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lundi 24 février 2020

L'artiste Franck Hantan échange avec le ministre Jean-Michel Abimbola

Dans le cadre d'une visite de travail de l'autorité à Paris

L'artiste plasticien béninois vivant en France, Franck Hantan, a été reçu en audience par Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la culture et des arts, le jeudi 20 février 2020, à l'occasion d'une visite de travail que l'autorité gouvernementale a effectuée dans la capitale française. Plusieurs sujets ont constitué le menu des discussions.

De gauche à droite, Franck Hantan et le ministre Jean-Michel Abimbola

Faire représenter son art au niveau des cultures du monde.  L'une des préoccupations que Franck Hantan, l'artiste plasticien béninois vivant et travaillant aussi en France, a partagée avec Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la culture et des arts, le jeudi 20 février 2020, au cours de l'audience qu'il lui a accordée à Paris, lors de son passage en France, ce que révèle un communiqué rendu public par le service de presse attaché à l'artiste.


A en croire le document parvenu à notre rédaction, le ministre s'est montré satisfait du combat que mène Franck Hantan pour partager et éduquer par rapport à son savoir et à son savoir-faire dans son domaine de travail, pour manifester de la persévérance concernant ce combat et aussi pour le fait de poursuivre inlassablement cet idéal auquel il est attaché. 


De son côté, l'artiste s'est réjoui de la "reconnaissance de son travail artistique" par les autorités béninoises, via le ministre de la Culture, dans le sens d'une meilleure valorisation de son talent multidimensionnel. 


En réalité, cette rencontre entre Jean-Michel Abimbola et Franck Hantan s'est déroulée entre deux vieilles connaissances puisque, de 2006 à 2015, l'artiste, informaticien à la base, avait exercé au ministère de la Culture en tant que Technicien de maintenance informatique, donc, au cours du premier passage de l'autorité à la tête de ce département ministériel. Ceci présage, à coup sûr, d'une écoute ministérielle suivie d'effets concrets d'appui du gouvernement béninois à sa vision.

Marcel Kpogodo

vendredi 7 février 2020

Gilbert Déou-Malé démonte les accusations de supposées rétro-commissions au Fac

Dans le cadre d'une interview accordée à l'émission "Sociétal culturel"

L'affaire avait fait grand bruit. Un article publié dans le numéro 4515 du quotidien "Le progrès", daté du vendredi 24 janvier 2020 et relayé sur "Banouto", un site béninois d'informations, affirmait le rançonnement d'un acteur culturel du secteur du patrimoine culturel par un agent du Fonds des Arts et de la culture (Fac) d'une somme d'argent de 300.000 F CFA, sur une subvention totale reçue de 700.000 F. Une accusation qu'a rejetée avec véhémence Gilbert Déou-Malé, Directeur général de l'institution de financement sous tutelle du Ministère de la Culture, le mercredi 5 février 2020, au cours d'une interview qu'il a accordée à l'émission de Radio "Planète", dénommée " Sociétal culturel".

                                               Gilbert Déou-Malé, au cours de l'interview ...
"[...] je dis ici, c'est un défi : dans les archives du Fonds des Arts et de la culture, depuis 2016 jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons jamais accompagné, à hauteur de 700.000, un acteur culturel sur la promotion du patrimoine culturel ; ce n'est pas dans nos archives ! C'est sorti d'où ?". La réplique apportée par le DIrecteur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), GIlbert Déou-Malé, en profondeur de l'interview qu'il a accordée aux membres de l'émission, "Sociétal culturel", de Radio "Planète", à son bureau, dans l'après-midi du mercredi 5 février 2020, lorsqu'il lui a été demandé de réagir concernant la publication par le quotidien "Le progrès" du vendredi 24 janvier 2020 d'un article représenté en manchette par un titre accusateur : "Fonds des Arts et de la culture : des soupçons persistants de rétro-commissions".


L'article concerné dénonçait la remise par un acteur culturel subventionné par le Fac à un agent de cette institution d'une enveloppe de 300.000 F, sur un financement reçu de 700.000 F. En commertant la situation présentée, Gilbert Déou-Malé a immédiatement relevé un biais déontologique chez le journaliste rédacteur de l'article : "Le titre ne correspond pas au contenu". Puis, il lui est revenu de situer les responsabilités de la gestion de la subvention qui est supposée avoir été octroyée : "Lorsque vous allez vous adresser à quelqu'un qui vous a aidé à rédiger votre dossier et que vous lui avez promis de l'argent, normalement, quand vous prenez votre argent, vous allez le rembourser. Est-ce que c'est le Fac ? Le Fac n'y est pas impliqué". Prenant alors, à travers le fait incriminé, la mesure des conséquences fâcheuses de la difficulté de la rédaction de leurs projets de demande de subvention au Fac par les acteurs culturels, le premier responsable de l'institution de financement a fait valoir une proposition palliative : "Nous allons mettre à la disposition des artistes, des acteurs culturels et des promoteurs un canevas-type de demande de subvention". Finissant avec ce sujet, le Directeur général du Fac a réitéré : "Ce qui est dit n'est pas vrai mais cela permet de nous organiser pour que cela n'arrive jamais".



D'autres vérités assénées

Du ton ferme, coupant et cinglant qu'on lui connaît, Gilbert Déou-Malé a, au cours de l'interview indiquée, rejeté les rumeurs de discrimination positive en faveur des femmes dans l'attribution des subventions aux artistes par le Fac, prouvant, par les statistiques de l'année 2019, que sur les 426 dossiers ayant été qualifiés pour recevoir la subvention indiquée, 80% concernent les hommes avec 333 personnes et 20% sont lîés aux femmes, avec un total de 93 dossiers admis.


En outre, l'autorité a montré que le guichet de demande de subvention du Fac est ouvert tout le long de l'année, contrairement à une pratique courante dans le passé avec l'ex-Fonds d'Aide à la culture, qui rendait publiques des dates d'ouverture et de fermeture du guichet. Cette disposition, selon Gilbert Déou-Malé, aurait été prise pour ne pas pénaliser l'artiste dans son inspiration qui peut arriver à tout moment.


Concernant l'artiste proprement dit, confronté aux réformes, il a déclaré : "Nous sommes en train de formater un nouveau type d'artiste". Et, selon lui, sous l'impulsion du Conseil d'Administration du Fac, l'objectif cardinal qu'il se bat pour atteindre en 2020 est précis : il s'agit d'aboutir à "des acteurs culturels positionnés comme de vrais acteurs de développement", ce qui laisse comprendre que les critères pour bénéficier de la subvention du Fac deviennent plus exigeants, à en croire Gilbert Déou-Malé : être Béninois, détenir une Attestation d'artiste délivré par la Direction des Arts et du livre (Dal), tenir compte de la politique de l'État en matière culturelle pour l'année en cours pour produire son projet, se conformer au canevas-type de demande de subvention et à celui de rédaction du rapport d'activité, préciser dans le dossier de postulation la stratégie mise en place pour réaliser son autonomie vis-à-vis du Fac, surtout qu'il n'est plus attendu que les mêmes artistes bénéficient chaque année de la subvention mais que les élus, après quelques années, puissent laisser leur place à d'autres.


Par ailleurs, le Directeur général du Fonds des Arts et de la culture a évoqué le mode d'étude des dossiers, rejetant les allégations laissant croire qu'il serait la seule personnalité à décider de quel demandeur pourrait être éligible à la subvention. Pour lui, l'appel à des sachants spécialistes du secteur culturel d'appartenance du dossier lui permet de déterminer, suite au rapport déposé par les concernés, si le dossier gagne la subvention demandée ou non. Et, dans le cas d'espèce, un élément de différence avec l'ex-Fac est que les personnalités consultées ne sont pas connues des postulants à la subvention, ce qui permettrait d'éviter les connivences et les combines.


Quant aux dettes de la saison artistique 2016, laissées par l'ex-Fac, l'invité de "Sociétal culturel" s'est voulu profondément rassurant, expliquant que le Ministre de la Culture, Jean Abimbola, lui a confié comme mission de mettre à jour la liste des artistes et des acteurs culturels devant percevoir leur solde. Ainsi, il lui revient de faire la part des choses entre les acteurs culturels ayant reçu une notification d'octroi de la subvention mais qui ne sont pas allés percevoir l'acompte prévu, ceux ayant perçu la première tranche mais n'auraient pas déposé leur rapport depuis trois ans après avoir exécuté l'activité et, enfin, ceux qui ont reçu la notification d'éligibilité à la subvention, en ont perçu la première tranche, ont exécuté l'activité prévue et en ont déposé le rapport.


En relation avec le Fonds de Bonification, Gilbert Déou-Malé en a montré le caractère incontournable en dépit de la méfiance de bon nombre d'acteurs culturels : "Le Fonds de Bonification est le produit qui viendra accompagner les efforts des artistes sur toute l'année". Ensuite, il a annoncé qu'une vingtaine de postulants parmi lesquels des promoteurs d'espace culturel, sont en lice pour la validation de leur dossier pour pas moins de quatre banques avec lesquelles le Fac est en négociatipn pour lancer la première vague des prêts. Voilà une situation expérimentale que le Directeur général a assorti d'un grand défî : "Nous avons l'obligation de réussir les premiers dossiers pour montrer aux banques et aux acteurs culturels que le Fonds de Bonification est un projet salvateur".


Pour ce qui relève des relations de son institution avec les journalistes culturels, Gilbert Déou-Malé n'a pu qu'afficher une certaine déception, étant donné, selon sa lecture, la collaboration qui s'est avérée difficile entre les artistes réticents à faire contrôler la réalité du déroulement de l'activité financée par le Fac et les professionnels des médias soucieux d'une rémunération conséquente à partir du budget de la communication, prévu par l'artiste pour l'activité concernée : "J'ai été trahi par les journalistes culturels et par les acteurs culturels". Néanmoins, optimiste, l'autorité a nourri l'espoir de la mise en place d'une nouvelle base de confiance pour le travail en symbiose entre les deux parties, pour la bonne marche du Fac : "En 2020, on situe chacun et on repart de plus belle", a-t-elle rassuré.

Marcel Kpogodo

jeudi 7 novembre 2019

Lancement à Cotonou du recensement pour le Répertoire 2 des Arts visuels

Dans le cadre d’une cérémonie tenue au Ministère de la Culture

Le mardi 5 novembre 2019 a eu lieu le lancement officiel du recensement pour la réalisation  du Tome 2 du Répertoire des Arts visuels, édité pour la première fois en 2013. La cérémonie s’est déroulée au Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, en présence des initiateurs du Projet et de plusieurs autorités de poids du Département ministériel.

De gauche à droite, Ghislain Mozard Bidossessi, Alexandro Tedesco et Eric Totah, au cours de la cérémonie de lancement

En présence de Ghislain Mozard Fandohan, Coordonnateur du Projet ’’Enakpami 2’’, financé par ’’Culture At Work Africa’’, de Sylvie Sogbédji, Présidente de l’Association pour le Développement des arts visuels dans le Nord-Bénin (Adav nord Bénin), Alexandro Tedesco, Représentant de l’Union européenne, de Koffi Attédé, Directeur des Arts et du livre (DAL) et d’un nombre impressionnant de participants à la cérémonie, composés d’artistes des arts visuels confirmés et en formation, Eric Totah a donné le coup d’envoi d’un processus d’élaboration du Répertoire 2 des arts visuels, qui s’étend du 1er septembre 2019 au 20 août 2020, et dont le recensement proprement dit des acteurs du secteur démarre concrètement le 30 décembre 2019.

Vue partielle du podium de la cérémonie

Avant de clore son temps d’allocution par le lancement solennel du recensement, Eric Totah a affirmé que le Répertoire des Arts visuels « est dans la régularité, dans la régularité de ce que son initiateur a commencé six ans auparavant », montrant qu’il s’agit d’un Répertoire « qui a beaucoup voyagé ». Il s’est, en outre, réjoui du fait que l’élaboration de son deuxième tome adopte une « démarche participative, consultative et inclusive ». Il a alors appelé les pratiquants des arts visuels à la coopération avec tout le processus en démarrage. 


Il s’agira alors que s’approprient la fiche les concernant pour la remplir soigneusement et la mettre à la disposition du Projet, les acteurs de tous ordres du secteur des arts visuels que sont les artistes peintres, plasticiens, sculpteurs d’art, installateurs, photographes, vidéastes, les responsables d’associations, d’événements et d’espaces culturels liées aux arts visuels, les critiques d’art, les historiens de l’art, les collectionneurs et les journalistes culturels.

Aperçu des artistes participants

« Personne se sera de trop », a affirmé, de son côté, Ghislain Mozard Bidossessi Fandohan, étant l’un des orateurs à être intervenus parmi les premiers, au cours de la cérémonie. Il a alors présenté les raisons pour lesquelles il s’imposé à lui de prendre l’initiative de l’édition du Répertoire 2 des Arts visuels, six ans après la conception du premier tome : notamment, « l’absence des jeunes acteurs émergents surtout les plasticiens talentueux, le décès de certains plasticiens et d’autres acteurs, des contacts téléphoniques et des mails non fonctionnels, la fermeture de certains espaces tels que des galeries, des centres, des écoles, entre autres, l’absence d’espaces, l’absence de nouvelles organisations d’artistes, des œuvres qui ne reflètent plus le niveau actuel des artistes ». 

Marcel Kpogodo

mardi 9 janvier 2018

Quand Oswald Homéky flirte avec la mafia

Dans le cadre de la gestion des dossiers du Bubédra


Le 22 décembre 2017 s’est tenue, à la Salle de conférence du Ministère du Tourisme, de la culture et des sports, une séance d’information organisée par le Conseil d’administration (Ca) du Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), en direction des artistes du Département du Littoral. Du compte-rendu des activités du Bureau en fin de mandat de cette structure, présenté principalement par son Président, Eric Thossou, alias Eric Thom’son, il ressort que le tout nouveau Ministre de la Culture, Oswald Homéky, soutient, par un certain laxisme, la rébellion d’une douzaine de fonctionnaires de l’Etat face à une mutation opérée, plusieurs mois plus tôt, ce qui laisse croire à la compromission de l’autorité avec une mafia qui exerce dans la distraction des ressources dues aux artistes, et logées au Bubédra.


Oswald Homéky

Flora Fannou, Bruno Lokossa, Gauthier Sossou, Romain Djoffon, Jean-Baptiste Adjovi, Joseph Kiti, Elias Hounsou, Ferdinand Olouronto, Akitola Odoun-Iran, Félix Olougouna, Toussaint Kodégnonn et Laurent Sossaminou. Les douze agents de la structure sous tutelle du Ministère du Tourisme, de la culture et des sports (Mtcs), qu’est le Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), couverts par le Ministre Oswald Homéky, qui refusent de se soumettre à l’ordre de leur affectation dans d’autres services, un acte qui a été pris depuis le 27 octobre 2017, sous la référence n° 056/MTC/DC/SGM/DAF/SA, par Richard Sogan, Secrétaire général du Ministère de la Culture, ayant agi sous les ordres d’Ange N’Koué, ancien titulaire du département ministériel, à en croire les explications d’Eric Thossou, au cours des échanges avec les artistes.
Selon cette personnalité, le refus de ces agents de s’exécuter a pris une allure de « défi » à l’autorité de l’Etat, en général, et, en particulier, à celle du Directeur général (Dg) du Bubédra, Samuel Ahokpa qui, le 13 novembre 2017, a pris la Note de service n° 1029/MTCS/BUBEDRA/SG/DAF/SA, pour organiser la passation de services entre ces mutés et les agents réceptionnaires de leurs charges respectives. Rien n’y fit. « Ils défient la République avec la complicité du Syndicat du Ministère », s’est outré Eric Thossou, après avoir expliqué qu’il a personnellement rencontré les intéressés qui n’ont en aucun cas voulu se justifier sur leur refus de rejoindre leurs nouveaux postes de mutation, arguant que seul le Syndicat des travailleurs du Mtcs pouvait se livrer à cette justification. Grave de leur part, vu que le Conseil d’administration chapeaute la Direction générale du Bubédra !


De gauche à droite, Serge Yéou, Eric Thossou et Euloge Béo Aguiar, membres du Ca du Bubédra, au cours de la séance de reddition de comptes 

Comme s’il n’en était pas assez, ces rebelles « refusent de travailler et bloquent toute activité » au sein de cet Office du Ministère de la Culture. C’est ainsi que, pour Eric Thossou, certains parmi les agents concernés se sont compromis dans des actes de sabotage des activités : aspersion de mixtures occultes dans des bureaux, blocage du matériel de la Commission technique d’Identification des œuvres par le changement du cerveau de la serrure de la porte sans en aviser Samuel Ahokpa, blocage des clés du matériel roulant, sans oublier que, pour le Président du Conseil d’administration (Pca), d’autres « sont trempés dans des vols, dans le détournement de fonds relevant des redevances collectées sur le terrain, dans la fabrication d’artistes fictifs et de perception des droits » de ces pseudo-créateurs. Donc, il s’agit d’un club fermé de personnes ayant mis en place un système interne, secret de jouissance des fonds devant revenir aux artistes. Rien de bien loin d’une mafia. Et, comme l’a poursuivi le Président, ce sont autant d’actes qui mettent en péril le fonctionnement normal et efficace du Bubédra, surtout que Samuel Ahokpa, le Dg nommé récemment, a fait adopter par le Conseil d’administration son Plan d’actions stratégiques (Pas) qui peine à faire mettre en œuvre sa vision révolutionnaire du développement du Bubédra, surtout que, selon ce Pas, la question de cette mutation des agents devait avoir été réglée depuis juillet-août 2017.


La partition ministérielle

A son entrée en service, après sa nomination comme Ministre du Tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky s’est vu dans l’obligation de prendre connaissance des tenants et des aboutissants de la crise au Bubédra et, il ne tarda pas à prendre position. Pour Eric Thossou, plusieurs fois, il a reçu en audience des membres du Bureau du Syndicat du département ministériel, alors que ce n’est que le vendredi 5 janvier 2018 qu’il s’est donné de rencontrer les membres du Ca, pour se mettre au courant de leur version des faits. Bien avant cela, selon des sources dignes de foi, le Ministre, au cours d’une rencontre avec les travailleurs du Bubédra, au siège de l’institution, sis quartier Vodjè, le 2 janvier 2018, a promis d’annuler la décision de mutation des douze rebelles.
Dans le cas du respect d’une telle logique par l’autorité, il y aurait le jet d’un camouflet sur l’Etat, dans son autorité, sur le Ca et même sur la structure exécutive qu’est la Direction générale, qui, devant ces agents rebelles, ne serait plus que l’ombre d’elle-même, vu qu’ils n’auraient d’autre choix que de se réjouir de lui avoir fait mordre la poussière. Alors, l’ambiance de travail serait-elle désormais productive pour le Bubédra ?
Par ailleurs, au cas où Oswald Homéky prendrait fait et cause pour les agents non respectueux de leur ordre de mutation, cela prouverait la nullité du principe de la continuité de l’Etat, vu qu’un Ministre détruit, sans un motif imparable, la décision de son prédécesseur. De plus, étant donné les accusations de divers ordres de malversations pesant sur certains de ces travailleurs, les rétablir à leurs postes respectifs ne viendrait que confirmer les craintes des observateurs avertis : la compromission d’Oswald Homéky avec la mafia.


Marcel Kpogodo