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mercredi 7 octobre 2015

L’Agence ’’Air France-Klm’’ de Cotonou montre 6 artistes de la jeune génération

Dans le cadre de l’exposition ’’In the way’’ liée au concept ’’Le monde de Sica’’

Le vendredi 2 octobre 2015 s’est tenu le vernissage de l’exposition ’’In the way’’, à l’Agence ‘‘Air France-Klm’’, à l’initiative de l’artiste plasticienne franco-béninoise, Christelle Yaovi, avec l’appui d’Eric Michel, Directeur de cet espace réservé aux clients de la compagnie de voyages. Ce sont ainsi 6 créateurs d’une génération naissante d’artistes plasticiens béninois qui retrouvent leurs œuvres soumis à l’appréciation des visiteurs.

Eric Michel, Christelle Yaovi et, entre autres, Eliane Aïsso, représentante des artistes en exposition
4 peintres et 2 photographes d’art voient désormais leurs œuvres respectives contemplées et, celles-ci sont susceptibles d’être acquises par des visiteurs qui ne sont personne d’autre que des clients d’un type particulier de l’Agence ’’Air France-Klm’’ de Cotonou, ceux de la catégorie ’’Flying blue platinum’’. Eliane Aïsso, Gandhi Tomédé et Lionel Ferréol Yamadjako, alias Yamferlino’s, de même que Gopal Amah, Daavo et Yanick Folly, sont les artistes concernés par cette manifestation de mise en lumière de leurs productions. Et, ’’In the way’’ reste la dénomination de l’exposition dont le vernissage a eu lieu, le vendredi 2 octobre dernier, sous la direction fortement engagée d’Eric Michel, Délégué d’ ’’Air France-Klm’’ pour le Bénin, et à l’initiative de Christelle Yaovi, promotrice de la manifestation artistique, dans le cadre des activités de son concept, ’’Le monde de Sica’’.

Aperçu des invités
La première personnalité, qui voit en son espace une « Agence iconoclaste », conçoit les expositions qui s’y déroulent périodiquement comme « un trait d’union entre le monde des affaires et celui des artistes, entre celui réel et celui imaginaire ». En substance, son mot introductif, suivi, entre autres, par un bref propos de Christelle Yaovi, a permis de passer à la découverte des 6 inspirations artistiques, à l’honneur, au cours de la soirée de vernissage.



Bref aperçu de la mentalité artistique des exposants
L'artiste Daavo

Du côté des artistes peintres, Daavo est aussi un sculpteur dont la spécificité de la présentation, lors du vernissage, est un ensemble de deux œuvres sur socle avec, comme matériaux, du bois, du fil électrique, des objets de récupération, du fer. Pour lui, il s’agit, notamment, de dénoncer les installations électriques, informelles et anarchiques, encombrant celles de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) et enlaidissant l’espace, dans les grandes villes de notre pays.

Gandhi Tomédé, à côté de ''son'' Mandela
Quant à Gandhi Tomédé, elle exposait 2 tableaux aux sujets antinomiques du pacifisme et de la tyrannie politique, chacun d’eux représentant les portraits respectifs de Nelson Mandela et de Muammar Khadafi. Selon cette jeune femme, son objectif de base est de montrer qu’il existe deux voies différentes, l’une, bonne et, l’autre, mauvaise, pour atteindre un même but, chacune aboutissant à un type spécifique de résultat.

Eliane Aïsso
Avec Eliane Aïsso, la logique du regroupement est de mise sur ces toiles, à travers la récurrence, sur ses toiles, d’amas latéraux, ce qui lui permet de stigmatiser, en douceur, la tendance répandue, en Afrique, en général, et, au Bénin, en particulier, à évoluer seul, une stratégie qui, selon elle, n’est pas productrice de résultat.

Yamferlino's

Se rapportant à Yamferlino’s, ses 4 œuvres se trouvent étroitement liées, par leurs titres respectifs, à la mode, ce qui ne devrait aucunement surprendre, étant donné la qualité de ’’fashion designer’’ qu’il se reconnaît. Ainsi, associant la peinture à la mode, il lui arrive de peindre, sur ses toiles, des mannequins.


Gopal Amah
Concernant les artistes photographes, Gopal Amah se distingue immanquablement par le nombre impressionnant de ses œuvres de plusieurs types de dimensions. Un autre aspect de sa particularité réside dans le fait que, pour réaliser ses photos, il choisit au hasard ses modèles et qu’il leur compose le maquillage qu’il juge adapté à leur profil facial. Sa façon propre de célébrer et de mettre en valeur la beauté féminine.
Yanick Folly
Son autre collègue, Yanick Folly, s’impose un refuge artistique chez les enfants dont il se sert comme modèles pour faire passer son message. « C’est eux le futur du monde », affirme-t-il, le visage rayonnant d’enthousiasme, lui qui, à en croire ses propos, s’est vu voler son enfance. Ainsi, sa proximité avec eux lui permet de vivre ces années d’innocence et d’insouciance dont il n’a jamais goûté.



Eric Michel et Christelle Yaovi
Ce sont donc six vues du monde dont l’originalité n’aurait jamais été communiquée sans le courage ni l’audace d’Eric Michel, sans une chaleur ni une soif, celles de Christelle Yaovi à projeter une lumière très révélatrice sur le comportement contemporain des arts plastiques au Bénin.




Marcel Kpogodo

lundi 20 avril 2015

Elon-m, Yamferlino’s et Sébastien Boko, trois pointures dans le ’’Cénacle expérimental’’

Aperçu sur un cru de bonne qualité


Le samedi 11 avril dernier a donné lieu à une exposition d’une soirée. C’était à l’Institut français de Cotonou, dans le cadre de la clôture de la résidence de création dénommée ’’Cénacle expérimental’’. Parmi les 10 artistes ayant participé à l’opération, vue sur trois d’entre eux dont la fougue artistique abonde dans le sens d’un talent récurrent : Elon-m, Yamferlino’s et Sébastien Boko.

Deux jeunes artistes peintres et un sculpteur. Elon-m, de son nom plus complet, Elon-m Catilina Amévi Tossou, Yamferlino’s, s’appelant, à l’état-civil, Lionel Ferréol Yamadjako et, enfin, Sébastien Boko. Un travail d’une trempe singulière, chez l’un et l’autre. Une remarque qui s’imposait à l’exposition de restitution d’une dizaine de jours de travail en résidence, une présentation organisée par Charly d’Almeida, le samedi 11 avril 2015, à l’Espace ’’Joseph Kpobly’’ de l’Institut français de Cotonou.
Elon-m, en résidence de création, le 3 avril dernier
Le premier, Elon-m, a matérialisé son inspiration sur le thème de la liberté, par trois toiles : ’’Liberty city’’, ’’Laissez-moi dire’’ et ’’La liberté des individus’’. Selon ses explications, il a réalisé la première et la troisième, grâce à la technique du couteau, dans le sens de l’expression d’une représentation réaliste de la vie. Le couteau se révèle donc comme un instrument novateur dans sa démarche de travail, complétant sa stratégie par le crayonnage devant concorder avec les idées à exprimer, celles-ci se marquant par l’étude des tons pour agencer les couleurs, de façon à ce qu’elles s’appellent, a continué de clarifier Elon-m.


Grâce à cet instrument qu’est le couteau, il réussit aussi à installer confortablement ses idées dans l’abstraction, les stylisant, rendant hermétique son message, ce dont il se satisfait, montrant, d’une part, la liberté et l’ouverture du lecteur de l’œuvre à manifester sa propre compréhension de la toile et, d’autre part, la nécessité de rendre sélectif le groupe restreint des lecteurs pouvant se rapprocher du message. Voilà le sens du tableau ’’Laissez-moi dire’’ où il faut lire une décomposition artistique du visage humain dont les différentes parties sont généreusement disséminées aux quatre coins de la toile, laissant le public à son sort de grandes et profondes équations de déchiffrage.

... de même que Yamferlino's ...
Se rapportant à Yamferlino’s, trois travaux aussi lui servent à concrétiser ses pensées : ’’Service libre’’, ’’Libre expression’’ et ’’Visibilité’’. Un point commun : des traits de gribouillage qui replongent nostalgiquement l’artiste dans l’enfance, aux premières années de sa pratique du dessin. Sinon, sur ses tableaux, les couleurs rivalisent d’espace, les visages tentent de se faire jour, le peintre s’amuse ; pour Yamferlino’s, l’entreprise semble avoir été un jeu.

... et Sébastien Boko, en pleine manipulation de sa tronçonneuse
Sébastien Boko, lui, a montré, au cours de cette exposition de l’Institut français de Cotonou, deux pièces de sculpture : ’’Aïcha’’ et ’’Kèkènon’’. Des visages, longs, sur socle, les lèvres arrondies, les lunettes aux verres embrouillées par plusieurs cadenas, pour une explication très simple de l’artiste : « Je bloque les critiques sur l’autre et je me braque sur moi, pour me changer ». Et, les contours arrondies des pièces ont une cause : Sébastien Boko conçoit désormais un monde au féminin, de quoi en extirper les affrontements, les guerres, les crises, des fléaux trop masculins.

Les artistes résidents et Tchif

Elon-m, Yamferlino’s et Sébastien Boko. Ce sont trois forces qui sont et qui devront persister à être, de même que les sept autres, celles de Sika Adjélé da Silveira, d'Eliane Aïsso, de Constantine Gbètoho, de Bello Kifouli, de Damas, d'Achille Adonon, de Mahoussi Ahodoto, qui, toutes, ont reçu les sages conseils d'un aîné, à l'issue de la soirée d'exposition : Tchif.


Marcel Kpogodo 

jeudi 27 février 2014

Résidence de création à Cotonou

Les artistes Elon-m Catilina Tossou et Yamferlino's innovent

Du 27 janvier au 1er février 2014, l'atelier de travail du jeune plasticien, Elon-m Catilina Tossou, sis Quartier Agla, à Cotonou, a servi de cadre à une résidence de création. Cinq artistes, dont quatre Béninois et un Nigérian, ont accepté de s'engager dans cette opération, ce qui montre la grande capacité d'inventivité des initiateurs du projet de résidence de création, Elon-m Catilina Tossou et Ferréol Yamadjako, de son nom d'artiste, Yamferlino's.


(De gauche à droite) Yamferlino's et Elon-m ...
Elon-m Catilina Tossou, Ferréol Yamadjako, alias Yamferlino's, Eliane Aïsso, Elodie Aguessy et Monsuru Alashe. Ce sont les cinq artistes plasticiens qui ont participé à la résidence de peinture initiée, à Agla, à Cotonou, par les deux premiers, et qui a connu un déroulement effectif, du 27 janvier au 1er février dernier. A l'issue de ces six jours d'échanges, l'inspiration, de part et d'autre, a permis un accouchement de pas moins de 15 tableaux réalisant la démarche artistique spécifique des participants.
Selon Elon-m, comme se plaisent bien à l'appeler ses intimes, s'exprimant comme le principal concepteur de l'initiative, c'est au Sénégal qu'il a eu connaissance de l'existence de ce genre de processus où, sans grands moyens, les artistes peuvent se mettre ensemble pour partager des idées sur leurs démarches respectives ; il poursuit : "Seul dans son coin, un artiste qui ne voyage pas n'est pas un artiste, mais un artisan, parce qu'il est confiné à produire les mêmes choses." Les rencontres entre artistes permettent donc une évolution personnelle, et "chacun se développe dans le domaine de l'art; casse le sens de l'individualisme propre au Béninois, mais, aussi contribue au développement de la nation dans le domaine de l'art".  
Quant à Yamferlino's, cette idée de résidence de création lui a paru intéressante, vu que lui aussi l'a vu pratiquer au Nigeria, un pays qu'il visite très souvent. A en croire ses propos, "faire un atelier, ce n'est pas se rassembler, travailler et vendre, mais faire des échanges avec les expériences des autres". Pour lui, c'est à travers ce genre de circonstance que les artistes, les galeristes, les professeurs d'université se forment et s'informent mutuellement, et que les aînés acquièrent des connaissances de la part des jeunes et vice versa ; ils en profitent pour échanger entre réseaux, partager les programmes artistiques, les dates de festivals, d'ateliers, de résidences.
Pour Elon-m, complétant son collègue, les résidences d'écriture sont une occasion pour créer des œuvres et les collectionner, dans une grande variété. "Il faut forcément travailler avec les autres pour atteindre, chaque fois, un niveau supérieur ; seul, dans le travail, la motivation est faible, la production est faible, réduite, l'inspiration est stérile", complète Yamferlino's qui précise encore que les productions artistiques, dans un contexte de résidence, suscitent des commentaires, des critiques des œuvres respectives, ce qui permet à l'artiste de s'habituer à ce qu'on analyse ses œuvres et à réfléchir sur celles des autres.
Par ailleurs, face à la question liée au financement de ce genre d'activité, Yamferlino's annonce que la création d'une caisse que vient enrichir la cotisation des membres du processus sera le moyen que ceux-ci s'aident mutuellement ; elle financera leur équipement technique et, si possible, des voyages à faire.
Pour ces jeunes artistes aussi déterminés à ne pas rester fermés sur eux-mêmes, aussi bien individuellement qu'artistiquement, l'avenir annonce des perspectives d'espérance.

Marcel Kpogodo

dimanche 13 janvier 2013

Activités des artistes béninois à l'Extérieur

Le jeune Yamferlino's au Nigeria

L'artiste palsticien, Yamferlino's, de son vrai nom, Ferréol Lionel Yamadjako, a effectué une activité artistique au Nigeria, quelques semaines auparavant, du 19 au 24 novembre 2012. C'était au ''Departement of creative art'', de l'Université de Lagos, dans le cadre de l'événement ''Art is everywhere''. Il s'agissait pour lui de participer à un processus de création à partir de la récupération d'objets de tous genres.

Yamferlino's, en chapeau, au travail ....
Une oeuvre réalisée par Francis Ike, un participant nigérian à l'Atelier
Au total, vingt-huit artistes plasticiens se sont retrouvés, du 19 au 24 novembre 2012, à l'Université de Lagos, pour la Xème édition du Art is everywhere. Parmi ceux-ci, il fallait compter des artistes professionnels et, aussi, des amateurs qui sont des étudiants du Departement of creative art de l'université indiquée, n'ayant pas encore terminé leurs études. Le Festival Art is everywhere, initié par Adewunmi Ayo, constitue un atelier international de récupération d'art, une opportunité permettant aux artistes participants de créer des oeuvres à partir de matériaux de récupération et de voir celles-ci exposées dans une galerie de la ville de Lagos, pour être vendues. Si Yamferlino's a vécu une telle expérience, c'est qu'après une exposition qu'il avait tenue à l'Alliance française de l'Etat d'Enugu, l'occasion lui a été donnée de rencontrer des étudiants de l'Université Imt de la même région, et de discuter avec eux de sa pratique artistique. Dans ces conditions, le Coordonnateur d'Art is everywhere l'a invité à participer à son événement, pour l'édition qui suivait. Selon notre compatriote, cela s'est révélé très enrichissant, vu qu'il a échangé professionnellement avec des artistes d'un autre pays. Il révèle qu'au cours de son séjour, il a rencontré, en même temps que les autres artistes, un grand collectionneur nigérian d'oeuvres d'art, le Pdg de la Société Osayaf Legacy
Yamferlino's, entre Elon-m Tossou, à gauche, et Nathanaël Vodouhè, à droite.
Ont aussi eu cette opportunité deux autres jeunes plasticiens béninois comme lui : Nathanaël Vodouhè et Elon-m Catilina Tossou. Il n'y a pas de doute qu'il s'agit pour ces trois mousquetaires d'un nouveau galon à leur épaule, ce qui matérialise un processus de maturation de leur art.

Marcel Kpogodo 

mercredi 7 juillet 2010

Arts plastiques au Bénin

Ouverture sur le monde


Le jeune artiste-peintre béninois Yamferlino's expose quelques-unes de ses oeuvres
Vingt-six ans, Ferréol Yamadjako alias Yamferlino's, artiste-peintre béninois, se fait le maître d'un talent incomparable lorsqu'il s'agit de décrire un certain nombre de réalités typiques liées à son pays d'origine, le Bénin. A travers cette exposition via notre blog, il montre un aperçu de la force qu'il porte en lui de traduire, par des coups de peinture philosophiques, le quotidien de l'homme, en réalité, toutes différences géographiques confondues.
Infidélité en amour

Sagesse en Afrique

Maman Africa

Critiques

Chargement de taxi au Bénin

A chacun ses larmes