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dimanche 23 juillet 2017

« Non à la martyrisation des journalistes culturels!», exige ''Le Noyau Critique''

Dans le cadre de la Session Extraordinaire de son Bureau Directeur

Le vendredi 21 juillet 2017 s'est achevée la Session Extraordinaire du ''Noyau Critique'', Association de Journalistes Culturels et de Critiques d'Art pour le Développement. Débutée le jeudi 20 juillet, cette réunion avait, comme unique question, à l'ordre du jour, la situation déplorable créée à la corporation des journalistes culturels béninois par la participation des artistes du Bénin aux 8èmes Jeux de la Francophonie, du 21 au 31 juillet 2017, en Côte d'Ivoire. A l'issue de sa Session Extraordinaire, le Bureau Directeur du ''Noyau Critique'' a rendu public un Communiqué de presse. 





Communiqué de presse


Non à la martyrisation des journalistes culturels !


Le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ s’est réuni en une Session Extraordinaire, à Cotonou, du 20 au 21 juillet 2017, pour se prononcer sur la situation, à triple niveau, générée par la participation des artistes de notre pays, le Bénin, aux 8èmes Jeux de la Francophonie, du 21 au 30 juillet 2017.

Le premier niveau du scandale a consisté, pour le Secrétariat Général à la Présidence de la République, à écarter, délibérément, pour des  « raisons budgétaires », trois artistes parmi les huit, officiellement et rigoureusement sélectionnés par la Francophonie, pour participer à une compétition planétaire. Il s’agit d’un comportement profondément délétère, pour l’univers des Arts et de la Culture du Bénin, qui, par la suite, a généré l’affaire ’’Mireille Gandébagni’’, du nom de l’une des artistes écartés.

Cette situation interpelle l’ensemble des artistes et des acteurs culturels du Bénin, dont bon nombre sont souvent victimes de ce genre de machination, et qui communiquent rarement là-dessus, de peur de représailles ultérieures. Dans le cas du scandale largement répandu et déploré au Bénin, en Afrique et à travers le monde, par le biais de son relais sur les réseaux sociaux, il faut saluer le courage qu’a manifesté la jeune écrivaine, Mireille Gandébagni qui, devant le constat administratif de son écartement, a choisi de ne pas se laisser faire, de ne pas se taire, ce qui a conduit à la révélation de l’affaire, preuves à l’appui, à des journalistes culturels qui, sans tarder, en ont fait un large écho dans tous les canaux d’information et de diffusion dont ils avaient la maîtrise.

Ainsi, dans le but de mettre fin au traînement dans la boue de l’honorabilité du Chef de l’Etat, du Gouvernement et de son Ministère du Tourisme et de la Culture, des mesures urgentes furent prises, à des niveaux élevés et insoupçonnés de la gestion des affaires de l’Etat, pour une réparation urgente de l’injustice, ce qui a abouti à la réintégration de Mireille Gandébagni et, notamment, du photographe d’art, Yannick Folly, dans la liste des artistes sélectionnés par la Francophonie pour participer aux Jeux de l’année 2017, en Côte d’Ivoire.

Ainsi, de fait, entre autres, ces deux artistes, ré-inclus dans la délégation béninoise, ont effectué le départ du Bénin vers la Côte d’Ivoire, dans l’après-midi du mercredi 19 juillet 2017. Ceci est un dénouement heureux que salue le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’, au nom de tous les journalistes culturels membres de cette Association de Journalistes Culturels et de Critiques d’Art pour le Développement.

Par ailleurs, le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ en appelle à l’observation permanente et à la vigilance accrue des artistes et des acteurs culturels, de même qu’à celles de l’opinion publique nationale et internationale, afin que de pareils cas d’exclusion soient diligemment dénoncés, et pour que Mireille Gandébagni ne soit pas, plus tard, punie de son courage, par quelque manœuvre que ce soit, venant des autorités de notre pays, à son retour de la Côte d’Ivoire, et à la reprise de ses activités, au Bénin.

Quant au deuxième niveau de l’Affaire ’’Mireille Gandébagni’’, il se rapporte à la renonciation par les artistes marionnettistes à leur participation aux 8èmes Jeux de la Francophonie.

En effet,  pour des raisons de « restrictions budgétaires », les marionnettistes ont vu amputer leur groupe de deux membres, ce qui a amené ces cinq artistes, du fait de la rupture de la cohésion de leur spectacle, à renoncer solidairement à se rendre à Abidjan. Gravissime !

Le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ analyse comme extrêmement grave le fait pour le Président Patrice Talon, son Gouvernement et son Ministère de la Culture d’avoir laissé se concrétiser ce retrait, sans lever le petit doigt, privant les marionnettistes de l’opportunité de faire évaluer leur spectacle, à un niveau aussi élevé d’une compétition internationale. N’aurait-on pas pu purger la liste officielle de la délégation béninoise des artistes de deux accompagnateurs ? Cela n’aurait-il pas permis de récupérer les deux marionnettistes exclus et, par conséquent, de reconstituer leur indestructible groupe de cinq acteurs ?

Enfin, le troisième niveau scandaleux de l’Affaire ’’Mireille Gandébagni’’ tient à la participation officielle des journalistes culturels à la couverture des 8èmes Jeux de la Francophonie, dans le volet culturel de ces manifestations compétitives.

La consultation de la liste des membres de la délégation des artistes, dirigée par M. Bernard Bétinida, Directeur Adjoint des Arts et du Livre, permet de remarquer la présence d’un ’’journaliste culturel’’ ayant effectivement fait le déplacement de la Côte d’Ivoire, le mercredi 19 juin 2017 : Magloire Dato !

En questionnant les faits, le Bureau Directeur de l’Association culturelle ’’Le Noyau Critique’’ ne parvient pas à trouver les traces permanentes et actualisées des activités professionnelles du Sieur Magloire Dato, dans le secteur des Arts et de la Culture, au Bénin, qu’il s’agisse, notamment, de la couverture médiatique des manifestations dans ce domaine, de la publication d’articles ou de sa participation à des formations initiées par les associations y opérant.

Connu comme le Directeur de Publication du quotidien ’’L’Actualité’’, le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ s’interroge sur les critères ayant permis de choisir M. Magloire Dato comme le journaliste culturel devant appartenir à la délégation des artistes. N’aurait-il pas été plus pertinent pour le Président Patrice Talon, son Gouvernement et son Ministère de la Culture de se référer aux trois associations des Journalistes Culturels pour que, de commun accord, elles désignent un professionnel approprié, versé dans le traitement continuel de l’information culturelle, aux fins d’une participation de qualité des journalistes culturels aux 8èmes Jeux de la Francophonie ?

Avoir décidé de passer outre un processus aussi bien consensuel que rationnel met le Président Patrice Talon, son Gouvernement et son Ministère de la Culture dans une situation de fragilisation, de tuerie et d’enterrement de la corporation des journalistes culturels, un catastrophisme déplorable contre lequel s’insurgent avec véhémence les journalistes culturels réunis au sein de l’Association ’’Le Noyau Critique’’, et représentés par son Bureau Directeur. Un tel procédé de désignation donne l’impression que le Président Patrice Talon, son Gouvernement et son Ministère de la Culture considèrent que les journalistes culturels doivent suer sang et eau, se tuer à la tâche, avoir des salaires ridicules, travailler sans salaire, pour la grande majorité d’entre eux, mais ne doivent jamais jouir des rares avantages liés à leur métier si difficile que peu de professionnels des médias veulent bien se sacrifier pour l’exercer.

Le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ constate avec amertume l’état de dénuement dans lequel végètent les journalistes culturels et où travaillent à les maintenir les autorités gouvernementales, par de tels comportements d’exclusion et de dérision.

Le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ prend à témoin de cette situation, le peuple béninois, les artistes et tous les acteurs culturels, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), les structures faîtières des journalistes béninois que sont le Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel du Bénin (CNPA-Bénin) et l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), l’opinion publique nationale et internationale, afin qu’il soit mis fin à la martyrisation des journalistes culturels.


Cotonou, les 20 et 21 juillet 2017

Pour le Bureau Directeur de l’Association culturelle ’’Le Noyau Critique’’,

Le Président,

Marcel KPOGODO

mardi 30 décembre 2014

La Cbaac sur les fonts baptismaux avec Philippe Abayi comme Président

C’était ce 30 décembre au Stade de l’Amitié de Cotonou


Le Stade de l’Amitié de Cotonou vient de connaître un événement capital dans la vie culturelle de notre pays : la naissance de la Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture (Cbaac), un creuset des fédérations d’associations de tous les secteurs artistiques. A l’issue du Congrès constitutif de ce mardi 30 décembre 2014, un Bureau de 17 membres a été élu avec, à sa tête, l’artiste plasticien, Philippe Abayi.

Philippe Abayi, Président de la Cbaac

La Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture (Cbaac) a vu le jour, ce mardi 30 décembre 2014, à la Salle Vip n°110 du Stade de l’Amitié de Cotonou. Elle est le regroupement de pas moins de 13 fédérations d’associations d’artistes de tous les domaines des arts et de la culture du Bénin. Si le discours à la nation, prononcé par le Chef de l’Etat, Boni Yayi, en milieu de matinée, au Parlement, n’a pas permis la participation du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, et de son cabinet au lancement des travaux du Congrès constitutif de l’organisation faîtière, les délégués des structures concernées se sont attelés aux travaux de toilettage des Statuts et du Règlement intérieur de la méga-structure, sous la direction d’un présidium de trois membres : Michel Loukou, alias Alèkpéhanhoun, Président, Grégoire Noudéhou, en tant que Secrétaire et Sandra Adjaho, Rapporteur.
A l’issue de plus de quatre heures de travaux entrecoupés d’une pause-café, de conciliabules de tous ordres, les 27 délégués ont pris part à l’élection du premier Bureau de la 1ère Confédération de toutes les fédérations d’associations des artistes du Bénin ; il est constitué des 17 membres qui sont les suivants :

Les membres du Bureau de la Cbaac

Président : Philippe Abayi

Vice-président chargé de la Mobilisation, du développement du réseau et des relations extérieures : Pascal Wanou

Vice-président chargé de la Communication et des relations avec les médias : Florent Eustache Hessou

Vice-président chargé de la Gouvernance et de l’éthique : Michel Loukou

Vice-président chargé de la Médiation, de la cohésion et du marketing social : Coffi Adolphe Alladé

Vice-président chargé du Contrôle et du suivi : Bourou Assouma

Vice-président chargé des Affaires juridiques et de la défense des droits : Claude Balogoun

Secrétaire général : Léon Zoha

Secrétaire général adjoint : Stanislas Dègbo

Trésorière générale : Josiane Hènadou

Trésorier général adjoint : Aboubakar Sana

Secrétaire aux Affaires sociales et à la promotion du genre : Charrelle Hounvo

Secrétaire à l’Organisation : Pierre Zinko

Secrétaire adjoint à l’Organisation : Erkman Tansi

Secrétaire à la Formation : Dimitri Fadonougbo

Secrétaire aux Projets : Gaston Eguédji

Secrétaire aux Relations avec les institutions : Serge Yéou

1er Commissaire aux comptes : Jules Koukpodé

2ème Commissaire aux comptes : Sandra Adjaho.

En dehors des artistes élus dans ce Bureau, plusieurs autres ont participé aux travaux parmi lesquels Gbessi Zolawadji, Bardol Migan, Alexandre Atindoko, Ismaël Hètchili, Jordy Mègnigbèto, Raphaël Hounto, Euloge Béo Aguiar.


Marcel Kpogodo



Film du déroulement du Congrès constitutif de la Cbaac


10h30 : Lancement des travaux

11h30 : Pause-café, avec disparition de la salle du Congrès de quelques mécontents

11h45 : Poursuite des travaux d’amendements des textes fondamentaux, consensus sur la dénomination de la superstructure faîtière : Confédération nationale des acteurs des arts et de la culture (Cnaac)

13h30 : Arrêt momentané des travaux pour faire revenir les mécontents

14h00 : Retour des mécontents : Pierre Zinko, Euloge Béo Aguiar, Coffi Adolphe Alladé, Stanislas Dègbo, Serge Yéou. Marque forte de la contribution des nouveaux venus : mutation du nom de la Confédération ; elle devient : Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture.

14h16 : Adoption par le Congrès des textes fondamentaux, sous réserve de l’intégration des amendements.

14h28 : Lancement des concertations entre Présidents des différentes Fédérations pour la mise en place d’un Bureau de consensus.

15h36 : Retour des Présidents avec un Bureau de consensus.

15h40 : Lancement de l’élection du 1er Bureau de la Cbaac, avec un corps électoral de 27 membres.

16h32 : Fin de l’élection des 17 membres du Bureau de la Cbaac avec, pour chaque poste, le même score : 27 pour, 0 abstention, 0 nul.

16h35 : Premiers mots de Philippe Abayi, Président de la Cbaac.

16h40 : Mot de chacun des Vice-présidents, du Secrétaire général et de la Trésorière générale.

17h00 : Rafraîchissements et clôture du Congrès.




Marcel Kpogodo

lundi 18 août 2014

Blaise Tchétchao distingué par le "Réseau Bénin espoir ong"

Pour une cérémonie qui s'est tenue au Centre de promotion de l'artisanat de Cotonou

Le mercredi 13 août 2014, l'Organisation dénommée "Réseau Bénin espoir ong" a procédé à la distinction d'un nombre important de directeurs généraux de structures d'Etat et de fonctionnaires de la Direction générale des Impôts et des domaines (Dgid). C'était au Centre de promotion de l'artisanat (Cpa), à Cotonou. Parmi les personnalités reconnues pour leurs qualités de bon gestionnaire, il y avait Blaise Tchétchao, actuel Directeur du Fonds d'aide à la culture (Fac).


Blaise Tchétchao
Le Directeur du Fonds d'aide à la culture (Fac) du Ministère de la Culture, de l'alphabétisation, de l'artisanat et du tourisme (Mcaat), Blaise Tchétchao, a été décoré, le mercredi 13 août dernier, par la structure ayant pour nom, "Réseau Bénin espoir ong", dirigée par Henri Agassounon. La cérémonie s'est déroulée à la Salle de conférence du Centre de promotion de l'artisanat (Cpa), à côté du Hall des arts de Cotonou. Selon la personnalité à la tête de l'Association, plusieurs qualités ont été reconnues à ce cadre émanant du secteur privé, ce qui a permis de valider sa décoration : la concrétisation, dans la gestion du Fac, de la rigueur, de la transparence et de l'action. Ensuite, il a été évoqué, à son propos, sa proactivité, la mise en place du site Internet du Fac et, bien avant cela, plusieurs réformes salutaires pour l'épanouissement des artistes dont il a la gestion des ressources de la subvention des projets. 
Toujours selon Henri Agassounon, la rigueur, l'efficacité et la crédibilité de Blaise Tchétchao ont produit, comme résultat, le passage du Fonds d'aide des artistes d'1 milliard à 1,3, avec l'annonce de son augmentation prochaine, par la Gouvernement, à 3 milliards de Francs Cfa. 
Devant de tels états de service, le Président de "Réseau Bénin espoir ong" et son équipe n'avaient pas d'autre choix que de l'identifier et de le proposer à la décoration. Ainsi, comme marques de sa distinction, en ce début d'après-midi du mercredi 13 août, il lui a été remis, lui qui, déjà, arborait une écharpe aux couleurs jaune et rouge, un chapeau de dignitaire de la Cour royale d'Abomey, un diplôme d'honneur et un trophée. 
Confiant ses impressions aux hommes des médias, à la fin de la cérémonie de distinction et de remise des attributs de celle-ci, Blaise Tchétchao a déclaré que c'est sous l'impulsion de son Ministre de tutelle, Jean-Michel Abimbola, et suivant la vision du Chef de l'Etat, Boni Yayi, qu'il a mené les actions lui ayant valu cette distinction qu'il n'a pas tardé, par ailleurs, à dédier aux cadres travaillant sous son autorité. Il en a aussi remercié les hommes de la presse, qui, en relayant ses actions, leur ont donné cette visibilité qui lui a permis d'être remarqué. 
Outre Blaise Tchétchao, 7 autres directrices générales et directeurs généraux, selon le cas, de structures étatiques ont été décorés ; ce sont celles du Centre des œuvres universitaires et sociales (Cous), de l'Office national d'imprimerie et de presse (Onip) et ceux, respectifs, du Travail, de l'Environnement, des Mines, du Fonds national de la microfinance. Le Directeur général adjoint des Forêts et des ressources naturelles, a été distingué, de même que 4 fonctionnaires de la Direction générale des impôts et des domaines (Dgid). Enfin, Eugénie Adoukonou, Journaliste à Radio Tokpa a bénéficié d'une Lettre d'encouragement. 
Pour une cérémonie de décoration de cadres de l'Etat pour des critères de bonne gouvernance, de la Gestion axée sur les résultats (Gar) et de l'application du Système de management de la qualité (Smq), qui en est à sa 17ème édition, il ne reste qu'à souhaiter qu'elle serve d'élément d'émulation aux fonctionnaires publics, dans beaucoup d'autres secteurs de la vie au Bénin.

Marcel Kpogodo

dimanche 13 avril 2014

Jean-Michel Abimbola comble les danseurs du Ballet national

En libérant la dernière tranche de leurs émoluments

La fin d'après-midi du jeudi 3 avril 2014 a donné lieu à une cérémonie pécuniairement stratégique à la Salle Vip du Ministère de la Culture. Jean-Michel Abimbola a libéré une somme de 500 mille francs Cfa en direction de chacun des danseurs de l'Ensemble artistique national, au titre de leurs émoluments liés aux années précédentes de prestation.


Léon Hounyè, très heureux d'avoir reçu ses 500 mille francs, en espèces, des mains du Ministre de la Culture
En présence des Directeurs techniques de son Département et, notamment, de Marcel Zounon, Directeur du Ballet national, le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, a remis un chèque de 500 mille francs à chacun des 113 danseurs de l'Ensemble artistique national. C'était le jeudi 3 avril 2014, à la Salle Vip de la structure ministérielle.Cette somme d'argent représente la dernière tranche des frais de prestation de ces artistes, vu qu'ils en avaient touché la première, de 500 mille francs aussi,
le 17 décembre 2013, à en croire le Ministre Abimbola, pour qui les bénéficiaires de ce traitement financier relèvent des promotions 2007, 2009 et 2011. Pour lui, encore, ce résultat est le couronnement de plusieurs mois de tractations avec le Ministère des Finances, ce qui, dans le rang des artistes, avait fait perdre espoir en un tel dénouement.

Photo de famille du Ministre Abimbola avec, à l'extrême gauche, Marcel Zounon, suivi par Alladé Koffi Adolphe ...
Léon Hounyè, prenant la parole au nom de ceux-ci, a remercié le Ministre pour cette prouesse et, par extension, le Président de la République, le Docteur Boni Yayi, après avoir retracé toutes les souffrances que ses pairs et lui ont dû supporter, pendant la longue attente. Quant au Ministre Abimbola, intervenant en dernière position pour montrer sa grande satisfaction que tout le monde puisse assister à une fin aussi heureuse de ce qu'il serait possible d'appeler une odyssée, il a demandé aux artistes de faire un bon usage de l'argent qui devrait leur être remis quelques minutes plus tard et a procédé à la remise symbolique des Cinq cent mille francs, en billets craquants, à quelques-uns de leurs porte-parole, avant de mettre fin à la cérémonie et de se retirer, laissant ses collaborateurs s'occuper de la distribution effective de la somme d'argent aux autres artistes.

Marcel Kpogodo