurs
personnalités : Harouna Niandou, Président, Mamane Bakabé, François
Adianaga et Aliou Ouro Tchitchiri, membres.
Bonne continuation, le
8 décembre
Quant à la journée du 8
décembre, elle a vu se poursuivre la projection des films en compétition, dans
plusieurs catégories. Celle des documentaires a donné lieu à l’affrontement de
quelques œuvres : ’’Xwlakô, trésor d’un sol’’ de Gildas Dossou, du Bénin, ’’Thhéophane
mon fils’’ de Delphine Yerbanga, du Burkina Faso, ’’Liés à vie’’ de Malika Kakayé, de la Côte d’Ivoire, ’’Esklavaj
Reparasyon’’ de Jean-Luc Miheaye, du
Togo, ’’Nos faiseurs de bonheur’’ de Kadri Koda et ’’L’or … dur’’ d’Anita Afatchao,
tous deux, du Niger.
Concernant le Jury d’évaluation,
il est composé de Rahmatou Keita, Présidente, Amina Weira, Marcel Kpogodo et
Esckil Agbo, membres.
Se rapportant à la
catégorie ’’Film des écoles’’, ses travaux se déroulent le 9 décembre.
En réalité, onze Prix
seront décernés, à l’issue de la délibération des différents jurys : ceux
du Meilleur acteur, de la Meilleure actrice, du Meilleur court et moyen métrage
fiction, du Meilleur long métrage fiction, du Meilleur film court et moyen métrage documentaire, de la Meilleure série, du Meilleur film fiction des écoles, du Meilleur film documentaire des écoles, du Meilleur
scénario, et une Mention spéciale du Jury du film documentaire. En plus, il est prévu un Prix spécial pour la personnalité ou structure ayant le mieux aidé le Festival,
notamment.
Marcel Kpogodo