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lundi 20 avril 2015

Richmir Totah rassure le peuple béninois sur la bonne tenue du Fimub

Au cours d’un échange avec les professionnels des médias


L’équipe de coordination du Festival international de musique du Bénin (Fimub) a tenu une conférence de presse, le mercredi 15 avril dernier, à la Salle Vip du Ministère de la Culture. Richmir Totah, Directeur exécutif de l’événement, en a profité pour montrer aux journalistes son profond engagement pour la réussite d’une manifestation qui en est à sa première édition.

De gauche à droite, Marius Missihoun, Richmir Totah et Blaise Tchétchao
Le Festival international de musique du Bénin (Fimub) se tiendra du 29 avril au 3 mai 2015 dans les trois villes que sont Cotonou, Bohicon et Parakou, dans des conditions de parfaite réussite. Voilà ce dont s’est montré convaincu Richmir Totah qui en est le Directeur exécutif, en conférence de presse, devant les journalistes, le mercredi 15 avril 2015. Dans sa description du déroulement de l’événement, il a montré que le Fimub exploitera des places publiques : à Cotonou, le Rond-point du quartier Sainte Cécile qui abritera le Village de la manifestation, ce qui permettra à cet espace populaire de connaître une grande scène professionnelle où il sera organisé une foire aux disques et l’exposition des instruments traditionnels de la musique béninoise, sans oublier qu’une deuxième scène professionnelle est prévue pour être tenue derrière le Centre culturel ’’Artisttik Africa’’. A Bohicon, la Place Sètondji sera exploitée et, à Parakou, celle dénommée ’’Bio Guéra’’.
Selon Richmir Totah, la seconde scène de Cotonou, celle d’Agla, débute son fonctionnement le 29 avril prochain et s’animera pendant tous les cinq jours du Festival, de 19 à 0h, accueillant tous les genres musicaux. La grande, quant à elle, connaîtra une foire et des expositions, autant de manifestations devant commencer à la même date, pendant que les concerts se dérouleront du 1er au 3 mai.
Sur toutes ces différentes scènes, dans les trois villes choisies, deux artistes béninois de la diaspora et beaucoup d’autres, nationaux de la musique, dont la liste se trouve en confection, se déploieront de même qu’un bon nombre de chanteurs de la sous-région ouest-africaine : King Mensah, du Togo, la Nigérienne Binta Torrodo, Awa Sissao du Burkina Faso, Dela Hayes, du Ghana, l’Ivoirienne Bella Mondo, Calou D du Sénégal, Ba Sissoko de la Guinée Conakry et Isedale du Nigeria.


D’autres domaines d’activités du Fimub

Un autre aspect du développement de Richmir Totah a permis aux professionnels des médias de comprendre que le Fimub donnera lieu à des rencontres professionnelles où les festivaliers pourront suivre des communications ; il en a profité pour indiquer le thème global qui sera débattu au cours de l’événement : « Les industries culturelles musicales, levier de croissance du Bénin ». L’animera le Professeur Bienvenu Koudjo de la Faculté des Lettres de l’Université d’Abomey-Calavi. En outre, quatre autres sous-thèmes devront soutenir le principal.
Concernant la communication du Fimub, à en croire le même orateur, elle est fondée sur l’existence du site Internet de l’événement : www.fimub.org. Ensuite, un magazine et une plaquette seront édités.
Par ailleurs, Richmir Totah, au cours de la conférence de presse, était entouré de Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture et de Marius Missihoun, Directeur artistique du Fimub qui, comme le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), sera une biennale se déroulant pendant les années impaires. La première personnalité, en prenant la parole, a informé les journalistes que le Fimub est doté d’un budget de 360 millions, financé par l’institution dont il exerce la direction déjà, à hauteur de 150 millions. Il ne reste qu’à souhaiter que les fruits qu’a promis Richmir Totah aient une succulence à la mesure des attentes qu’il a suscitées par son grand enthousiasme et par sa profonde foi en la réussite de l’événement.   

Marcel Kpogodo

jeudi 19 mars 2015

Le Fimub sera organisé en avril 2015

Installation officielle du Conseil d'administration de l'institution 


Le jeudi 5 mars dernier, le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, a procédé à l'installation officielle du Conseil d'administration du Festival international de musique du Bénin (Fimub). C'était à la salle de conférence du Département ministériel. Il ressort que le mois d'avril 2015 permettra d'en lancer les activités.

Jean-Michel Abimbola, au cours de la cérémonie d'installation
Cinq jours. La durée du tout nouveau Festival international de musique du Bénin (Fimub), prévu pour connaître sa première édition en avril prochain. Ainsi, le Conseil d’administration de la manifestation a été officiellement installé, le jeudi 5 mars 2015, à la salle de conférence du Ministère de la Culture, par le premier responsable du portefeuille, Jean-Michel Abimbola, en présence de ses directeurs centraux, techniques et des responsables des organismes sous tutelle.
« Aider à la création d'un grand marché de ma musique et du disque au Bénin ». Selon cette autorité, il s’agit du principal objectif qu’elle assigne à ce qui devrait devenir un événement national du Bénin mais d’une envergure internationale. Il est prévu pour avoir une périodicité de deux ans, comme le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), après lequel il devra, toujours à en croire Jean-Michel Abimbola, « positionner [le Bénin] sur la plateforme du patrimoine culturel musical africain et mondial ».
Par ailleurs, justifiant l’initiative de la création du Fimub, le Ministre n’a pas manqué de déclarer : « Mon département ministériel entend rassembler les meilleures créations musicales nationales et internationales afin de faire de notre pays le plus grand marché africain de la musique et, partant, la destination touristique la plus visitée », ce qui amènera le Fimub à « drainer des artistes, des arrangeurs, des producteurs, des promoteurs, des musicologues », notamment, conclura-t-il.
Aussi, avant de clore la cérémonie d’installation, Jean-Michel Abimbola a invité les membres du Conseil d’administration à de la détermination, de l’engagement et à une prise de leurs responsabilités, afin de réussir les défis qu’ils doivent relever par rapport au Fimub.
A la suite de l’autorité, prenant la parole, à son tour, Richmir Totah, nommé Directeur exécutif du Fimub, s’est voulu rassurant vis-à-vis du cahier de charges fixé à l’ensemble des comités d’appui qu’il détient la mission de coordonner, ce qui n’empêche pas de se demander s’il réussira effectivement à fédérer les énergies de ce beau monde pour faire tenir, le mois prochain, un Fimub dont le public ne vient d’entendre parler qu’au début de mars. Réussira-t-il, à l’effet de la concrétisation du Festival, à recevoir l’assentiment et l’adhésion du monde musical béninois ? S’y prendra-t-il correctement pour rassembler autour de lui les artistes et les faiseurs de la musique internationale, qui sont censés apporter un sang vivifiant au Fimub ? Le budget, devant financer l’événement, dont le montant reste inconnu, sera-t-il à la mesure de toutes ces exigences ?
Au soir de la clôture du Fimub, il sera possible d’évaluer si Richmir Totah et son équipe ont eu raison d’accepter cette mission.


Marcel Kpogodo