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vendredi 3 décembre 2010

Cinématographie du Bénin

Sanvi Panou, Auteur du Deuxième bureau




Production télévisuelle au Bénin



La série Deuxième bureau à l’écran



Dans quelques semaines, les téléspectateurs du Bénin et de 122 autres pays du monde, suivront sur leur petit écran, une série de 7 épisodes de 27 minutes chacun. Elle est réalisée par Sanvi Panou et s'axe sur le phénomène sociétal du « Deuxième bureau ».



“C’est mon secret de traiter les affaires personnelles“, telle est l’une des premières joutes verbales de l’épisode titré, « Le piège », de la série télévisée Deuxième bureau. Constituée de sept épisodes, elle tourne autour des courses de fond du personnage dénommé monsieur Grollo, qui se révèle être un véritable coureur de jupons. Bien qu’il soit marié à Afi et père de Cynthia et Appolo, Grollo zigzague et affectionne particulièrement la compagnie des jeunes filles qui, elles aussi, se mettent en quatre pour lui donner des sueurs froides. Son épouse, véritable femme courage, tient le coup, malgré les différentes infidélités de son mari. Et, ces deux enfants, malgré les écarts de comportements de leur père, ne lui en tiennent pas tant rigueur. Dans « Le piège », Grollo est la victime consentante d’une tentative d’extorsion de fonds. Un coup savamment orchestré par Rosita, l’une de ces nombreuses conquêtes. Mais, au finish, Grollo sort de cette impasse sans trop y laisser des plumes. Dans « La trahison », un autre épisode de cette série télévisée, Afi reçoit un coup de massue en apprenant que Grollo a eu un enfant hors mariage. Bien qu’ayant accusé le coup, elle décide d’aller de l’avant en donnant le tournis à son mari. Victime d’un léger malaise après avoir appris la nouvelle de l’existence de l’enfant adultérin, elle est hospitalisée. Grollo vient s’enquérir de son état de santé. Mais, il apprend que son épouse vient de quitter les lieux avec un homme présenté comme étant son mari. Un autre personnage inattendu entre en piste. Grollo n’est pas au bout de ses surprises ...



Enfin, une école professionnelle !


La projection de ces deux épisodes de la série télévisée a eu lieu le 30 novembre dernier au Centre culturel français (Ccf) de Cotonou. Selon Sanvi Panou, ces sept épisodes constituent un tremplin, car le nombre des épisodes pourra être porté à trente 30 ou 40. La diffusion nationale se fera sur la télévision nationale et Canal 3. Quant à l’international, grâce à Canal France international (Cfi) et TV5, et France O, Deuxième bureau sera disponible dans 122 pays. “Je veux rendre hommage à mes collègues béninois“, ajoutera Sanvi Panou et d’annoncer l’ouverture prochaine d’une école panafricaine d’acteurs et de formations d’acteurs, dénommée « Ombre et lumière ». Cela permettra d’impulser la formation des acteurs, et d’accompagner la mise en place d’une vraie politique cinématographique au Bénin.



Bernado Houenoussi

lundi 14 juin 2010

Projet "Théâtre à l'école"

Une séquence de représentation de la première des deux troupes du Lycée Montaigne ayant joué La nuit de Valognes (Photo de Jessica Vuillaume)




Représentation de La nuit de Valognes au Centre culturel français de Cotonou




Un don juan à la Eric–Emmanuel Schmitt




Jouée les 25 et 26 mai dans le cadre du projet Théâtre à l’école, par les élèves du lycée français Montaigne, la pièce, La nuit de Valognes, présente Don Juan selon l’imagination de l’auteur belge, Eric-Emmanuel Schmit.




Personnage mythique de la littérature française du 17e siècle, Don juan reste un mythe qui a toujours inspiré les écrivains, un personnage qui a d’ailleurs rendu célèbres plusieurs auteurs dont Molière. A l’époque, d’autres auteurs à l’image du belge Eric-Emmanuel Schmit reprennent le personnage, là où Molière l’avait laissé : aux portes de l’enfer. Cela donne la pièce, La nuit de Valognes. Une dramaturgie qui laisse assez de place à l’humour. Dans La nuit de valognes, Don Juan se retrouve face à cinq de ses anciennes victimes, des femmes qu’il avait "abusées" et abandonnées. Des femmes qui, pour se venger, de celui qui les avait trompées toutes, ont décidé de lui intenter un procès. Un procès dans une cour constituée par elles et dont le verdict, comme on peut s’y attendre, est défavorable à Don Juan. Au célèbre papillon qui voyage de femme en femme, 1003 en Espagne, 100 en France, etc., il fut ordonné de ne s’attacher qu’à une seule désignée par la cour et de se résoudre au mariage avec elle, c'st-à-dire la propre nièce de l'initiatrice du procès. Ne pouvant subir un tel emprisonnement, Don Juan se donne la mort.
Dans un décor simple et sur une mise en scène d'Yvon Levagueresse, les élèves de l’option "Théâtre" du Lycée Montaigne ont réussi à faire aimer la pièce au public composé essentiellement de parents d’élèves et de responsables de cet établissement. En témoignent la réaction de quelques-uns d’entre eux pour qui le spectacle aura été très folichon. Cette pièce, jouée mardi 25 et mercredi 26 mai, selon respectivement deux troupes différentes du même Lycée, a été la première d’une série de trois œuvres prévues pour être représentées dans le cadre du Projet "Théâtre à l’école", initié par l’association Arts vagbonds Rézo Afrik Bénin, dirigée par le comédien béninois, Christel Gbaguidi. Les deux autres pièces ont été Certifié Sincère de Florent Couao-Zotti, écrivain béninois et L’Avare de Molière. Elles ont été respectivement interprétées par les collèges Père Aupiais de Cotonou et le Collège d'enseignement général de Godomey.




Alban Codjia