lundi 3 août 2015

Sœur Henriette Goussikindey en exposition à l’Agence ’’Air France-Klm’’ de Cotonou

Depuis le 3 juillet 2015


Le début de soirée du vendredi 3 juillet 2015 a permis d’assister au vernissage de l’exposition ’’Voyage imaginaire’’, sous le couvert du concept ’’Le Monde de Sica’’ dont l’artiste plasticienne franco-béninoise, Christelle Yaovi de Souza, est la promotrice. La manifestation s’est révélé une opportunité pour les invités et les visiteurs de découvrir la spécificité avec laquelle l’artiste en exposition, Sœur Henriette Goussikindey, récupère et transmet les réalités de son milieu d’inspiration.
Soeur Henriette Goussikindey, au vernissage du 3 juillet 2015
23 toiles de l’artiste béninoise, Sœur Henriette Goussikindey, exposées jusqu’au 3 octobre 2015, aux murs de l’Agence ’’Air France-Klm’’ de Cotonou. Le contexte de cette manifestation artistique reste ’’Le Monde de Sica’’, un concept que fait valoir l’artiste franco-béninoise, Christelle Yaovi de Souza. C’est ainsi que le vendredi 3 juillet dernier, elle a lancé l’exposition ’’Voyage imaginaire’’ par laquelle Sœur Henriette, comme on l’appelle communément, donne à voir des tableaux exprimant le résultat de l’exploitation de la latérite et du calcaire, de même que de la sève de bois en guise de colle, pour graver les réalités qui captent son attention, dans notre quotidien.
Cette artiste a aussi fait comprendre, dans son propos, au cours du vernissage, le 3 juillet dernier : « Je m’évade, je m’amuse, je communique et dialogue avec Dieu, à travers des techniques simples de gravure, de récupération ». Ceux qui ne l’ont pas encore fait doivent donc effectuer le déplacement du hall climatisé, accueillant, chaleureux de l’Agence ’’Air France-Klm’’ de Cotonou, sis Route de l’aéroport, pour prendre connaissance de la manière dont des tableaux, contrastant fortement entre le noir, le blanc et le rouge,  rayonnent d’un engagement écologique de l’artiste, mis au service d’une peinture mi-réaliste, mi-abstraite, ne laissant aucun doute sur la proximité de Sœur Henriette avec le commun de la vie au Bénin, notamment.

Eric Michel, posant avec Sœur Henriette
Bien avant elle, Eric Michel, le Directeur de l’Agence ’’Air France-Klm’’ avait pris la parole pour souhaiter la bienvenue au public et saluer l’événement de cette exposition. Celui-ci se révèle inédit, vu qu’il permet aux clients, tout en attendant de se faire servir, de récompenser leur intérêt instantané pour des œuvres d’art.
A sa suite, Christelle Yaovi de Souza a fait connaître ses réflexions. Initiatrice de l’événement qui fait désormais de Sœur Henriette une membre à part entière du ’’Monde de Sica’’, elle a montré que l’exposition ’’Voyage imaginaire’’ se justifie : « […] vous faire découvrir le monde de l’artiste Sœur Henriette ». Pour elle, ceci constitue la 2ème édition d’une initiative cultivée par le Directeur de l’Agence, celle-ci visant à faire de ce lieu de travail « une vitrine pour les œuvres d’artistes béninois ». A en croire toujours les propos de la Franco-béninoise, la 1ère édition avait permis, quelques mois plus tôt, d’exposer les travaux du sculpteur Sébastien Boko et de l’artiste peintre Dina, dans le cadre du Projet ’’L’envol’’.

Christelle Yaovi de Souza, au cours de son allocution
Selon Christelle Yaovi, Sœur Henriette, qu’elle considère comme « une artiste confirmée, reconnue talentueuse », l’a inspirée à lui faire tenir l’exposition « pour son talent, sa vision, son engagement auprès des jeunes artistes, notamment, auprès des jeunes artistes femmes ». Elle la voit comme « un bel exemple ».
En réalité, Sœur Henriette Goussikindey, 47 ans, membre de la Congrégation des Sœurs de Saint-Augustin, est une artiste autodidacte, dont l’expérience dans le milieu de la peinture se densifie par la mise en place de résidences de création, l’initiation d’expositions et par la participation à bon nombre d’autres, depuis la deuxième moitié des années 1990. Par ailleurs, elle a reçu une première formation fondamentale, de 1997 à 2001, à l’Institut de formation artistique (Ifa), au Cameroun, puis, une formation en gravure et en art visuel, de janvier à octobre 2011, à l’Atelier de gravure Claude Langlois au Gesu, à Montréal, au Canada.  

Crédit photos : Christelle Yaovi de Souza


Marcel Kpogodo

mercredi 29 juillet 2015

Eléphant mouillé fait paraître le film ’’Maintenant ou jamais’’ de Diamant noir

Sous la bannière d’ ’’Eléphant mouillé production’’

Le 1er août 2015 permettra d’assister à un certain événement cinématographique. La parution de ’’Maintenant ou jamais’’, un film dans lequel on verra évoluer Amir et Anouar, les deux chanteurs du groupe ’’Diamant noir’’. Le célèbre comédien béninois, ’’Eléphant mouillé’’, est le producteur de cette œuvre.
L'affiche du film ''Maintenant ou jamais''
’’Maintenant ou jamais’’ est un film du genre comique, de 13 minutes, qui connaîtra un lancement officiel, par sa première diffusion, sur la chaîne de télévision béninoise, ’’Golfe Tv’’, à 17 heures précises, le 1er août prochain, jour de la commémoration de l’an 55 de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. Symbole ’’nationalistement’’ fort, à coup sûr ! Le comédien béninois, Eléphant mouillé, se trouve être le producteur de cette œuvre, sous le couvert de son propre label, ’’Eléphant mouillé production’’.
A en croire le communiqué de presse publié à l’effet de ce lancement par le Groupe ’’Diamant noir’’, le caractère comique du film ne cache aucunement un ton satirique, dénonciateur. En effet, les deux rappeurs que sont Amir et Anouar stigmatisent la nécessité pour les artistes africains de perdre leur identité artistique pour satisfaire les canons musicaux imposés par les labels panafricains, avant d’espérer une consécration hors de leur pays, le Bénin, où ils sont déjà largement reconnus, après une dizaine d’années d’exercice de leur musique, le rap. « C’est un cri de révolte face au formatage de la musique africaine », précisent-ils.    
Reste pour eux deux alternatives : soit finir par se soumettre à ce qu’ils appellent si bien un « diktat », soit faire partager leur vision à la génération actuelle des musiciens béninois, de façon à ce qu’eux tous s’entendent sur un rythme typiquement du Bénin qu’ils valoriseront, au plan national, dès ces moments, par des productions musicales successives, ce qui amènera ce rythme à s’imposer de lui-même à l’Afrique, dès que les vagues musicales actuelles seraient arrivées à l’étape de l’épuisement.
Pour l’instant, les yeux doivent se tourner vers les écrans de ’’Golfe Tv’’, le samedi 1er août prochain, à 17 heures, pour découvrir, en toute exclusivité, le film ’’Maintenant ou jamais’’. C'est Amir et Anouar qui prennent ainsi le risque de jouer une nouvelle image, celle aussi exigeante d'acteur de cinéma.

Marcel Kpogodo