jeudi 25 septembre 2014

Humbert Boko, un jeu révélateur de talent

Dans une comédie musicale à l'Institut français de Cotonou

Le samedi 13 septembre dernier a donné lieu à la représentation d’une pièce de comédie musicale. Le cadre de cette manifestation culturelle était la grande paillotte de l’Institut français de Cotonou. La Compagnie ’’Doguicimi-théâtre’’, à l’origine de la pièce, a permis de faire découvrir un jeu en réussite de l’acteur Humbert Boko.

Humbert Boko, au centre ...
Walter, profondément attristé par la disparition d’une diva internationale de la musique sud-africaine : Miriam Makéba. C’est le rôle de ce jeune homme impossible à consoler qu’a joué Humbert Boko, acteur béninois, au cours du spectacle intitulé ’’Miriam Makéba’’, présenté par la Compagnie Doguicimi-Théâtre, et que Gérard Tolohin, incarnant Kenneth, ami de Walter, a mis en scène.
Sous les traits de ce fanatique de la star mondialement connue, le personnage, armé d’un balai dont le maniement donnait à croire qu’il s’agissait d’une partenaire de danse, s’est mis à vivre dans l’ambiance de la prestation de celle-ci sur scène, ce qui a donné au public de se délecter de l’interprétation par la vedette de dix morceaux de son répertoire, celle-ci que Nadège Bada s’est chargée de jouer. Et, c’étaient des cris d’épanouissement, des balancements, surtout dans le couloir séparant les deux rangées des bancs occupés par les spectateurs, de même que la manifestation d’un état d’enchantement, autant d’élans que Kenneth avait du mal à canaliser mais qu’Humbert Boko, alias Walter, a fait exploser en lui, démontrant du talent en la matière ; il a su se mettre dans la psychologie de son personnage, et donner à distraire le public, tout en le laissant préoccupé de la thématique du fanatisme artistique. Cet acteur donne donc l’impression de se donner les moyens de dépasser les limites de toutes ses forces possibles pour convaincre. Une nouvelle incarnation de rôle nous montrera la mesure de sa capacité dramatique d’adaptation.

Marcel Kpogodo

Dix nouveaux blogueurs chez les journalistes culturels

Dans la cadre d'une formation à la création de blogs

Plusieurs journalistes culturels se sont trouvés réunis, le vendredi 19 septembre dernier, au cybercafé créé par la Société ’’Rotciv oméga consulting’’, du Quartier Agla Hlazounto, sous l’initiative de l’Association de journalistes culturels et de critiques d’art pour le développement, dénommée ’’Le Noyau critique’’, dans le but de créer des blogs culturels. L’opération, lancée, notamment, par Marie-Richard Magnidet, Conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) et par Victor Gbénou, Directeur général de l’entreprise, a été un succès.



Photo de famille des journalistes culturels blogueurs entourant Marie-Richard Magnidet, debout, en blanc, avec à sa droite, Victor Gbénou
Une dizaine de blogs culturels béninois sont désormais en ligne, depuis le vendredi 19 septembre 2014. C’est le résultat émanant de la formation d’un peu plus d’une dizaine de journalistes culturels dans la création de ce support numérique d’information. Assurée par Marcel Kpogodo et Rodéric Dèdègnonhou, respectivement Président et Trésorier général du ’’Noyau critique’’, l’association organisatrice de la manifestation, elle leur a permis de dérouler, en faveur des stagiaires de circonstance, le processus de création d’un blog et les exigences de son fonctionnement. Par rapport à ce dernier point, il est revenu que le support d’information créé devra être régulièrement animé par leur auteur de façon à lui maintenir une réelle vie et à développer la liberté éditoriale, l’autorité et l’influence de celui-ci dans son domaine de prédilection qu’est la culture.
Cette activité a été précédée par une brève cérémonie d’ouverture que Marie-Richard Magnidet, Conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) et le Directeur général de la Société, ’’Rotciv oméga consulting’’, Victor Gbénou, ont honorée de leur présence. Respectivement, ils ont reconnu la pertinence de la formation, vu que le blog s’est révélé un instrument d’information gratuit permettant donc de mobiliser peu de moyens mais, qui produit un impact large et profond sur l’opinion nationale et internationale. Bien avant ces deux personnalités, Marcel Kpogodo, Président du ’’Noyau critique’’, a insisté, notamment, sur l’apport particulièrement à cette formation de Victor Gbénou qui n’a pas hésité, à cet effet, à mettre à la disposition des stagiaires, pour la première mi-journée de vendredi 19 septembre, entre autres, la salle de conférence de son entreprise et son cybercafé jouissant d’une connexion Internet efficace. Plusieurs hommes d’affaires devraient suivre cet exemple qui ne contribuera qu’à approfondir la professionnalisation des journalistes culturels.

Marcel Kpogodo