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jeudi 13 février 2020

"Adú", le film hispano-béninois en projection spéciale et restreinte à Cotonou

Dans le cadre de facilités particulières obtenues par Edmon Roch

La conférence de presse qui s'est tenue le mardi 11 février 2020 à la Salle Vip du Ministère de la Culture a permis de faire passer l'information selon laquelle le film "Adú", tourné en grande partie au Bénin, sera exceptionnellement projeté dans la capitale économique, selon des conditions assez rigoureuses. Plusieurs autorités ont pris part à cette séance d'échanges avec les professionnels des médias.

De gauche à droite, Moustapha Imorou, Bella Agossou et Claude Balogoun, au cours de la conférence de presse

20 heures précises à "Canal Olympia", à Wologuèdè, le jeudi 13 février 2020. Les repères de la projection unique qui sera faite d' "Adú", le film tourné en bonne partie au Bénin plusieurs mois auparavant. L'annonce qu'a faite Claude Balogoun, Président-Directeur général de la Société, "Gangan prod" et producteur béninois du film indiqué, dans l'après-midi du mardi 11 février 2020, à la Salle Vip du Ministère de la Culture, sis Route de l'aéroport, à Cotonou, au cours d'une conférence de presse.


En effet, à en croire Claude Balogoun, de manière exceptionnelle, Edmon Roch, producteur exécutif du film intitulé "Adú", a choisi d'obtenir une autorisation spéciale de la "Paramount" et de "Netflix" qui détiennent les droits de diffusion de l'oeuvre cinématographique afin de présenter aux autorités béninoises le résultat du grand projet, le produit de toute la bataille qui avaient été lancés, menés et mis en oeuvre dans plusieurs villes du Bénin, ce qui avait rendu nécessaires que ces autorités, à plusieurs niveaux hiérarchiques, délivrent des autorisations, des facilitations et des exonérations pour, respectivement, des tournages sur des sites, des importations et des réceptions de machines et d'instruments liés au matériel de travail.


Dans ces conditions, Claude Balogoun s'est fait clair : ce sont au plus 300 personnes qui seront admises dans la grande salle de projection de "Canal Olympia", exclusivement sur invitation avec, à la clé, l'interdiction formelle d'enregistrer quoi que ce soit du film projeté en se servant d'un téléphone portable ou de quelque autre instrument technologique de captation. La condition restrictive qu'aurait posée Edmon Roch avant de se battre pour obtenir la diffusion unique d' "Adú" au Bénin. Pour l'intervenant, elle est une manière pour le réalisateur de remercier les autorités béninoises pour toute la partition facilitatrice qu'elles ont jouée. 


Plusieurs personnalités entouraient Claude Balogoun au cours de son intervention : Bella Agossou, actrice béninoise exerçant en Espagne et grande instigatrice de l'arrivée de l'équipe espagnole de production cinématographique au Bénin, Carole Borna et Florent Couao-Zotti, respectivement, Conseillère aux Arts et Conseiller à la Culture du Ministre Jean-Michel Abimbola, et Éric Todan, Directeur général du Centre national du Cinéma et de l'image animée (Cncia), sans oublier qu'était assis à leurs côtés Moustapha Imorou, l'enfant parakois ayant incarné Adú dans le film éponyme.

Marcel Kpogodo

lundi 27 janvier 2020

Moustapha et Zéidiath, les petits héros du film "Adú", en Espagne

Dans le cadre de l'avant-première du film 

Aux premières petites heures du lundi 27 janvier 2020, Moustapha Oumarou et Zéidiath Dissou, les enfants héros sensationnels du film hispano-béninois, "Adú", ont pris le départ de Cotonou pour l'Espagne afin de prendre part à l'avant-première et au lancement officiel du film dans lequel ils ont incarné chacun un rôle exigeant. Aperçu sur deux psychologies conscientes de ce qu'elles vivent, accompagnées par leur mère et conduites par Claude Balogoun.


Vivacité, décomplexion et assurance. L'état d'esprit dans lequel, le lundi 27 janvier 2020, il a été possible de trouver, au niveau du hall d'attente de l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin, à Cotonou, le petit Moustapha Oumarou et la toute fraîche adolescente, Zéidiath Dissou, qui incarne la soeur aînée de celui-ci dans le film, "Adú", tourné au Bénin et en Espagne.


A l'aéroport à 2h30. Moustapha et Zéidiath ne paraissent nullement affectés ni ébranlés par ce voyage très matinal, assuré par la compagnie "Royal air Maroc", qui les conduira en Espagne. D'une euphorie empreinte d'une sérénité étonnante, ils sont confortablement moulés dans leur toute nouvelle personnalité d'acteurs de cinéma, abonnés aux voyages. Seraient-ce l'effet de la présence de leurs mères respectives qui les accompagnent dans cette randonnée espagnole, qui procurerait à ces stars cette assurance ou, juste, Claude Balogoun, membre et Trésorier du Conseil économique et social (Ces), qui dirige la délégation et qui, de loin, surveille tout de près, veillant à la bonne tenue des moindres formalités ?


Réellement décontractés, Moustapha et Zéidiath, bien emmitouflés dans un pardessus pour contrer le froid, n'ont aucune difficulté à se confier à nous, quelques minutes seulement avant d'intégrer la salle d'embarquement. Debout, la seconde est très précise, nous révélant quelques secrets du tournage d' "Adú", notamment, le déclic ayant déclenché de sincères pleurs qu'il tardait au réalisateur d'obtenir chez elle, sur un plateau à Grand-Popo : "J'ai été touchée par les sévères réprimandes de Bella Agossou, ce qui m'a amenée à pleurer de colère et m'a permis de satisfaire le réalisateur", avoue Zéidjath. Quant à lui, du haut de ses sept ans, Moustapha, ayant joué le héros Adú, n'a pas un souvenir particulier de tournage à signaler.



Mamans heureuses

Même si l'épanouissement se manifeste chez elles différemment, Animatou Mamadou et Aniath Kouféridji, mères respectives de Moustapha et de Zéidiath, qui font partie, pour la deuxième fois d'un voyage pour l'Espagne, qui leur donnera de savourer les images du jeu cinématographique de leurs enfants, rayonnent. Pour la première, la sélection de son enfant pour le rôle d'Adú et son jeu du personnage l'auront fait passer d'une marchande d'attièkè à Parakou à une vendeuse de divers produits alimentaires, sans compter qu'elle a voyagé vers l'Europe alors qu'au début, l'annonce de la sélection de son fils après un casting lui donnait l'impression d'une arnaque pour faire disparaître son fils. Même son son de cloche chez Aniath qui, après plusieurs actes rassurants tenus par l'équipe technique et par un facilitateur de circonstance, Claude Balogoun, s'est rendue à l'évidence de la consécration si bénéfique de sa fille. "C'est grâce à elle que j'ai pu connaître l'Espagne et que je voyage beaucoup. Et, les prières de cette autre commerçante au marché Dantokpa se font plus intenses. "Que ma fille aille de l'avant dans sa vie et qu'elle soit sélectionnée pour d'autres films", implore-t-elle le créateur. 


Pour ce qui est de Saïd Dissou, père de Zéidiath, non lion de Claude Balogoun, attendant le lancement des formalités d'embarquement, il en a bien vu d'autres, vivant et travaillant à Paris, vacancier à Cotonou, il entend laisser le destin de celle-ci se dessiner et se développer pour le cinéma. Sans aucun doute, pour le Conseiller économique et social, pour le producteur exécutif du film, "Adú", à travers "Gangan prod", l'entreprise dont il est le Pdg, ce séjour en Espagne d'une semaine de toute cette compagnie de deux acteurs remarquables et deux mamans, prend l'ampleur d'une lourde responsabilité qu'il n'entend que réussir.

Marcel Kpogodo

vendredi 24 janvier 2020

"Adu", le film du pont cinématographique de Bella Agossou entre le Bénin et l'Espagne

Dans le cadre de la promotion par l'actrice de son pays 


Bella Agossou a animé une conférence de presse le mardi 21 janvier 2020 à la Salle Vip du Ministère de la Culture. L'intervenante a informé les journalistes de la sortie très prochaine du film, "Adu", relevant d'une collaboration productive qu'elle a réussi à créer entre un réalisateur espagnol et une équipe cinématographique béninoise, par son action de défense des valeurs du Bénin.


"On a tout au Bénin !". La phrase magique qui, à en croire Bella Agossou, lui échappait des lèvres chaque fois qu'Edmon Roch, un réalisateur espagnol qu'elle avait rencontré en Ouganda, l'interrogeait sur la possibilité de trouver au Bénin qu'elle vantait tant tel paysage ou telle autre particularité géographique lorsqu'elle le convainquait de choisir son pays pour un film qu'il hésitait à tourner au Cameroun, au Sénégal ou au Ghana, ce que l'actrice béninoise vivant en Espagne a révélé au cours de la conférence de presse, qu'elle a tenue dans l'après-midi du mardi 21 janvier 2020 à la Salle Vip du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, en présence de membres du Cabinet de Jean-Michel Abimbola et d'un bon nombre de cinéastes béninois. A ses côtés se trouvaient Eric Todan, Directeur général du Centre national du Cinéma et de l'image animée (Cncia), Koffi Attédé, Directeur des Arts et du livre, et Carole Borna, Conseillère technique aux Arts.


Comme Bella Agossou en a fait le récit, grâce à son insistance, Edmon Roch a fini par se décider à venir au Bénin pour une visite, le tremplin pour une découverte aussi bien intéressante que décisive : le pays, à travers les villes de Ouidah et d'Adjarra puis Cotonou, dans certains de ses quartiers, comme Caboma, présentait, à ses yeux, la richesse et la qualité unique de posséder un décor qui changeait quand on passait d'une ville à l'autre, de façon à être adaptables à des villes cultes africaines, identifiées  pour le tournage du film indiqué. 


C'est ainsi que, pour Bella Agossou, le coup de foudre d'Edmon Roch pour le Bénin s'est produit, conduisant le réalisateur à y effectuer un casting pour la sélection de personnages dont Moustapha, le petit parakois, et à y sélectionner une entreprise de tournage, "Gangan prod", dans le cas d'espèce, dirigée par le cinéaste Claude Balogoun. Aujourd'hui, le film, complètement achevé, traverse les derniers jours d'une projection tenant lieu d'un lancement international prévu pour le 28 janvier 2020 en Espagne, sans oublier que le 31 janvier, "Adu" connaîtra sa sortie officielle.


"Ce film sera projeté dans 330 salles de cinéma d'Espagne et diffusé sur "Netflix", a continué Bella Agossou. "A partir du 31 janvier, le nom "Bénin" sera prononcé plus de 1000 fois par les cinéastes du monde entier", a-t-elle par ailleurs précisé avant de s'exclamer : "Le Bénin est une destination cinématographique dans le monde !".


L'enthousiasme et l'euphorie de la genèse du film, "Adu", montrés par Bella Agossou, avaient été introduits par Éric Todan, lançant la conférence de presse. Ensuite, il est revenu à Koffi Attédé de prendre la parole pour féliciter le projet accompli, avant que celui-ci ne la passe à Claude Balogoun qui a pris le soin d'évoquer les statistiques fortes du film hispano-béninois. Enfin, s'exprimant au nom du Ministre Jean-Michel Abimbola, Carole Borna a aussi loué le dynamisme de Bella Agossou à défendre et à faire choisir le Bénin pour le tournage d' "Adu", dans plusieurs de ses séquences stratégiques.

Marcel Kpogodo

vendredi 22 juin 2012

Fidèle Anato dans son nouvel album

Où est l'os, sur le marché cinématographique béninois

Depuis le 14 juin dernier, le comédien béninois, Le Baobab, de son vrai nom, Fidèle Anato, a publié Où est l'os, un album cinématographique du registre humoristique, qui dure 1 heure 10 minutes. Deux mille francs suffisent pour se procurer cette vidéo, inspirée du conte, L'os de Mor Lam de Birago Diop. 
En substance, l'histoire se déroule à Towéta, situé à Lalo dans le Département du Couffo, village d'origine de la mère de l'auteur qui, symbole possible de nostalgie, y a passé son enfance. Cette histoire est celle de Gbodja, avare, égoïste, qui refuse de partager son os et qui en a des conséquences tragiques.

Selon l'auteur, cette œuvre, éditée chez Gangan Prod, relève d'un processus laborieux comportant un casting, une formation des sélectionnés au jeu d'acteur, le tournage, la post-production et la promotion. Par ailleurs, la distribution laisse apercevoir un certain nombre de comédiens, entre autres : Fidèle Anato, lui-même, incarne un fou, Judicaël Avagbé, l'avare qui a pour épouse,Vovo, Edith Béhanzin, de son nom réel, Fiacre Anato, qui interprète Kpakpa, l'ami de Gbodja. 
Dans l'harmonie de leur jeu, ils permettent de faire ressortir une leçon forte, surtout en cette période que certaines langues veulent croire morose : il faut partager ce que l'on a avec les autres, surtout si l'on en a en surplus. Cet appel constitue le résultat d'un constat désolant effectué par Le Baobab : "Il existe un fossé entre les riches et les pauvres", ce qui l'amène à exhorter : "Décentralisez vos os, c'est-à-dire vos poches car, à force de ne pas donner, on court à sa perte." Poursuivant selon cette logique, son regard devient soudain grave : "Quand il y en a trop et que les gens meurent de faim, ils peuvent vous tuer pour s'en approprier." 
Cette œuvre relève d'une auto-production que des partenaires ont accompagnée : la télévision béninoise Canal 3, le Jus de fruits Xana, le Port autonome de Cotonou, la Société béninoise de manutention portuaire (Sobemap), la Société Afrique destination, notamment.
Après Ici, maître, sa première œuvre cinématographique humoristique, Fidèle Anato, Où est l'os sous les bras,  se lance à la conquête du public béninois et aussi de celui de la sous-région ouest-africaine.

Marcel Kpogodo