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mercredi 13 juillet 2016

La banque culturelle au cœur d’une formation à Zangnanado

Sous l’égide de l’Association ’’La Maison de la culture’’


Du 6 au 8 juillet 2016, l’Association, ’’La maison de la culture’’, a tenu une formation sur la banque culturelle. Elle concernait une vingtaine de participants. Ce processus a permis d’outiller les stagiaires sur les réalités particulières du fonctionnement d’une institution aussi originale que la banque culturelle.

Dimitri Sètondji Fadonougbo, entretenant les stagiaires
« La mise en place et la gestion des banques culturelles ». Le thème de la formation qui a réuni, du 6 au 8 juillet 2016, une vingtaine de stagiaires constitués de professeurs d’Histoire-géographie, de cadres de mairies et de journalistes culturels, à la salle de conférence de la Mairie de Zangnanado, dans le Département du Zou. Cette séance de renforcement de capacités se déroulait à l’initiative de l’Association, ’’La maison de la culture’’, sous la direction de Dimitri Sètondji Fadonougbo, formateur exclusif au cours de l’atelier indiqué.

Une séance de récapitulatif ...
Dans son propos introductif, celui-ci a évoqué la problématique fondatrice de cette formation : chercher à comprendre ce que les Africains, en général, et les Béninois, en particulier, faisaient de leur patrimoine culturel, ce qui a permis d’aboutir à la formulation de l’objectif cardinal de cette séance d’échanges des stagiaires avec Dimitri Sétondji Fadonougbo, Consultant-formateur en Développement et gestion de projets culturels de même qu’en Développement organisationnel et institutionnel : aborder le patrimoine que constituent les banques culturelles. Il les a définies comme des « musées locaux plus rapprochés des populations » et a montré qu’elles constituent un système ayant été conçu pour « sécuriser les biens culturels d’un pays », tout en entretenant une économie autour d’elles, dans le but de contribuer au développement des localités dans lesquelles elles sont implantées, une manière, selon l’expert, de « faire de la culture un outil économique ».



Du contenu de la formation  

En réalité, 5 modules ont été développés sous le couvert de thèmes répartis en 2 grandes sessions, selon une méthode réellement participative. D’abord, au cours de la matinée du mercredi 6 juillet, les stagiaires ont été outillés sur la description et les objectifs d’une banque culturelle. C’est ainsi qu’il leur été inculqué qu’elle permet de maintenir l’objet culturel dans son milieu naturel, selon des composantes bien précises qui sont celles de l’institution : le musée local encore appelé musée villageois, la caisse villageoise, le centre de formation et de la culture. En outre, Dimitri Sètondji Fadonougbo a établi les éléments d’une nette différence entre la banque culturelle et le système de micro-crédit.
Se rapportant à la journée du jeudi 7 juillet, le récapitulatif des notions étudiées la veille a ouvert la voie au déroulement des 2 modules constituant le sujet des échanges. Ainsi, le formateur a, dans un premier temps, abordé les normes à suivre pour sélectionner le site de la banque culturelle, de même que les critères pouvant aider à la réussite d’un tel type d’entreprise culturelle. En second lieu, des précisions intéressantes ont été apportées sur les membres de l’équipe d’une banque culturelle et sur le rôle imparti à chacun d’eux.

Photo de famille des stagiaires avec le formateur
Concernant la dernière journée, celle du vendredi 8 juillet, elle a consisté pour le formateur à assister au récapitulatif des éléments d’échanges de la veille, avant qu’il ne s’étende sur la méthode de gouvernance d’une banque culturelle, et qu’il ne fasse ressortir les différentes activités contribuant à l’animation d’une telle institution. Enfin, Dimitri Sètondji Fadonougbo a partagé avec les stagiaires ce que constituent le suivi et l’évaluation d’un programme, généralement, et de quelle manière, en particulier, ceux-ci doivent s’exécuter, dans le cas précis d’une banque culturelle. Puis, il a été donné l’occasion aux stagiaires de se prononcer par écrit et, dans l’anonymat, sur le déroulement global de la formation, avant que celle-ci ne soit close officiellement par un déjeuner.

Marcel Kpogodo

vendredi 24 octobre 2014

Dah Aligbonon lance une académie traditionnelle à Bohicon

Dans le cadre de la promotion d'une éducation endogène


Une académie d’obédience traditionnelle a été lancée, le mercredi 8 octobre dernier, à Houawé Ouassaho, dans la Commune de Bohicon, du Département du Zou. C’était à l’initiative du dignitaire des religions endogènes, Dah Aligbonon, sous le couvert de l’Ong ’’Les Récades’’, dont il est le premier responsable.

Dah Aligbonon, à droite, au cours de la cérémonie de lancement
’’Houendotchité’’. Tel est le nom de l’académie de type traditionnel, lancé, le mercredi 8 octobre dernier, à Houawé Ouassaho, dans le Commune de Bohicon, du Département du Zou, par le représentant des religions endogènes, Dah Aligbonon, sous le couvert de l’organisation non gouvernementale, dont il est le Président, l’Ong ’’Les Récades’’. Selon cette personnalité, l’objectif d’une telle initiative, est de « communiquer » et de « faire ressortir l’histoire des réalités de notre pays, de faire connaître l’explication des différentes divinités » de notre pays, le Bénin.
Ceci ne va pas sans un fondement visant à reconditionner complètement le système d’acquisition des connaissances par la jeune génération, ce qui a amené Dah Aligbonon à interpeller vivement les cercles de décision, capables de réussir une telle mission : « Revoyons nos programmes de télévision et ceux de l’Internet, assainissons la haute technologie en évitant, par exemple, la libre diffusion des films pornographiques et celles de violence, mettons au service de nos enfants les moyens nécessaires pour leur éducation et leur épanouissement, ayons la force de caractère d’être à la fois les maîtres et les confidents de nos enfants, ayons l’humilité  d’être l’idéal de nos employés, bref, soyons, autant que nous sommes, des exemples pour notre société ».
Dans des propos aussi enflammés, l’orateur, dans son allocution, n’a pas manqué de fustiger le manque d’intérêt des autorités politiques pour les activités relevant des religions endogènes, avant de préciser que l’académie ’’Houendotchité’’ est ouverte à deux catégories d’étudiants, la première pouvant être formée pour six mois et, la seconde, pour douze, cette structure pédagogique endogène détenant des ouvrages didactiques, notamment, sur les lois de la nature.


Marcel Kpogodo