vendredi 21 septembre 2012
Musique au Bénin
vendredi 22 avril 2011
Culture du Bénin
Willy Mignon, posant généreusement pour nous, en compagnie de deux de ses danseurs ...
Bonjour Willy Mignon. Tu es actuellement le tout puissant maître du Noudjihou. Peux-tu nous décrire de quelle manière le danser ?
Willy Mignon : Le Noudjihou est une danse dont la promotion a commencé depuis près de trois ans déjà. Aujourd’hui, on est au sommet, il faut dire ! Il est bien vrai qu’on ne finit jamais d’évoluer mais, je crois que la plupart des gens savent déjà danser le Noudjihou ; pour ceux-là qui ne savent pas encore le faire, je crois qu’il faut balancer le pied de chaque côté et faire le jeu avec la main aussi, sous forme d’écriture. Ou bien, pour l’autre phase, le Noudjihou classique, il faut garder juste la ceinture, ou bien la hanche, ou bien la robe au niveau de la hanche et balancer aussi les pieds de chaque côté. C’est comme ça que cela se passe. Aujourd’hui, on a créé aussi le Noudjihou ’’Chécaro’’ qui est la nouvelle formule du Noudjihou. Pour ça là, il faut balancer les deux mains de chaque côté et, chaque fois que tu balances le pied d’un côté, les deux mains vont dans le même sens. Donc, c’est un peu ça ; je crois que le visuel fera beaucoup plus l’affaire, surtout pour ceux-là qui vont regarder les clips et qui vont venir aux concerts.
D’où t’est venue l’idée du Noudjihou ?
Il faut dire que le Noudjihou, c’est venu comme ça. Dans la vie, quand tu penses à quelque chose et que tu médites dessus, quand ça veut venir, ça vient aisément, ça vient au moment où tu t’y attends le moins. Au fait, le Noudjihou, c’était juste un mouvement que je faisais juste pour égayer les amis, juste pour les faire marrer. Et, au départ, quand je faisais ça, tout le monde riait. Donc, ça m’est venu comme ça, un jour, de m’amuser et le mouvement est venu comme ça. Or, depuis toujours, moi, je m’étais déjà dit : « Pourquoi ne pas créer un pas de danse pour le Bénin ? Un pas de danse moderne qui puisse être dansé par tout le monde, qui puisse être exporté ? » C’est comme ça qu’un jour, le mouvement m’est venu, je l’ai fait, les amis ont aimé, on s’est marrés avec ça et, après, le jour où je devais tourner le clip de mon premier single, ’’Mindédji’’, il y a des amis qui étaient là et qui m’ont dit : «Willy, il faut mettre le pas de danse là-dedans, il faut mettre ça dedans ! » Et, je leur ai demandé : « Est-ce que vous êtes sûrs que ça va marcher ? » Ils ont répondu : « Cela va marcher, vas-y !» Ils m’ont encouragé, on a mis ça dedans et, ça a pris comme ça, ça a pris comme ça. Aujourd’hui, le peuple béninois est fier de cette danse-là qui est la nôtre et qui fait la fierté du Bénin, que ce soit dans le pays et hors du pays, dans le monde entier.
Qu’est-ce que tu penses faire pour que cette danse se popularise davantage et puisse identifier le Bénin, comme le coupé-décalé pour la Côte d’Ivoire ?
C’est très simple : aujourd’hui, Willy Mignon fait beaucoup de sorties hors du pays ; c’est la première des choses quand vous voulez exportez votre musique, votre culture, on programme beaucoup de sorties, que ce soit en Afrique, que ce soit en Europe, que ce soit aux Etats-Unis. Il y a plein de programmes qui sont déjà là, il y a plein de sorties qu’on avait eu déjà à faire et il y a d’autres qui sont encore en programme. Ce que nous demandons, c’est que les autorités, que les autres artistes aussi se mettent réellement dans la chose et qu’ils se disent : « C’est notre chose ; on doit faire tout ce qu’il faut pour que ce soit connu. » Le Noudjihou, ce n’est pas une affaire de Willy Mignon tout simplement ! Moi, j’ai ma carrière à gérer mais, le Noudjihou, en tant que patrimoine du Bénin, doit être géré par tous les Béninois. Donc, c’est ce que je demande à tous les acteurs du showbiz, à tous les acteurs de la musique, à toutes les autorités en charge de la culture au Bénin ; ils n’ont qu’à réellement et, très rapidement, se mettre au pas, pour que le Noudjihou soit réellement exporté, soit réellement promu au Bénin et hors du Bénin.
Actuellement, tu portes une coiffure un peu spéciale : au sommet de la tête, il y a beaucoup plus de cheveux, coupés en pyramide et, sur les deux côtés, beaucoup moins. Est-ce que cette coiffure appartient au mouvement Noudjihou ?
Bien sûr ! Du moment où Willy Mignon le Concepteur fait cette coiffure, ça appartient au mouvement Noudjihou. Il est bien vrai qu’avant, je ne faisais pas ça. Mais, un artiste, vous savez, il doit y avoir de l’innovation tous les jours, de la métamorphose tous les jours, parce que le public veut voir du nouveau. Donc, le mouvement est né, il faut tout faire pour l’alimenter, pour le rénover, pour le faire évoluer chaque fois et chaque jour que Dieu fait.
Willy Mignon, caressant fièrement sa ''crête'' ...
Donc, cette coiffure, on l’appelle ’’la crête’’, comme la crête d’un poulet ou d’une pintade ; c’est ça, mon look d’aujourd’hui. Peut-être que, demain, ça va changer, et ça va devenir encore autre chose, ce serait peut-être une crête meilleure à celle-là. En tout cas, Willy Mignon est dans l’optique d’un changement à toutes les fois. Mais, ce changement-là est basé sur un feeling, il y a un feeling de base, il y a un esprit de base qui dirige tous ces changements-là. Donc, pour ceux-là qui croient que « Non, Willy Mignon, il est en train de changer et tout, et tout … », Willy Mignon change, bien sûr, mais c’est toujours le Noudjihou de base qui dirige tous ces changements-là, c’est le Noudjihou qui l’emporte.
Actuellement, tu as combien d’albums à ton actif ?
Actuellement, Willy Mignon est en train de préparer le troisième album ; il est déjà prêt : d’ici juin, juillet, on va le lancer, ça va s’appeler ’’Maturité’’.
Il y aura combien de titres sur ’’Maturité’’ ?
Il y aura 12 titres sur ’’Maturité’’.
Sur cet album, tu vas chanter avec d’autres artistes ?
Il y a beaucoup de titres chantés seuls, il y en a d’autres chantés en featuring avec plein d’artistes, que ce soit au Bénin ou à l’extérieur ; il y a, par exemple, le featuring avec des artistes ivoiriens, un featuring avec Fally Ipupa du Congo et avec plein d’autres artistes, que ce soit en Afrique ou dans le monde entier. Ce sera un album très riche, en matière de diversité culturelle et, aussi, avec la nouvelle version du Noudjihou ; il y aura le ’’Noudjihou écriture’’, le ’’Noudjihou macaroni’’, le ’’Noudjihou chécaro’’ qui est le nouveau pas de danse, il y aura aussi la vraie exclusivité de cet album-là : c’est que, on a créé réellement une cadence maintenant pour le Noudjihou. Cette cadence s’appelle l’‘‘Afro-techno’’. Pourquoi ? Parce que, depuis qu’on a créé le Noudjihou, on n’a pas créé réellement une cadence, une rythmique propre à nous, dessous ; on pataugeait entre le makossa, le hi-life, la musique congolaise, la musique ivoirienne. Maintenant, on a fait une résultante de toutes ces rythmiques-là et on en a créé une, propre à nous, pour soutenir le pas de danse Noudjihou, qui fait l’‘‘Afro-techno’’, la rythmique qui va avecla danse Noudjihou. C’est ça, l’exclusivité de ce nouvel album.
Et avec ta compagne Dossi, ça va bien ?
Cela va très bien, ça va très bien …
Je crois que tu l’as incluse dans le mouvement Noudjihou, elle aussi ne fait que du Noudjihou maintenant …
Non, je crois qu’elle a aimé le Noudihou, elle a voulu faire du Noudjihou ; on ne force jamais un artiste à faire ce qu’il ne veut pas. Donc, Dossi a aimé le Noudjihou, elle a adhéré au mouvement Noudjihou ; notre collaboration sur le plan professionnel est bien différente de notre collaboration sur le plan privé ou bien sur le plan intime. Aujourd’hui, je pense que Dossi est une artiste de la génération Noudjihou, parce qu’elle-même le Noudjihou, elle a voulu faire du Noudjihou, tout comme bien d’autres artistes qui ont aimé le Noudjihou et qui sont dans la génération Noudjihou aujourd’hui.
Vous avez des projets de mariage, des projets de faire des enfants ?
Bien sûr ! On a des projets ; on a tous les projets qu’un couple peut avoir : faire des enfants, se marier, avoir une belle vie … On a tous ces projets-là ; que Dieu nous garde, que Dieu nous prête vie et que Dieu exauce nos prières !
Willy Mignon, l'Homme fort du ''Régime Noudjihou'' ...
Propos recueillis par Marcel kpogodo
lundi 30 novembre 2009
Michel Pinheiro
De son nom complet, Cosme Michel Pinheiro Odjougbélé, l'artiste-musicien salsero béninois, Michel Pinheiro, originaire de Pobè, qui, depuis 1992, s'est retrouvé à renforcer sa carrière musicale en Côte d'Ivoire où le feu Mamadou Doumbia l'a beaucoup aidé, ancien Chef d'orchestre du très engagé Tiken Jah Fakoly, il a accepté de se confier à nous, parlant de son troisième album, en double ('' Bénin'', pour notre pays, et ''Hommage à Mamadou Doumbia'', pour la Côte d'Ivoire), à lancer très prochainement, et du concert qu'il donnera à Cotonou. Cela ne l'empêche pas de développer une langue acerbe contre le système culturel au Bénin.
''Bénin'', parce que, comme je tourne beaucoup, j'ai remarqué que les gens ne connaissent pas le Bénin à l'étranger, ça veut dire que nos ambassadeurs ne font pas leur travail comme il faut, parce que quand tu parles du Bénin, on te demande : "Cest où ?", et je leur dis qu'on a le Nigeria, le Togo, le Niger et le Burkina comme frontières, et c'est ça qui m'a motivé à écrire un morceau pour inviter les gens à venir connaître le Bénin, quand même. C'est aussi parce que j'aime mon pays. Aussi, je dois préciser que l'album "Bénin"comportera dix titres et deux qui sont consacrés au Bénin : "Bénin" et "Monsieur le Président". Par rapport au second titre, nous sommes citoyens de ce pays et nous devons contribuer à la marche de ce pays; quand les choses ne vont pas, il faut qu'on puisse au moins les dénoncer, quand ça va, qu'on puisse dire que ça va.
Michel Pinheiro est donc un artiste engagé politiquement ...
Nous sommes tous engagés politiquement .... (Gros rires).
Vous êtes en train de prendre position ...
Je ne prends pas position, je n'ai rien contre qui que ce soit, mais, seulement, je constate. Moi, je n'ai pas de parti; que ce soit un Nordique ou un Sudiste, pourvu que ce soit un Béninois qui soit au pouvoir, moi ça m'est égal, qu'il fasse bien le travail, que le peuple puisse jouir bien, et qu'on ne cherche pas à aller traverser la mer pour mourir dans la Méditerranée. C'est juste ça. On a tout! On a tout en Afrique pour vivre heureux. Mais, c'est parce que nous avons des gouvernants qui ne font pas bien le travail qu'on est dans la merde, que les gens sont obligés de se chercher et ça coûte la mort à certains. Je pense que nous sommes à cinquante ans presque d'indépendance; si nous faisons le bilan, il est négatif, partout en Afrique, ce n'est pas qu'au Bénin. Voilà un peu; on ne peut pas rester insensibles à ça, c'est pas normal.
A part les thèmes sur le tourisme et sur la dénonciation du Changement, quels sont les autres que vous abordez dans cet album ?
Il y a un morceau qui parle de l'inconscience des intellectuels noirs, en général, surtout de nous qui partons et qui ne voulons plus revenir; ce titre s'appelle "E ma gba gbé ilé" : "N'oubliez pas d'où vous venez", qui est un appel aussi en même temps à la diaspora pour apporter sa pierre à la construction de l'Afrique, parce que nous critiquons les gouvernants, mais, qu'est-ce que nous aussi nous faisons ? Si les Etats-Unis se sont construits, si la France s'est construite, c'est parce que les fils de ces pays sont partis et sont revenus avec des connaissances; quand on va acquérir des connaissances, qu'on revienne en faire profiter la pays. C'est très important. A part ça, j'ai repris "Paysan" qui était sur mon premier album. Comme je le dis, les paysans sont de braves gens qui font un travail énorme; c'est grâce à eux que vous et moi nous sommes là, s'ils ne produisent pas, on ne peut pas manger. Et, je leur rends hommage, à travers ce titre. Il y a un autre du vieux Mamadou Doumbia, que j'ai repris, qui s'appelle "Djokadjo", qui parle du palu, qui est un exorcisme au palu et au sida. C'est un peu ça ... Vous découvrirez le reste de l'album ...
Vous intervenez dans combien de langues sur l'album "Bénin" ?
J'utilise le yoruba puis le dioula.
Dans un album destiné au Bénin, vous chantez en dioula ?
Il n'y a que la salsa sur cet album ?
Sur cet album, il y a du mandingue dans le morceau "Touré", "Monsieur le Président", c'est du reggae, "E ma gba gbé ilé", c'est de la musique de recherche. Mais, l'album est dominé par la salsa, comme d'habitude.
Apparemment, depuis 2008, il y a rupture avec Tiken Jah Fakoly, puisque vous n'êtes plus son chef d'orchestre ?
Il n'y a pas rupture. Par rapport à ma carrière solo et aux engagements que je sens venir, et puis, quand on est au pouvoir tout seul pendant un certain temps, , ça devient de la routine; de 1996 jusqu'en 2008, c'est beaucoup! A un moment donné, je me suis dit qu'il faut qu'on passe le flambeau à quelqu'un d'autre. On s'est réunis, entre nous musiciens, on a désigné quelqu'un d'autre pour être le chef d'orchestre. Moi, je suis là comme tout autre. Comme ça, je peux m'éclipser, m'occuper de moi; quand je ne suis pas là, on n'en sent pas le poids.
Qu'est-ce que vous avez pu capitaliser comme expérience, après avoir travaillé aux côtés de Tiken Jah Fakoly qui est aujourd'hui une star mondiale ?
Je tourne sur toutes les scènes du monde, et c'est une très grande expérience; je côtoie d'autres grands de la musique et je visite d'autres pays, d'autres peuples. Donc, les mentalités, ce n'est pas la même chose, on apprend beaucoup. Je me souviens que quand on est allés en Nouvelle-Calédonie, il y a quelque chose qui m'a marqué, c'est leur attachement à la culture, à la tradition, parce que, quand vous arrivez, on vous emmène, c'est comme si vous venez dans un village, et vous allez d'abord voir les maîtres de terre, on vous présente au chef du village, qui vous reçoit et vous lui donnez des présents, et il vous dit : "Soyez les bienvenus chez nous !". Ce que nous, on a perdu en Afrique, les gens l'ont, quelque part, conservé. Franchement, ça a tapé tout de suite ma conscience et je me suis dit qu'on est en train de s'éloigner de notre culture, pensant que c'est mauvais, alors qu'on a beaucoup de choses de très bien, qu'on doit garder dans notre culture. Donc, j'ai acquis beaucoup de choses que je ne peux pas étaler.
Mon projet, c'est la sortie du nouvel album et le concert, le 12 décembre au Centre culturel français de Cotonou, auquel je convie tous les Béninois, tous les mélomanes; venez me soutenir, puisque l'artiste n'est rien sans les mélomanes.
Vous avez déjà eu l'occasion de vous produire au CCF. Quelle est la particularité du prochain spectacle ?
Le prochain spectacle représente mon album, celui intitulé "Bénin". Donc, il y aura des titres des anciens et du nouvel album que je vais présenter au public.
Pour le spectacle du 12 décembre, serez-vous accompagné d'un orchestre ?
C'est un groupe que j'ai monté pour m'accompagner ce jour-là. Il y a certains avec qui j'ai travaillé pour mon dernier concert au CCF; c'est à un pianiste que j'ai demandé de monter quelque chose pour moi, pour ce concert.
A part l'orchestre, aurez-vous la main forte de quelques artistes béninois?
Il y aura ma filleule Méola, le groupe Tèriba et d'autres artistes à découvrir sur place.
Etant de l'autre côté de la rive, vous avez peut-être un regard critique sur ce qui se fait dans le domaine de la musique au Bénin. Quelles sont vos appréciations ?
Dans la musique béninoise, nous avons un patrimoine culturel très vaste, très riche, et il y a pas mal de choses qui se font et qui sont très bien. Et, avec l'avènement des studios, je pense que c'est en tâtonnant qu'on arrive à trouver la bonne voie. Malheureusement, il n'y a pas une politique culturelle dans ce pays; je l'ai toujours dit : ce n'est pas voter 1 milliard de francs pour le Fonds d'aide qui vent dire qu'on fait quelque chose à la culture. Depuis combien d'années vote-t-on 1 milliard pour la culture ? Qu'on me dise quel acte concret on a posé qui puisse faire voir aujourd'hui que c'est le Fonds d'aide à la culture qui a réalisé cela. C'est dommage que nous soyons au Bénin et que le seul espace où on peut s'exprimer, c'est le Centre culturel français. Pourquoi ne pas avoir un Centre culturel béninois ? Pourquoi on vote 1 milliard pour le Fonds d'aide à la culture, et qu'il n'y a pas de structure de distribution digne de ce nom dans ce pays ? Donc, il faut s'arracher les cheveux chaque fois qu'on fait un album ! C'est parce qu'on aime qu'on continue de le faire ! Des fois, je me demande s'il y a un ministère de la culture dans ce pays, et si on pense à la jeunesse de ce pays; c'est à travers la culture qu'on forme sa jeunesse. La culture embrasse tout, la musique, la poésie, le théâtre, tout. Et, il faut avoir un espace pour s'exprimer. Ce n'est pas les Français qui vont continuer à faire notre travail pour nous, après 50 ans d'indépendance !
Un mot sur l'album "Hommage à Mamadou Doumbia" ?
Il se compose aussi de 10 titres, dont 8 du vieux Mamadou Doumbia, que j'ai repris, plus deux titres de moi-même que je mets sur l'album, c'est-à-dire "Touré" en rythme mandingue et "E ma gba gbé ilé" en yoruba, que je mets en Côte d'Ivoire, parce que ça s'adresse à tout le monde; on cherchera à comprendre. On dit souvent que "quand quelque chose te fait mal, tu le dis dans la langue de ta mère".
Pour ces 8 titres de Mamadou Doumbia, est-ce une marque de reconnaissance ou un hommage en son honneur ?
C'est tout cela à la fois, parce qu'il a été pour beaucoup dans ma carrière. Aujourd'hui, si je joue du trombone, c'est grâce à lui.