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vendredi 10 octobre 2014

Béninois, tous au vote pour Ifè !

Pour le Prix ''Découvertes Rfi''


Ifè, artiste béninoise de la musique, est finaliste du Prix ‘’Découvertes Rfi’’. Face à cette nouvelle qui est tombée la semaine dernière, le peuple béninois doit se mobiliser pour un vote massif en sa faveur. Cela permettra à l’artiste d’être choisie face à neuf autres candidats au sacre.

Ifè
Le 30 octobre au plus tard, les Béninois ont l’obligation de voter en grand nombre pour Ifè, sur le site www.prixdecouvertes.com/fr/vote. C’est dans le cadre de la compétition liée au prix ’’Découvertes Rfi’’. En effet, Ifè, de son nom, à l’état-civil, Awoulath Alougbin, vient de décrocher le titre de finaliste du Prix concerné, avec les titres ’’Ayanfè’’ et ’’Biotou’’. Elle se trouve dans l’obligation de s’imposer face à neuf autres finalistes, parmi lesquels Krotal, du Cameroun, Maréma, du Sénégal, Ceuzany, du Cap-Vert, Oupta, de la Rdc, Idylle Mamba, de la Centrafrique. Elle devra aussi compter avec d’autres candidats, en provenance, respectivement,  du Mozambique, du Burundi, de l’Ouganda et de la Namibie.
La partition du peuple béninois, pour la victoire de sa représentante, est d’autant plus indispensable qu’en dehors du vote qu’opéreront les membres d’un Jury avec, à sa tête, Fally Ipupa, celui du public sera d’un certain poids pour départager les concurrents. Il est donc question que tous les Béninois aillent au vote en ligne, surtout que les candidats qui les ont représentés par le passé n’ont pas réussi à relever ce défi ; il s’agissait, respectivement, du trio Tériba, en 2012 et, de Sessimè, l’année dernière.  Pour une fois, un sursaut patriotique sans précédent devra naître pour soutenir et faire gagner Ifè, cette chanteuse béninoise qui, avec seulement un album, ’’Témi’’, paru en novembre 2012, arpente déjà les escaliers qui la conduiront au piédestal de la célébrité. 

Marcel Kpogodo

lundi 21 janvier 2013

Premiers pas sur scène

Ifè a donné le meilleur d'elle-même

Dans la soirée du vendredi 18 janvier 2013, le Théâtre de verdure de l'Institut français du Bénin (Ifb) a connu les fortes vibrations d'un concert musical de lancement d'album. Ifè, de son nom à l'état-civil, Awoulath Alougbin, danseuse artistique reconnue, était en piste, appuyée par un orchestre dirigé de main de maître par l'international jazziste béninois, Gilles Lionel Louèké. Plusieurs titres de son album de douze, ''Témi'', ont été chantés, laissant la vedette de la soirée donner de sa voix toute nouvelle et se trémousser sur plusieurs rythmes musicaux du Bénin. Elle s'est battue pour être à la hauteur des attentes du public.

Ifè, dans l'une de ses démonstrations et ...
... dans une séquence langoureuse, appuyée musicalement par Gilles Louèkè
''Biotoun'', ''Mawalémi'', ''Ifèmini'', ''Ange'', ''Baba mi'', ''Louanges'', ''Ayanfè'', ''Ibédji'', ''Prison dorée'', ''Agbaléléma'', ''Ayé'', ''La cour'', les douze morceaux de l'album ''Témi'' qu'a lancé la nouvelle vedette de la chanson de la soirée. Dès les premières minutes de vingt-et-une heures, dans sa très élégante robe bleue, Awoulath Alougbin, de son nom d'artiste, Ifè, sans complexes, apparaît sur la scène du Théâtre de verdure de l'Institut français du Bénin, en cette soirée du vendredi 18 janvier 2013. L'y attendent l'élancé Gilles Lionel Louèkè, maestro, cramponné à sa guitare jazziste, avec les Christi Josaphat, Didier Ahouandjinou, Raphaël Houédékoutin, respectivement distribué à leurs postes de batterie, de clavier et de percussions. Pour enrichir scéniquement et musicalement le décor, trois belles choristes venues du Nigeria, vêtues de leur élégant ensemble. Les lumières diversifiaient leurs couleurs et s'entrecroisaient. Après un peu plus de soixante minutes de prestation, la mutation d'Awoulath Alougbin en Ifè est réussie; le yoruba, épaulé par l'idaatcha, est le labyrinthe qu'elle a empruntée, de par une voix, tantôt forte, tantôt onctueuse, pour donner à découvrir des rythmes locaux béninois, parmi lesquelles le kaka et le gbon, que la musique moderne pop et funk, en guitare jazzy de l'excellent arrangeur, en piano et en trompettes, venait fluidifier, de quoi préparer un cocktail confortable capable de faire le tour du monde. 
Dansante et aussi langoureuse, la musique qu'Ifè a livrée au public ayant fait le déplacement de ce concert porte la griffe d'une inspiration thématique, surtout biographique, un peu nostalgique du père disparu ayant comblé son enfance ; cette musique se fait aussi la marque de l'expérience artistique d'envergure de Gilles Louèkè !

Infatigable, Ifè, face aux journalistes, après le concert ...
Dans ses propos d'après-scène, face aux professionnels des médias, celle qui vient de réussir la cérémonie de prise d'un nouveau nom et d'un nouveau secteur artistiques confie qu'il lui a fallu trois ans d'un travail laborieux pour en arriver là, évoquant un parcours de la combattante où rien n'a été laissé au hasard, même le yoruba pur des chansons, qu'elle est allé chercher et travailler au Nigeria, avec l'aide d'Adouni, la chef choriste de cette soirée de lancement de ''Témi''. Naturellement, au cours du concert, le contraire aurait surpris, Ifè a réussi ses déhanchements, dans ses formes modernes et traditionnelles. 
Ainsi, dans un registre clairement plus différent, Ifè, qui veut dire "amour'', emboîte les pas à la feue Affo Love et à Pélagie-la-Vibreuse qui, passant des ondulations du corps aux amplifications vocales du micro, va conduire une double carrière de danse contemporaine et de chanteuse, pour faire exploser davantage une vocation musicale avec, comme atouts, un arrangeur et une manager de premier choix : Gilles Louèkè qu'elle espère toujours voir travailler avec elle, et Elise Daubelcour.

Marcel Kpogodo