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vendredi 4 décembre 2020

Le ’’Lab’Africa’’ restitue ses expérimentations à l’Institut français de Cotonou

Dans le cadre du ’’Novembre numérique’’ 2020

L’édition 2020 du ’’Novembre numérique’’ donne lieu à un concert d’un genre particulier, le résultat du fonctionnement d’un laboratoire musical à trois dimensions, ce qu’a annoncé, entre autres, Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin, au cours d’un échange avec des journalistes culturels le mardi 1er décembre 2020.

De gauche à droite, Gérald Brun et Coline-Lee Toumson-Vénite, au cours de la conférence de presse

Un concert live en son et en image animé par un nombre impressionnant d’artistes de qualité. Le spectacle inédit qui s’annonce pour la soirée du vendredi 4 décembre 2020 au Théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou et dont l’information de la mise en œuvre fonde la conférence de presse qu’ont tenue, dans la matinée du mardi 1er décembre 2020, Coline-Lee Toumson-Vénite, Directrice déléguée de l’Institut français du Bénin, et Gérald Brun, Attaché de Coopération scientifique et universitaire à l’Ambassade de la France près le Bénin.


D’abord, la première conférencière a montré, de par son intervention, que le concert indiqué se déroule dans le cadre du ’’Novembre numérique’’, organisé pour le compte de l’année en cours, qui présente la particularité de se dérouler depuis le 25 novembre avec la mise en place d’un laboratoire de musique, le ’’Music lab’Africa’’ qu’elle identifie comme une « plateforme créative d’artistes » combinant des « sensibilités artistiques » et plusieurs « esthétiques ».


Ces artistes appelés à faire valoir leurs connaissances respectives au sein du ’’Lab’Africa’’ sont les percussionnistes Jah Baba et Bona Didolanvi, les chanteuses du groupe Tériba, Jimmy Belah, le guitariste du Benin international musical (Bim) et, du côté des Caraïbes, Philo qui fait parler les « voix du tambour », sans oublier les Français Jérôme Ettinger, Dj et manipulant la musique assistée par ordinateur, et Axel Vanlerberghe, Vidéaste et photographe, entre autres.


Ainsi, le concert de la soirée du vendredi 4 décembre est la restitution des séances d’échanges, que ces artistes ont réalisées au sein de la résidence de création dénommée le ’’Lab’Africa’’ qu’a abrité, depuis le 25 novembre, l’espace culturel de l’ ’’Africa sound city’’. Pour la Directrice déléguée, cette expérience permet la mise en commun des arts dans les dimensions du numérique, de la musique et de la culture.


Ensuite, selon Gérald Brun, Attaché de Coopération scientifique et universitaire à l’Ambassade de la France près le Bénin, le ’’Novembre numérique’’ promeut les cultures numériques, sans oublier que l’expérience qui s’est manifestée au sein du ’’Lab’Africa’’ combine les dimensions telles que la culture, la musique et le numérique, de même que le laboratoire concerné se trouve patronné par l’Union européenne à travers l’Eu national institute of Culture (Eunic), en collaboration avec plusieurs institutions culturelles dont l’Institut national des Métiers d’art, d’archéologie et de la culture (Inmaac) de l’Université d’Abomey-Calavi, et aussi plusieurs pays tels que le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie et le Togo, ce qui suppose la « création des modèles de coopération culturelle entre le Bénin et d’autres pays du monde ».


En réalité, le spectacle du vendredi 4 décembre 2020 ne constitue pas la seule occasion pour vivre la fusion des pratiques artistiques d’horizons divers. La soirée du samedi 5 décembre permettra aussi d’assister à un concert que donnera le groupe dénommé le ’’Medecine man orchestra’’, toujours au Théâtre de Verdure de l’Institut français de Cotonou, ce qui constitue une opportunité pour savourer la communication musicale entre les tambours d’Afrique, grâce aux griots afférant, et ceux de la Caraïbe, a conclu Coline-Lee Toumson-Vénite.


Marcel Kpogodo Gangbè