Pacôme Alomakpé attend toujours le soutien du Gouvernement
Le Salon international des tissus africains a bel et bien ouvert ses
portes ce lundi 08 novembre 2010. C'est donc parti pour cinq jours
d'activités autour de la mode. Mais, pour le Président du Comité
d'organisation, Pacôme Alomakpé, le financement entier demeure
encore un véritable casse-tête. Il se demande où est passé le
ministère de la culture.
Le Salon international des tissus africains (Sita) a effectivement
démarré avant-hier, lundi 08 novembre 2010, comme prévu. La
cérémonie d'ouverture s'est déroulée dans les locaux de la
Coopérative nationale des artisans du Bénin (Cnab). Pacôme
Alomakpé, Président de la structure organisatrice, n'a pas manqué,
à travers son discours, de souligner les difficultés financières qui
entravent le bon déroulement des activités. A en croire ses propos,
les billets d'avion à obtenir pour le déplacement des invités en
provenantce de la Côte d'voire, ne sont pas toujours effectifs
jusqu'à ce lundi où il tenait son discours. A cela s'ajoute le
problème de l'hébergement et de la restauration de tous les
participants, sans perdre de vue les difficultés liées à leur transport
interne de leur lieu d'hébergement au lieu de formation.
Le ministre Galiou Soglo doit mettre la main à la poche
Pacôme Alomakpé déclare que jusque-là, le Ministère de la
Culture, de l'alphabétisation et de la promotion des langues
nationales (Mcapln) n'a pas encore répondu présent à leur appel.
Par conséquent, il exhorte les partenaires potentiels à divers
niveaux à honorer leur sengagements afin que le Sita 2010
connaisse un succès : « Je demande à tout le monde de nous
croire et de nous soutenir ». Par ailleur, le Salon international des
tissus africains dont les activités s'égrènent déjà avec la
participation d'une vingtaine d'artisans locaux venus de Parakou,
d'Abomey, de Porto-Novo et de Cotonou, prendra fin par un grand
défilé de mode au Palais des congrès de Cotonou le vendredi 12
novembre prochain. L'équipe de pilotage attend donc avant ce
jour, le soutien financier des partenaires qui hésitent encore à
mettre la main à la poche, en l'occurrence, le Ministre de la Culture,
Galiou Soglo.