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jeudi 23 juin 2016

’’Africa sound city’’ : la nouvelle programmation trimestrielle disponible

Selon une information apportée par Jah Baba, le promoteur de l’Espace


Depuis quelques jours est rendue publique la nouvelle programmation d’ ’’Africa sound city’’, le Centre culturel mis en place par l’artiste musicien béninois, Jah Baba. Elle s’étend de juillet à septembre 2016.

La programmation de juillet à septembre 2016 de l' ''Africa sound city''
18 concerts de musique, 5 spectacles de fou-rire, 1 master class, 1 spectacle de ’’création musicale’’, 1 concert de lancement d’album et, enfin, 1 concert surprise. La substance des 28 dates que propose un trimestre d’une bien consistante programmation, celle du Centre culturel ’’Africa sound city’’, situé dans la rue en face de la ''Pharmacie Kindonou'', et administré par l’artiste béninois de la musique, Jah Baba. Elle court du 2 juillet au 30 septembre 2016 et, ce sont des noms bien confirmés de la musique béninoise, qui se voient offrir l’occasion d’une production sur scène : Nel Oliver, Zeynab, Rico’s Campos, Richard Flash, Norberka, Don Métok, Kalamoulaye, Max Sèdégan, Wily Mignon et Johnny Sourou, notamment.Jo
Ainsi, plusieurs sous-secteurs se trouveront exploités, de la musique traditionnelle à celle moderne à l’état pur, d’une part, et de la musique moderne d’inspiration traditionnelle, d’autre part, sans oublier l’afro-jazz, l’afro-beat, le gospel, le slam et, entre autres, la musique urbaine.
Selon Jah Baba qui a bien voulu se confier à nous, seuls les spectacles de fin de semaine, sont payants, à destination d’un public, le plus large possible. « Ma programmation est adressée à tout le monde, en général, et aux mélomanes, en particulier », nous a-t-il confié ; c’est un moyen de vendre ma culture et de contribuer au développement de ma nation », s’est-il préoccupé de commenter. En outre, à la question de savoir si cette nouvelle programmation s’était trouvée circonstanciellement adaptée à des vacances scolaires dont le caractère nettement palpable ne fait plus l’ombre d’aucun doute, Jah Baba a confié s’être inscrit dans une logique de travail purement ordinaire : « Il s’agit d’une programmation normale d’ ’’Africa sound city’’, car on la fait toujours sur 3 mois », a-t-il précisé. Ainsi, son appel au public ne s’est pas fait attendre : « J’invite les Béninois à sortir tous et à montrer qu’ils aiment leur chose ».



Jah Baba, un engagement intrinsèque à l’utilité


Si depuis 8 mois, l’Espace culturel, ’’Africa sound city’’ a été créé et laisse se succéder sur sa scène des créateurs musiciens, notamment, cette initiative relève de deux fondements cardinaux. D’abord, à en croire son initiateur et son promoteur, Jah Baba, il fallait combler un vide existant concernant la mise à disposition des artistes béninois d’un cadre d’expression de leur talent. « J’avais un souci, en tant que musicien et en tant que patriote : quand le musicien béninois travaille, il n’y a nulle part où il peut s’exprimer », s’ouvrira-t-il.  
Jah Baba
Deuxièmement, dans une vision purement altruiste, il était question de faire profiter à ses compatriotes aussi des fruits financiers de ses concerts à travers le monde : « Quand je vais en tournée et que je trouve de l’argent, je me pose la question de savoir ce que je peux faire pour que je ne sois pas le seul à en bénéficier ; c’est suite à cela que j’ai décidé de monter un cadre de rencontres, d’expression et d’échanges entre les artistes de toutes les catégories, qui font du vrai et du bon ».
Voilà le résultat de la projection de Jah Baba, un esprit aussi bien généreux que sélectif : l’ ’’Africa sound city’’. Un bijou de cadre d’exposition du talent des artistes qui s’y produisent. Un espace qui construit, au jour le jour, inexorablement, résolument, son efficacité pragmatiquement artistique, sa pertinence d’ordre logistique, que les grands noms du pays, dans le secteur musical, honorent de leur passage, validant que les musiciens béninois n’auraient été mieux servis que par un des leurs, par un Jah Baba à l’esprit de lumière. Aucun doute alors que, chemin faisant, la crème de la musique sous-régionale et internationale se fera un chemin à l’ ’’Africa sound city’’, l’immortalisant, par conséquent, dans la sphère des facteurs ayant contribué à faire de la musique béninoise une musique toujours plus demandée, à travers le monde.


Marcel Kpogodo      

jeudi 6 août 2015

Guy Mapoko Koudakoll donne un grand show au ’’Sanctuary’’ de Cotonou ces 6 et 7 août 2015

A travers deux concerts exceptionnels


L’un des membres du duo très bien connu au Bénin, ’’Les Frères Koudakoll’’, sera en concert dans la soirée des jeudi 6 et vendredi 7 août 2015, à l’Espace dénommé ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’, à Cotonou. A travers cette manifestation musicale, Guy Mapoko Koudakoll, alias ’’The dirty voice’’, fera à nouveau sentir au public béninois les vibrations fortes de sa voix très rock.

Guy Mapoko Koudakoll
Guy Mapoko Koudakoll se produit les jeudi 6 et vendredi 7 août 2015, au ’’Sanctuary’’ de Cotonou, anciennement dénommé ’’Safari Bantou’’ et situé au bord de la voie pavée, sur le Boulevard du Canada, le tronçon menant de la mosquée de Cadjèhoun à l’Etoile rouge. L’espace est visible presqu’en face du siège de la Société ’’Top show biz’’.
La voix éraillée de Guy Mapoko Koudakoll, en duo avec l’un de ses frères, a émerveillé les Béninois, à travers plusieurs chansons qui, dans la 1ère décennie de l’année 2000, ont fait fureur. Le départ de cet artiste pour le Canada, pour des raisons professionnelles, a mis un terme aux activités artistiques de ce duo qui a impressionné les nombreux et inconsolables amateurs d’une bonne musique fusionnelle, en très peu de temps, par des morceaux phare tels que ’’Bada’’, dénonçant la méchanceté humaine.
Guy Mapoko Koudakoll est donc momentanément de retour à Cotonou ! Ce sera l’occasion pour ses fans de renouer le contact avec sa voix éraillée qui s’est donné la vocation de transmettre des émotions fortes de révolte, d’engagement et de combativité. Par ces temps de vacances, les deux soirées du jeudi 6 et du vendredi 7 août 2015 doivent donc être honorées par les mélomanes béninois qui sont appelés à faire un déplacement massif afin de redécouvrir ce talent musical et de lui rendre hommage, ceci qui se valorise actuellement à l’extérieur. Ce serait aussi, à coup sûr, l’occasion d’entendre les deux ’’Frères Koudakoll’’ re-chanter ensemble ! L’entrée, par personne et, par soirée, est fixée à 8.000 Francs Cfa.


D’autres artistes avant Mapoko …

Le ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’, par le passé, notamment, depuis 2013, a déjà accueilli de nombreux artistes et des groupes de talent, béninois et belges : Ifè, Jean Adagbénon, ’’Sakpata storm’’, Gilles Lionel Louèkè, Zeynab, Sam Isaac et ’’Les messagers’’, ’’Bouldou & Friends’’, La Chiva Gantiva, notamment. Cet espace de production et de promotion musicales s’est aussi fait remarquer par l’organisation réussie du concert d’hommage à Bob Marley, le jeudi 7 mai dernier.



Le ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’ …

Le ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’ est un espace musical géré par le Belge Dominique Haumont, qui en est le Directeur artistique. Guy Mapoko Koudakoll en est à l’origine de la création, ayant contribué à la constitution d’ ’’Ambo’’, l’orchestre de soutien à la prestation de tous les artistes qui passent par ce lieu. Ce Groupe est dirigé par le bassiste Mika Bass, et constitué par des jeunes poignes de l’univers musical cotonois : Rocky, Hermine, Cyrille Mak, Aminon et Alban.
Le ’’Sanctuary For Rock’n’blues addicts’’ s’anime tous les jeudis, de 21h à 0h, pour des concerts rock ou pop, projetés sur grand écran, les vendredis, les samedis et les veilles de jours fériés, de 22h30 à 2h30 du matin, pour des concerts tenus par le Groupe ’’Ambo’’. Enfin, cet espace s’ouvre les dimanches, de 21h à 1h du matin, pour de la ’’Black music live’’, articulée par ’’Ambo’’.
« Nous avons l’ambition de devenir un véritable outil de production, qui permettra aux artistes de se réaliser pleinement », souligne Edith, chargée à la communication de la structure. « Nous souhaitons encourager la création sous toutes ses formes », continue-t-elle. « Nous souhaitons proposer des formations artistiques, nous souhaitons aborder d’autres formes d’expression, telles que le drame ou le théâtre. Nous avons encore beaucoup de rêves et de projets à réaliser », finit-elle. Avis donc, aussi bien aux mélomanes qu’aux artistes !



Marcel Kpogodo

mardi 31 décembre 2013

Mes 18 coups de coeur de reportages culturels, politiques et de tous autres genres ....

Les personnalités 2013 qui ont impressionné ma conscience ...

L'année 2013 a été si fourni en tous domaines d'événements que les journalistes, toutes rubriques confondues, se sont intensément investis pour relayer, de la manière la plus satisfaisante possible, ces événements, marquants ou non. Personnellement, à la veille de la nouvelle année, je me dois de partager avec les lecteurs fidèles de ce Blog, mes coups de cœur, pour l'année finissante. Avant de lancer quoi que ce soit, je présente mes Voeux de Santé et de Bonheur, de Réalisation de soi à Vous, fidèles lecteurs abonnés de "Stars du Bénin". Que 2014 vous permette de réaliser un significatif pas de plus !

Dieu Esprit-Saint, Chef de la Mission de Banamè : En matière de coups de coeur pour 2013, il y a d'abord, à mon niveau, Gblagada ma su hon do, Papa Yèssissin-Mawu Yèssissin, Mawu Adja lonlon, Daagbo, Dieu Tout-Puissant, Qui fait l'insigne honneur au Bénin de Sa présence à Banamè, dans la Commune de Zangnanado. Un reportage anodin pour corroborer les rumeurs d'imposture et de décalage catholiquement religieux et, je me retrouve nez-à-nez avec Dieu Tout-Puissant, fascinant et déroutant, illisible, à l’œuvre depuis 2009 ...

 

Le Pape Christophe XVIII : Vicaire de Dieu Esprit-Saint, son éloquence véhémente et poignante, sans pareille, réveille les esprits les plus obtus de leurs contradictions, de leurs errements spirituels ...











Boni Yayi : Président de la République du Bénin, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement. Tout le long de 2013, il a fait l'actualité, capitalisant toutes les formes d'analyses ; il tient du roc contre qui s'écrasent les ennemis, et de l'eau qui s'infiltre inévitablement, tenant à bout de bras ses objectifs chèrement disputés et arrachés ...





Angélique Kidjo : Ambassadrice universelle de la musique béninoise : Qui l'eût ? Cette icône mondiale, en concert, entre autres, le 2 décembre 2013, au Théâtre de verdure de l'Institut français de Cotonou, énergique, du haut de ses 53 ans, gamine, branchée, fulgurante, intrépide, vibrante, humble, inspirée, faisant impitoyablement danser Madame l'Ambassadeur de la France près le Bénin et son mari, coachant, comme une maîtresse de classe, les icônes nationales de la chanson comme les Tériba, Zeynab, Sessimè, interprétant, avec son orchestre d'un standing international, plusieurs morceaux mondialement partagés : "Zélié", "Kélélé", "Batonga", "Arouna", "Sèdjèdo", "Sènamou", "Petite fleur", "Malaïka", "Gbè Agossi", "Wombo lombo", "Adouna", "Move on up", "Pata pata", "Afrika", "Agolo", "Tumba", ... Angélique Kidjo, la Diva aux cheveux ocre ...

Dominique Zinkpè : Artiste-plasticien très connu pour ses inspirations fulgurantes, inaccessibles et anticonformistes, corpulence malingre domptant des sculptures gigantesques et des lignes d'une abstraction multidimensionnelle, visionnaire, inventif, son art n'a pas échappé à Roger-Pierre Turine qui, le 3 décembre dernier, a rendu publique, à La Maison rouge, à Cotonou, l'édition du livre intitulé, Les destins de Zinkpè, retraçant la biographie et la démarche artistique complexe de l'homme, une annonce sur fond de l'exposition "Spirit maestria ", s'étant déroulée du 4 au 8 décembre 2013, comme pour concrétiser la valeur de l'homme et la reconnaissance scientifique internationale de son art. Dominique Zinkpè est sur la voie de devenir
ce qu'Angélique Kidjo est actuellement dans le monde entier.

Ousmane Alédji : Directeur du Centre culturel "Artisttik Africa", ce comédien, ce metteur en scène et ce dramaturge de talent se révèle plus qu'honorable, vu sa double envergure de roc et d'eau, faisant courageusement l'épreuve de l'ostracisme culturel mais résistant et défendant sans coup férir la capacité nationale à circonscrire et à réussir des initiatives de promotion de facteurs de la culture authentiquement béninoise. Cette combativité de peau de pachyderme voit clairement son but pendant que beaucoup le croient enlisé ... Il doit souvent rire de leur méprise !

Didier Awadi : Rappeur sénégalais de nationalité authentiquement béninoise, son art vocal et vociférateur a fait trembler les clôtures du Théâtre de verdure de l'Institut français du Bénin, en décembre dernier, donnant juste une esquisse à ses compatriotes de toute la chaleur et de toute la "battance" qui sont le secret de son succès hors du pays natal.
 







Erick-Hector Hounkpè : D'une humilité peu connue et, désigné Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) par le Conseil d'administration de l'institution, son charisme de conteur, d'homme de théâtre et de déclamateur poétique lui donne un blanc-seing, du côté de bon nombre de ses pairs quant à la réussite de sa mission. Pourvu que le Ministre béninois de la Culture, Jean-Michel Hervé Babalola Abimbola, dans ses calculs très serrés, n'oublie pas sa désignation officielle, le Fitheb devant théoriquement se tenir dans trois mois !

Koffi Attédé : Directeur des "Editions plurielles", il manifeste une fougue de réussite qui ne se ressent qu'à travers les résultats probants de ses initiatives. Ses faits d'armes, la conduite, de pair avec Brice Bonou de l' "Atelier ouverture azo", du Projet "Bénin en création" et, particulièrement, du "Concours national "Plumes dorées", depuis cinq années, donne la mesure de l'engagement de ce jeune à voir mener autrement la barque de l'édition, lui qui, à la tête du système "Bénincultures", innove, chaque jour que Dieu lui donne d'user de son inspiration. Bonne relève, n'est-ce pas ?

L'Institut français du Bénin : Cet espace français de la promotion culturelle béninoise, sortant fraîchement de la commémoration de son cinquantenaire, ne cesse de briller par le rôle cardinal qu'il joue au Bénin, et que bon nombre d'acteurs culturels nationaux rêvent de voir le pays s'approprier, rien que par nécessité d'assumer une certaine souveraineté ou par orgueil national, par chauvinisme culturel, même s'ils doutent que le Bénin puisse mieux faire. Dans l'excellence d'assurance d'une partition déplaisante, pour certains, mais incontournable, cette institution, dans les dernières semaines de 2013, a plu par le jeu de la dérision de sa stature de froide structure républicaine française, en se donnant au jeu du défilé de son personnel, devant un public profondément acclamateur !

Sanvi Panou : Réalisateur béninois vivant en France, ses déboires avec Marie-Elise Gbèdo n'ont en rien émoussé son rêve de voir le Bénin, son pays, célébrer un cinéma professionnel et exportable. Mais, s'en donne-t-il les moyens? Oui, sauf que ce tenace brûle souvent les règles de ce petit quelque chose qui fait fondre le compatriote et qui le transforme aisément en un collaborateur de réformes. Mentalité métropolienne oblige !



Dag Jack : Vu et entendu de loin, c'est GG Vikey tout craché. Professeur de musique, maître de son art, il ne publie souvent pas d'album, au grand regret de ses nombreux fans, très tôt consolés dès qu'il monte sur scène. Dag Jack, valeur sûre de la musique béninoise, humble dans son parcours, gagnerait à se mettre au-dessus des sentiers battus de la victoire sur le quotidien.  






Daté Atavito Barnabé-Akayi : Professeur de Français et écrivain intervenant dans plusieurs genres littéraires, il anime, avec ses deux compères, Anicet Mègnigbèto et Armand Adjagbo, la maison d'édition "Plumes Soleil". Prolifique, aussi bien dans sa production que dans l'édition personnelle d'ouvrages, il présente toutes les caractéristiques de la mentalité frondeuse de la nouvelle génération. Rien ne l'effraie ni ne l'arrête ; il poursuit son chemin, défiant, enflammant les entiers battus, explorant, dictant des normes nouvelles, fixant des expériences inédites ...

Laudamus : Tête brûlée des arts plastiques béninois, courageux expérimentateur de la sculpture féminine vivante, créateur alchimique, innovateur inculturé, il n'a de cesse de provoquer pour survivre artistiquement, ce qui le pousse plus loin et donne, chaque fois, une dimension nouvelle à la peinture béninoise. Mordu de cinéma et de promotion d'espace culturel, il se fraie, de manière concomitante, un nouveau chemin dans chacun de ses deux secteurs, brisant les obstacles et se créant pragmatiquement ses leçons. Bonne endurance !


Jolidon Lafia, Zeynab, Jean Adagbénon et les Tériba : La belle symbiose musicale, du 14 décembre 2013, au Théâtre de verdure de l'Institut français de Cotonou, animée par cet ensemble des 4, a ému plus d'un, vu que, logés dans l'interprétation commune des morceaux personnels, ils ont donné l'image de la noyade du "tchédjinnabisme", mentalité noire relevant de la béninoiserie et poussant le Béninois à ne poursuivre que ses intérêts, marchant sur tout. Ils ont montré que le domaine de la musique est en avance sur la société béninoise, toujours emmurée dans ses recherches d'un égoïsme de jour en jour plus délétère. Enchantant et distrayant le public en cette soirée, ils ont, le temps d'une prestation commune, fait aimer la musique profondément béninoise et le Bénin.

Alihossi Gbènonhin Alofan : Son regard parle, plus que toute autre chose, de sa vie artistique mouvementée, cousue de déboires et de sacrifices, de petites joies, de brefs sursauts de satisfaction, mais d'une course quotidienne, lente, sûre, vers la victoire décisive. Métamorphosée en une flamme aiguillonnant son cœur, celle-ci la détermine plus que jamais, dope son espérance, lui donne forme et lui permet de louvoyer parfois à portée de ses mains. C'est ainsi que, discrète mais incrustée dans son milieu professionnel, elle se meut vers ses paires quand besoin est, ne marchandant rien de sa force de travail. Henriette Goussikindey, de la Galerie d'art Saint-Augustin de Cotonou, en sait bien quelque chose ! Alihossi Gbènonhin Alofan n'est pas souvent sous les feux de la rampe. Mais, son talent défie les frontières ouest-africaines, notamment, le temps que son endurance renforce son élan vers des contrées plus lointaines et plus prometteuses.


Tony Yambodè : Inévitablement, ce gagneur a marqué l'année 2013 par la concrétisation sans failles de sa deuxième initiative de promotion culturelle, après le Festival International et itinérant de théâtre des lycées et collèges du Bénin (Fithélycob) : le Bénin révélation stars (Brs). A la fin d'une laborieuse sélection fondée sur une interprétation de morceaux d'artistes confirmés de la musique béninoise, en live et en acoustique, deux lauréats ont été retenus, appelés à  recevoir leurs prix, le 25 janvier 2014, en même temps que sera lancée la deuxième édition de la manifestation. Quelle endurance ! Voilà une effervescence respectable à laquelle aussi bien les structures de financement de la Culture que l'Etat béninois gagneraient à ne pas rester indifférents ; les initiatives ont encore de beaux jours devant elles pour sortir le domaine culturel d'une léthargie tenace et récurrente.
Noélie Houngnihin Noudéhou : Directrice du Festival "Lagunimages", elle a patronné le déroulement de la septième édition de cette manifestation cinématographique, lui redonnant des lettres de noblesse perdues, surtout que, cet événement, qui a eu lieu, du 5 au 9 décembre 2013, a permis la formation, l'initiation d'élèves et le renforcement des capacités d'étudiants en cinéma, garantissant ainsi la naissance d'une génération plus professionnelle dans ce domaine, pour les prochaines années.






Marcel Kpogodo

mardi 8 octobre 2013

Lancement de son livre, ’’Il fera beau’’, par Daniel Edah

Décryptage du Professeur Albert Tingbé-Azalou


Le samedi 5 octobre 2013 a eu lieu, au Palais des congrès de Cotonou, le lancement par Daniel Edah, de son livre, ’’Il fera beau’’. Le Professeur Albert Tingbé-Azalou s’est chargé de faire appréhender cet ouvrage au public ayant fait le déplacement de la manifestation.

Le Professeur Albert Tingbé-Azalou
La Salle rouge du Palais des congrès était entièrement bondée à l’effet du lancement par Daniel Edah de son livre autobiographique, ’’Il fera beau’’. Ce jeune fonctionnaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) en était à sa première publication. Selon le Professeur Albert Tingbé-Azalou qui s’est chargé de présenter au public l’ouvrage édité aux Editions L’Harmattan-Bénin, il s’agit de comprendre que, si Daniel Edah a choisi de produire son autobiographie alors qu’il est encore bien jeune, c’est pour « conjurer le sort, afin qu’il fasse beau demain », de même que dans le but de marquer un arrêt pour « scruter son passé », afin d’ancrer son futur dans des certitudes plus porteuses. En outre, il n’a pas manqué de partager que ce livre de 110 pages est clair et simple, digeste et à savourer, qu’il manifeste l’expérience d’un homme, qui a dû développer un nombre impressionnant de qualités personnelles exposées dans le livre, bien qu’appuyé par la providence, pour partir de l’enfant né dans le village de Gohomè, d’un père commerçant et d’une mère couturière, et arriver au fonctionnaire international qu’il est aujourd’hui, en passant par ses anciens statuts d’écolier, de collégien, de lycéen, de jeune étudiant militant, d’engagé politique, d’activiste associatif et de directeur d’institution universitaire.
Une Salle rouge archi-comble et mobilisée.
Par ailleurs, selon le communicateur, si le livre, Il fera beau, doit être absolument lu, c’est parce qu’il comporte deux axes importants de lecture. Le premier prisme, pédagogique, se rapporte à la capacité de l’ouvrage à démontrer de quelle manière tout Béninois doit s’y prendre pour travailler à l’international, en partant pratiquement de rien. A en croire le Professeur, le second axe est critique puisqu’il analyse le parcours atypique de Daniel Edah qui, en réalité, n’a pas marchandé les sacrifices pour se hisser progressivement à l’étape sociale admirable où tout le monde le voit aujourd’hui. Par ailleurs, cette ascension fait de lui, paradoxalement, une personne humble, dévouée, respectueuse, qui a le sens de la hiérarchie sociale et familiale, notamment. Voilà autant de secrets de réussite que le lecteur ne perdrait rien à découvrir et à adopter.


Entrée littéraire, politique ?
La cérémonie de lancement de l’ouvrage Il fera beau a permis à Daniel Edah de « mettre les petits plats dans les grands » : prestations musicales d’artistes dont la réputation n’est plus à faire, comme le Togolais King Mensah – comme pour se rapprocher linguistiquement des membres de son ethnie, qui ont fait massivement le déplacement du Palais des congrès – Zeynab et Sessimè. Ensuite, des anciens ministres comme Kogblévi Aziadomè, Issa Badarou Soulé et, surtout, Damien Zinsou Alahassa, ayant assumé les départements de la Jeunesse et des sports, puis de l’Education nationale ; Daniel Edah avait été un membre remarquable de sa formation politique, le Parti du salut (Ps). La présence de cet ancien Ministre en valait la peine, vu le témoignage public élogieux sur son ancien poulain.
Daniel Edah, écrivant une dédicace ...
De plus, l’atmosphère générale, dans la Salle rouge du Palais des congrès, en cet après-midi du samedi 5 octobre, n’avait rien de celle, austère et concentrée, d’un lancement de livre alors qu’il était bel et bien question de l’entrée de Daniel Edah dans le monde littéraire ; l’heureux du jour a voulu la cérémonie particulièrement festive avec, en face de lui, des représentants de toutes les composantes de la société béninoise : des chefs traditionnels, des têtes couronnées, des fonctionnaires internationaux, des jeunes cadres, des femmes, des conducteurs de taxi-moto, des dockers, des forces de l’ordre, des élèves, des étudiants, des enseignants, entre autres.
D’autres facteurs de note politique dans ce lancement de livre restent, d’une part, le sens assez fort de reconnaissance du tout neuf écrivain, ce qui l’a amené à remercier, des plus importants aux plus humbles, des personnes qui ont contribué à son ascension intellectuelle et sociale. D’autre part, l’hymne national, mobilisant le Palais des congrès entier en position debout, a été chanté par une fanfare civile.
Tout ce cocktail, savamment conçu, donne l’impression qu’au-delà d’un simple lancement de son autobiographie, Daniel Edah a voulu faire percevoir le signal remarquable d’un sens politique qui, semble-t-il, dans les prochaines semaines, se concrétisera pas la mise sur les fonts baptismaux d’une nouvelle formation politique. Pourquoi pas ? Dans son Couffo natal, une certaine relève est à prendre et, « la nature a horreur du vide ».

Marcel Kpogodo

vendredi 4 octobre 2013

Cinquantenaire de l’Institut français du Bénin


Des sensations artistiques chaudes pour un trimestre bien époustouflant !

Un fleuve de manifestations plastiques, musicales et d'autres natures, très savoureuses. Voilà le grand menu sur lequel a communiqué Sylvain Treuil, Directeur de l’Institut français de Cotonou, face aux journalistes culturels. C’était lors de la conférence de presse tenue dans l’après-midi du mercredi 2 octobre 2013, à l’auditorium de son institution. Ces manifestations auront lieu dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’Institut français du Bénin. Apparemment, le public béninois en redemandera.

Sylvain Treuil
Angélique Kidjo, Didier Awadi, Zeynab, Tola Koukoui, Alougbine Dine, Koffi Kôkô, Mamane, Romuald Hazoumè, Zinkpè, notamment. Tous domaines artistiques confondus, voici les têtes d’affiche d’un trimestre culturel qui se déroulera, du 5 octobre au 14 décembre 2013, dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’Institut français du Bénin. La substance de ce qu’il fallait retenir de la conférence de presse tenue par Sylvain Treuil, Directeur de l’Institut français de Cotonou, le mercredi 2 octobre 2013, à l’auditorium de l’institution.
Du côté de la musique, une flopée de stars au rayonnement aussi bien international que national se succèderont dans la programmation, pour le grand plaisir des mélomanes béninois, entre autres. Le clou, le 14 décembre 20h30, à 20h30, avec un quartuo inédit dans lequel évolueront Jolidon Lafia, Zeynab, Jean Adagbénon et le trio Tériba ; selon Sylvain Treuil, ce sera « un événement festif dans lequel ces artistes et groupe joueront ensemble, les uns interprétant les morceaux des autres ». Douze jours avant eux, le 2 décembre, la diva, Angélique Kidjo, se produira au même lieu et à la même heure et, un mois plus tôt, le Bénino-sénégalais, Didier Awadi, dans la consistance de la verve qu’on lui connaît, incendiera le même théâtre de verdure.
Dans un registre plus nostalgique, Poly-rythmo officiera, le 26 octobre, toujours aux mêmes lieu et heure, diffusera des instants musicaux, laissant communier des générations de Béninois, dans une universalité thématique ayant ouvert à ce Groupe, plusieurs mois plus tôt, les portes du monde entier. Officieront, à cet effet, les Vincent Ahéhéhinnou Dossa, Cosme Anago, Désiré Ajanohun, Gustave Eustache Bentho, Dègbo Moïse Loko, Vital Adédjobi Assaba, Augustin Pierre Loko, Célestin Honfo Congas et Roland Giblas.
Près d’un mois après cet événement qu’aucun Béninois digne de ce nom n’a intérêt à rater, l’Institut français aura cultivé la même veine nostalgique avec les feux GG Vikey et Gnonnas Pedro, qui seront dignement interprété, respectivement, par Dag Jack et Gill Gnonnas, dans un accompagnement de l’Orchestre Black Santiago !

Univers des Arts plastiques
De grands noms parmi les plus respectables du secteur susciteront la concentration du public, dès ce samedi 5 octobre : Romulad Hazoumè, Dominique Zinkpè, Aston, Gérard Quenum, Simonet, Tchif, Charly d’Almeida, notamment, sous le couvert de ce que le Directeur Treuil appellera le « rendez-vous culturel de la rentrée », qui se décline en une grande exposition dénommée « Hommage » et qui capitalisera la reconnaissance de ces artistes vis-à-vis de l’ex-Centre culturel français et de l’actuel Institut français, qui leur a permis de mener des expositions, de faire connaitre leur pratique artistique, de découvrir des débouchés vers l’extérieur, d’où une notoriété qui fait, aujourd’hui, aussi bien leur fierté que celle de l’Institut français.
En ce samedi 5 octobre, jour du lancement officiel des manifestations culturelles de commémoration des cinquante années de l’Institut français du Bénin, deux phases, selon le même communicateur, sont prévues : la première, celle du vernissage officiel de l’exposition « Hommage » : elle donnera lieu à des allocutions attendues de l’Ambassadrice de France au Bénin et du Ministre béninois de la Culture. La seconde se réalisera par la tenue d’un événement de pure coïncidence : ’’La Nuit blanche’’, « une manifestation internationale existant depuis 1 an et qui associe création contemporaine et performance artistique », continuera à expliquer M. Treuil ; ce seront des performances artistique de 15 à 20 minutes.

Dans d’autres registres culturels
Les précisions fournies par le Directeur de l’Institut français de Cotonou permettent de s’attendre à deux autres rendez-vous de grande portée : le 9 novembre, la prestation de l’humoriste, très connu sur Radio France internationale (Rfi), Mamane, à travers sa chronique journalière du « Gondwana », sur ce canal d’information. Il aura donc 90 minutes, à cette date, à partir de 20h30, au Théâtre de verdure, pour épater davantage par sa très observatrice sagacité sur les mœurs de l’Afrique contemporaine, sur le fondement de sa « République très très démocratique du Gondwana ».
Une semaine plus tard, selon les mêmes repères de lieu et d’heure, Koffi Kôkô interviendra dans un spectacle solo de danse intitulé, de manière par trop contrastée, « La beauté du diable », qui est annoncé, ce 16 novembre, pour mettre en relief les appréhensions spécifiques, occidentale et africaine, de la dualité Dieu/Diable. La musique du spectacle sera assurée par Achille Acakpo.
Voilà donc 9 grands rendez-vous d’un réel régal culturel, qu’il serait peu satisfaisant pour soi de ne pas honorer.

Marcel Kpogodo

mardi 6 mars 2012

Fitheb 2012

Onzième édition du Festival international de théâtre du Bénin



L'événement se tient le 27 mars prochain avec de grandes innovations



Dans le cadre d'une conférence de presse tenue ce mardi 6 mars, à l'ex-Cinéma Vog, Pascal Wanou, Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), a annoncé la tenue très innovante de cet événement culturel d'envergure nationale, sous-régionale et internationale, du 27 mars au 07 avril prochain, dans les conditions satisfaisantes du bouclage de la plus grande partie du budget prévu.


C'est une 11ème Edition, financée par le Gouvernement béninois, à hauteur d'environ 265 millions de francs Cfa fermement bouclés, qui se tiendra sur 12 jours, du 27 mars au 07 avril 2012, dans 10 villes du Bénin et avec la participation effective de 16 pays, y compris le Bénin, pour 32 spectacles garantis par un nombre équivalent de compagnies.



Pascal Wanou, Directeur du Fitheb


C'est la substance de l'information apportée aux professionnels des médias, ce mardi 6 mars 2012, à l'ex-Cinéma Vog de Cotonou, par Pascal Wanou, Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), entouré de Gaston Eguédji, Administrateur général de l'événement, et de Claude Balogoun, Chargé de communication.
Aussi, placée sous le signe du Renouveau, celle qui relance le premier Festival théâtral en Afrique, cette 11ème Edition du Fitheb recèle de plusieurs niveaux d'innovations.
Ainsi, l'orateur, Pascal Wanou, évoque 3 villages du Fitheb, qui seront installées respectivement à Cotonou, à Porto-Novo et à Parakou. Ensuite, une soirée spéciale programmée est dédiée au conte, de même qu'un concert géant est annoncé pour le 31 mars avec, comme artistes en prestation, John Arcadius et Zeynab, puis le groupe Gangbé brass band. En outre, quatre ateliers de formation tiendront lieu d'activités périphériques ; il y aura des formations en lecture théâtralisée, en scénographie et en couverture d'événements culturels, celle-ci, spécifiquement pour les journalistes, puis un atelier de renforcement des capacités sur le jeu d'acteur. Par ailleurs, appuyant le volet culturel du Festival, il est prévu un colloque international sur le thème de "L'économie du théâtre en Afrique".
Enfin seront tenues une cérémonie d'ouverture se particularisant par une grande surprise que le Comité d'organisation réserve au public béninois et, pour la première fois dans l'histoire du Fitheb, une cérémonie de clôture.


L'affiche provisoire du Fitheb


Toujours à en croire Pascal Wanou, un tel événement qui verra accueillir des spectacles dans les 10 villes béninoises que sont Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Ouidah, Bohicon, Abomey, Lokossa, Parakou, Djougou et Natitingou, sera animé, à part le Bénin, par 15 pays : France, Allemagne, Guadeloupe, Belgique, Suisse, Haïti, Guinée-Conakry, Burkina-Faso, Mali, Sénégal, Togo, Cameroun, République démocratique du Congo et Congo-Brazzaville, notamment. De plus, l'ensemble des spectacles est garanti par l'appui de nombreux partenaires institutionnels : le Fonds d'aide à la Culture, l'Organisation internationale de la Francophonie, l'Institut français du Bénin, Culture France, la Coopération suisse et celle allemande, les Commissions de l'Uémoa et de la Cedeao, et Arterial Network, entre autres. Il ne reste qu'à souhaiter que les fruits tiennent la promesse de ces belles fleurs offertes par le Directeur Pascal Wanou.


Marcel Kpogodo

samedi 24 septembre 2011

En prélude à son concert ce soir à l'Ifb de Cotonou

Zeynab, toute à vous ….


En pleins préparatifs pour le grand concert de rentrée qu’elle donnera ce samedi 24 septembre, à partir de 20 h 30, à l’Institut français du Bénin (Ifb), ex-Ccf, Zeynab, son troisième album en mains, lancé le 16 septembre dernier au Palais des Congrès de Cotonou, a accepté de s’ouvrir à nous, pour vous, sur quelques réalités importantes liées à ce nouvel opus.


Le Mutateur : Bonjour Zeynab. ’’Olukèmi’’, ton troisième album, oscille entre fidélité à ton ’’bolojo’’ natal et une exploration davantage marquée de la musique moderne. Quelle est son originalité par rapport aux autres ?

Zeynab : Quoi de neuf? L'album tout simplement. Et, par rapport aux autres, sa maturité, ses textes et les sonorités élaborées. Ecoutez-le, vous en aurez une idée précise.




Quels sont les thèmes que tu privilégies, cette fois-ci ?

Je n'en ai pas de particulier de préférence. Je parle des thèmes naturellement liés à nos sociétés, la vie, nos vies …. Pourvu qu’ils m’inspirent.

Ce nouvel album coûte 10 mille francs. N’est-il pas cher pour le Béninois moyen ?

C’est peut-être cher à vos yeux, comparativement à ce qui se fait d’habitude. Mais, je pense qu’on ne peut pas évaluer l’inspiration d’un artiste, en général. Pour un CD de 16 titres, masterisés et dupliqué en Europe, contenant un livret en couleurs avec des photos, et des copies de tous les lyrics, des frais ont été forcément engagés en vue d’offrir un produit de qualité en son et en présentation. C’est un choix de la Production. Vu ces paramètres, c’est un prix raisonnable et, je crois que les Béninois méritent ce qu’il y a de meilleur en tout. Une version à moindre coût du même produit existe également en 8 titres et sans livret.

Le lancement de ton album au Palais des Congrès, le vendredi 16 dernier, t’a permis d’être entourée par de nombreux artistes béninois …

Entre nous les artistes, il est tout à fait normal plutôt que ce genre de solidarité existe. Vous savez, nous partageons les mêmes difficultés de terrain. Alors, le seul moyen de pouvoir se soutenir mutuellement, c’est, entre autres, ce genre de témoignage d’affection et de fraternité observé à ma soirée de lancement, ce vendredi 16 dernier, au Palais des Congrès, et je les en remercie très sincèrement, y compris ceux qui étaient avec moi de cœur ; j’en ai été très touchée. J’ai pour habitude de me rendre au lancement d’album de chacun d’eux également, quand ils me font appel, sans hésitation, selon ma disponibilité, éventuellement. Bref, on doit être et demeurer solidaires l’un envers l’autre.

Quel est ton message pour le public mélomane béninois ?

Mon message pour mon concert de ce soir à 20h 30 à l’Institut français du Bénin, ex-Ccf, est un appel à tous mes fans et à la population tout entière. Venez nombreux porter et soutenir notre culture, car c’est de cela qu’il s’agit concernant chaque artiste béninois. Je vous attends nombreux pour vivre et partager, avec moi, sur scène, une ambiance unique, et pour bien démarrer la rentrée ! Venez chanter et danser mais, venez à l’heure, surtout (Rires). D’avance, merci. Dieu vous bénisse …


Propos recueillis par Marcel Kpogodo