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lundi 17 janvier 2011

Culture au Bénin

Patrice Toton, dramaturge béninois





Commémoration de l’an 1 du drame haïtien




Le casting de Patrice Toton à l’honneur




En commémoration du premier anniversaire de la tragédie haïtienne consistant en un grand tremblement de terre ayant emporté plus de 200 mille Haïtiens, l’artiste dramaturge béninois, Patrice Toton, a initié la lecture scénique de sa nouvelle pièce consacrée à ce tremblement de terre : Le casting. C’était au Centre culturel français de Cotonou, devant un grand nombre de personnalités du monde des Lettres et d’un grand public.




La pièce Le casting de Patrice Toton a connu une lecture scénique, le 12 janvier dernier, au Centre français de Cotonou, en présence d’artistes du monde du théâtre, de certaines autorités de l’Ambassade d’Haïti près le Bénin, du Professeur Guy Ossito Midiohouan et, notamment, du Directeur du Centre. Dans une mise en scène d’Arsène Cocou Yémadjè, cette pièce relate le retard respectif du jeune Tatou et de l’Haïtienne Tabaresse de Tabare à un casting organisé par un metteur en scène rompu, Tola. De négociations en disputes, en menaces et en chantages, ils finissent par obtenir leur sélection par celui-ci pour jouer dans la pièce qu’il a en projet de construire sur scène : Roméo et Juliette. Mais, cet accord est vraiment à l’arrachée parce qu’il se réalise sur un fond de la mort de l’épouse de Tola, venue chercher son mari au ’’Centre culturel français où se déroulait le casting, alors qu’elle ne voyait pas celui-ci rentrer à la maison, bien que l’heure fût tardive. Ainsi, le metteur en scène ne doit son salut devant la police qu’au témoignage de Tabaresse, déjà retenue pour le casting, affirmant que l’épouse a perdu la vie, suite à un accident. Si, à travers cette mise en scène, Arsène Cocou Yémadjè a innové, c’est en dressant un véritable mur entre les lecteurs de la pièce et le public, rehaussant d’un cran la valeur de la pièce et le prestige des artistes en scène dont le mystère de l’identité donnait plus de force et de richesse aux répliques échangées, celles-ci auréolées d’images et de contrastes forts révélant le travail d’une exigence indéniable de Patrice Toton sur le texte. Les applaudissements nourris, à la suite de près de 90 minutes de spectacle, montrent qu’une fois de plus, sa richesse de concentration à la création n’aura pas été vaine.



Marcel Kpogodo

samedi 12 juin 2010

Activités du Centre culturel français de Cotonou

L'affiche de Regard 1.0

Première édition de la biennale d’arts visuels au Bénin




Regard Bénin 1.0 pour commémorer les 50 ans d'indépendance du Bénin



La première édition de la Biennale d'arts visuels du Bénin a été lancée le 08 juin 2010 au Centre culturel français de Cotonou. Elle est le fruit de la collaboration entre le Ministère de la Culture du Bénin, Culturesfrance, et l’Ambassade de France au Bénin. Elle s’inscrit dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’accession à la souveraineté internationale de notre pays.




C’est le Centre culturel français (Ccf) de Cotonou qui abrité le lancement de la première édition de la Biennale des Arts visuels du Bénin, qui s’achèvera le 31 août prochain. Elle concerne, outre Cotonou, les villes de Porto Novo, Ouidah et Abomey. Gratuite et destinée au plus grand nombre de Béninois, elle donnera lieu à des expositions qui seront visibles à Cotonou, entre autres, au Ccf, à l’espace Tchif et à la fondation Zinsou. A Porto Novo, Ouidah, et Abomey, ce seront respectivement le Centre culturel Ouadada, la place Chacha et le palais royal qui abriteront ces expositions. Au programme, une quinzaine d’artistes du Bénin, d’autres pays du continent et du monde. Leurs différents travaux explorent les disciplines des arts plastiques, des photographies, des peintures et des sculptures. C’est ainsi que, pour la circonstance, des ateliers d’artistes seront ouverts. On notera également une exposition sur le football, et la lecture de romans d’auteurs africains. En outre, "Bateau Négrier", de l’artiste béninois Aston a lancé cette Biennale. Produit par le Ccf, les travaux d’Aston explorent le thème du commerce des esclaves dont la « marchandise » humaine avait pour lieu de départ les côtes béninoises.




Quelques propos recueillis en marge du lancement de Regard Bénin 1.0



Aston, artiste exposant :


"J’aimerais vous expliquer ma démarche. Je travaille avec des éléments qui ont un esprit, une couleur, une forme, une vie, tout matériel a une vie. Mais, je vois ces matériaux en train de pourrir, de polluer l’environnement. Quand on les enterre, ça tue les cultures, quand on les jette dans la mer, ça tue les poissons, quand on les brûle, ce n’est pas bon pour la couche d’ozone. Moi je les recycle, je les fais revivre en leur donnant des formes, en créant des histoires autour, des installations, des scènes de vie, des animaux et tout ce que je vois autour de moi."




Rémi Secret, Directeur du Centre culturel français (Ccf) de Cotonou :


"On connaît Aston, on reconnaît Aston, Aston sera toujours là où on ne l’attend pas et nous dit le monde tel qu’il n’aurait pas dû être. Et tel qu’il pourrait ne pas être. Dans le champ de questions et d'énigmes de nos incertitudes fécondes, chaque réponse sous la forme de dénouements artistiques sera la preuve de la vitalité des créateurs du Bénin. Quand les orages se sont calmés, tout devient minuscule et resteront alors les fragments de nos épopées intimes.


On connaît Aston, on reconnaît Aston, condition humaine précaire, résistance à la dispersion, dans les points de départs toujours arbitraires. Seul le singulier existe dans cet inachevé de la vie par intermittence.


On connaît Aston, on reconnaît Aston, on aime Aston, dans cet état de rupture et de sentiments d’étrangetés ; affirmons nos présences dans l’éternel relativité des rapports humains et, ensemble, construisons la mémoire du futur. Regard Bénin 1.O en est un acte majeur, une pierre décisive dans cette admirable construction."




Olivier Poivre D'Arvor, directeur de Cultures France :


"Il y a à peine cinq mois, nous avons eu avec le Ministre Ganiou Soglo cette idée de montrer la richesse des artistes béninois, et de faire que ce cinquantième anniversaire des indépendances africaines, en l’occurrence du Bénin, soit célébré par les artistes eux-mêmes, car il y a un talent magnifique ici au Bénin. J’en ai toujours été convaincu, et j’espère que cette manifestation sera le début de quelque chose qui pourrait se retrouver régulièrement tous les deux ans peut être, comme une biennale. Je voudrais dire à Aston que cette pièce est magnifique, elle est très symbolique de ce projet qui est en de partir, de démarrer pour trois mois. C’est un artiste accompli."




Ganiou Soglo, Ministre de la Culture du Bénin :


"Toute mon équipe et moi, nous ne pensions pas que, quelques mois après nos discussions, on pourrait réaliser ce regard sur mon pays, et surtout sur les artistes. Quand je vois cette pièce d’Aston, elle me rappelle l’arche de Noé, mais une arche de Noé du 21ème siècle avec un regard sur comment recycler tous ces déchets qui polluent l’environnement. Je crois qu’il me donne un autre regard sur comment recycler tous ces déchets."




Réalisation : Bernado Houenoussi

mercredi 26 mai 2010

Art et santé au Bénin

Issifou Takpara, Ministre béninois de la Santé et Parrain de l'Exposition

Exposition d'art au Centre culturel français de Cotonou





L'Institut pour la recherche et le développement innove dans la lutte contre le paludisme





L'Institut pour la recherche et le développement (Ird) a initié une exposition lancée le 21 mai dernier au Centre culturel français (Ccf) de Cotonou. S'axant sur le paludisme, ses normes montre une grande originalité dans la lutte contre cette redoutable maladie.


L'exposition à l'origine de laquelle se trouve l'Institut pour la recherche et le développement (Ird) s'intitule : «Vaincre le paludisme, un défi pour la recherche ». Elle sera clôturée le O5 juin prochain et est parrainée par Issoufou Takpara, Ministre de la Santé. A travers onze affiches, elle « vise à sensibiliser le grand public et en particulier les jeunes à la réalité du paludisme et aux questions qui se posent aujourd’hui à la recherche pour lutter contre cette maladie », a déclaré Cristelle Duos, Chargée de communication de l’Institut pour la recherche et le développement (Ird), au cours de la cérémonie de lancement de l'exposition. Ce sera aussi l’occasion, ajoute-t-elle, de « présenter les dernières avancées scientifiques sur la paludisme en faisant découvrir la maladie, et les moyens de lutte actuels ». Quant à lui, Hervé Besancenot, Ambassadeur de France près le Bénin, dans ses propos, mettra en exergue les conséquences sociales de cette maladie qui affecte encore plus de deux cent cinquante millions de personnes, en tue près d’un million par an dont l’immense majorité vit sur le continent africain. Cette exposition, réalisée avec le soutien du Ministère français des affaires étrangères et européennes, est l’une des preuves, selon lui, de l’engagement de la France par le biais notamment de programmes de recherche sur cette maladie. Des faits que vient confirmer la création future d’un Centre de lutte intégrée contre le paludisme. Le représentant du Ministre de la Santé a, de son côté, souligné la satisfaction du Bénin, au regard des actions menées par l’Ird dans notre pays. Il a, en outre, émis le vœu que cette mobilisation collective se poursuive car « vaincre le paludisme est l’un des clés pour le développement de nos pays », disait-il. D’autres activités seront menées par l’Ird dans le cadre de cette exposition. Il s’agit, notamment, de la tenue par semaine de séances de sensibilisation pour le très jeune public en collaboration avec l’Ong « GON ». Une petite version de cette exposition sera aussi présentée dans une dizaine d’établissements de Cotonou. Par la suite, “Paludisme, le serial killer“, un documentaire, a été projeté après le lancement de l’exposition.




Bernado Houenoussi

samedi 15 mai 2010

Festhec -Cotonou

Galiou Soglo, Ministre de la Culture du Bénin






7ème édition du Festival Scolaire de Théâtre et de Chorégraphie






Les lauréats récompensés






Initié depuis 2004 par l'Association des Jeunes pour le Développement de la Culture (AJEDEC) et, sous la direction de Jean-Louis Kédagni, le Festival scolaire de théâtre et de chorégraphie (Festhec)qui en est à sa septième édition, s'est tenu du 19 au 21 février à Aidjèdo à Cotonou. Des établissements publics et privés des Départements de l'Atlantique-Littoral et du Mono-Couffo étaient en lice durant une compétition et se sont affrontés en 22 spectacles.





«Au coeur du labyrinthe», tel est le titre de la pièce de théatre qui a permis aux élèves du Collège Dantopka de Cotonou de décrocher le prix de la catégorie "Théâtre". Cette oeuvre artistique campe le décor d'une république bananière où la vertu, représentée par un "fou", est voué aux gémonies par le vice, représenté par un fonctionnaire véreux. Celui-ci, beau-frère du président de cette république fantoche a une double casquette; il a en charge la passation des marchés publics dans un ministère et la direction des examens et concours. Cette confusion des rôles laisse place à toutes les dérives qui vont du clientélisme au trafic d'influence. Il est flanqué d'une amante qui en use et en abuse et qui déploit pour la circonstance tous ses talents. Elle réussit ainsi à lui faire promettre la réussite de son neveu Fonlivi à l'un des examens nationaux bien avant l'organisation de ceux-ci. Le secrétaire particulier du directeur, suivant l'exemple de son supérieur hiérarchique, rançonne un entrepreneur qui s'était assuré ses arrières auprès de celui-ci afin de gagner un marché public. Et, le scandale qui pointe son nez arrive quand des ouvriers travaillant sur le chantier de construction confié à cet entrepreneur trouvent la mort dans un accident de travail. En cause, la mauvaise qualité des matériaux utilisés. Dans la foulée, un procès dont le principal accusé est l'entrepreneur a lieu. Il doit mettre à nu les protagonistes de ce drame. Mais, le président du tribunal exige expréssement sa suspension en plein déroulement. Et, le fou, dans sa quête d'une république de la vérité, annonce un gouvernement dont les principales têtes d'affiches sont Barack Obama et Benoit XVI.

L'autre grand gagnant de ce Festival est le Collège Mègan de Cotonou qui a remporté la compétition dans les catégories "Chorégraphie", "Interprétation masculine" et "Interprétation féminine". Les différents lauréats ont reçu leurs prix le 08 mai dernier au Centre culturel français (Ccf) de Cotonou.





Bernado Houenoussi