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mercredi 7 août 2019

Les ’’Super anges’’ de retour de l’Espagne avec le plein de trophées

Dans le cadre de la tournée internationale du Groupe

Au petit matin du jeudi 1er août 2019, la troupe des ’’Super anges’’ a foulé le sol béninois après avoir effectué une tournée internationale de plus d’un mois en Espagne. De nombreux prix sont à l’actif de cette troupe très connue au Bénin. Surplombant une certaine fatigue liée au voyage, les visages brillaient d’une grande reconnaissance vis-à-vis de toutes les échelles de personnalités ayant rendu possible cette odyssée espagnole.

Les ''Super anges'', au Hall de l'Aéroport de Cotonou

Une bonne douzaine de prix et, aussi, des contrats de tournées qui seront menées ultérieurement. La moisson que les ’’Super anges hwendo na bu a’’ ramènent d’une bonne tournée en Espagne et dont ils sont revenus à l’aube du jeudi 1er août 2019, à quelques petites heures de la célébration officielle, par l’habituel défilé militaire, du 59ème anniversaire de l’indépendance du Bénin. 

Kouévi Aubain Ayi, au cours de ses explications, à l'Aéroport de Cotonou
A en croire les propos de Kouévi Aubain Ayi, Directeur général adjoint de la troupe, chef de la délégation de ce retour à Cotonou, les chiffres de ce voyage artistique et culturelle des ’’Super anges’’ en Espagne sont clairs : 5 villes espagnoles parcourues et enrichies de par leurs publics respectifs des prestations culturelles de la troupe, 18 membres de celle-ci ayant pris part à la tournée indiquée, celle-ci ayant duré 35 jours, elle qui a débuté le 27 juin 2019 pour s’achever le 1er août, 2 prix parmi les nombreux que les ’’Super anges’’ ont décrochés, notamment, celui du ’’Meilleur groupe’’ au Festival de Sudaréal, le ’’Meilleur spectacle vivant’’, au cours d’une autre prestation sur un autre Festival, 4 personnalités que la troupe a applaudie à l’Aéroport, à son retour à Cotonou : le Président de la République, Patrice Talon, le Ministre de la Culture, Oswald Homéky, le Direteur général du Fonds des Arts et de la culture, Gilbert Déou Malé, et le Directeur de l’Ensemble artistique national, Marcel Zounon, qui, de manière particulière, a été couvert de chants joyeux et ardents de remerciements, de même que de bénédictions poignantes, ce qui amène à croire que la personnalité aura été d’une efficacité particulière, aux plans technique et professionnel, dans la concrétisation de la tournée, en dehors de ses aspects administratifs et financiers qu’ont garantis les autorités mentionnées par Kouévi Aubain Ayi et bruyamment félicitées par les ’’Super anges’’, dans le hall de l’Aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. 

Aperçu des prestations ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')
Toujours, pour l’Adjoint de Koffi Adolphe Alladé à la tête de la troupe de musique traditionnelle, la tournée espagnole a permis aux responsables des ’’Super anges’’ de rencontrer des promoteurs et des managers de spectacles, des responsables de festivals et de troupes de plusieurs pays participants aussi à cette tournée, tels que l’Italie, l’Inde, la Russie, le Sénégal, l’Angleterre, le Portugal, l’Allemagne, entre autres, ce qui amènera Kouévi Aubain Ayi à préciser que 2020 sera une année pendant laquelle les ’’Super anges’’ pourront s’envoler pour d’autres tournées internationales par rapport auxquelles des contrats auraient été conclus. 

... sur scène de la Troupe des ''Super anges'' ...-  (Crédit photo : les ''Super anges'')

... ayant richement et vaillamment ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... représenté le Bénin ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... de par sa richesse et ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... sa diversité colorée ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... et sa puissance ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... artistiques et culturelles - (Crédit photo : les ''Super anges'')
Pour en arriver à convaincre aussi profondément et fortement d’autres nations, il a fallu le déploiement, le déchaînement de la troupe, au cours de la tournée, dans une abondance de prestations artistiques hebdomadaires. Ceci a contribué à faire remarquer la spécificité du jeu béninois : l’agencement de plusieurs danses significatives balayant les grands pôles ethniques de la nation, pour développer un thème, raconter une histoire, celle du Bénin, révèlera Kouévi Aubain Ayi.

Marcel Kpogodo

mercredi 10 juillet 2019

La Fim 2019 à Ouidah : une opération réussie par Fadji, Président de la Fammob

Dans le cadre de l’organisation de l’événement

La 37ème édition de la Fête internationale de la Musique (Fim) s’est déroulée le vendredi 21 juin 2019 dans plusieurs villes du Bénin, notamment, à Ouidah. Dans cette cité historique, la tenue de l’événement a été assurée par la Fédération des Associations de musique moderne et tradi-moderne du Bénin (Fammob). Représentée par son Président, Marius Fagbédji Missinhoun, alias Fadji, elle a travaillé à l’érection et à l’animation d’un podium musical, jusqu’à une heure tardive de la nuit.

Un aperçu de prestation musicale à la Fim 2019 au Fort français de Ouidah
De 20h à plusieurs minutes au-delà d’une heure du matin. Le moment qu’a duré le concert initié par la Fédération des Associations de musique moderne et tradi-moderne du Bénin (Fammob), le vendredi 21 juin 2019, au Fort français de Ouidah, à l’occasion de la 37ème édition de la Fête internationale de la Musique (Fim). Ainsi, sous la houlette de Marius Fagbédji Missinhoun, plus connu sous le pseudonyme de Fadji, célèbre artiste de la musique moderne d’inspiration traditionnelle, ayant appartenu au mythique groupe ’’H20’’, un podium a été monté à l’endroit indiqué. Ceci a permis à un nombre impressionnant d’artistes de la musique béninoise de se produire sur scène.

Les têtes couronnées et les sages de la ville de Ouidah n'ont pas voulu se faire conter la Fim 2019 ...
Ainsi, pour une circonstance aussi vespérale, un public impressionnant a fait le déplacement avec, à son premier rang, des têtes couronnées, des personnalités des religions endogènes, des sages et des dignitaires de la ville, sans oublier des représentants du Fonds des Arts et de la culture (Fac), une institution relevant du Ministère du Tourisme, de la culture et des sports.

... de même que Christelle Bokossa, représentante du Dg/Fac ...
Il a été alors fait l’honneur à des chanteurs bien connus d’ouvrir le bal des passages par des prestations musicales en live. Ils étaient accompagnés par l’orchestre ’’Divine mélo’’. Donc, Sk Punto, Djok Vicoz et Bless Antonio, notamment, ont été respectivement lancés, présentant au public, plus d’une chanson, chacun, des morceaux puisés d’un répertoire que le public, de par sa réaction accompagnatrice, semblait bien connaître.


... et la population de Ouidah ... 
Et, plusieurs autres artistes ont successivement pris d’assaut le podium, avec, cette fois-ci, des morceaux en play-black : Princesse Stella, Castella Ayélo, Réka Bell, Tonton Monyo, Don Lucas, notamment. La succession des chanteuses et des chanteurs était si abondante que l’animateur de circonstance, l’humoriste à l’hilarité facile à déclencher et d’une finesse inégalée, Caporal ’’Djangoun’’, a dû montrer une rigueur implacable : un morceau par personne, de peur d’être purement et simplement coupé par la régie du son. Donc, chaque élu devait se contenter de réussir sa prestation et de quitter la scène.

... qui a fait le déplacement des grands jours
De cette manière, des artistes, accompagnés ou non d’un danseur ou plus, ont enchanté le public, de par la variété des rythmes et même des différentes tendances d’un même rythme. C’est ainsi qu’un peu moins d’une dizaine d’artistes venus de la ville de Bohicon, appartenant à la génération montante de la musique béninoise, ont pu s’illustrer par une pratique diversifiée du ’’soyoyo’’, de quoi montrer que Robinson Sipa n’aura pas prêché dans le désert, à travers l’effervescence qu’a connue, à une certaine époque, le Groupe, ’’La panthère noire’’. Par ailleurs, le septentrion n’était pas du reste, par rapport à des artistes en provenance, entre autres, de la ville de Parakou.
En outre, pêle-mêle, plusieurs groupes ont enrichi le podium du Fort français de Ouidah, parmi lesquels ’’Axwadi’’, ’’Oxygène’’, ’’Commando 229’’, et d’autres artistes : Guy Alléchou, Too Jove, Z Claudel. Tchad P. Limac Jove, Papa Akouè, Adk Kurin.



Le live, une loi tenace

Cependant, coup de théâtre … Après un bon moment de play-back, la programmation a choisi de renouer avec le live, de quoi remettre en selle et en scène le Groupe ’’Divine mélo’’ qui s’est donné d’accompagner des artistes musiciens qui ont clos la succession jusqu’à une heure du matin, dans ses premières minutes : notamment, Rich Savi et Tata Grâce. 



Sécurité assurée

En réalité, le déroulement du concert spécialement mis en place pour célébrer la Fête internationale de la Musique a connu une telle explosion dans le public, un engouement si intense, si fort que des mélomanes ne manquaient pas de se déporter sur la scène pour esquisser des pas de danse en compagnie d’un artiste préféré ou dans le but de communier de manière plus proche avec les notes d’un morceau qu’ils appréciaient particulièrement. Ceci a permis de se rendre compte de l’existence, au Fort français de Ouidah d’un dispositif sécuritaire qui, pour la circonstance de la garantie de l’intégrité morale et physique des musiciens prestants, a dû se faire remarquer. Ainsi, des agents du Groupement des Sapeurs pompiers ne manquaient pas d’intervenir périodiquement pour limiter la volonté de certains danseurs circonstanciels de déranger l’équilibre et l’harmonie de l’évolution d’un artiste donné sur scène. D’un autre côté, au moins un agent de la Police républicaine se devait de sortir du maquis pour jouer le même rôle. C’est dire que le podium du Fort français de Ouidah a fait l’objet d’une sécurisation exemplaire, d’un bout à l’autre de la manifestation. 



Partition efficace du Fac

Pouvaient témoigner de ce bon déroulement, Christelle Bokossa et Ange Mèhinto, deux fonctionnaires du Fonds des Arts et de la culture, qui, en lieu et place de Gilbert Déou Malé, Directeur général de cette institution étatique de financement des activités artistiques et culturelles, ont vécu la réussite de la Fim 2019 à Ouidah. Le Fac ne devrait que se réjouir d'avoir apporté une contribution financière substantielle pour soutenir un tel événement.


Marcel Kpogodo





Fadji présente ses impressions


Fadji, à propos de la Fim 2019 à Ouidah : « […] nous avons eu tout un mélange de genres parce que c’est la célébration de la musique ! »



En marge de la célébration de la Fim 2019 à Ouidah, Marius Fagbédji Missinhoun, alias Fadji, l’organisateur principal de l’événement, a accepté de partager avec notre Rédaction ses analyses, suite à la tenue du plateau musical spécial mis en place au Fort français de Ouidah.


Fadji


Le Mutateur : Bonjour Marius Fabédji Missionhoun. Le public vous appelle Fadji. Vous êtes le Président de la Fédération des Associations de musiques modernes et tradi-modernes du Bénin (Fammob), avec laquelle vous êtes au sein de la Confédération de la Musique moderne et de la musique moderne d’inspiration traditionnelle (Cmmit), qui vous a permis d’organiser la Fête de la Musique (Fim) 2019, ce vendredi 21 juin au Fort français de Ouidah. Avec ce défilé d’artistes venus d’un peu partout, au Bénin, quel bilan pensez-vous pouvoir nous faire de cette organisation ?


Fadji : Il faut dire que l’édition 2019 de la Fête internationale de la Musique (Fim) a été une édition spéciale parce qu’elle a permis aux Fédérations qui sont membres de la Confédération de la Musique moderne et de la musique moderne d’inspiration traditionnelle du Bénin (Cmmit) d’organiser leur propre plateau. De par le passé, c’était un seul plateau pour toute la Confédération, avec toutes les fédérations et les composantes qui s’y trouvent. Mais, aujourd’hui, on a décidé, ensemble, de laisser chaque Fédération organiser son propre plateau, bien sûr, sous la coordination de la Cmmit.
Donc, la Fammob, dont j’ai l’honneur de diriger le Bureau exécutif, a organisé son propre plateau à Ouidah, au Fort français. C’est une occasion qui a permis à plus d’une centaine d’artistes de défiler. Certains même n’ont pas pu le faire parce qu’on a dû arrêter les événements, vu l’heure tardive à laquelle nous sommes arrivés.
Il faut reconnaître que notre Fédération a une emprise beaucoup plus large ; nous avons des associations dont les membres sont un peu partout à travers le Bénin. Ces associations ont envoyé des délégués qui ont quitté Bohicon, Abomey, le Mono, Tori, Kissèmè, Ekpè, Cotonou, entre autres, et on s’est tous regroupés à Ouidah et, la fête a été belle. Il y a eu du spectacle live, du spectacle play back ; nous avons eu tout un mélange de genres parce que c’est la célébration de la musique ! Ce n’est pas la célébration d’une musique mais de la musique. Donc, nous avons eu tous les courants qui sont passés sur scène.
Nous sommes partis de la musique moderne d’inspiration traditionnelle à la musique moderne en passant par la salsa, le ’’soyoyo’’, la musique urbaine. On a eu un mélange, on a eu un plateau assez varié, riche qui a duré quatre à cinq heures de temps.
Donc, par rapport à 2018, la fête était concentrée à un seul endroit. Aujourd’hui, la Confédération a occupé au moins cinq villes ; la Fammob était au Fort français de Ouidah, les autres fédérations avaient leurs plateaux aussi. Cela a permis à des artistes d’autres localités de vivre la ferveur de cette fête-là.
Donc, on peut dire qu’en 2019, cette Fête a été un peu spéciale parce que nous avons voulu diversifier les plateaux, permettre aux fédérations de la musique d’être présentes sur le terrain, avec la coordination de la Confédération. On a eu beaucoup d’artistes, hommes comme femmes, qui ont presté et le public est resté debout jusqu’à la fin. Il faut noter que ce public avait soif de spectacles. Malgré que, dans la soirée du 21 juin, il y a eu le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), le public était venu très nombreux et plusieurs spectateurs ont rejoint le plateau après le match.
Nous, nous avions une grosse inquiétude : à cause de la Can, on se disait que, pendant le match, il n’y aurait pas du monde. Mais, c’était fou ; il faut noter que les gens avaient une envie de sortir, de se distraire, de se déstresser. Donc, c’est ce qu’on a vécu à Ouidah le 21 juin ; cela a été une très belle fête. Nous en remercions, au passage, le Gouvernement, le Ministère du Tourisme, de la culture et des sports, le Fonds des Arts et de la culture, la Direction des Arts et du livre, de même que tous nos partenaires tels que la Mairie de Ouidah, les associations et tous les artistes qui ont bien voulu participer pour donner un cachet spécial à cette Fim, édition 2019. 




Entre cette Fim 2019 qui vient de s’achever et celle de 2020, est-ce qu’il y aura le silence total en attendant que se tienne une nouvelle édition, ou est-il prévu des activités, de la part de la Confédération, pour meubler cette année ?


Oui, il y aura beaucoup d’activités. Au niveau de la Fammob, nous entendons aller, d’abord, en une assemblée générale pour renouveler les instances dirigeantes ; il en est de même pour la Confédération. Nous, on ne fonctionne pas dans une Fédération où les dirigeants passent vingt ans sans élection. Il y a le renouvellement des membres du Bureau exécutif pour la Fédération, de même que pour la Confédération.
De plus, avant la fin de cette année, nous avons des activités de sensibilisation envers les associations membres de nos fédérations ; ce sont des séances de travail afin de redynamiser la troupe, de donner les nouvelles orientations à suivre. Nous avons des événements en vue, des festivals qui sont prévus pour être organisés, notamment, le Festival international de Musique du Bénin (Fimub) que la Confédération entend relancer. En 2015, la première édition avait été totalement réussie. Et, tous les partenaires continuent d’écrire pour réclamer cette deuxième édition ; la Confédération projette de l’organiser. Donc, il y a plein d’activités qui sont prévues.
Nos organisations sont à la fois sur le terrain pour organiser des événements, que sur celui du plaidoyer, de la veille citoyenne, pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des artistes béninois.



Nous souhaiterions mieux connaître la Fammob …


La Fammob est née il y a presque six ans. Elle est dirigée par ma modeste personne, avec un Bureau exécutif de sept membres. Nous avons environ une quarantaine d’associations qui en font partie, répandues qu’elles sont sur toute l’étendue du territoire national. De nouvelles associations continuent d’adhérer à la Fammob. Certaines ne se sont pas formalisées et nous leur demandons de le faire avant d’y entrer.
Nous avons organisé beaucoup d’activités. C’est une Fédération qui est très dynamique et dans laquelle s’identifient la plupart de tous les courants de la jeune génération de la musique béninoise d’aujourd’hui, ce qui fait que nous occupons beaucoup le terrain. Avec celles qui y sont, nous avons des démembrements un peu partout.
Nous réglons beaucoup de problèmes dans la corporation, sans bruit ni publicité ni radio ni télévision. Nous participons beaucoup aussi à la lutte pour l’organisation  de la corporation. Nous espérons qu’elle va grandir indéfiniment, même si, demain, on en quitte la tête et que nous passons le témoin à des gens, on espère que cela va continuer.
Je remercie beaucoup les animateurs culturels qui nous accompagnent ; c’est une famille. Nous avons besoin d’eux, de même qu’eux de nous, pour écrire. Donc, c’est comme le moulin et le maïs : le moulin a besoin du maïs et le maïs a besoin du moulin ; c’est une grande famille, mais une grande famille qui souffre beaucoup et à laquelle la juste mesure du travail n’est pas reconnue. Nous espérons que cela va changer, du jour au lendemain, toujours un peu plus.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo

vendredi 19 avril 2019

Les ’’3L Ifèdé’’ d’Eric Orphée Gnikpo aux Usa pour la promotion du patrimoine du Bénin

Annonce faite dans le cadre d’un point de presse

Les ’’3L Ifèdé’’ est une troupe de théâtre et de danses traditionnelles, qui se rendra sous peu aux Etats-Unis pour participer à un important festival commémorant son cinquantenaire d’existence. Le contenu du point de presse qu’a animé le responsable de ce groupe le vendredi 19 avril 2019 au siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat) sis quartier de Ménontin à Cotonou.


De gauche à droite, Léon Hounyè, Eric Orphée Gnikpo et Oscar Allossè
« Comment faire pour graver l’image du Bénin dans le cœur de ces centaines de milliers de spectateurs ? ». La préoccupation qu’a gravement manifestée Eric Orphée Gnikpo, Directeur de la troupe de théâtre et de danses traditionnelles, ’’Les 3L Ifèdé’’, au cours du point de presse qu’il a animé concernant la prochaine expédition de son Groupe aux Etats-Unis, à la salle de conférence du siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat) du quartier de Mènontin, à Cotonou, dans la matinée du vendredi 29 avril 2019. Pour la circonstance de la présentation de son projet, le jeune artiste et acteur culturel était entouré de deux de ses pairs, Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, et Oscar Allossè.
Selon Eric Orphée Gnikpo, pour des raisons de calendrier, seul le premier de ces deux danseurs traditionnels professionnels béninois appartiendra au groupe des 13 membres des ’’3L Ifèdé’’ qui participeront, du 28 avril au 7 mai 2019, à un événement culturel international d’une envergure monumentale qui est le jumelage de deux manifestations qui se révèlent de poids, au regard de la qualité des artistes invités, de la variété, de la diversité et de l’abondance frappante des spectateurs à chaque édition : le ’’New Orleans jazz’’ and ’’Heritage festival’’. Ceci n’empêche pas, à en croire l’intervenant, Oscar Allossè d’être de cœur avec les partants et avec l’expérience dont ils iront s’enrichir. Un facteur important donne un intérêt particulier à l’édition 2019 de l’événement : il se trouve à son 50ème  anniversaire de déroulement.
Pour le Directeur des ’’3L Ifèdé’’, la donnée liée au demi-siècle d’âge du festival américain exige qu’en matière des artistes et des groupes participants, ce soit la « crème des crèmes » qui puisse y être appelée, d’où le défi qui s’impose à son Groupe de relever. « Nous avons l’obligation de vendre notre culture, de défendre vaillamment le patrimoine immatériel et nous nous donnons les moyens pour réussir cette mission », ce qui met l’ensemble artistique concerné en situation de travailler d’arrache-pied, c’est-à-dire « nuit et jour », a déclaré Eric Orphée Gnikpo.


Une programmation bien arrêtée

Pour le conférencier, ’’Wouétché’’ est le spectacle de danse, la dernière création que les ’’3L Ifèdé’’ produiront sur les scènes américaines de la Nouvelle Orléans et de la Louisiane. Bien rôdé en octobre 2018 à l’occasion de la première édition de la Semaine culturelle du Bénin au Togo, ce spectacle donnera l’occasion de faire découvrir les danses patrimoniales du Bénin, qu’elles manifestent leur origine au nord, au sud, à l’est ou à l’ouest, de même que les rythmes respectifs qui leur sont attachés. Dans la suite de ses explications, Eric Orphée Gnikpo a montré que le séjour artistique et culturel des ’’3L Ifèdé’’ à la Nouvelle Orléans et en Louisiane donnera l’opportunité à ses membres de prendre part à des rencontres professionnelles avec des artistes et des groupes, à des ’’master class’’ dans des universités, sans oublier de tenir des échanges avec des programmateurs et des acheteurs, puis des signatures de partenariats. 
Si, au moins, une dizaine d’années auparavant, les groupes ’’Ori culture’’, ’’Gangbé brass band’’ et l’homme-orchestre Sagbohan Danialou ont particpé au ’’New Orleans jazz’’ and ’’Heritage festival’’, il appartient aux ’’3L Ifèdé’’ d’y faire rayonner le Bénin, eux qui s’y produiront aux côtés de pays comme la Côte d’Ivoire, le Canada et le Brésil.
Par ailleurs, selon les propos d’Eric Orphée Gnikpo, le Gouvernement béninois joue une partition honorable dans le déplacement de l’Ensemble artistique et culturel indiqué de théâtre et de danses par l’apport financier du Ministère de la Culture dont le Fonds des Arts et de culture (Fac), dirigé par Gilbert Déou Malé, prend en charge tous les frais afférents à cette expérience artistique et culturelle, sans oublier le soutien remarquable de personnalités telles que Gaston Eguédji, en tant qu’acteur culturel béninois.

Marcel Kpogodo

samedi 15 décembre 2018

« Depuis Bohicon, quelque chose doit naître ; cet Appel sera comme un pèlerin qui va sillonner les pays », selon Eric Orphée Gnikpo, sur le Fif 2018

Dans le cadre d’une interview accordée à notre Rédaction

Le ’’Fayolart’s international festival’’ (Fif) se tiendra du 21 au 23 décembre 2018, organisé par l’Association ’’Fayolart kulture’’ dont l’homme de théâtre et de danses, Eric Orphée Gnikpo, est le Président. Il explique à notre Rédaction, pour nos lecteurs, les tenants et les aboutissants de cet événement qui, apparemment, entend faire tache d’huile, de manière intemporelle, à travers un « Appel fort » …

Eric Orphée Gnikpo
Le Mutateur : Bonjour Eric Orphée Gnikpo. Vous êtes le Président de l’Association dénommée ’’Fayolart kulture’’ qui organise un événement, le ’’Fayolart’s international festival’’ (Fif), à l’issue duquel nous aurons l’Appel culturel de Bohicon pour l’Afrique (Acba). De quoi s’agit-il ?

Eric Orphée Gnikpo : Merci à vous. D’entrée de jeu, je tiens à faire une petite précision : quand on parle d’Eric Orphée Gnikpo, on pense aux ’’3L Ifèdé’’ et aux activités que ce groupe mène. Nous nous sommes dit un instant qu’on ne pouvait pas greffer nos ambitions d’un festival international aux activités de cette structure, d’où la création de l’Association ’’Fayolart kulture’’ qui, essentiellement, depuis son enregistrement en 2015, a mentionné l’organisation d’un festival international.
Donc, déjà, en 2016, nous avons lancé les prémices de ce festival en créant le cadre qu’il fallait ; cela s’était passé sans tambour ni trompette. A présent, en 2018, nous en sommes à l’acte 2. Et, comme vous l’avez si bien souligné, au cours de cet événement qui va se dérouler du 21 au 23 décembre 2018, dans les Communes de Bohicon, d’Abomey-Calavi et de Cotonou, il y aura une manifestation majeure : c’est la tenue du Forum africain sur l’économie de l’art. On doit le faire, il a toute sa place parce que, jusqu’à présent, dans le secteur des arts, nous sommes vraiment incompris du politique. Nous qui avons la chance d’être allés, ne serait-ce qu’un tout petit peu, à l’école du Blanc, nous avons le devoir de produire un impact sur ce milieu ; si ce n’est pas le cas, si l’on ne fait pas comprendre aux politiques, si l’on ne fait pas comprendre à nos dirigeants toute l’importance de l’art dans la cité, je crois que ce secteur est voué à l’échec. Vous, vous êtes journaliste culturel ; c’est parce que vous croyez en l’art. Si, ce rêve, tous les dirigeants le partageaient, comme vous, je crois qu’on n’en serait pas à ce stade.
Au cours de ce Festival, ce Forum que nous tiendrons a pour thème central, « Economie de l’art, économie créative face au marché local et international ». C’est autour de lui que les communicateurs vont porter à la face du monde ce qu’ils pensent de la question. Il y aura aussi plusieurs sous-thèmes. Le premier est formulé comme suit : « Economie de l’art, économie créative : ce que c’est ». Pour le développer, nous avons fait appel à un spécialiste sous-régional très bien connu dans ce domaine ; il s’appelle Léonard Yakanou. Ce sous-thème intéresse beaucoup d’acteurs culturels béninois qui m’ont appelé, qui ont manifesté le désir de venir sur ce Forum pour y partager leur vision. Au passage, je salue mon jeune frère, Donatien Gaglozoun, qui est en formation, mais qui m’a dit : « Je ne peux pas être présent, mais tout ce que je connais de ce sujet, je le mettrai par écrit et te l’enverrai ». Il m’a aussi dit : « On ne peut faire l’Appel culturel de Bohicon sans que mes idées n’y soient ». Je l’en remercie.
Le deuxième sous-thème concerne « Les stratégies à mettre en place pour le développement de l’économie de l’art ». Il se déclinera sous la forme d’un panel comportant plusieurs animateurs de grand prestige, dont je vous réserve la surprise de la présence. La liste en est longue et, on a choisi Bohicon à juste titre ; on s’est dit qu’à Cotonou, les participants auraient d’autres programmes et qu’ils n’auraient pas pu se concentrer pour donner le meilleur d’eux-mêmes, il aurait fallu qu’on s’enferme quelque part pour que le travail soit fait, pour la cause de l’évolution de l’artiste.
Quant au troisième sous-thème, c’est une question : « Comment sortir l’artiste africain de la précarité ? ». Il lui sera donné des clés. Comme j’ai souvent l’habitude de le dire, nous connaissons tous les commandements de Dieu, de même que ce qui est bon et ce qui est mauvais. Nous allons nous appesantir sur ce que l’artiste doit faire pour sortir de la précarité ; il lui reviendra de mettre ces principes en application. Le Nigérien Cheikh Kotondi est le communicateur qui sera chargé d’en parler, avec d’autres personnalités d’ici. Enfin, « La gestion de la production » est le quatrième sous-thème qui sera animé par Hermas Gbaguidi, sans oublier que nous appellerons spécifiquement la contribution du Président Coffi Adolphe Alladé.

L'Affiche officielle du Fif
En dehors de ce volet purement intellectuel, nous créerons le cadre qui nous permettra de recevoir, pour le compte du Bénin, deux modèles de réussite ; ce sont des personnalités qui ont évolué, sous nos yeux, sans quitter le pays. Nous les découvrirons au cours du Forum, pour leur faire honneur. Elles partageront avec nous leur parcours et les secrets qui leur ont permis d’arriver à ce niveau de réussite. 
Ce sont donc les quatre sous-thèmes qui seront développés au cours du Forum. Et, quand toutes les têtes pensantes que nous avons identifiées et invitées à nos côtés s’assiéront et réfléchiront sur les conditions de vie des artistes, il y a forcément des résolutions qui seront prises, des solutions qui seront apportées. De façon unanime, toutes ces données seront consignées dans un Appel et, quand on émet un appel, c’est comme un pacte ; en nous levant, nous saurons que, pour sortir notre secteur de l’ornière, il nous faudra, désormais, appliquer un certain nombre de principes, que ce soit du côté des autorités politiques, des acteurs culturels et des artistes.
Cet Appel sera lancé et, ceux qui sont venus de l’extérieur sont déjà prêts à repartir avec lui ; ils nous ont dit : « Nous allons retourner dans notre pays avec cet Appel et, partout où nous passerons, sur tous les festivals africains, nous en laisserons toujours une copie ». Depuis Bohicon, quelque chose doit naître ; cet Appel sera comme un pèlerin qui va sillonner les pays. Donc, nous croisons les doigts ; nous espérons que les muses seront au rendez-vous pour que cet Appel soit vraiment fort, pour qu’il puisse toucher le Chef de l’Etat.
Nous nous sommes dit que nous ferons tout pour rencontrer le Ministre de la Culture, afin de le lui remettre. Nous demanderons aussi une audience à la Présidence de la République pour remettre cet Appel au Chef de l’Etat, tout en espérant que les portes de l’auguste institution nous seront ouvertes.      
En réalité, lorsque l’Acba sera proclamé à Bohicon, le samedi 22 décembre, le lendemain, le dimanche 23, nous serons à Cotonou, au siège du Fitheb et, devant la presse et les acteurs culturels, nous donnerons lecture de cet Appel et nous en remettrons une copie à chaque participant, à chaque Béninois en leur demandant de le faire voyager le plus loin possible. Si celui qui n’accorde aucune importance à la culture arrive à tomber sur cet Appel, cela peut l’amener à changer un tout petit peu.
Mais, votre préoccupation peut être de savoir si notre programme ne comporte pas un volet festif. Comme nous sommes sur un festival, celui-ci a bien sa place.
A Bohicon, nous avons prévu un Village du Fif avec de l’animation ; nous le rejoindrons au sortir du Forum. Pour la circonstance, nous y avons érigé un grand podium. Donc, les populations, les festivaliers, tout le monde pourra s’y retrouver pour passer de très bons moments en compagnie des artistes.


Qui sont ceux qui sont attendus pour faire partie du public du Forum, à Bohicon ?

Le public, ce sont les acteurs culturels de la localité, de Bohicon et d’Abomey. Même si certains d’entre eux sont membres du Comité d’Organisation, nous en attendons une centaine, qu’ils soient des artistes confirmés ou non, des élèves capables d’inverser l’ordre des choses dans leur secteur, de même que des journalistes.


Avez-vous un message à lancer ?

Je veux remercier la Direction du Fonds des Arts et de la culture. Je le dis parce que, depuis que cette institution existe, c’est la toute première fois que nous recevons un accompagnement de l’Etat. Donc, de ma position, je me dis que quelque chose a changé simplement dans le système. J’en profite pour remercier le Directeur général du Fac, M. Gilbert Déou Malé, de même que le Ministre Oswald Homéky. Au passage, je demanderais au Chef de l’Etat de multiplier les actions en faveur du Fonds des Arts et de la culture, pour le salut et le rayonnement de la culture.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo 

lundi 10 décembre 2018

La Faplag-Bénin honore ses lauréats, la colère noire de Koffi Gahou contre le Gouvernement

Dans le cadre de la ’’Nuit des Plasticiens’’

Organisée par la Fédération des Associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), dirigée par Philippe Abayi, la ’’Nuit des Plasticiens’’ a eu lieu le vendredi 30 novembre 2018, à Cotonou, et a permis la remise de leurs prix respectifs à des artistes plasticiens dans les catégories ’’Junior’’ et ’’Senior’’. L’événement a, notamment, donné lieu à la prise de parole de certains invités dont Koffi Gahou qui en a profité pour stigmatiser le Gouvernement.

Le Vice-Ambassadeur remettant son Prix à Verckys Ahognimètché
« Quel crime, nous, plasticiens, avons commis contre l’Etat béninois pour qu’on nous empêche de vivre ? ». La question qu’a vociférée, dans une véhémence et une rage rares, l’artiste plasticien béninois, Koffi Gahou, étant intervenu, devant le public, à la ’’Nuit des Plasticiens’’, dans la soirée du vendredi 30 novembre 2018, à l’Espace ’’Antou’’, sis quartier Zongo, à Cotonou.
« Il existe de véritables difficultés pour la diffusion des œuvres des artistes plasticiens et, nos politiciens, depuis les indépendances, ne sont pas sérieux ; actuellement, ils s’illustrent par le non-respect de l’article 28 de la Charte culturelle, qui impose que, dans la construction de toute infrastructure et de tout édifice publics, il soit fait appel aux artistes plasticiens pour leur décoration », avait révélé l’artiste avant d’évoquer l’interrogation précédemment mentionnée. « Si cette disposition était respectée, les artistes plasticiens seraient riches et leur métier susciterait beaucoup de vocations parmi les jeunes », dit-il, avant de conclure : « Luttons pour que cet article 28 soit respecté ».   
Ce développement et cet appel ont été effectués lorsque l’artiste polyvalent, Koffi Gahou, avait demandé à faire une déclaration, après qu’il a été proclamé les résultats de deux concours d’arts plastiques auxquels plusieurs candidats avaient participé. Le premier concernait le dessin et avait eu lieu le 3 décembre 2017 ; il s’agissait, pour des apprenants, artistes amateurs, des catégories respectives de 6 à 11 ans et de 12 à 17 ans, de produire une œuvre en se fondant sur un thème précis : « Mon rêve pour l’Afrique ». Quant à la seconde compétition, lancée en septembre 2018, elle s’adressait aux plasticiens professionnels qui devaient soumettre une œuvre produite sur le thème, « Plasticiens et univers inconnus ».
Dans le but de l’évaluation des créations, un jury différent avait été constitué pour chacune des catégories, celle des enfants ayant été contrôlée par des personnalités au parcours technique avéré, que sont Grégoire Noudéhou, Daniel Arayé, Florent Nagoba, Constantin Adadja et Laetitia Gnélé Faladé, pendant que les professionnels ont vu leurs œuvres examiner par Gratien Zossou, Raïmi Amoussa et, toujours, Laétitia Gnélé Faladé.


Des résultats

Après la délibération du premier Jury, le palmarès enregistré a retenu quatre lauréats par sous-catégorie : dans celle des 6-11 ans, il a fallu compter avec Aris Sènan Morel Houndji, 1er ,  Joélas Bada, 2, Ariella Kafui Tété, 3e et avec Adélaïde Gbogbé, pour une mention d’encouragement. 



Le représentant d'Aris Morel Sènan Houndji, recevant le Prix de celui-ci, ...


... de même que Joélas Bada qui prend le sien, ...,


... Ariella Kafui Tété, ...,


... Adélaïde Gbogbé, pour l'encouragement, ...

Se rapportant à la catégorie des 12-17 ans ont été distingués Mendel Acakpo, 1er ,  Amen Azagba, 2e, Taharath Bio Béri, 3e et, Moïse Djimadjo a reçu la mention d’encouragement.



... et Mendel Akakpo, pour son Prix, ...


... de même qu'Amen Azagba, ...,
... Aharath Bio Béri, ...,



... sans oublier Moïse Djimadjo, qui reçoit une mention d'encouragement


Puis, chacun de ces lauréats, en dehors des titulaires de la mention d’encouragement, qui ont reçu un diplôme approprié, s’est vu remettre, par une personnalité bien connue du secteur des Arts plastiques, son prix constitué d’un diplôme aussi, d’accessoires de travail, selon le cas, et d’une enveloppe financière.
Du côté des plasticiens professionnels, le Jury ayant travaillé dans cette catégorie a consacré Verckys Ahognimètché comme le vainqueur du Concours lancé quelques semaines auparavant et, l’ont suivi, dans le classement, par ordre de mérite, José Bèwa et Pierre Mahoussi Ahodoto. Le premier s’est vu récompensé d’une enveloppe financière de Cinq cent mille Francs (500.000 F) Cfa en billets de banque, neufs, puis d’un diplôme que les deux lauréats le suivant ont aussi reçu. Cet unique prix a été remis au lauréat par Zine El-Abidine Mohamed, Vice-Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin. 


Verckys Ahognimètché, au début de la performance ...

En réalité, tout le temps qu'a duré la soirée, ce vainqueur s'est fait maître d'une performance en peignant devant tous une toile.


... et, la toile, à son achèvement
A l’ouverture de cette cérémonie de délibération et de remise de prix s’étant déroulée dans le contexte de la célébration de la cinquième édition 


Philippe Abayi, debout, s'adressant ...

de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap), une cérémonie qui closait une série d’activités qui se sont tenues tout le long du mois de novembre 2018, le Président Philippe Abayi a eu des propos de bienvenue et de remerciements à l’endroit du public, ce qui lui a donné l’occasion de préciser que l’événement a reçu le financement du Fonds des Arts et de la culture (Fac), dont le Directeur général, Gilbert Déou Malé, s’est fait représenter à la manifestation.


... à un public ayant massivement fait le déplacement
Marcel Kpogodo