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mardi 24 mai 2016

« Elles répètent, toutes les semaines, leurs chorégraphies et scénographies … », dixit Esther Vilate

A propos des concurrentes de ’’Miss Bénin Fance Europe’’ 


Quelques petits jours et, le Concours ’’Miss Bénin France Europe’’ sera une réalité. Le 5 juin prochain, il se déroulera à Paris, engageant 8 jeunes filles dans une compétition déterminante pour désigner la plus d’entre elles. A bien voulu en discuter avec nous, Esther Vilate, membre du Comité d’organisation, chargée des relations avec la presse. Une belle fête en perspective, sur fond de la reconduction de l'initiative de lutte contre l'ulcère de Buruli, au Bénin ...

Esther Vilate

Journal ’’Le Mutateur’’ : Bonjour Esther Vilate. Vous êtes la Responsable chargée de la presse du Concours ''Miss Bénin France Europe''. Combien de jeunes filles sont prévues pour compétir, dans le cadre de ce Concours, le 5 juin prochain ?


Esther Vilate : Bonjour. En effet, je suis Esther Vilate, Responsable Pôle Presse de la 2è édition du concours de beauté ’’MISS BENIN France Europe’’™. Je vous remercie de votre intérêt pour notre événement. Cette année, 8 jeunes, intelligentes et belles filles béninoises, vont concourir au titre de MISS à la grande soirée béninoise prévue le dimanche 5 juin à l’hôtel de ville de Rosny-sous-Bois. Elles étaient 9 au départ mais nous avons dû en disqualifier une pour des motifs de retard et d’absences aux répétions. ’’MISS BENIN France Europe’’™ est un concours de beauté de prestige, ce qui nous impose beaucoup de rigueur et de l’intransigeance sur tous les points, encore plus, sur le sérieux des jeunes filles.



Quels sont les pays d'Europe dont ces Béninoises sont originaires ?

Nous avons reçu quelques candidatures venant d’Europe mais, malheureusement, aucune d’entre elles n’a été assez satisfaisante pour la suite du concours. Nous comptons, néanmoins, parmi nos finalistes, plusieurs jeunes béninoises qui représentent, respectivement, les communautés lyonnaise, toulonnaise, dijonnaise et châteauroussine. Elles posent leurs valises sur Paris, tous les week-ends, pour assister aux répétitions, et s’investissent tout autant que celles résidant en région parisienne.

Vue sur les 8 candidates, de part et d'autre, encadrant leurs entraîneurs
Où en sont les préparatifs pour la réussite de l'événement ?

Les filles s’apprêtent durant tout ce temps. Elles répètent, toutes les semaines, leurs chorégraphies et scénographies, pour le bon déroulé de la soirée finale, avec des professionnels qui mettent tout leur talent et leur disponibilité au service de cet événement. J’en profite d’ailleurs, au nom de toute l’équipe, pour leur dire un immense merci. Nous aurons également la présence de plusieurs artistes de renom qui viendront honorer la soirée. L’artiste Régis Kole a déjà été annoncé sur notre page Facebook, les autres seront dévoilés, dans les prochains jours. Plusieurs médias et organes de presse seront de la partie également, pour retransmettre cette soirée qui promet d’être belle et riche en émotions.



Quels sont les points de différence avec la 1ère édition qui s'est déroulée en 2015 ?

J’ai suivi à distance la 1ère édition et j’ai aimé ce que j’ai vu. Etre au cœur de la 2è édition est une belle expérience. L’équipe d’organisation est renforcée avec la création de plusieurs pôles de compétence. C’est un choix de Monsieur Codjovi Tossou lui-même. Ensuite, nous avons moins de finalistes, comparativement à la 1ère édition. Elles ont entre 18 et 25 ans, sont toutes différentes les unes des autres et chacune d’entre elles représente, avec fierté, le Bénin. De plus, une variété de nouveaux artistes béninois et d’ailleurs sera également présente. Enfin, il y a un renforcement de la communication sur l’événement avec des vidéos professionnelles à toutes les répétitions, ce qui donne encore plus de visibilité à l’événement mais, aussi, aux partenaires. Je vous recommande cette soirée de la deuxième édition. Ce sera à l’hôtel de ville de Rosny-sous-bois (20, rue Claude Pernès 93110) à 18h très précises, comme je l’ai précisé plus haut.

L'affiche officielle de l'événement
Cette 1ère édition s'était donné comme mission la lutte contre l'ulcère de Buruli, au Bénin, ce qui, apparemment, a connu des difficultés, vu l'absence de résultats visibles. Si vous confirmez cette information, de quels problèmes s'agit-il ?

Vous n’avez pas totalement tort mais, ce n’est pas exactement cela. La ’’MISS BENIN France Europe’’ 2015 et le Staff sont allés au Bénin pour une première prise de contact avec les malades, les autorités et les institutions en charge du traitement de la maladie. En réalité, les deux véritables problèmes sont le manque de réactivité et la lenteur administrative manifeste au sein des structures avec lesquelles nous sommes censés travailler. Mais, aux dernières nouvelles, les choses avancent bien et, c’est d’ailleurs pour cela que nous avons reconduit la même cause, afin d’aller au bout de nos engagements. La nouvelle MISS, qui sera élue le 5 juin, poursuivra et accélérera les actions liées à cette cause.



Quelles dispositions les organisateurs du Concours pensent déjà prendre pour le décollage de cette noble initiative?

Vous savez, nous sommes déjà entrés en contact avec les autorités du nouveau régime en place. Nous comptons sur les nouvelles valeurs prônées par ce régime pour faire aller les choses plus loin. Nous remplirons notre part d’engagement, en ce qui concerne nos actions de lutte contre l’Ulcère de Buruli et, ceci, dans la limite de nos possibilités et du degré d’accompagnement des autorités en charge de la santé et du social au Bénin.

''MISS BENIN France Europe'' a-t-il réussi à fédérer la diaspora béninoise en France et en Europe, d'une part, et à établir un lien entre celle-ci et les Béninois vivant au Bénin, d'autre part ?

’’MISS BENIN France Europe’’ est un événement et non une mission diplomatique. Il est vrai qu’un des objectifs de l’événement est de fédérer la communauté béninoise d’Europe en la réunissant, au moins une fois par an, lors d’une grande soirée béninoise à Paris. Sur ce plan, nous pouvons nous féliciter du travail de mobilisation qui s’est fait l’année dernière et qui se fait encore cette année. Le 6 juin 2015, il y avait eu plus de 600 Béninois et amis du Bénin venus de plusieurs pays de l’Europe, des USA et de l’Afrique, tous réunis à Paris pour l’événement. Pour ce qui concerne le lien entre les membres de la diaspora et les nationaux, il faut dire que ce genre de lien existe déjà forcément et ce serait prétentieux de le mettre à l’actif de ’’MISS BENIN France Europe’’. Cependant, pour les jeunes filles béninoises qui participent au Concours, c’est un lieu de rapprochement avec leur origine, un espace de découverte et d’expression d’une appartenance identitaire.



Quelles sont les chances de survie d'une telle manifestation culturelle, à moyen et à long terme ?

Quand j’observe la rigueur, la volonté, le patriotisme et la détermination qui entourent l’organisation de l’événement, je peux vous garantir que c’est une chance pour notre pays d’avoir des jeunes capables de s’investir autant bénévolement et, sans grand soutien, dans un pays où la vie n’est pas simple et aisée. Je pense qu’il ne s’agit pas d’une question de moyens financiers mais il est question, là, d’une vraie leçon de patriotisme. Sachez que ’’MISS BENIN France Europe’’ est entièrement organisé sur fonds propres du Fondateur, bien sûr, avec le soutien de quelques bonnes volontés, comme Monsieur Romain Da COSTA, ancien Président de la Section ’’France’’ du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur et Directeur de communication de la Ville de Rosny-sous-Bois. Un Monsieur de bon cœur avec de multiples compétences. Maintenant, l’essoufflement peut vite arriver, bien évidemment, si les autorités locales ou diplomatiques ne soutiennent pas l’événement en lui allouant assez rapidement un budget pour la réussite des prochaines éditions.


Propos recueillis par Marcel Kpogodo

jeudi 18 septembre 2014

L'Agence "Creative" tient le Concours ’’Miss Bénin France Europe’’ en juin 2015

Selon Ezin Pierre Dognon : « [...] la communauté béninoise en Europe a besoin de se doter d’une ambassadrice de beauté ... »


En juin 2015, les Béninois de la diaspora vivant en France et en Europe devront compter avec un événement qui s’annonce de taille : ’’Miss Bénin France Europe’’. Ezin Pierre Dognon, nommé Directeur de l’équipe d’organisation de l’événement, aborde, à travers cet entretien qu’il a bien voulu nous accorder, les tenants et les aboutissants d’une telle manifestation, tout en évoquant sa portée hautement sociale. Avec la mobilisation de la diaspora béninoise en Europe, autour de "Miss Bénin France Europe", la Miss élue sera une grande ambassadrice de lutte contre l'ulcère de Buruli.  
 Ezin Pierre Dognon, Président du Comité d'organisation de "Miss Bénin France Europe"
Stars du Bénin : Bonjour Ezin Pierre Dognon. Vous êtes, depuis peu, le Directeur de l’équipe d’organisation de l’événement ’’Miss Bénin France Europe’’. Pouvez-vous nous dire ce que c’est, ’’Miss Bénin France Europe’’ ?

Ezin Pierre Dognon : Tout d’abord, je vous remercie de me donner l’opportunité de parler de ’’Miss Bénin France Europe’’, via votre canal. ’’Miss Bénin France Europe’’ est le concours de beauté, au sein de la communauté béninoise, en France et en Europe. C’est un événement culturel qui se veut fédérateur de tous les Béninois de la diaspora européenne. Il est conçu et créé par l’Agence Créative, agence de communication et d’événementiel, basée en France.


On sent qu’il y a une nette différence avec Miss Bénin tout court …

Nous ne sommes pas dans une logique de comparaison entre notre événement et celui de l’Association Culturelle Miss Bénin. Cette dernière a quand même 20 éditions à son actif. Il ne peut donc pas y avoir de comparaison avec nous qui sommes à la première édition. Loin d’être deux événements opposés ’’Miss Bénin’’ et ’’Miss Bénin France Europe’’ doivent être complémentaires, car il s’agit de la même communauté, même si ces événements sont sur deux territoires différents.


L’organisation de "Miss Bénin France Europe" se fait-elle en rapport avec l’Association culturelle Miss Bénin (Acmb) qui travaille au Bénin alors ?

C’est ce que nous souhaitons. En effet, nous avons mené plusieurs démarches auprès de l’Acmb afin de trouver un consensus de collaboration, et je puis vous dire que les tractations sont en cours. Nous avons fait des propositions de partenariat qui sont certainement en étude. Nous espérons que les choses évolueront dans les prochains jours.


Ne craignez-vous pas un conflit d’attributions entre la structure préparant "Miss Bénin France Europe" et l’Acmb ?

Aucune crainte à ce sujet puisqu’il s’agit de deux entités différentes mais qui peuvent être complémentaires, comme je l’ai évoqué précédemment. Les échanges avec le Président de l’ACMB ont été très cordiaux et fraternels, ce qui suppose qu’il n’y a visiblement pas de conflit d’intérêts.


Il nous est revenu que "Miss Bénin France Europe" est un événement qui s’est illustré, très récemment, dans un scandale, retentissant, de malversations de tous ordres. Etiez-vous de l’équipe ayant cela à son actif ? Que s’était-il passé ?

Déjà, à l’époque, le concours ne s’appelait pas ’’Miss Bénin France Europe’’ mais ’’Miss Bénin France’’, tout court. Nous ne sommes associés ni de près ni de loin à l’organisation de cet événement.
Avant de se lancer dans la création de ’’Miss Bénin France Europe’’, l’agence Creative et toute l’équipe ont fait un état des lieux, en l’occurrence, par rapport à ce qui avait été fait par le passé. Nous avons, certes, eu des échos très peu favorables au sujet de ’’Miss Bénin France’’, de 2012. Mais, n’ayant pas été présent à cet événement, nous ne saurions décrire avec précision ce qui s’était passé.
Ceci étant dit, il est avéré, des conclusions de notre état des lieux, que ’’Miss Bénin France’’, tel que conçu et organisé en 2012, a été une déception totale pour, en premier lieu, les participantes, les membres de l’équipe organisatrice, les partenaires et, en second lieu, pour la communauté béninoise elle-même.
Au regard de tout ceci, les Béninois de la diaspora se retrouvent privés d’un événement capable de les réunir autour d’un thème d’adhésion générale qu’est la promotion de la culture, à l’international. Au même moment, les autres communautés, dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, la Guinée, le Togo, etc., font un travail formidable, dans ce domaine, ce qui leur permet de valoriser leur culture, tout en créant un creuset d’union.
La question principale qui fonde ’’Miss Bénin France Europe’’ est de savoir s’il fallait s’arrêter à l’échec des autres ou s’il fallait donner à la communauté béninoise d’Europe une vraie opportunité d’avoir un événement culturel digne de son image.


Qu’est-ce qui nous montre que "Miss Bénin France Europe" n’a aucun rapport avec ce dont nous avons entendu parler et qui est très malsain pour la réputation des porteurs béninois de projets vivant en France ?

Comme je vous l’ai signifié précédemment, ’’Miss Bénin France Europe’’ est organisé par l’Agence Creative qui n’a aucun lien avec l’autre société qui s’était essayé à la chose en 2012. Je ne porte pas de jugement personnel à l’égard du promoteur de 2012, car un événement de cette envergure demande beaucoup de travail, d’énergie et toute une organisation, sur une longue durée. Il a certainement fait un travail formidable qui s’est heurté à des couacs qui l’empêchent de rééditer l’événement. Il faut aussi dire que nous avons tous droit à l’échec car c’est de ceci que naissent les grandes réalisations. Je pense que la communauté béninoise en Europe a besoin de se doter d’une ambassadrice de beauté et c’est ce à quoi mon équipe s’attelle.


Avez-vous fait un sondage auprès des Béninois vivant en France pour savoir s’ils sont prêts à faire à nouveau confiance à une nouvelle équipe, la vôtre ?

Vous le savez, sans doute, un promoteur culturel ne lance pas son événement sans réaliser un benchmark. Je vous avais dit plus haut que nous avons fait un état des lieux, ce qui implique que nous avons écouté un certain nombre de personnes et de responsables d’associations représentant la communauté béninoise. Le besoin d’avoir un cadre d’échanges existe mais, vu ce qui s’est passé en 2012, le travail de confiance doit être permanent. Nous avons donc comme défi de réussir cette première édition afin de gagner la confiance et l’adhésion totale des Béninois de France et d’Europe.


En réalité, quelles sont les innovations de "Miss Bénin France Europe" ?

Déjà, on ne s’improvise pas créateur d’événement. Le directeur d’équipe que je suis a été recruté sur un appel à candidatures, dont les critères de sélection sont stricts sur les compétences techniques et l’expérience. Les autres membres de l’équipe que j’ai constituée ont été aussi sélectionnés sur des critères assez pointus, du point de vue motivation, intérêt pour la chose culturelle, en général, et pour le développement du Bénin, en particulier, sans oublier les compétences.
Ce premier point, pour vous dire le sérieux que l’agence a voulu mettre autour de l’événement. En plus, nous ne comptons pas organiser un concours de beauté de plus mais nous voulons faire de la Miss élue une ambassadrice de la lutte contre une maladie très sérieuse que beaucoup ignorent et qui fait des ravages dans notre pays, le Bénin. Par ailleurs, il y a cette ouverture vers les autres communautés béninoises de l’Europe afin d’élire une Miss unique de la diaspora béninoise en Europe qui représentera celle-ci à la finale de Miss Bénin, dans les éditions à venir.


Quels sont les moyens dont vous disposez pour réussir l’organisation de cette manifestation, dès juin 2015 ?

En toute chose, « il n’est de richesses que d’hommes », pour citer Jean Bodin. Il y a les moyens humains, des compétences, de la volonté et de la détermination de mon équipe. Celle-ci a mis en place des stratégies pour mobiliser des partenaires institutionnels et privés autour de l’événement. En elle-même, la communauté béninoise constitue un moyen fort de par son adhésion et sa spontanéité à inciter les candidatures des proches.


Comment pensez-vous procéder pour recruter des candidates ?

Le casting a été déjà lancé et est étendu sur une durée allant jusqu’au 31 janvier 2015. Cela permettra aux potentielles candidates, ayant 17 ans, en 2014, de pouvoir postuler. Une vaste campagne sur les réseaux sociaux et la diffusion des informations dans les réseaux associatifs, dans la presse, via des mailings, etc., sont des procédés adoptées par l’équipe pour atteindre un maximum de personnes. De plus, des flyers et des affiches sont en cours de diffusion, à des points stratégiques, dans toute la France et, dans les autres représentations diplomatiques du Bénin en Europe. Nous espérons que nos sœurs répondront nombreuses à l’appel.


Vous attachez, si notre compréhension est bonne, "Miss Bénin France Europe" à l’éradication de l’ulcère de Buruli au Bénin. Pourquoi le choix de cette maladie ? La Miss élue viendra-t-elle en mission au Bénin, dans le cadre de la lutte contre cette maladie ?

Je pense qu’il y a plusieurs concours de beauté qui s’organisent, de nos jours, de par le monde. La question d’une démarcation sérieuse s’est posée au sein de l’équipe d’organisation qui s’est donné le défi d’apporter une touche particulière à l’événement, afin de faire porter par la Miss un véritable projet de société. Des réflexions ont donc été engagées sur les maladies qui affectent la jeune enfance au Bénin. Le choix s’est porté sur l’Ulcère de Buruli qui fait partie des 17 maladies tropicales négligées en Afrique, en général et, en particulier, au Bénin.
Il résulte de l’infection par Mycobacteriumulcerans, un micro-organisme appartenant à la famille des bactéries responsables de la tuberculose et de la lèpre. 6000 à 7000 nouveaux cas sont détectés, chaque année, au Bénin, en majorité chez les enfants de moins de 15 ans, ce que je trouve personnellement énorme. La Miss élue sera au cœur d’une grande campagne de sensibilisation sur les causes, les symptômes et les traitements de cette maladie. Elle apportera également son appui pour l’insertion et l’épanouissement des personnes atteintes. Vous convenez donc avec moi qu’elle fera des déplacements sur place pour la mise en œuvre de ce projet. Tout ceci se fera en collaboration avec la Fondation Raoul Follereau qui travaille dans toute l’Afrique avec les Coordinations nationales de lutte contre l’Ulcère de Buruli.


L’Etat béninois est-il, d’ores et déjà, impliqué ?

Nous organisons un événement de promotion de la culture béninoise en Europe. La logique oblige que les représentations diplomatiques et consulaires soient associées. Des démarches sont en cours, à cet effet. Il en va de même pour le Gouvernement, via le Ministère de la Culture. A ce sujet aussi, des démarches ont été faites. Nous espérons des ouvertures d’adhésion à ces différents niveaux.


En guise de clôture de cette interview, avez-vous un appel à lancer aux Béninois, en général, et à ceux vivant en France et en Europe, en particulier ?

La culture est ce qu’il nous reste quand nous avons tout oublié et, un peuple qui ne valorise pas sa culture rend les autres ignorants de son existence. Je pense que nous avons le devoir de porter au-devant de la scène internationale ce que nous avons de mieux à vendre puisque nous sommes caractérisés par notre culture. Je comprends l’amertume des acteurs impliqués, de près ou de loin, dans l’organisation de 2012. Mais, il importe de fermer la parenthèse et d’avancer vers de nouveaux horizons. Je demande donc aux parents de nous faire confiance et de permettre à leurs filles d’être des ambassadrices de la beauté au sein de la diaspora béninoise en Europe. Aux partenaires, je pense que c’est une occasion unique de se rendre visible en choisissant de se positionner sur ’’Miss Bénin France Europe’’. Je tiens à remercier l’Agence Creative qui a porté son choix sur ma candidature pour diriger l’équipe d’organisation de ce grand événement.


Propos recueillis par Marcel Kpogodo