vendredi 11 juillet 2014

Darlène Abissi a réussi son défilé de mode

Selon les analyses du Professeur Abel Dako

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Cette citation du Cid de Pierre Corneille convient parfaitement à la jeune Darlène Abissi, dans sa seizième année. Le vendredi 13 juin 2014, elle a tenu un défilé de mode, à la Paillotte de l’Institut français de Cotonou, pour présenter des modèles d’habits de femmes, conçus par elle-même, de la collection « Femmes, soyez mystérieuses », portant la marque ''Funmilayo'', de l’un de ses prénoms. Abel Dako, Professeur de Français dans le collège où elle est apprenante, a accepté, ayant assisté au défilé de mode, de nous faire connaître ses impressions, à l’issue de la manifestation. Elles sont très élogieuses.

Darlène Abissi, à gauche, posant avec un mannequin du défilé

Stars du Bénin : M. Abel Dako, vous êtes Professeur de Français au Collège Houéyiho de Cotonou, un établissement scolaire dont Funmilayo Darlène Abissi est élève, elle qui a initié un défilé de mode que vous venez de vivre, en cette soirée du vendredi 13 juin 2014, à la Paillotte de l’Institut français de Cotonou. Pouvez-vous partager avec nous vos impressions par rapport à ce que vous avez vu ?


Abel Dako
Abel Dako : C’est pour moi une grande joie, une grande joie doublée de fierté d’avoir assisté à cet événement qui vient de se terminer. Je n’en reviens pas, je ne pouvais pas savoir, je ne pouvais pas imaginer qu’une âme, du haut de ses 15 ans, pouvait être aussi créative, parlant, bien sûr, du style de la création de modèles. Franchement, mademoiselle Funmilayo Darlène Abissi, je l’ai toujours côtoyée au collège … Il est vrai, j’ai lu des revues, des reportages sur elle, sur ses modèles, mais, je ne pouvais pas m’imaginer ce que j’ai vu ce soir ; c’était tout simplement beau, je manque même de mots pour qualifier, pour décrire véritablement ce que j’ai vu, elle n’a rien à envier à de grands stylistes, comme l’a dit le présentateur de la soirée.



Pouvez-vous nous décrire les étapes de ce défilé de mode ?
Comme le dit le nom de la collection, « Femmes, soyez mystérieuses », je trouve tout simplement que tout a été organisé de façon minutieuse et, il y a eu, comme on le voit à la présentation de collections de grands stylistes, il y a eu des parades individuelles, 6 au total. Après, nous avons assisté à une autre parade de tous les mannequins qui étaient passés ; ces jeunes filles sont revenues, cette fois-ci, encore, dans une tenue, de façon individuelle. De long en large, elles ont présenté le modèle qu’elles portaient, ce qui leur permettait de vanter un peu plus la marque ’’Funmilayo’’.
Je ne m’y connais pas trop en matière de tenues par rapport au nom qu’il faut leur donner, mais, entre autres, je peux citer ce que j’ai vu : des culottes, de petits corsages de femmes, de très belles robes, comme celle que Funmilayo elle-même portait d’ailleurs et dans laquelle on l’a vue, dans le défilé final, accompagnée de ses mannequins. Egalement, on a pu voir d’autres tenues telles que des sans-manches, des pantalons de femmes, … ; c’étaient de très beaux modèles.


Darlène Abissi et ses robes de marque "Funmilayo"
Pas de tenues traditionnelles ?
Non, rien que des tenues modernes, mais, des tenues modernes de dernière génération, qui répondent véritablement aux aspirations de nos jeunes filles : des tenues de plage, des tenues de soirée, des tenues de vérité. Dans le dernier cas, c’étaient vraiment des tenues de vérité, conçues, pratiquement, de la main de quelqu’un qui s’y connaît, de quelqu’un qui fait son petit bonhomme de chemin et qui était déjà loin. Une fois encore, comme l’a fait remarquer l’animateur du défilé, c’est la cadette des stylistes du monde entier, elle est prête à rivaliser avec qui que ce soit.


Comment avez-vous ressenti le thème du mystère, à travers les tenues qui ont défilé devant vous ?
C’est aussi simple que cela. Comme je l’ai évoqué tout à l’heure, les tenues que nous avons vues au cours de cette soirée sont uniques en ce sens que ce sont des tenues qui sortent du quotidien de tout ce que nous voyons, elles étaient simples. Quant à l’idée du mystère, elle résidait justement dans la simplicité des tenues, partant déjà des pagnes Woodin qu’on a utilisés, ce n’était pas encombrant ; le mystère réside en ceci que les touches étaient particulières sur ces tenues. Vous avez des robes qui paraissaient comme des robes habituelles, mais, lorsque vous vous en approchez, lorsque les jeunes filles mettent ces robes et que vous sortez, elles sont le centre de toute observation, de tout regard. C’est cela qui fait la particularité de Funmilayo : les culottes que nous avons vues cette soirée, les culottes de plage, ce sont des culottes qui portent, de part et d’autre, en bas, un peu comme des galons et, concernant le haut, les corsages sont sans manches, très simples, très souples, pas encombrants. Cela fait de la femme une véritable femme africaine, une femme béninoise, une véritable femme, tout simplement. Comme je l’ai dit, cela ne laisse personne indifférent.

Darlène, confiant ses impressions aux journalistes, après la manifestation
Et, c’est ce mystère qui attire vers ces femmes-là ?
Tout à fait, tout à fait, c’est cela qui fait leur particularité. Je trouve d’ailleurs que ce mystère réside dans l’adresse de celle-là même qui a conçu ces modèles ; quand vous les mettez et qu’on vous dit que c’est la collection de Funmilayo et que vous allez voir la personne qui s’y trouve derrière, c’est véritablement un mystère parce que, elle-même est une enfant de 15 ans, l’âge d’une adolescente. Pour la plupart, celles que nous voyons sont inconscientes, elles passent leur temps à s’amuser, à se dire que la vie est belle et, c’est l’insouciance totale. Déjà, Funmilayo, pour son âge, en classe de 1ère de série économique, trouve du temps pour dessiner, pour concevoir elle-même ces modèles-là, elle trouve également du temps pour ses études ! Nous avons jeté un coup d’œil sur son parcours scolaire, il s’agit d’une fille très brillante, aussi brillante dans ses études que dans ses créations de modèles. Donc, c’est là que réside, à mon sens, le mystère. Lorsque vous sortez avec une demoiselle qui met une de ses tenues, si on vous demande le nom de l’auteur du modèle et que vous dites que c’est Funmilayo, quand vous contactez la personne, vous allez tombez des nues, parce que, certains vont se dire : « C’est une tricherie, c’est un plagiat, ce n’est pas sa collection … ». Mais, véritablement, c’est elle qui l’a fait, parce qu’on nous l’a présentée, puisqu’elle n’est pas à sa première expérience ; c’est une jeune fille, c’est une adolescente qui a connu quand même un chemin avant d’être à ce point-là et, elle envisage de mettre bientôt une autre collection sur le marché. Donc, elle n’a pas fini de nous dévoiler ses mystères.


Un mot de fin à cette interview ?
Je dirai « Bon courage » à Funmilayo et, je lui souhaite une très bonne inspiration. Que les personnes de bonne volonté l’aident ; c’est une fille qui a de l’avenir et, si on l’encourage véritablement, elle est prête à rivaliser avec les grands stylistes de ce monde, parce que, déjà, si, pour son âge, elle nous a présenté ce que nous avons vu ce soir, à mon sens, elle ira très loin.



Propos recueillis par Marcel Kpogodo

41ème édition du Festival "Les Cultures du monde"

Une grande fête multi-culturelle annoncée


Du 18 au 28 juillet 2014 se tiendra dans la ville de Gannat, en France, la 41ème édition du Festival "Les Cultures du monde". Un grand événement en perspective ! C'est ce que laisse croire le présent Communiqué de presse signé par le Comité du Festival.



Communiqué de presse


Faites un tour du monde à Gannat


« Le comité du Festival vous attend autour d’un nouveau centre de spectacles, et des pôles de rencontres et d’échanges sur un espace qui laisse la place à la convivialité et à des choix multiples pour un festival « à la carte » !
Jean Roche, Fondateur du Festival "Les Cultures du monde"


À la frontière des pays d’Oc et d’Oil, Gannat, charmante petite ville d’Auvergne de 6 000 habitants, ouvre, chaque été, toute grande, ses portes au monde. Imaginez, 126 pays et 40 communautés différentes s’y sont déjà arrêtés ! Des visiteurs exceptionnels, puisqu’il s’agit de talentueuses troupes d’artistes traditionnels qui offrent à la cité gannatoise une parenthèse culturelle unique.

Chanteurs, danseurs, musiciens, artisans… des quatre coins de la planète partagent, pendant 10 jours et 10 nuits, leur héritage séculaire au cours du festival « Les Cultures du Monde ». Un tourbillon de sons, de rythmes et de couleurs organisé par l’Association Cultures & Traditions… depuis maintenant 40 ans !

L’édition 2014, du 18 au 28 juillet, poursuit sa valorisation et sa sensibilisation au patrimoine culturel immatériel de l’humanité avec un programme riche d’activités et de rencontres ; les danseurs de la fascinante culture du peuple Massaï, Jorge Rodriguez « l’homme- tango » argentin, les wadaiko ou tambours traditionnels japonais, les Gongs des hauts plateaux du Vietnam… sont quelques-uns des groupes qui enchanteront le Festival, fort d’un nouveau visage scénique, une place décorée avec les enfants des communes partenaires.

Le festival « Les Cultures du Monde », c’est un dépaysement garanti et un formidable tour du monde qui stimule la compréhension entre les peuples et le plaisir de s’enrichir de la culture des autres.


Depuis de 40 ans, Cultures & Traditions travaille sur le thème des cultures traditionnelles et mondiales. Aujourd’hui centre culturel pluridisciplinaire en milieu rural situé à Gannat (Allier) alliant tourisme, patrimoine, culture, traditions et création artistique, elle représente un vecteur de rencontres et d’expression artistique autour de la diversité culturelle et du Patrimoine Culturel Immatériel.

                                                                                                                                  
                                                                                                                             Le Comité du Festival