Affichage des articles dont le libellé est Okpara culture. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Okpara culture. Afficher tous les articles

jeudi 8 juin 2017

Marcel Zounon appelle au respect des textes

Pour un financement étatique plus aisé des Arts et de la culture

Le samedi 20 mai 2017 s’est tenue, au siège de l’Association ’’Okpara culture’’, sis quartier Zogbohouè de Cotonou, une causerie-débat. Elle a donné l’occasion à l’un des panélistes invités, Marcel Zounon, d’attirer l’attention sur un moyen plus simple pour l’Etat béninois de financer les Arts et la culture : respecter les textes en vigueur.

Marcel Zounon, dans ses explications
« Le budget de tous édifice et espace publics doit comprendre une part réservée à la décoration artistique ». Le contenu de l’article 28 de la Charte culturelle de la République du Bénin, en vigueur depuis février 1991, et sur lequel est revenu Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique nationale (Dean), et panéliste lors de la causerie-débat organisée, le samedi 20 mai 2017, à son siège de Zogbohouè, par l’Association ’’Okpara culture’’. C’était sur le thème : « Journalisme et culture : quelle visibilité pour la culture au Bénin ? ».
A en croire cette personnalité, des problèmes ne se poseraient jamais par rapport au Fonds des Arts et de la culture (Fac), anciennement dénommée ’’Fonds d’Aide à la culture’’, si l’Etat se contentait juste de respecter les prescriptions de cet article 28 de la Charte culturelle de la République du Bénin. Ainsi, le budget global de la construction des routes, celui de l’érection des places publiques, de la décoration de toutes les catégories d’infrastructures publiques devraient permettre de faire appel aux créateurs des œuvres de l’esprit pour exercer leur talent, sans que des problèmes de financement de la création artistique se poseraient, surtout que les frais pour la rémunération de ces artistes seraient incorporés dans le coût de la confection de ces infrastructures.
Par ailleurs, pour Marcel Zounon, la décoration des bureaux de l’administration publique devrait permettre, par rapport à cet article 28, l’achat par l’Etat de toiles, notamment, des artistes peintres béninois, ce qui devrait amener ceux-ci à réaliser des profits et trouver ainsi les moyens de vivre de la sueur de leur inspiration. Pourvu que le message de Marcel Zounon entre dans les oreilles adéquates.


Marcel Kpogodo

mardi 3 mai 2016

''Okpara culture’’ tient une riche conférence-débat

Pour la commémoration du 1er mai


Le siège de l’Association culturelle, ’’Okpara culture’’ a donné lieu à l’organisation d’une conférence-débat. Elle s’est déroulée dans la matinée du samedi 30 avril 2016, dans le cadre de la commémoration du 1er mai, fête des travailleurs.

De gauche à droite, Sessi Tonoukuin, Kombert Coffi Quenum et Anselme Amoussou, au cours de la conférence-débat
« Syndicalisme et culture : les revendications dans le monde culturel aboutissent-elles réellement à la valorisation du travail de l’artiste ? ». Tel est le thème ayant fondé la conférence-débat à laquelle un nombre important de personnes ont participé, le samedi 30 avril dernier, au siège de l’Association culturelle, ’’Okpara culture’’, sis quartier Zogbohouè de Cotonou. Comme intervenants avaient été invités deux panélistes dont était établie la notoriété, respectivement, dans le monde syndical et dans celui du management culturel : Anselme Amoussou, Secrétaire général adjoint de la Centrale des syndicats autonomes (Csa), et Sessi Tonoukuin, journaliste et entrepreneur culturel. Avait modéré les échanges, Kombert Coffi Quenum, artiste comédien et membre du Conseil d’administration d’ ’’Okpara culture’’.

Bertin Guédénon, de même que ...
En présence d’importantes personnalités telles que Bertin Guédénon, Chef du 9ème Arrondissement de Cotonou et, notamment, de Michel Nahouan, Directeur de cabinet du Ministre du Tourisme et de la culture, de jeunes, de femmes et de sages de la localité indiquée, de même que d’artistes et de managers culturels reconnus tels que Eliane Chagas, Tony Yambodè et Giovanni Houansou, le premier conférencier a, dans un premier temps, fait l’historique de l’immortalisation de la date du 1er mai comme fête du travail, avant de montrer les relations entre le syndicalisme et la culture, celles-ci se matérialisant par l’existence d’un poste de chargé aux affaires culturelles au niveau du Bureau des différentes centrales et confédérations syndicales. 

... Michel Nahouan, ci-contre, ont honoré de leur présence la manifestation 
Un autre signe, selon Anselme Amoussou, de ces liens, est l’ancrage des responsables syndicaux béninois dans les valeurs de dialogue, de consensus et de paix, défendues par nos cultures ancestrales, ce qui débouche sur une méthode de négociation avec l’autorité incluant le dégoût pour les situations de pourrissement, d’où leur appel à des médiateurs appartenant au monde de nos religions endogènes ou de la royauté traditionnelle. En outre, ces responsables syndicaux arborent une présentation vestimentaire locale. Par ailleurs, le syndicalisme n’a pas manqué de dénoncer des comportements fragilisant les artistes dans leur lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail : notamment, l’inclusion de l’acteur culturel dans le secteur informel, son individualisme, la précarité de sa situation sociale, la difficulté des centrales et confédérations syndicales à intervenir dans le milieu artistique, un ton de jérémiades, face à l’autorité, dans la revendication par les artistes de leurs droits.

Un aperçu du public participant
De son côté, Sessi Tonoukuin a évoqué une évolution en dents de scie du syndicalisme en milieu culturel, avant d’aborder aussi le combat individuel de certaines grandes figures du monde des arts et de la culture, et la lutte d’autres pour leurs intérêts égoïstes, puis l’existence du ’’Vendredi des artistes’’, un creuset salutaire d’échanges entre autorités et artistes. Puis, le conférencier a déploré la dévalorisation ambiante du secteur culturel, pour a évolué vers l’historique de la vie associative depuis plusieurs années, avant de clore son propos par la situation déplorable au Fonds d’aide à la culture (Fac) où l’augmentation régulière du montant de la subvention étatique aux artistes a entraîné un effet pervers : la mort de la création.
L’ensemble de cette présentation n’a pas manqué de susciter la contribution de certains participants dans le public. De manière générale, entre autres propositions fortes, il fallait retenir l’association de l’alphabétisation au fonctionnement du secteur des arts et la promotion des objets locaux dans la confection des œuvres artistiques.



D'autres manifestations en vue

Après la conférence-débat du samedi 30 avril, l'Association culturelle, ''Okpara culture'' n'entend pas s'arrêter en un si bon chemin. C'est ainsi que, pour le mois de mai 2016, un thème a déjà été retenu par l'équipe de programmation : ''Les opportunités de financement de la culture au Bénin''. En outre, pour celui de juin, une activité est prévue dans le cadre de la Journée mondiale de l'arbre, sans oublier qu'en juillet, c'est la frange des jeunes que l'Association mobilisera pour des discussions autour d'un sujet lié à la culture.

Un grand fonctionnement culturel hebdomadaire

L'Association culturelle, ''Okpara culture'', ayant été portée sur les fonts baptismaux en 1998, s'est fixé comme objectifs, notamment, le développement de la culture béninoise matérielle et immatérielle. Et, depuis bientôt 2 mois, elle s'investit dans des activités de proximité avec les habitants du 9ème arrondissement de Cotonou, dans lequel son siège est situé. C'est ainsi que le public est convié à participer, tous les samedis soirs, à une projection cinématographique débouchant sur des discussions concernant des thèmes purement culturels. 
Ensuite, des cours payants de danses et de musiques traditionnelles, de même que de musiques contemporaines sont donnés et, il est prévu que des vagues se succèdent pour satisfaire toutes les demandes. Du côté du premier type d'enseignement, Séwa Wilson reste le spécialiste qui s'en occupe, pendant que les cours de musique contemporaine sont assurés par Félix Agossou. Les différents tarifs et les conditions de participation en sont consultables au siège de l'organisation. 
En troisième lieu, une activité se déroule par saison : ''Les recettes de grand-mère''. Il s'agit de revisiter les recettes culinaires purement béninoises ayant marqué leur époque mais qui ne sont plus exploitées aujourd'hui dans les foyers de notre pays. 
Par ailleurs, une autre activité enrichissant la programmation hebdomadaire au siège d' ''Okpara culture'' reste les spectacles de danses traditionnelles donnant lieu à des compétitions entre quartiers.
Enfin, l'organisation culturelle tient ''Samedi zém'' consacrée aux conducteurs de taxi-moto. Ceux-ci sont conviés au même siège, s'y détendent et participent à des séances de formation en montage de projets, aux fins de leur donner des chances d'augmenter leurs revenus. N'est pas exclue une formation pour leur faciliter de passer le permis de conduire.
Avec une telle programmation, à la fois culturelle et sociale, ''Okpara culture'', de manière implicite, travaille à l'enracinement du sens culturel au Bénin.



Marcel Kpogodo  

lundi 28 mars 2016

« Le Fitheb 2016 en bonne marche, malgré les couacs », selon Erick-Hector Hounkpè

Dans un point de presse donné ce lundi 28 mars


Dans le milieu de la matinée de ce lundi 28 mars 2016, Erick-Hector Hounkpè, Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a donné un point de presse. Le but en était de présenter aux professionnels des médias le bilan à mi-parcours du déroulement de la 13ème édition de la Biennale. A en croire ses propos, l’orchestration des activités en est satisfaisante, en dépit des difficultés extérieures enregistrées.

Erick-Hector Hounkpè, au cours du point de presse
Pour le pré-Fitheb, une dizaine de collèges et d’écoles primaires parcourus, pour des lectures scéniques sur 4 pièces de théâtre de dramaturges béninois, une vingtaine de spectacles d’attraction donnés à Cotonou, Porto-Novo, Lobogo, Abomey et Parakou, pendant que, pour cette manifestation internationale proprement dite, il faut enregistrer une ouverture officielle réussie, le jeudi 24 mars dernier, au Village du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) par le jeu du spectacle, ’’La nuit du songe’’, la commémoration de la Journée mondiale du théâtre (Jmt), le déroulement normal d’une programmation réaménagée, le transport, la restauration et l’hébergement des festivaliers assurés, la dotation de ceux-ci d’une police d’assurance et, enfin, la prise de mesures spéciales pour assurer la sécurité des personnes et des biens, sur tous les sites d’exercice du Fitheb. Les éléments d’un reluisant bilan à mi-parcours de la 13ème édition de la Biennale d’envergure internationale, un point réalisé par le Directeur Erick-Hector Hounkpè, ce lundi 28 mars 2016, dans la petite salle de spectacle du Fitheb, pour le compte du point de presse qu’il a fait devant les journalistes culturels.


De gauche à droite, les Professeurs Romain Hounzandji et Bienvenu Koudjo, Eliane Chagas et Kombert Quenum 
Se rapportant à la commémoration de la Journée mondiale du théâtre (Jmt), l’intervenant a montré qu’elle a connu 3 étapes : en collaboration du Fitheb avec l’Association ’’Okpara culture’’ et le Centre béninois de l’Institut international de théâtre (Iit), la tenue d’une causerie basée sur une communication donnée par le Docteur Romain Hounzandji, sur le thème : « Le théâtre béninois de 1990 à nos jours », ce qui a permis la mise en place de 2 panels, respectivement, sur l’état des lieux de ce théâtre et les perspectives de son développement, autant de risques instants déchanges intellectuels modérés par le comédien béninois, Kombert Quenum. Par ailleurs, Pascal Wanou, représentant de l’Iit, a procédé à la lecture de la déclaration de l’institution, en commémoration de la Jmt 2016. 

L'instant de distinction des récipiendaires
Deuxièmement, Erick-Hector Hounkpè a procédé à l’exécution d’une tradition, la distinction de 5 personnalités du monde du théâtre béninois : Eliane Chagas, Fidèle Gbégnon, James Rémy Salanon, Gérard Hounou et Marcel Orou-Fico. Enfin, un gâteau symbolique a été coupé pour la célébration des 25 ans du Fitheb.
Concernant les couacs qu’aurait connus l’édition 2016 du Fitheb, ils sont liés aux attentats terroristes respectifs de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, et de Bruxelles, en Belgique, ce qui a créé un bouleversement de la programmation initiale à cause de l’annulation du voyage de certaines compagnies qui sont arrivées plus tard que prévu, d’où le repoussement de leur représentation plus loin dans le programme et le positionnement des créations béninoises disponibles, plus en avant, afin de combler les trous créés par cette situation internationale d’insécurité.
Par rapport, en outre, à la sécurité des festivaliers, Erick-Hector Hounkpè a indiqué l’inclusion dans un des sous-comités travaillant sous sa direction d’experts des ministères des Affaires étrangères et de la Sécurité, ce qui entraîne le déploiement de policiers en civil sur tous les sites où les activités du Fitheb s’exercent.
Dans l’après-midi de ce lundi 27 mars, le public est attendu pour suivre deux pièces à la grande salle de spectacle du Fitheb : ’’Champs de sons’’ et ’’Roméo et Juliette’’, respectivement à 16 et 18 heures.


''Okpara culture'', une organisation cohérente

La commémoration de la Jmt a permis de mettre en lumière une Association au fonctionnement particulièrement impressionnant. Non seulement elle a organisé cette manifestation, de pair avec le Fitheb et le Centre béninois de l'Iit mais, elle a aussi mis à la charge de sa structure le cocktail ayant clos la manifestation, ce qui devait rester ordinaire si ''Okpara culture'' n'avait pas donné une touche spécifiquement locale à cette circonstance de partage. 


Au cours du cocktail, purement local ...
En effet, ce cocktail se constituait de boissons typiquement béninoises comme le ''tchakpalo'', le jus de bissap et le vin de palme, accompagnant des ignames frites, des beignets de banane et de haricot. Cerise sur le gâteau, ces éléments de désaltération étaient servis dans des calebasses, comme à l'ancienne, en Afrique. 
Finesse Tonadji, à la commémoration de la Jmt, édition 2016
Sollicitée pour se prononcer sur cet état de choses, Finesse Tonadji, Chargée de programme d' ''Okpara culture'' et qui s'est personnellement impliquée dans le déroulement de la Jmt aux côtés du Directeur Erick-Hector Hounkpè a, après avoir précisé que cette association avait vu le jour en 1998, montré qu'elle avait comme objectifs de "promouvoir les us et les coutumes de chez nous", de même que la culture de la paix, et d' "assurer le développement de la culture matérielle et immatérielle du Bénin". Ainsi, selon elle, c'est en restant fidèle à son engagement à œuvrer pour le développement de la culture béninoise qu' ''Okpara culture'' avait ainsi tenu ce cocktail, de façon à montrer son ambition de "valoriser les savoirs locaux béninois". Bon nombre d'associations béninoises devraient prendre de la graine de ce genre de stratégie de promotion de la culture intrinsèque de notre pays.  


Marcel Kpogodo





Message de la Journée Mondiale du Théâtre 2016, par Anatoli Vassiliev

Pascal Wanou, représentant de l'Iit au Bénin
Avons-nous besoin du théâtre ?
Telle est la question que se posent des milliers de professionnels du théâtre déçus, ainsi que des millions lassés de celui-ci.
Pourquoi en avons-nous besoin ?
De nos jours, en comparaison avec les villes et les Etats où les tragédies de la vie réelle sont jouées chaque jour, la scène est devenue insignifiante.
Qu’est-ce que le théâtre pour nous ?
Les galeries et balcons plaqué-or des salles, les fauteuils en velours, les voix bien polies des acteurs, ou au contraire, quelque chose de différent: Des « black box », remplies de boue et de sang avec un tas de corps nus enragés à l’intérieur.
Qu’est-il en mesure de nous dire ?
Tout!
Le théâtre peut tout nous dire.
Comment les dieux demeurent au paradis, la façon dont les prisonniers croupissent dans des grottes oubliées sous terre, comment la passion peut nous pousser vers le haut, comment l’amour peut détruire, comment personne n'a besoin de quelqu'un de bienveillant dans ce monde, comment règne la déception, comment certaines personnes habitent dans des appartements alors que des enfants se fanent dans des camps de réfugier, comment doivent-ils tous retourner dans le désert, et comment, jour après jour, nous sommes forcés de nous séparer de nos bien-aimés, - Le théâtre peut tout nous dire.
Le théâtre a toujours été présent et le restera éternellement.
Et depuis les 50 à 70 dernières années, il est particulièrement nécessaire. En effet, si vous jetez un œil parmi tous les arts publics, nous pouvons constater que seul le théâtre nous transmet : un mot de bouche en bouche, un regard d'un œil à un autre, un geste de main en main, et de corps en corps.
Le théâtre n’a pas besoin d’intermédiaire pour travailler avec les êtres humains. Il constitue la partie la plus transparente de la lumière, il n'appartient ni au sud, ni au nord, ni à l'est ou à l'ouest - oh non, il est l'essence même de la lumière, brillant des quatre coins du monde, immédiatement reconnaissable par toute personne, qu'elle soit hostile ou amicale envers lui.
Et nous avons besoin de théâtre qui soit différent, sous toutes les formes.
Pourtant, je pense que, parmi toutes les formes de théâtre possibles, ses formes archaïques va maintenant se révéler la principale demande.
Le théâtre sous ses formes rituelles ne doit pas être opposé artificiellement à celle des nations « civilisées ». La culture laïque est maintenant de plus en plus émasculée, et ce que l'on appelle ’’l'information culturelle’’ remplace et évince progressivement les entités simples, ainsi que notre espoir de finalement les rencontrer un jour.
Mais je vois plus clairement aujourd’hui : le théâtre ouvre largement ses portes. Entrée gratuite pour tous.
Au diable les gadgets et les ordinateurs - Allez au théâtre ! Occupez les rangs entiers des stands et galeries, écoutez et regardez les images vivantes ! – Le théâtre est à portée de main, ne le négligez pas et ne manquez pas la chance d'y participer - peut-être la chance la plus précieuse que nous partageons dans nos vies vaines et pressées.
Nous avons besoin de toutes les formes de théâtre.
Seule une forme de théâtre n’est sûrement pas nécessaire pour tout le monde – Le théâtre des jeux politiques, un théâtre de “souricière” politique, un théâtre de politiciens, un théâtre futile de politique. Ce dont nous n’avons certainement pas besoin est un théâtre de la terreur quotidienne. - Que ce soit individuellement ou collectivement, ce dont nous n’avons pas besoin est le théâtre de cadavres et de sang dans les rues et sur les places publiques, dans les capitales ou dans les provinces, un théâtre hypocrite d’affrontements entre les religions ou entre des groupes ethniques….


Traduction : Malory Domecyn

jeudi 6 novembre 2014

Les Bma, pour valoriser la musique béninoise authentique

Dans le cadre des activités de l’Association ’’Okpara culture’’


Le vendredi 24 octobre 2014, au cours d’une conférence de presse, tenue à l’auditorium de l’Institut français de Cotonou, Gilles Bokpè, Président de l’Association ’’Okpara culture’’, a annoncé, aux journalistes culturels, le déroulement, sous peu, en 2015, d’un événement musical qui se donnera une envergure fondamentale : le Benin music awards (Bma).

Gilles Bokpè, Promoteur des Bma, en deuxième position, sur la photo, de la gauche vers la droite
Le samedi 24 octobre 2015. Une date que les mélomanes béninois doivent retenir et guetter, avec impatience. Elle est celle de la tenue, très prochaine, des ’’Benin music awards’’, autrement dénommés, les ’’Trophées de la musique béninoise’’. Cette annonce, faite par Gilles Bokpè, Promoteur de l’événement et Président de l’Association ’’Okpara culture’’, a été la substance de la conférence de presse à laquelle il a convié les journalistes culturels, le vendredi 24 octobre dernier. Cette manifestation tenait ainsi lieu de lancement des candidatures des artistes pour le ’’Benin music awards’’, les Trophées de la musique béninoise, un événement pour lequel les chanteurs béninois de tous ordres sont appelés à s’inscrire, de mars à mai 2015, dans 14 catégories : « Meilleur artiste de la musique moderne », « Meilleure collaboration », « Meilleur artiste de celle traditionnelle », pour les sexes masculin et féminin, « Meilleur artiste de la musique moderne d’inspiration traditionnelle », « Meilleur groupe Hip-hop », « Meilleure chorale », « Meilleur slammeur », « Meilleure mélodie immortelle », « Meilleure vidéo », « Meilleur producteur », « Meilleure musique pour le développement », « Meilleur groupe gospel » et « Meilleur arrangeur ».
Ainsi sera publiée, dans la seconde quinzaine du mois de juillet 2015, la liste des différents nominés, dans les catégories précédemment évoquées, ce qui donnera lieu, des 19 au 21 octobre de la même année, à des formations de ceux-ci, avant le déroulement de deux concerts live, les 22 et 23 de ce même mois. A en croire Gilles Bokpè, le 24 octobre se tiendra la tant attendue ’’Nuit de la Récompense’’, au cours de laquelle les Trophées seront décernés, dans chaque catégorie.
Si plusieurs personnalités de haut niveau, du secteur de la musique béninoise, sont partenaires de l’événement, celles parmi lesquelles il faut trouver Oscar Kidjo, Richmir Totah, Gogoyi Akouègnon Prosper, Koffi Adolphe Alladé, il reste à voir de quels fruits sera pourvu l’arbre Bma aux fleurs si prometteuses.

Marcel Kpogodo