lundi 13 décembre 2010

Musique au Bénin

Isbath Madou, Chanteuse béninoise




A la soirée finale des Sica 2010



Madou fait honneur à la presse



La couverture du concours de musique organisé par Ali Wassi Sissy, dans le cadre des Sica 2010, nous a permis de rencontrer la célèbre chanteuse béninoise, Madou. C’était à l’entrée de la Salle rouge du Palais des congrès, où elle manifestait tout son attachement à la presse béninoise, à travers deux journalistes de la place.




Deux journalistes ont failli être interdits d’accès à la Salle rouge du Palais des congrès, le samedi dernier, dans le cadre du concours de musique des Sica 2010. L’homme chargé de vérifier les cartes d’invitation et les tickets d’entrée avait observé un refus catégorique et ostentatoire à leur désir de couvrir cet événement. Il a estimé que les deux confrères n’étaient pas pourvus du badge réservé aux hommes de la presse. La discussion, qui avait pris une autre tournure est parvenue aux oreilles de Madou, la chanteuse béninoise, invitée également à cette soirée.




Madou décante la situation



Un seul mot avait suffi pour que Madou fasse entrer les confrères immédiatement : « Ecoutez, c’est la presse d’abord. Pas de négociation. Laissez-les entrer, sans protocole ! Ils sont venus pour vous, pour la visibilité de votre festival. Allez- y les amis ! ». Elle venait donc d’accomplir une mission anodine mais pleine de sens qui a particulièrement retenu notre attention. Qui pouvait croire que cette dame porterait volontiers à l’improviste deux casquettes : celle d’une chanteuse et celle de la voix défenseuse de la presse béninoise. Ceci est la preuve que des citoyens soutiennent véritablement le travail des journalistes dans notre pays, même si la presse continue d’être le quatrième pouvoir. Seulement, les promoteurs d’événements culturels doivent veiller à pourvoir les journalistes des badges utiles pour éviter ces désagréments dans le futur, surtout dans le rang de la presse écrite, souvent victime de ces situations de marginalisation.



Thierry Glimman

vendredi 3 décembre 2010

Cinématographie du Bénin

Sanvi Panou, Auteur du Deuxième bureau




Production télévisuelle au Bénin



La série Deuxième bureau à l’écran



Dans quelques semaines, les téléspectateurs du Bénin et de 122 autres pays du monde, suivront sur leur petit écran, une série de 7 épisodes de 27 minutes chacun. Elle est réalisée par Sanvi Panou et s'axe sur le phénomène sociétal du « Deuxième bureau ».



“C’est mon secret de traiter les affaires personnelles“, telle est l’une des premières joutes verbales de l’épisode titré, « Le piège », de la série télévisée Deuxième bureau. Constituée de sept épisodes, elle tourne autour des courses de fond du personnage dénommé monsieur Grollo, qui se révèle être un véritable coureur de jupons. Bien qu’il soit marié à Afi et père de Cynthia et Appolo, Grollo zigzague et affectionne particulièrement la compagnie des jeunes filles qui, elles aussi, se mettent en quatre pour lui donner des sueurs froides. Son épouse, véritable femme courage, tient le coup, malgré les différentes infidélités de son mari. Et, ces deux enfants, malgré les écarts de comportements de leur père, ne lui en tiennent pas tant rigueur. Dans « Le piège », Grollo est la victime consentante d’une tentative d’extorsion de fonds. Un coup savamment orchestré par Rosita, l’une de ces nombreuses conquêtes. Mais, au finish, Grollo sort de cette impasse sans trop y laisser des plumes. Dans « La trahison », un autre épisode de cette série télévisée, Afi reçoit un coup de massue en apprenant que Grollo a eu un enfant hors mariage. Bien qu’ayant accusé le coup, elle décide d’aller de l’avant en donnant le tournis à son mari. Victime d’un léger malaise après avoir appris la nouvelle de l’existence de l’enfant adultérin, elle est hospitalisée. Grollo vient s’enquérir de son état de santé. Mais, il apprend que son épouse vient de quitter les lieux avec un homme présenté comme étant son mari. Un autre personnage inattendu entre en piste. Grollo n’est pas au bout de ses surprises ...



Enfin, une école professionnelle !


La projection de ces deux épisodes de la série télévisée a eu lieu le 30 novembre dernier au Centre culturel français (Ccf) de Cotonou. Selon Sanvi Panou, ces sept épisodes constituent un tremplin, car le nombre des épisodes pourra être porté à trente 30 ou 40. La diffusion nationale se fera sur la télévision nationale et Canal 3. Quant à l’international, grâce à Canal France international (Cfi) et TV5, et France O, Deuxième bureau sera disponible dans 122 pays. “Je veux rendre hommage à mes collègues béninois“, ajoutera Sanvi Panou et d’annoncer l’ouverture prochaine d’une école panafricaine d’acteurs et de formations d’acteurs, dénommée « Ombre et lumière ». Cela permettra d’impulser la formation des acteurs, et d’accompagner la mise en place d’une vraie politique cinématographique au Bénin.



Bernado Houenoussi