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mardi 3 mai 2016

''Okpara culture’’ tient une riche conférence-débat

Pour la commémoration du 1er mai


Le siège de l’Association culturelle, ’’Okpara culture’’ a donné lieu à l’organisation d’une conférence-débat. Elle s’est déroulée dans la matinée du samedi 30 avril 2016, dans le cadre de la commémoration du 1er mai, fête des travailleurs.

De gauche à droite, Sessi Tonoukuin, Kombert Coffi Quenum et Anselme Amoussou, au cours de la conférence-débat
« Syndicalisme et culture : les revendications dans le monde culturel aboutissent-elles réellement à la valorisation du travail de l’artiste ? ». Tel est le thème ayant fondé la conférence-débat à laquelle un nombre important de personnes ont participé, le samedi 30 avril dernier, au siège de l’Association culturelle, ’’Okpara culture’’, sis quartier Zogbohouè de Cotonou. Comme intervenants avaient été invités deux panélistes dont était établie la notoriété, respectivement, dans le monde syndical et dans celui du management culturel : Anselme Amoussou, Secrétaire général adjoint de la Centrale des syndicats autonomes (Csa), et Sessi Tonoukuin, journaliste et entrepreneur culturel. Avait modéré les échanges, Kombert Coffi Quenum, artiste comédien et membre du Conseil d’administration d’ ’’Okpara culture’’.

Bertin Guédénon, de même que ...
En présence d’importantes personnalités telles que Bertin Guédénon, Chef du 9ème Arrondissement de Cotonou et, notamment, de Michel Nahouan, Directeur de cabinet du Ministre du Tourisme et de la culture, de jeunes, de femmes et de sages de la localité indiquée, de même que d’artistes et de managers culturels reconnus tels que Eliane Chagas, Tony Yambodè et Giovanni Houansou, le premier conférencier a, dans un premier temps, fait l’historique de l’immortalisation de la date du 1er mai comme fête du travail, avant de montrer les relations entre le syndicalisme et la culture, celles-ci se matérialisant par l’existence d’un poste de chargé aux affaires culturelles au niveau du Bureau des différentes centrales et confédérations syndicales. 

... Michel Nahouan, ci-contre, ont honoré de leur présence la manifestation 
Un autre signe, selon Anselme Amoussou, de ces liens, est l’ancrage des responsables syndicaux béninois dans les valeurs de dialogue, de consensus et de paix, défendues par nos cultures ancestrales, ce qui débouche sur une méthode de négociation avec l’autorité incluant le dégoût pour les situations de pourrissement, d’où leur appel à des médiateurs appartenant au monde de nos religions endogènes ou de la royauté traditionnelle. En outre, ces responsables syndicaux arborent une présentation vestimentaire locale. Par ailleurs, le syndicalisme n’a pas manqué de dénoncer des comportements fragilisant les artistes dans leur lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail : notamment, l’inclusion de l’acteur culturel dans le secteur informel, son individualisme, la précarité de sa situation sociale, la difficulté des centrales et confédérations syndicales à intervenir dans le milieu artistique, un ton de jérémiades, face à l’autorité, dans la revendication par les artistes de leurs droits.

Un aperçu du public participant
De son côté, Sessi Tonoukuin a évoqué une évolution en dents de scie du syndicalisme en milieu culturel, avant d’aborder aussi le combat individuel de certaines grandes figures du monde des arts et de la culture, et la lutte d’autres pour leurs intérêts égoïstes, puis l’existence du ’’Vendredi des artistes’’, un creuset salutaire d’échanges entre autorités et artistes. Puis, le conférencier a déploré la dévalorisation ambiante du secteur culturel, pour a évolué vers l’historique de la vie associative depuis plusieurs années, avant de clore son propos par la situation déplorable au Fonds d’aide à la culture (Fac) où l’augmentation régulière du montant de la subvention étatique aux artistes a entraîné un effet pervers : la mort de la création.
L’ensemble de cette présentation n’a pas manqué de susciter la contribution de certains participants dans le public. De manière générale, entre autres propositions fortes, il fallait retenir l’association de l’alphabétisation au fonctionnement du secteur des arts et la promotion des objets locaux dans la confection des œuvres artistiques.



D'autres manifestations en vue

Après la conférence-débat du samedi 30 avril, l'Association culturelle, ''Okpara culture'' n'entend pas s'arrêter en un si bon chemin. C'est ainsi que, pour le mois de mai 2016, un thème a déjà été retenu par l'équipe de programmation : ''Les opportunités de financement de la culture au Bénin''. En outre, pour celui de juin, une activité est prévue dans le cadre de la Journée mondiale de l'arbre, sans oublier qu'en juillet, c'est la frange des jeunes que l'Association mobilisera pour des discussions autour d'un sujet lié à la culture.

Un grand fonctionnement culturel hebdomadaire

L'Association culturelle, ''Okpara culture'', ayant été portée sur les fonts baptismaux en 1998, s'est fixé comme objectifs, notamment, le développement de la culture béninoise matérielle et immatérielle. Et, depuis bientôt 2 mois, elle s'investit dans des activités de proximité avec les habitants du 9ème arrondissement de Cotonou, dans lequel son siège est situé. C'est ainsi que le public est convié à participer, tous les samedis soirs, à une projection cinématographique débouchant sur des discussions concernant des thèmes purement culturels. 
Ensuite, des cours payants de danses et de musiques traditionnelles, de même que de musiques contemporaines sont donnés et, il est prévu que des vagues se succèdent pour satisfaire toutes les demandes. Du côté du premier type d'enseignement, Séwa Wilson reste le spécialiste qui s'en occupe, pendant que les cours de musique contemporaine sont assurés par Félix Agossou. Les différents tarifs et les conditions de participation en sont consultables au siège de l'organisation. 
En troisième lieu, une activité se déroule par saison : ''Les recettes de grand-mère''. Il s'agit de revisiter les recettes culinaires purement béninoises ayant marqué leur époque mais qui ne sont plus exploitées aujourd'hui dans les foyers de notre pays. 
Par ailleurs, une autre activité enrichissant la programmation hebdomadaire au siège d' ''Okpara culture'' reste les spectacles de danses traditionnelles donnant lieu à des compétitions entre quartiers.
Enfin, l'organisation culturelle tient ''Samedi zém'' consacrée aux conducteurs de taxi-moto. Ceux-ci sont conviés au même siège, s'y détendent et participent à des séances de formation en montage de projets, aux fins de leur donner des chances d'augmenter leurs revenus. N'est pas exclue une formation pour leur faciliter de passer le permis de conduire.
Avec une telle programmation, à la fois culturelle et sociale, ''Okpara culture'', de manière implicite, travaille à l'enracinement du sens culturel au Bénin.



Marcel Kpogodo  

vendredi 10 avril 2015

"Kob awards'' 2015 s'annonce avec des innovations de maturation

A l’issue d’une assez édifiante conférence de presse de lancement de l'événement


Le restaurant ’’La plancha’’ de Cotonou a servi de cadre, le jeudi 9 avril 2015, à la conférence de presse de lancement de la troisième édition du Festival ’’Kob awards’’, qui organise la "récompense de l’excellence dans l’industrie cinématographique" au Bénin. Cette manifestation d’information des journalistes s’est tenue sous la direction d’Alain Amoussoukpèvi Coovi, promoteur de l’événement autrement dénommé ’’Trophée du cinéma béninois’’. Les échanges permettent de croire que les ’’Kob awards’’ 2015 n’auront rien de commun avec les précédentes éditions.

De gauche à droite, Kombert Quenum, Victoria Nkong, Alain Amoussoukpèvi, Francis Zossou et Mathais Agon (Photo de l'Agence ''Primédia'')
26 septembre 2015. La date à laquelle se tiendra, au Palais des congrès de Cotonou, la soirée de distinction des figures marquantes et méritantes du cinéma béninois, dans le cadre de la troisième édition du Festival ’’Kob awards’’, après celles de 2012 et de 2013. Organisé par les Agences ''Primédia'' et ''Bright'', cet événement se déroulera à l’issue d’un processus laborieux de manifestations liées au 7ème art, prévu pour débuter le 24 du même mois et pour se clore le 27. Voilà l’annonce qu’il a fallu retenir des propos d’Alain Coovi, promoteur de l’événement, au cours d’une conférence de presse qu’il a dirigée, dans l’après-midi du jeudi 9 avril, au restaurant ’’La plancha’’, à Cotonou.
Selon cette personnalité, la version 2015 des ’’Kob awards’’ comporte plusieurs innovations. D’abord, le Festival, d'une durée de trois jours, devient une biennale, notamment, pour « répondre à l’ambition d’offrir une moisson abondante de qualité », affirmera M. Coovi, pour une manifestation qu’il conçoit comme « l’événement le plus prestigieux du cinéma au Bénin ». Ensuite, celle-ci donnera lieu à des formations en jeu d’acteur caméra, en mise en scène et en scénario, de même qu’elle abritera un colloque dont le thème est déjà connu : « Le numérique : opportunité ou piège pour la production du cinéma africain ».
Par ailleurs, comme pour intéresser le grand public à la manifestation, les ’’Kob awards’’ 2015 amèneront à des projections en plein air de films, au niveau de plusieurs places publiques de la ville de Cotonou, sans oublier qu’ils ouvriront l’aspect compétitif des films aux pays de l’Afrique de l’Ouest, et qu’ils permettront de concrétiser un partenariat de l’événement avec le Nigeria, par le biais de la diffusion en direct de la soirée de distinction sur deux chaînes de télévision de ce pays. Concernant cette soirée de remise des trophées, qui sera très attendue, Alain Coovi Amoussoukpèvi a décliné les 8 catégories de récompense : ’’Film long métrage’’, ’’Film court métrage’’, ’’Film d’école’’, ’’Série télévisuelle’’, ’’Film documentaire’’, ’’Meilleur acteur’’, ’’Meilleure actrice’’ et ’’Life time achievement award’’. Ce sont des personnalités prestigieuses du cinéma ouest-africain qui seront chargées d’évaluer les films à l’effet de la sélection des meilleurs animateurs du secteur au Bénin : Tundé Kélani du Nigeria, Emmanuel Sanon du Burkina Faso, Dorothée Dognon du Bénin, entre autres.
Dans l’évolution de son propos, Alain Amoussoukpèvi Coovi n’a pas manqué de rappeler aux journalistes les objectifs des ’’Kob awards’’, notamment, la célébration de la culture béninoise, la promotion du cinéma du Bénin, l’encouragement du développement de l’industrie du film dans notre pays, l’organisation d’un événement prestigieux et glamour, la création du meilleur pour la cible Vip et la fidélisation de ce type de clientèle. Au cours de la conférence de presse, cette personnalité était assistée de plusieurs autres : Mathias Agon, représentant le Directeur de la cinématographie, Victoria Nkong, de l'Agence nigériane de communication ’’Ktb’’, le réalisateur Francis Zossou et le comédien Kombert Quenum.


Marcel Kpogodo