mardi 30 mars 2010

fitheb 2010

Pascal Wanou



Deux jours après le démarrage du Fitheb



Le Directeur Pascal Wanou donne ses impressions



A la veille du lancement officiel du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), Pascal Wanou, son Directeur, rencontré ce lundi 29 mars au soir, au Centre culturel français de Cotonou, se prononce sur l'organisation de cette manifestation internationale, surtout qu'un certain budget lui a été alloué par l'Etat.


Journal Le Mutateur : Monsieur le Directeur, deux jours après le démarrage des spectacles du Fitheb, quelles sont vos impressions ?


Pascal Wanou : De très bonnes impressions, des impressions de satisfaction, de satisfaction totale, parce que le Festival a démarré avec beaucoup de bonheur, les spectateurs, vous les voyez, sont là tous les soirs, la salle est remplie tous les soirs, il y a des spectacles de très bonne facture. Donc, je ne peux que m'en réjouir, pour le bonheur des hommes de théâtre.


Par rapport au budget octroyé par l'Etat, est-ce qu'il faut s'attendre à des difficultés au cours du Festival ?

J'ai eu de l'Etat béninois 150 millions. A ces 150 millions s'ajoutent d'autres contributions. Ce qui est certain, c'est que le Festival se déroule et se tient dans l'enveloppe qui est disponible ; il n'y aura aucune difficulté, il n'y aura pas de dettes, il y a peut-être les difficultés de la lenteur dans le déblocage des fonds, c'est tout. Donc, le Festival tiendra dans l'enveloppe qui est disponible là, tout est mis en oeuvre, tout est mis en place pour ça.



Propos recueillis par Marcel Kpogodo

Sipoef 2010

Amine Laourou

Pour sa 5ème édition


Le Sipoef se tiendra au Luxembourg





Plus de trois semaines après la tenue de la 4ème édition du Salon international des poètes francophones (Sipoef) à Cotonou, Amine Laourou a bien voulu se confier à nous pour un bilan et des perspectives par rapport à l'événement. Il ressort de notre entretien que le 5ème Sipoef se tiendra l'année prochaine au Luxembourg, une annonce qui permet à ce promoteur culturel d'épingler le système béninois de financement des initiatives culturelles.





Journal Le Mutateur : Amine Laourou, Directeur du Salon international des poètes francophones (Sipoef), comme nous le savons, la 4ème édition de cette manifestation a eu lieu du 1er au 6 mars dernier. Peux-tu partager avec nous un bilan de cette édition ?





Amine Laourou : Je peux dire que c'est la meilleure édition, cette année. Je peux l'affirmer : le Sipoef 2010 a été la meilleure édition, parce que plusieurs poètes béninois se sont impliqués, comme Kakpo Mahougnon, Florent Eustache Hessou, Henri Dagbédji Hessou, Innocent Sossavi, etc. Plusieurs poètes se sont impliqués mais, malheureusement, c'est la dernière édition au Bénin ; j'annonce que la prochaine édition se tiendra au Luxembourg dans la deuxième semaine du mois de mars 2011. Depuis 4 ans, je peux dire que le sipoef 2010, c'est la meilleure édition ; nous avons eu des difficultés mais, quand même, je tiens à remercier le Ministère de la Culture et, surtout, l'Ambassade de France, des partenaires à l'étranger comme le Conseil des arts du Canada, du Québec, le Gouvernement luxembourgeois. Je peux vous affirmer que, cette fois-ci, c'est parti parce que c'est le Sipoef itinérant maintenant. Donc, nous allons passer peut-être une année au Luxembourg et, après, voir si on peut envoyer l'événement dans un pays africain francophone.





Quand vous dites que le Sipoef 2010 a été le meilleur, quels sont les autres éléments d'appréciation qui vous permettent d'avoir ce jugement ?





La première, la deuxième et la troisième édition, c'était un peu compliqué parce que les amis écrivains béninois n'en voulaient pas, il y avait des malentendus, de petites histoires que nous avons pu régler à la dernière minute et, voilà, tout le monde est impliqué, tout le monde veut bien accompagner le Sipoef : l'Association des écrivains béninois, le Pen-club béninois, .... ; quand vous organisez un événement et que vous avez deux ou trois, quatre écrivains béninois représentés, c'est pas beau. Mais, cette fois-ci, ils étaient là ; il y en a d'autres qui nous ont invités chez eux à la maison avec les poètes invités des cinq continents.





Pourquoi alors cette délocalisation au Luxembourg ? Ce pays ne vous semble-t-il pas trop loin ? Ce choix me semble la marque d'une déception du Bénin ...





Je peux dire oui mais, à la fois, je veux bien organiser encore cette rencontre ici ; c'est un peu dur pour moi, parce que le Bénin est le quartier latin de l'Afrique et, pour garder ce nom, il faut s'affirmer à travers des événements comme le Sipoef ! Voilà ! Les Luxembourgeois ont décidé de nous accueillir, parce qu'ils disent que la Francophonie, c'est pas seulement le Bénin et qu'il y a d'autres pays : le Luxembourg, la France, la Belgique, le Canada, les pays francophones d'Afrique et d'Asie, d'Europe. Je crois que le Bénin sera toujours à l'honneur ; nous allons toujours inviter des écrivains béninois à cette rencontre là-bas, que ce soit au Luxembourg ou quelque part d'autre, le Bénin sera toujours représenté. Je crois que c'est un acquis pour moi, parce que, souvent, ici, vous avez des problèmes de financement et, c'est à trois jours de votre rencontre qu'on débloque les moyens pour organiser votre événement ou c'est après l'événement qu'on vous rembourse l'argent, après l'objectif ; c'est du cinéma, c'est du jonglage. Avec les Luxembourgeois, en trois jours, nous avons décidé ; les moyens sont là déjà, la programmation est en cours, c'est ce que je veux aussi pour le Bénin, mais c'est compliqué : quand un ministre est limogé, il faut tout recommencer à zéro, c'est compliqué, il y a la lenteur et, la lenteur, ça torture, ça torture, ça décourage. C'est triste, mais c'est notre pays qui est comme ça, c'est notre culture, on est habitués. Peut-être que quand nous allons faire le Sipoef deux, trois, quatre ou cinq ans dehors, ceal va permettre quand même aux hommes politiques de savoir que c'est un événement incontournable qu'il faut soutenir, qu'il faut voir comment traiter avec les promoteurs culturels béninois. Et, encore, on dit qu'il y a le Fonds d'aide à la culture. Moi, je vois qu'il faut dissoudre la Direction du Fonds d'aide à la culture et créer un Conseil des arts et lettres du Bénin. S'il y a une Direction des Lettres, une Direction de la musique, du cinéma, de la poésie, on peut dire : "Bon, vous avez 50 millions pour la poésie". A travers les associations, les fédérations, on peut organiser et faire beaucoup de choses. Mais, si on doit négocier, si les événements qui sont vraiment reconnus sur le plan international ne sont pas pris en compte au Bénin et qu'il faut toujours négocier, supplier, qu'il faut s'agenouiller des fois, jouer à la courbette, ça décourage, ça décourage, c'est triste. Pour moi, je crois qu'il faut finir avec la Direction du Fonds d'aide à la culture et créer le Conseil des arts et lettres du Bénin, c'est très important, il faut finir avec ça, il faut qu'il y ait vraiment la transparence ; si nous avons un Directeur ou une Directrice du Conseil des arts et lettres du Bénin, il faut impérativement faire des appels à candidatures pour ceux qui veulent occuper ce poste, pour un mandat de deux ans non renouvelables comme le Centre culturel français. Si tu n'es pas d'accord avec un Directeur, tu attends trois ans après et quand il part, peut-être qu'avec l'autre, tu auras une chance. Et, le Ccf a toujours fonctionné. Et, aussi, il faut voir comment est-ce que nous n'avons pas une Maison de la culture, nous n'avons pas un Centre culturel béninois, il faut aussi voir tout ça ; s'il faut jouer à la courbette pour obtenir quelque chose, ce n'est plus ce que vous voulez vous-même, vous jouez le jeu, on vous apprend à voler, c'est la société qui vous apprend à tricher et, ça, ça ne vient pas de vous. Donc, c'est en quelque sorte ça ; le Sipoef est au Luxembourg, dans la deuxième semaine du mois de mars, en 2011 ; nous allons inviter aussi des journalistes culturels béninois là-bas, pour célébrer l'événement. En cinq ans, je crois que c'est mieux pour nous, nous pouvons aider le Bénin, l'Afrique, de l'extérieur.





Les innovations du Sipoef au luxembourg, c'est quoi concrètement ?





D'abord, les innovations, c'est que les poètes n'ont jamais été payés, cette fois-ci, ils seront payés, ils seront traités comme des artistes et, il n'y a plus question à être triste pour l'hébergement, la restauration, les lieux de spectacles. Donc, c'est un acquis déjà pour nous ; c'est vrai que nous n'allons plus inviter les poètes qui ont publié seulement un recueil, c'est la cour des grands, il va falloir faire une sélection de ceux qui vont participer à cette grande rencontre là-bas au Luxembourg. Ici, au Bénin, on peut compter le nombre de poètes, c'est aussi ça, on peut compter le nombre de poètes. Donc, il faut dépasser l'époque de Senghor, de Césaire, de la négritude et voir autre chose ! L'Afrique souffre aujourd'hui, il y a la dégradation de l'environnement, les maladies transmissibles, il y a la famine ; il faut écrire sur ça, plutôt que de s'occuper des histoires de Blancs ou de Noirs ; que tu sois un homme noir peint en blanc, ça t'engage, c'est toi ! Donc, aujourd'hui, avec la globalisation, il faut voir autre chose ! C'est ça ma vision.





Un dernier mot ?





Je porte le Bénin dans mon coeur, j'aime beaucoup mon pays ; j'ai quand même fait quatre années du Sipoef ici, j'ai eu la chance de connaître mes défauts, les défauts des autres aussi, de savoir comment me comporter avec eux. Le Bénin, c'est un pays formidable, vous pouvez avoir des expériences, surtout dans le milieu culturel ; c'est pas du tout facile, mais je suis fier d'être Béninois. Le Sipoef au Luxembourg, ça ne veut pas dire que je suis découragé, que je ne reviendrai plus chez moi, mais c'est toujours la littérature béninoise au Luxembourg.




Propos recueillis par Marcel kpogodo

jeudi 25 mars 2010

Initiatives culturelles au Bénin

Christel Gbaguidi, en plein jeu scénique, dans la pièce "L'exception et la règle" de Bertolt Brecht
Bientôt à Cotonou
Lancement du projet "Théâtre à l'école"
Dans les tout prochains jours, l'univers du théâtre béninois va s'enrichir d'un projet d'une importance capitale pour le développement de l'art dramatique en milieu scolaire. A l'occasion d'une causerie avec quelques journalistes culturels, Christel Gbaguidi, Président de l'Association "Arts Vagabonds Rezo Afrik Bénin", a accepté de parler de cette initiative.
La date du 29 mars 2010 est celle qu'il faut retenir pour le lancement de ce projet qui est intitulé "Théâtre à l'école". En partenariat avec le Service de coopération et d'action culturelle (Scac) de l'Ambassade de la France près le Bénin, il est justement mis en place par l'Association "Arts Vagabonds Rezo Afrik Bénin". Selon son Président, Christel Gbaguidi, il vise à établir un pont entre le lycée français Montaigne de Cotonou, le Ceg Godomey et le Collège catholique Père Aupiais, d'une part, et à travailler au retour du théâtre professionnel dans les écoles, les collèges et les lycées du Bénin, d'autre part. C'est dans cette optique que "Théâtre à l'école" se propose d'offrir une opportunité de création et de formation à au plus soixante jeunes collégiens issus des établissements scolaires précités. Concernant particulièrement le volet "Formation", l'Association "Arts Vagabonds Rezo Afrik Bénin" a prévu que ces stagiaires volontaires aient l'opportunité de s'investir à acquérir des connaissances pratiques dans plusieurs sous-secteurs liés au théâtre : la mise en scène, la décoration, les costumes, la photographie et la régie. Et, ce sont des professionnels concernant chacun de ces compartiments, qui seront chargés d'animer les ateliers, respectivement Patrtice Toton, Nathalie Hounvo-Yèkpè, Serge Zossou et Christel Gbaguidi aussi, pour la mise en scène, Christian Gbégnon et Marius Dansou, pour la décoration, Pamela Houénoudé et Patrice Tomédé, pour les costumes, Jessica Vuillaume et Sophie Négrier, pour la photographie et, enfin, Jean-Claude Ouangbey, pour la régie générale.
Les autres points focaux du programme
A en croire Christel Gbaguidi, ce projet qui démarre le 29 prochain va permettre aux élèves du lycée Montaigne, des collèges Godomey et Père Aupiais de travailler pendant quatre mois sur la mise en scène de trois pièces dont chacune est spécifiquement affectée à chacun des établissements pour être jouée : L'avare de Molière, pour le compte du Ceg Godomey, Certifié sincère de Florent Couao-Zotti, pour Père Aupiais, et La nuit de Valognes d'Eric-Emmanuel Schmidt, pour Montaigne. Par ailleurs, le stratégique travail de la compréhension globale de ces différents ouvrages sera réalisé en faveur des élèves participants par les professeurs Yvon Le Vagueresse et Dieudonné Adingbossou, exerçant respectivement à Montaigne et à Aupiais.
Pour ce qui est du déroulement proprement dit du Projet, Christel Gbaguidi précise des dates clés : du 29 mars au 07 avril, la visite d'échanges entre les lycées et collèges sur fond de participation des élèves volontaires des trois collèges au Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) dont les manifestations démarrent le 27, le 10 avril, la tenue au Centre culturel français de Cotonou d'un café littéraire et la visite des locaux de cette institution par les élèves stagiaires, le 17 avril, la découverte par tout le groupe de l'Ecole internationale de théâtre du Bénin (Eitb) d'Alougbine Dine et la discussion avec ce grand nom du théâtre béninois sur la pièce Le médecin malgré lui, qu'il va faire jouer au Fitheb. En outre, les 26, 27 et 28 mai, il est prévu la représentation des spectacles préparés par les élèves au Ccf et dans certains établissements scolaires. Entre temps, ces stagiaires en théâtre auront tourné des séances vidéo avec l'autre célébrité, Tola Koukoui. Et, le Projet s'achève, entre autres, par la réalisation d'un Livret d'information devant témoigner de l'initiative.
Des perspectives de l'événement
Christel Gbaguidi, dans son exposé, a expliqué que le Projet "Théâtre à l'école" est pilote. S'il s'y donne pour mission de rehausser le prestige du théâtre béninois, il entend le pérenniser, avec des éditions prochaines qui vont voir s'élargir le nombre des établissements participants. Les pouvoirs publics béninois devraient s'approprier cette initiative, vu, d'une part, qu'elle permet à la génération apprenante actuelle de combler le vide en activités de formation additive à l'édification intellectuelle de cette jeunesse, et qu'elle augmente le nombre de cordes professionnelles des jeunes adhérents au Projet, des cordes qui leur seront utiles lorsqu'ils auront fini leurs études et qu'ils se trouveront confrontés au monde de l'emploi. Christel Gbaguidi aura donc contribué à susciter et à développer la vocation des jeunes pour le théâtre.
Marcel Kpogodo

vendredi 12 mars 2010

Théâtre au Ccf de Cotonou

Philippe Adrien, face aux journalistes

Spectacle au Ccf de Cotonou ce weekend
Philippe Adrien parle de la pièce "Rêver à Cotonou"
"Rêver à Cotonou" est une pièce de théâtre d'un genre particulier qui sera représentée les vendredi 12 et samedi 13 mars 2010 au Centre culturel français de Cotonou. Le Français Philippe Adrien, qui en est le metteur en scène, montre l'ancrage de cette création dans l'univers du rêve.
Premier élément d'originalité: "Rêver à Cotonou" est un spectacle déambulatoire, ce qui suppose que les spectateurs seront amenés à se déplacer d'un point à un autre. Plus précisément, ils iront, notamment, au sein du Centre culturel français, de la scène au bar, en passant par la paillotte et, quelque part sur le parcours sera visualisable la vidéo de l'artiste béninois Totché, qui est un film monté en boucle. A en croire Philippe Adrien, la mobilité de la pièce se justifie par la nécessité de "déshabituer les spectateurs", de leur faire "voir autre chose"; il affirme, en outre, que ''l'idée de ce parcours est cohérente avec le rêve où il faut sans cesse décaler." Et, dans cette vague d'anticonformisme de la mise en scène s'inscrit le second facteur d'originalité: la pièce elle-même est une pratique initiatique de l'univers du rêve! Selon Philippe Adrien, "Rêver à Cotonou" donne lieu à un ''traitement scénique des rêves''.
Pour une pièce qui sera jouée lors du prochain Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb), il s'agit d'un jeu fondé sur un maximum de quinze rêves sélectionnés parmi près d'une cinquantaine, des rêves faits par des comédiens, collectionnés par ceux-ci auprès de leurs amis, de leurs connaissances, en général, des rêves racontés, scénarisés et mis en scène, avec le concours de deux personnalités d'une importance capitale: Rémi Secret, Directeur du Centre culturel français, avec l'engagement et la collaboration de qui l'idée de représentation de rêves au théâtre est née et s'est vue concrétisée par Philippe Adrien appelé à cette oeuvre. Deuxièmement, le metteur en scène laisse entendre que Gustave Akakpo, écrivain togolais de pièces de théâtre, a joué une partition fondamentale, celle du traitement des rêves collectionnés, un cru que lui aussi a contribué à enrichir de ses propres rêves. En ce qui concerne les langues de la pièce, les spectateurs entendront du fon et français, et "des langues inventées", pour des rêves dont le contenu étonne Philippe Adrien, de par les thèmes typiquement béninois: l'argent, le sexe et la mort. Donc, ce sont des rêves qui vont permettre d'entendre "des malheurs, des misères, des vérités contradictoires, paradoxales, dérangeantes ... " Ils donneront l'occasion aux spectateurs d'entrer en contact avec l'inconscient des Béninois, s'inscrivant dans une problématique globale qui matérialise la manière dont les Africians vivent la question de l'ailleurs, la manière dont les Béninois entendent les rapports Nord-Sud.
Le fond de la préparation
Pour Philippe Adrien, il a fallu une dizaine de jours de stage, qu'il a passés à l'Ecole internationale de théâtre du Bénin (Eitb) d'Alougbine Dine, à former treize comédiens béninois qui ne sont plus des inconnus. Parmi eux, Jean-Louis Kédagni, Charelle Hounvo, Tonton Mass, Alfred Fadonougbo, Florisse Adjanohoun, Carole Lokossou, Guy Kpohento, Didier Nassègandé et Fidèle Anato. D'autres noms très influents du monde artistique béninois ont apporté leur pierre à l'édifice de l'oeuvre, tous autres domaines confondus, entre autres, le musicien Eric Thomson, le plasticien Dominique Zinkpè, le producteur et réalisateur Claude Balogoun et le spécialiste de vidéos Totché. Grâce à tout ce beau monde, Philippe Adrien, Diresteur du "Théâtre de la tempête", Professeur de théâtre et d'interprétation au Conservatoire national de Paris, qui se réjouit d'avoir travaillé avec des artistes béninois, promet: les spectateurs "vont avoir quelque chose à démêler, ils auront à démêler des sensations, ils auront des surprises". Reste alors à aller voir cette pièce, de quoi constater si les fruits vont tenir la promesse des fleurs.
Marcel kpogodo

lundi 8 mars 2010

Fitheb 2010

Lieux

Dates

Cotonou

Porto-Novo

Ouidah

Lokossa

Abomey

Parakou

Ab.omey-Calavi

Djougou

Natitin-gou.

Bohicon

Université

D’Abomey-Calavi

CCF S1 CCF S2 TCHIF C C.A

19H30 21H 18H 19H30

27/03/10

Côte d’Iv.

Montserrat

Bénin 5 :

« Un piège sans fin »

Bénin 6

« Sang papier… »

Bénin 2

«Est-ce ainsi que…»

28 /03/10

Bénin 1

« Devoir de mémoire »

Sénégal

«Une saison au Congo »

Danse :

Dialogue inévitable

Chine : Opéra de Pékin

Bénin 3

« Ubu Roi »

Bénin 4

«Dans l’arène..»

Burkina 1

« Tatu »

Bénin 6 «Sang papier...»

Guinée

« Ultime voyage »

Cameroun

«Orphée d’Afrique»

29/03/10

Belgique 2

« Pauvreté »

Bénin 2

« Est-ce ainsi… »

Cameroun

«Orphée d’Afrique

Côte d’Iv. 2

Montserrat

DITOUT

+ Shègoun

Chine

Opéra de Pékin

Bénin 4

« Dans l’arène…»

Belgique 1

Le chagrin des ogres

Guinée

Ultime voyage

Bénin 5

«Un piège sans fin »

Bénin 3

« Ubu Roi »

30/03/10

Guadeloupe

« De la race en Amérique »

France/Bén

Rêver à Cotonou »

Bénin 6

Sang papier – sans droits

18H : Ditout et Shègoun

France 3

« Cahier d’un retour… »

Danse :

Dialogue inévitable

Belgique 2

Pauvreté

Côte d’Iv.

Montserrat

Bénin 1

« Devoir de mémoire »

Cameroun

«Orphée d’Afrique

Bénin 4

«Dans l’arène..»

Sénégal

«Une saison au Congo »

France 2

« Pinok et Barbie »

Allemagne

- l’Envol …

Et

- Othello…

31/03/10

18h

DITOUT

Et

SHEGOUN

Belgique 1

Le chagrin des ogres

Allemagne

Othello, c’est qui ?

Bénin 2

« Est-ce ainsi… »

Guinée

« Ultime voyage »

Burkina 1

« Tatu »

Cameroun

«Orphée d’Afrique»

France/Bén

Rêver à Cotonou »

Bénin 6

Sang papier – sans...

Bénin 3

« Ubu Roi »

Bénin 5

Un piège sans fin

Guadeloupe

« De la race en Amérique »

1er/04/10

-

-

- 19H30 : L’envol…

- 20H30 : Togo : Un rêve…

Guadeloupe

« De la race en Amérique

France/Réunion :

Vénus, il était une fois…

Allemagne

Othello, c’est qui ?

France 2

« Pinok et Barbie »

Bénin 1

« Devoir de mémoire »

Côte d’Iv.

Montserrat

Bénin 5

Un piège sans fin

Chine

Opéra de Pékin

France/Bén

Rêver à Cotonou »

Sénégal

«Une saison au Congo »

Danse :

« A corps et à cris »

WALO

02/04/10

Congo :

« L’ogrelet»

France/Réunion :

Vénus, il était …

Guinée : 19H

« Ultime voyage »

Burkina 1

« Tatu »

Sénégal

«Une saison au Congo »

-Bénin 1

Devoir de mémoire

Bénin 7

Médecin malgré lui

Bénin 2

«Est-ce ainsi que…»

Danse :

Dialogue inévitable

Belgique 2

Pauvreté

Chine

Opéra de Pékin

Burkina 2

« A la vie, à la mort »

France 1

« Saleté »

03/04/10

France 1

« Saleté »

Burkina 1

« Tatu »

Belgique 1

Le chagrin des ogres

Togo :

Un rêve d’Albatros

Congo :

L’ogrelet

Guadel.

«De la race en Amérique»

Bénin 3

Ubu Roi

Niger :

Burocras sie

Bénin 7

Médecin malgré lui

Bénin 8 :

Lagbadja

France/Bén

Rêver à Cotonou »

04/04/10

France 2

« Pinok et Barbie »

Danse :

« A corps et à cris »

WALO

-19H30 : L’envol…

-20H30 :

A la vie, à...

Théâtre pop.

Les super anges

Bénin 8 :

Lagbadja

Togo :

Un rêve d’Albatros

Niger :

Burocras- sie

Th. Pop.

Les échos + Cie Momby

Congo :

L’ogrelet

05/04/10

Burkina 2

« A la vie, à la mort »

Chine

Opéra de Pékin

Bénin 7

Médecin malgré lui

Togo :

Un rêve d’Albat...

Niger :

Burocras- sie

France/Ré.

Vénus, il était une…

Bénin 8 :

Lagbadja

Congo :

L’ogrelet

06/04/10

Bénin 4

«Dans l’arène..»

Bénin 7

Médecin malgré lui

Danse :

« A corps et à cris »

France 1

« Saleté »

07/04/10

Niger :

Burocras- sie

Bénin 5

« Un piège sans fin »

Bénin 8 :

Lagbadja

Th. Pop.

Cie Sèmako

Burkina 2

« A la vie, à la mort »

PROGRAMMATION FITHEB 2010