mercredi 13 mars 2019

Le Festival ''Maida'' donne quatre spectacles

Dans le cadre de la cérémonie d'ouverture de sa 7ème édition

Il s’est tenu à la grande Salle bleue du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), à Cotonou, le lancement officiel du Festival dénommé ’’Marche internationale vers la danse’’ (Maïda), dans son édition de l’année 2019. C’était dans l'après-midi du samedi 23 février 2019. A marqué l'événement l’exécution de quatre spectacles de danse.


La présentation finale des artistes au public, à l'issue du passage des spectacles
’’Performance’’, ’’Dimension’’, ’’Identity’’ et ’’Œil de Gorée’’. Les quatre spectacles de danse qui ont été donnés à la grande Salle bleue du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), lors du lancement, le 23 février 2019, de la 7ème édition de la Marche internationale vers la danse (Maida), un Festival essentiellement consacré à la danse contemporaine, initié par un professionnel du secteur, Richard Adossou.
D’abord, "Performance" est un spectacle anglo-brésilien, conçu et présenté par Armando Pékéno et Michelle Brown. Quant à ’’Dimension’’, il émane des trois pays que sont le Bénin, le Portugal et le Brésil dont il est un travail de recherche de niveau du Doctorat. Il aborde le rapport entre les corps, dans  une dimension spirituelle fondée sur les quatre éléments de la nature que sont l’air, la terre, l’eau et le feu. Son exécution devant le public se trouve à l’actif des danseurs Éva Azévédo et Louiz Anastasio, et des membres des groupes, ’’Cie Walo’’ et ’’Rich’Culture’’.
Avec ’’Identity’’,  le public a assisté à une démonstration effectuée par Cristina Rosa, pour le compte de l’Espagne, en quinze minutes. Sa prestation a permis de saisir la possession commune par tous les êtres humains d’une identité, d’un lieu d'origine, d’une famille, d’une race, de coutumes, ce qui ne les empêche pas de se poser diverses questions, au cours de leur évolution : « Qui en sommes-nous vraiment ? », « D'où venons-nous ? », « Où allons-nous ? ».
Enfin, avec ’’Œil de Gorée’’, la Compagnie ivoirienne, ’’Kassou-Tri’’, s’est exprimée. A travers le spectacle, elle a fait ressortir les émotions habitant toute personne, qu'elle soit noire, blanche ou jaune, et concernant Gorée, cette île par laquelle ont transité un nombre abondant d’esclaves, dans des conditions inhumaines. Cette démonstration scénique a aussi fait remarquer la force de la race noire à surmonter les épreuves et à se faire une place au soleil, dans une atmosphère qui lui est hostile.
Il faudrait rappeler que le Festival que constitue la Maida, créée en 2010, par le biais de l’Association ’’Rich’Culture’’, est une rencontre internationale de danse se déroulant au Bénin et aspirant à favoriser les échanges et le brassage culturel entre les peuples du monde, de même qu’à cultiver la paix. En 2019, l’événement s’est déroulé sous une préoccupation évocatrice : « Danses traditionnelles d'Afrique, quelle place dans la chorégraphie contemporaine ? ».

La Rédaction

Le label ’’Xwésivo yoyo’’ lancé

Dans le cadre de la promotion de la musique béninoise

L’Espace ’’Tchif’’ de Cotonou a abrité un événement d’une importance capitale pour le développement de la musique béninoise : le lancement du label ’’Xwésivo yoyo’’. La manifestation s’est déroulée le vendredi 1er mars 2019, à travers une conférence de presse animée par William Thibaut Dagbindé.
A gauche, William Thibaut Dagbindé, au cours de la conférence de presse
Promouvoir l’authenticité béninoise qui, jusque-là, traîne les pas pour s'affirmer dans le concert des nations musicales en Afrique et à l’international. Le désir ardent qu’a exprimé William Thibaut Dagbindé, Directeur du concept, ’’Xwésivo yoyo’’, ’’Le soleil nouveau’’, en français, un label de production de la musique béninoise, le vendredi 1er mars 2019, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’Espace ’’Tchif’’, à Cotonou.


Le staff du Label, à la conférence de presse
Selon lui, cette structure a vu le jour depuis l’année 2010 et reprend ses activités en ce premier jour du mois de mars, à travers cet échange avec les hommes des médias, elle qui est longtemps restée dans l’anonymat, au fil des années. Dans la suite de ses explications, l’intervenant a fait remarquer que la musique traditionnelle est la base du choix des productions que réalise ’’Xwésivo yoyo’’, ce qui permet de faire comprendre son option pour la défense et la promotion des valeurs et des rythmes locaux, eux qui sont d'une  importance capitale pour le label.

Le logo du label, ''Xwésivo yoyo''
A en croire William Thibaut Dagbindé, il est nécessaire de produire les artistes béninois que doivent d'abord écouter le Béninois avant que ceux-ci ne soient exportés vers d'autres pays. Par conséquent, il invite ses compatriotes à exporter la musique béninoise et à la faire consommer par les Béninois. A titre de rappel, le Groupe ’’Ifa Kama Karma’’ et les artistes King Altao, Bobo Solo, de même qu’Emini Angel ont été produits par le label ’’Xwésivo yoyo’’, sans oublier que les rythmes traditionnels tels que le ’’gota’’, le ’’tchinkounmè’’, le ’’kaka’’ et le ’’goumbé’’ ont été exploités, en combinaison avec des couleurs de hip-hpo et de R’n’b.

La Rédaction