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samedi 12 octobre 2019

Le Festival des Danses endogènes lancé en beauté de chants et de danses

Dans le cadre d’activités artistiques à Zogbo

Une nouvelle édition du Festival des Danses endogènes a été lancée le vendredi 11 octobre 2019 au quartier de Zogbo à Cotonou. Ont orchestré la séance l’initiateur de l’événement, Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, des responsables de troupes participantes de danses traditionnelles et des membres très actifs de celles-ci.

Aperçu du lancement officiel du Festival des Danses endogènes 2019

Trois brefs roulements respectifs entrecoupés de chants et de danses puis une entrée magistrale des responsables, des invités et de festivaliers par le portail circonstanciel du village du Festival. 

Sakpata Zogbo, donnant l'exemple de l'exécution chaude d'une bonne danse traditionnelle
L’ambiance effervescente qui a donné lieu au lancement officiel de la 6ème édition du Festival des Danses endogènes, dans le début de la soirée du vendredi 11 octobre 2019.

Le public était massivement au rendez-vous
Il sonnait 18 heures 17 minutes lorsque le coup d’envoi a été ainsi officiellement donné. En guise de discours, Sakpata Zogbo a, d’une grande voix, appelé les invités et les groupes festivaliers à entrer sur le site du Festival par la porte du village construit circonstanciellement. 

Le ''Ballet fédéral du Bénin '' en action ...
Il est alors revenu aux quatre groupes de musiques et de danses traditionnelles de se produire, chacun, pendant à peine une dizaine de minutes, sur le podium de l’événement, de quoi démontrer un certain savoir-faire artistique.

... sans oublier les ''Etoiles brillantes du Bénin''
Ainsi, le ’’Ballet fédéral du Bénin’’, le Complexe artistique et culturel ’’3L Ifèdé’’, l’Ensemble artistique et culturel ’’Les héros du Bénin’’ les ’’Etoiles brillantes du Bénin – Nounagnon’’ ont, chacun, dans sa spécificité, assuré sa tranche d’animation par un jeu par l’orchestre sur scène de chants, de danses et de démonstrations époustouflantes.

Les ''3L Ifèdé ...
... dans l'exécution de la danse du feu
De manière remarquable, les ’’3L Ifèdé’’ ont impressionné par la danse du feu, assurée l’un des membres de ce Groupe.

Ambiance de la déambulation du Stade de l'Amitié à Zogbo
En réalité, le lancement de la 8ème édition du Festival des Danses endogènes a été précédé par un spectacle déambulatoire fait d’exécution de chants et de danses par les groupes évoqués sur un parcours allant du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou pour aboutir au cœur du quartier de Zogbo, en passant devant son Carrefour très connu.

Marcel Kpogodo

dimanche 15 septembre 2019

Oscar Allossè conduit ’’Les élites du Bénin’’ en tournée internationale

Selon ses déclarations en conférence de presse

Le siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat) sis quartier de Mènontin à Cotonou a abrité une conférence de presse qu’a animée Oscar Allossè, Président de la troupe de chants et de danses traditionnelles, ’’Les élites du Bénin’’, le jeudi 12 septembre 2019. Il s’agissait d’informer les hommes des médias sur le départ de ce groupe en une tournée internationale pour le Mexique dès la seconde quinzaine du mois de septembre 2019.

De gauche à droite, Sakpata Zogbo et Oscar Allossè, au cours de la conférence de presse
Du 15 septembre au 2 octobre 2019. La date qu’a annoncée le très connu chorégraphe de danses traditionnelles béninoises, Oscar Allossè, au cours de la conférence de presse, qu’il a tenue le jeudi 12 septembre 2019, au siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat) du quartier de Mènontion, à Cotonou.


A en croire l’intervenant, la période indiquée se rapporte à une tournée dans laquelle s’embarque la troupe dont il est le Président, ’’Les élites du Bénin’’, pour le Mexique. Ce sera pour qu’elle participe au Festival dénommé, ’’Teatro cultura’’ 2019 qui se tiendra à El San Luis de la Paz. Cette ville se situe au nord-est de l’Etat de Guanajuato au Mexique. 


Levant un coin de voile sur le programme qu’il est prévu que ’’Les élites du Bénin’’ déroule au cours de cette tournée, Oscar Allossè a annoncé que les danses traditionnelles patrimoniales balayant tout le territoire national du nord au sud et de l’est à l’ouest, bien connues par les Béninois, seront démontrées à El San Luis de laPaz avec, comme éléments de particularité, la touche que cette troupe a travaillé à apporter à l’exécution de ces danses, par l’art de la créativité.


En outre, le conférencier a éclairé les journalistes sur les conditions dans lesquelles il a été amené à faire s’inscrire sa troupe à la participation à ce festival mexicain. Selon lui, le Festival de danses, dénommé ’’Agogo’’ du maître chorégraphe, Coffi Adolphe Alladé, dans son édition 2018, a été le cadre de rencontre avec l’un des représentants du festival mexicain, ’’Teatro cultura’’. Celui-ci fut impressionné par la prestation des ’’Elites du Bénin’’. De là, il y eut un échange des contacts, de correspondances puis, plus tard, l’envoi de la Lettre d’invitation.


Ce projet de participation concrétisé, il a fallu se mettre à la recherche d’un financement, ce qu’a finalement assuré le Fonds des Arts et de la culture (Fac). A l’évocation de la subvention apportée, un flot de remerciements a été lancé par Oscar Allossè à l’endroit de bon nombre de personnalités à commencer par Gilbert Déou-Malé, Directeur général du Fac, de même qu'au niveau des Administrateurs de l’institution et des cadres y exerçant. Ensuite, l’orateur s’est référé au nouveau Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, une personnalité à propos de laquelle il a déclaré : « Cette tournée des ’’Elites du Bénin’’ est le témoignage des artistes pour lui souhaiter la bienvenue. Nous sommes très fiers de le revoir à la tête de notre Ministère ».


A en croire Oscar Allossè, d’autres personnalités ont apporté leur grain de sel à la réussite du projet de la participation de la troupe au festival mexicain, ce qui a justifié des remerciements à leur égard : Claude Balogoun, Gaston Eguédji, Coffi Adolphe Alladé et les membres de la Confédération béninoise des Danses du Bénin (Cobed), Florent Gbahangnanssi, Président d’Honneur des ’’Elites du Bénin’’, les membres du Syndicat des Artistes, dénommé G113, entre autres.


Justement, à la conférence de presse, Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, danseur traditionnel reconnu et premier responsable du G113, présent à la manifestation d’échanges avec les journalistes, a tenu, par cet acte, à démontrer le soutien de sa structure à la tournée des ’’Elites du Bénin’’ et toute la solidarité que lui témoigne la Cobed : « Sans cela, on ne peut rien faire », a lancé SakpataZogbo, avant de continuer : « En effet, les autorités aiment diviser les artistes pour régner, pour mieux les manipuler ». Selon lui, l’état d’esprit de la nouvelle génération des danseurs traditionnels est de bannir la jalousie, la haine, la calomnie, la médisance, les coups bas.

Marcel Kpogodo

jeudi 5 avril 2018

Sakpata Zogbo pilote désormais le Festival des danses endogènes


Dans le cadre des réformes opérées au niveau de son événement

L’artiste danseur, Sakpata Zogbo, de son identité à l’état civil, Léon Hounyè, a rencontré le desk ’’Culture’’ du Journal ’’Le Mutateur’’, le mardi 3 avril 2018, à Cotonou. Il ressort des échanges effectués que l’événement phare dont il tient l’organisation annuelle depuis cinq ans, le Festival ’’Yaoïtcha’’, va opérer une métamorphose majeure fondée sur le renouvellement de sa dénomination.
Sakpata Zogbo, en pleine démonstration de son art de la danse 
Le ’’Festival des danses endogènes’’. Le nom par lequel il faut remplacer ce que le public connaissait par le Festival ’’Yaoïtcha’’, ce qui ressort des échanges que le danseur professionnel, Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, a tenus avec la rédaction culturelle du ’’Mutateur’’, le mardi 3 avril 2018, en fin d’après-midi, au quartier Zogbohouè de Cotonou.
« Nous devons aussi opérer des réformes au niveau de nos initiatives d’ordre culturel ! », s’est exclamé l’hôte du Journal, expliquant que le défunt Festival ’’Yaoïtcha’’ portait le nom de la danse du feu avec l’implication attendue que toutes les activités de la manifestation ne tournait autour que d’elle, ce qu’il a trouvé restrictif. Ainsi, le nouvel événement aura comme innovation de travailler sur plusieurs autres danses à part la ’’Yaoïtcha’’ : ’’Dan’’, ’’Hêviosso’’, ’’Sakpata’’, ’’Zangbéto’’, celle de la chasse, entres autres.


Un programme déjà ficelé

En 2018, à en croire Sakpata Zogbo, le Festival des danses endogènes aura lieu sous le sceau de la sixième édition et, l’événement est prévu pour tenir sur trois jours avec, comme invité de marque, le Roi d’Allada. D’abord, le vendredi 12 octobre, en matinée, à Zogbo, sera animée une communication par celui qu’il a appelé un sage, l’ancien Député, l’Honorable Kakpo ; cette personnalité aura la lourde responsabilité intellectuelle de retracer l’histoire des autochtones de Cotonou devenue la capitale économique du Bénin, de même qu’il établira la nette différence entre les quartiers Zogbo, Zogbohouè, Mènontin et Kindonou, notamment, et évoquera les fondements de la création de Cadjèhoun et d’Abomey-Calavi. 

Sakpata Zogbo
Quant au samedi 13 octobre, il enregistrera le lancement du Festival. Cette ouverture, qu’il annonce grandiose et flamboyante, intense et dense, donnera au public de déguster plusieurs tableaux des danses traditionnelles de chez nous, un spectacle devant durer six heures de temps, à partir de 10 heures, dans la matinée. Et, ce sera à Zogbohouè. Enfin, le dimanche 14 octobre, Kindohou accueillera un autre vaste spectacle de danses, dès 10 heures du matin. Six heures plus tard, le public devra se déplacer vers Zogbo pour vivre les activités de la clôture du Festival.


Un réquisitoire de révolte

L’évolution des discussions a induit un inattendu changement de casquette. 

Sakpata Zogbo
C’est ainsi que le danseur de la musique traditionnelle s’est mué en Secrétaire général du Groupe 113 (G113), ce qui a justifié son indignation face à la léthargie actuelle dans le monde culturel : « Aujourd’hui, notre Ministère de la Culture n’existe plus, le Ministre ne nous connaît pas, il ne croit pas à notre travail, il n’a pas confiance en nous, il nous prend pour des bandits ! », lance-t-il, d’un trait avant, très vite, d’en tirer ses conclusions : « Nous, les artistes, nous ne pouvons plus faire comme avant, c’est-à-dire soutenir un Ministre ; si les gens ne nous considèrent pas, il faudrait que nous prenions notre destin en mains : il ne faudrait plus que les artistes parlent, qu’ils fassent leur travail, celui qui les libère ! », finit-il, avant de rebondir par un appel à ses pairs : « Que chacun de nous accompagne le Gouvernement selon ce qu’il peut apporter », et par une adresse au Chef de l’Etat : « Je remercie le Président Talon pour son travail et, nous pouvons l’accompagner en vulgarisant les idées du Programme d’actions du Gouvernement (Pag) au niveau des populations, à travers les activités de nos festivals ».

Crédit photos : Sakpata Zogbo, alias Léon Hounyè

Marcel Kpogodo

vendredi 23 janvier 2015

Léon Hounyè génère un bon spectacle de danse béninoise



Lors de la restitution d’un atelier de formation

Le milieu de matinée du samedi 17 janvier 2015 a donné lieu à une animation peu ordinaire au Collège d’enseignement général (Ceg) de Zogbo ; il s’y est déroulé la restitution d’une formation dans une danse traditionnelle béninoise, à travers un spectacle impressionnant qui a révélé la concrétisation du rêve du jeune chorégraphe béninois, Léon Hounyè.

Les apprenants du stage organisé par Léon Hounyè, en action
Des danseurs accoutrés légèrement en blanc et, fortement, en rouge, se livrant à des pirouettes et à des acrobaties dangereuses tout en manipulant du feu, au rythme d’un tam-tam opportunément cadencé. Ainsi s’est déroulé le spectacle de fin de formation qu’ont donné, le samedi 17 janvier 2015, les stagiaires de Léon Hounyè, en matinée, au Ceg Zogbo de Cotonou ; la danse ’’Yaoïtcha  zo hiho’’ était à l’honneur, Yaoïtcha étant la version féminine de Shango, le dieu des dieux, qui ordonna à celle-ci d’exécuter cette danse.
La réalisation artistique a impressionné plus d’un participant au spectacle de restitution d’un atelier qui a eu lieu du 12 au 16 janvier, à l’Espace ’’3L Ifèdé’’ du quartier Vodjè, dans la capitale économique, et qui a connu la participation de 24 stagiaires sélectionnés dans les troupes de danse à Cotonou et à Abomey, notamment, au Conservatoire de danses du Professeur Akoha. Aubin Ahyi des ’’Super anges hwendo na bu a’’, Oscar Alossê d’ ’’Ori culture’’ et Soumaïla Taofick du Groupe ’’Flambeau’’ sont les maîtres chorégraphes qui ont animé le stage.
Aussi, plusieurs personnalités ont honoré de leur présence cette manifestation de restitution, entre autres, Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique national (Ean), Coffi Adolphe Alladé, Président de la Fédération nationale des associations de danse et de ballet, et M. Gomina, représentant le Directeur du Fonds d’aide à la culture (Fac), l’institution ayant principalement financé l’activité. Dans son propos, celui-ci est intervenu pour féliciter Léon Hounyè pour la forte communication qu’il a organisée autour de l’événement, déplorant que rares sont les artistes qui reçoivent le financement du Fac, dans la catégorie des ’’Initiatives personnelles’’ et qui en concrétisent la manifestation. En réalité, Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, est un danseur du Ballet national.

Marcel Kpogodo