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vendredi 23 juillet 2021

Présentation des 3 points du réaménagement du Grand prix littéraire du Bénin

Dans le cadre du lancement de l’appel à candidatures pour l’édition 2021


Par le biais d’une séance d’échanges avec les journalistes, le Ministère du Tourisme, de la culture et des arts (Mtca) a rendu public l’appel à candidatures pour la détection de l’écrivain béninois lauréat de la 3ème édition du Grand prix littéraire du Bénin. L’événement s’est déroulé le mercredi 21 juillet 2021 à la Salle de Conférences du siège du département ministériel, sous la direction de Florent Couao-Zotti, Conseiller technique à la Culture du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, avec l'animation de Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre. Il est à retenir trois points de réaménagement du prix littéraire décerné par l’Etat béninois.

Ci-contre, de gauche à droite, Blaise Tchétchao et Florent Couao-Zotti, au cours de la séance d'échanges avec les journalistes - Crédit photo : Daniel Hountondji

Octroi d’un unique Grand prix littéraire du Bénin, augmentation de la valeur financière de la distinction indiquée et création de deux autres distinctions afférant au Grand prix littéraire du Bénin. Les trois innovations fondant désormais le Grand prix littéraire du Bénin, elles qui ont été portées à la connaissance du public avec le lancement officiel de l’appel à candidatures pour cette distinction littéraire nationale du secteur public, dans l’après-midi du mercredi 21 juillet 2021, par Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre, à travers une causerie avec les journalistes, dirigée par Florent Couao-Zotti, Conseiller technique à la Culture du Ministre de la Culture, à la Salle de Conférences du Ministère de la Culture.

D’abord, à partir de l’édition 2021 du Grand prix littéraire du Bénin, il sera décerné une distinction unique qui mettra en vue une œuvre issue de l’une des catégories littéraires validées pour entrer en compétition que sont la nouvelle, le théâtre, le roman, le conte et la poésie. Ensuite, le nouvelliste, le dramaturge, le romancier, le conteur ou le poète qui sera retenu par le jury final comme le Grand prix littéraire du Bénin recevra une enveloppe financière de cinq millions de Francs Cfa et un trophée. Enfin, deux prix spéciaux seront décernés. Il s’agit du Prix de l’Editeur, d’une valeur de trois millions de Francs Cfa, et du Prix du Journaliste littéraire, pour une enveloppe financière d’un million de Francs cfa.

Ces innovations sonnent comme une mini-révolution dans la distinction littéraire nationale conduite par l’Etat béninois lorsqu’on se souvient que le Grand prix littéraire du Bénin, qui a connu sa première édition en 2019, en remplacement du Prix du Président de la République, en vigueur les années antérieures, laissait triompher un lauréat par catégorie littéraire, ce qui en faisait cinq, représentant chacun des genres littéraires retenus, sans oublier que chacun d’eux avait droit à deux millions de Francs Cfa. Il n’y a pas de doute que la situation de délibération où, en 2020, le Grand prix littéraire du Bénin n’avait pas été décerné dans les catégories du conte et de la poésie ait encouragé à détecter et à mettre en valeur un lauréat unique représentatif de la meilleure qualité de la littérature béninoise, avec une envergure qui s’épaissit par une hausse de la cagnotte de la distinction nationale.

En outre, désormais, les maisons d’édition et les journalistes littéraires, deux maillons incontournables du monde de la littérature, se voient dans l’obligation de fournir une plus grande qualité de production, vu que leurs acteurs respectifs entrent en compétition.


 

Des conditions de participation


Pour un concours littéraire national annuel initié par l’Etat béninois à travers le Ministère de la Culture et conduit par la Direction des Arts et du livre (Dal), le Grand prix littéraire du Bénin est officiellement lancé depuis le jeudi 22 juillet 2021 pour les écrivains béninois de la nouvelle, du théâtre, du roman, du conte puis de la poésie et prend fin le 31 août 2021 à 12 heures précises. Ce sont alors les maisons béninoises d’édition, accréditées par la Dal, qui présenteront la candidature d’au plus trois auteurs différents dont elles ont publié l’ouvrage entre le 1er janvier 2019 et le 30 juin 2021. Elles ne sont pas autorisées à faire postuler des ouvrages collectifs.

Par ailleurs, selon Blaise Tchétchao, « pour faire acte de candidature, l’éditeur doit soumettre, sous pli fermé pour toute catégorie visée, à la Direction des Arts et du Livre, dix (10) exemplaires identiques de l’œuvre, accompagnés de la fiche de candidature et d’une copie de l’agrément d’éditeur », de même que « les dossiers de candidature comprenant des exemplaires de titres d’éditions différentes, ne seront pas acceptés » et que « les plis, soigneusement fermés, doivent porter la mention : « Candidature au Grand Prix Littéraire du Bénin – 3e édition » et déposés contre récépissé à la Direction des Arts et du Livre ».

En rapport avec le Prix de l’Editeur, peuvent y concourir, à en croire l'orateur indiqué, les maisons d’édition pouvant « justifier d’un minimum de deux ans d’existence, remplir toutes les conditions réglementaires exigées par la Dal » et qui ont « publié au moins trois ouvrages à la date de la candidature ». De plus, le dossier à fournir comportera les pièces ci-après : une lettre de motivation présentant la maison d’édition, l’agrément signé par la Dal, un catalogue dans lequel figurent les titres des ouvrages et trois exemplaires d’ouvrages édités par la maison.

Lié au Prix du Journaliste littéraire, il s’agit, selon Blaise Tchétchao, pour le postulant, de remplir quelques conditions : « être un journaliste officiant dans une rédaction, avoir régulièrement publié des chroniques, des comptes rendus de lecture et des critiques littéraires », avec l’obligation de présenter les éléments de réalisation de ces faits dans le dossier de candidature comportant une lettre de motivation, une photocopie légalisée de la carte de presse de la HAAC, la preuve de trois publications diffusées entre le 1er janvier 2019 et le 30 juin 2021.

Enfin, la présélection pour le Grand prix littéraire du Bénin et les prix spéciaux sera connue le 29 octobre 2021. Quant à la délibération finale, elle est prévue pour se dérouler le 27 décembre de la même année au cours d'une cérémonie officielle pendant laquelle les lauréats seront annoncés et pourvus de leurs prix respectifs.

Daniel Hountondji / Marcel Kpogodo Gangbè 

mardi 15 décembre 2020

Les artistes renouent avec les prestations professionnelles

Dans le cadre de la mise en œuvre des 2Apac


’’Le Centre’’ de Godomey a donné l’occasion de revoir, dans des conditions exceptionnelles, plusieurs grands noms de l’humour sur scène, plus d’une année après les restrictions mises en place par le Gouvernement béninois pour empêcher la propagation du coronavirus. L’événement s’est déroulé le samedi 12 décembre 2020 après le lancement officiel de l’opération, ’’Actions artistiques au profit des acteurs culturels’’ (2Apac) – ’’Bénin en Création’’, par Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre, pour le compte du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts (Mtca).


La Compagnie ''Pipi Wobaho'' en action au cours des 2Apac

13 humoristes en solo, 2 en trio et 2 en quartet. La structure de la succession d’humoristes béninois très connus dans l’après-midi débouchant sur la soirée du samedi 12 décembre 2020 au ’’Centre’’ de Godomey, un spectacle qui s’est déroulé sous le couvert de la mise en place par le Ministère de la Culture de l’initiative dénommée, ’’Actions artistiques au profit des acteurs culturels’’ (2Apac) – ’’Bénin en Création’’.


Elle a permis de revoir se produire sur scène, bien que ce soit en quelques minutes, Kromozom, Fridaousse Iffabi, Tonton Victor, Pachéco, Evangéliste Barboza, Rosalie Daguè Zogoué, Kenneth au chapeau de paille, Kakpo Anani, Jean-Louis Kédagni, Pape Isaac 17, Baba femelle et Dragomir, pour le compte du solo, en duo, Dah Soglo, Pasteur Zan, Oncle Bazar et Prince Yadjo. En trio, il fallait suivre Alèmèdjè et son groupe, de même que Koffi bonheur et son équipe. Enfin, les quartets se trouvaient constitués par Serge Yéou et les ’’Aziza Togbo du Bénin’’, d'une part, et avec les membres de la Compagnie ''Pipi Wobaho'', d'autre part. Toutes ces prestations se sont déroulées avec, comme seuls spectateurs, les humoristes, les responsables du ’’Centre’’ et les membres d’équipes techniques de captation.


A en croire Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre, qui lançait l’événement, il a pour but de remettre au travail les artistes et en fonctionnement les espaces culturels après qu’ont bloqué ces deux maillons les interdictions gouvernementales des activités artistiques liées aux mesures prises pour contrer la propagation du coronavirus. Toujours pour l’autorité, l’absence du public se justifie par la nécessité de continuer le respect des gestes barrière connues, promettant que les populations jouiraient des différentes prestations sur les réseaux sociaux et sur les chaînes de télévision, ce qu’explique la présence de captateurs sur les lieux.


Enfin, Blaise Tchétchao a précisé qu’après Abomey-Calavi, Missérété, Cotonou, Parakou et Natitingou sont les prochaines villes qui accueilleront des spectacles, ceux-ci devant se dérouler dans les disciplines musicale et théâtrale, sans oublier qu’il est aussi prévu une exposition d’ouvres d’arts plastiques.

Marcel Kpogodo Gangbè 

jeudi 19 novembre 2020

Une posture de monarque pour Patrice Talon à Lobozounkpa

Dans le cadre de l’exposition, ’’Carte blanche’’


Le vendredi 13 novembre 2020 s’est tenu le vernissage de l’exposition, ’’ Carte blanche’’, dans les espaces de démonstration du ’’Centre’’ de Godomey, sis quartier de Lobozounkpa à Atropocodji, dans la commune d’Abomey-Calavi. Mr Stone et Seencelor Labombe, les deux artistes de la soirée, ont présenté leurs œuvres de graffitis, de tags et, entre autres, de portraits. Parmi ceux-ci s’est laissé découvrir le Chef de l’Etat, Patrice Talon, en monarque du royaume du Danhomè.


De gauche à droite, un ''Egungun'' graffé et le Président Talon en un monarque du Danhomè

Une fresque politique valant le détour à travers, de manière bien reconnaissable, la représentation du Chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, arborant un chapeau royal du Danhomè, une récade à l’épaule droite et la bouche prolongée de la pipe effilée du roi Béhanzin dans ses images d’exil ayant fait le tour du monde. Entre autres, l’une des œuvres patrimoniales fortes dont le public est appelé à aller se délecter pour le compte de l’exposition, ’’Carte blanche’’, dont le vernissage s’est déroulé dans la soirée du vendredi 13 novembre 2020 au ’’Centre‘’ de Godomey, situé à Lobozounkpa dans la commune d’Abomey-Calavi.  


Patrice Talon, ainsi rendu, laisserait croire que l’artiste qui en est l’auteur, Seencelor Labombe, dans son subconscient de création de la fresque, voyait plus l’autorité suprême en un monarque qu’en un président de la République, selon les repères que le dirigeant béninois aurait montrés de sa personnalité désormais connue de tous, après près de cinq années de gouvernance.


Il est important d’aller contempler l’inénarrable technique du fendu, en graffiti 3D, que le jeune créateur a exploitée, en favorisant l’impression que l’image présidentielle graffée prend les contours de l’intérieur d’un mur cassé. L’artiste rejette d’avoir vécu puis concrétisé l’inspiration selon laquelle le Président, à son corps défendant, s’est plus fait percevoir comme un monarque au règne absolu que comme un chef d’Etat. « Les graffeurs sont apolitiques », se défend-il. « Au final, tout le monde fait de la politique », continue-t-il, avant d’ouvrir son cœur : « Le choix du Président Talon en Béhanzin est lié à sa dévotion, à sa lutte pour vaincre ; il me rappelle le requin, l’emblème de Béhanzin. La volonté du Président est d’évoluer, sa mentalité est de vaincre. Et, ce qu’il dit, il le fait : regardez les voies, le bitumage, ses acquis ».


Et, doigtant les grands éclats de brique, rassemblés opportunément au bas de la fresque afin de perpétuer l’illusion du registre du mur cassé, Seencelor Labombe conclut sentencieusement : « Il faut plutôt allumer les bons côtés de la personne, pour évoluer ».

Seencelor Labombe, au cours de ses explications

Une transition comme pour mener les visiteurs vers d’autres travaux que le public féru ou non d’art visuel devrait regretter de ne pas aller savourer avant le 12 février 2021, la date de clôture de l’exposition, ’’Carte blanche’’. Ainsi, Seencelor Labombe pousse dans un véritable univers où il faudrait entrer, à pas feutrés, comme dans une chambre initiatique aux facteurs d’un patrimoine social et d’un autre, historique. D’abord, il faudra découvrir comment ses murs s’arment d’un développement personnel contagieux amenant au redimensionnement positif de l’action de ses sens et de ses organes naturels, et valorisant la maîtrise de soi, la patience et l’amour : « Quand on fait tout dans le bruit, on est perturbé », commente-t-il. Ensuite, la chambre proprement dite est réelle, une entrée-coucher autobiographique, avec ses éléments matériels constitutifs à découvrir, une fois de plus, dans leur magie à imprégner Seencelor Labombe du graffiti, une opportunité pour prendre connaissance du fondement psychologique ayant travaillé à faire de l’artiste ce dont il a toujours rêvé et qu’il est aujourd’hui, notamment, « un des meilleurs graffeurs d’Afrique », sans perdre de vue le carrefour très incontournable, chez l’adolescent d’antan, de l’amour. Enfin, Seencelor Labombe, il est souhaitable d’aller aussi le lire dans la restitution historique de l’unique reine du Danhomè : Tassi Hangbé ! Tassi Hangbé, la créatrice du corps des amazones, des femmes qui, à la base, comme elle, étaient ce que l’histoire commence à révéler : des chasseuses d’éléphants ! Et, le tag, le vandal, le graffiti simple, le graffiti 3D, de même que le lettrage se sont imposé comme des outils d’expression visant à communiquer en frappant par la force des effets.

 


Chez MrStone


Seencelor et MrStone ont associé leurs inspirations respectives, laissant se succéder leurs œuvres sur les murs d’exposition du ’’Centre’’ de Godomey. De son côté, le second détermine la visite par une expression spécifique d’un même engagement, celui de faire rayonner le patrimoine culturel et celui historique béninois. Dans le cas de la restitution de la vérité dans les faits du passé, MrStone se projette dans une révolte qui ne dit pas son nom en manifestant par le tag la réhabilitation de la généalogie réelle de la dynastie de l’ex-Danhomè, ce qui amènera le visiteur à comprendre dans quelles conditions il faudrait passer de 11 rois officiellement enseignés à 14 avec, en ajout, 3 maintenus dans les oubliettes. « Il faut connecter le peuple à son histoire », explique-t-il à ce propos. « Pour être connecté à son histoire, il faut la connaître », appuie-t-il.

MrStone, posant sur le fond d'une de ses oeuvres

Et, l’homme d’Etat béninois qu’il choisit reste Mathieu Kérékou pour une motivation frappante : « Le Général Kérékou a fait passer le Bénin de la révolution, de la dictature à la démocratie sans violences ; cette histoire m’a personnellement marqué ». L’admiration  de l’artiste débouche alors sur une vision : « Il faudrait ériger de lui un monument dans la ville de Cotonou afin d’informer sur son parcours ».


Par ailleurs, MrStone porte son intérêt sur le cultuel qu’il sauvegarde à proximité, déjà, du portrait présidentiel indiqué précédemment. Un signal fort ! Un appel ? Une interpellation, surtout qu’un artiste ne fait jamais rien par un pur hasard ? « Les ’’Egungun’’ sont nos revenants, les hommes de la nuit ; ils nous rappellent la culture endogène ». En outre, l’univers de l’artiste prend l’allure d’un ésotérisme profane qui excite la curiosité, constitué qu’il est de pictogrammes, de symboles scripturaux, de l’alphabet africain attaché à des pays bien déterminés, sans oublier qu’il démontre une manipulation adroite et esthétique des lettres de l’alphabet, qu’il architecture, d’où l’art du lettrage ! Une découverte à ne manquer sous aucun prétexte, bien avant le 12 février 2021, la date de la clôture de ’’Carte blanche’’ …


S’il y a un compartiment de la galerie du ’’Centre’’, qui fusionne les choix de Seencelor et de MrStone, c’est un espace ’’Bibliothèque’’, à parcourir à travers les différentes connaissances dont il donne l’occasion d’enrichir le visiteur sur l’art du graffiti et des techniques qui lui sont liées, à travers des livres, des catalogues et, notamment, des vidéos. Tout est mis en place pour une édification intellectuelle en théorie et en pratique ...

DJ Steven, à l'œuvre, dans les jardins du ''Centre'', au cours du vernissage ...

De façon globale, la lecture des différentes étapes de l'exposition s'est réalisée dans des conditions inédites d'une musique hip-hop d'un volume entraînant, une ambiante propice à l'environnement de travail des graffeurs, sous la direction de DJ Steven.

... pour un jeune public vivement intéressé


Marcel Kpogodo Gangbè

 


Impressions de visiteurs


Yaïwa Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts :

« Nous avons été agréablement surpris par le fait que la galerie du ’’Centre’’ a été métamorphosée par deux talentueux artistes du graffiti. Nos impressions en sont très bonnes. 

Y. Blaise Tchétchao
Nous sommes là pour représenter le Ministre du Tourisme, de la culture et des arts dans le cadre du vernissage de l’exposition, ’’Carte blanche’’. Franchement, c’était réellement ’’Carte blanche’’ ».  

 

 

Dieudonné Fanou, Responsable à la Communication du Centre culturel chinois :

« Dans l’ensemble, le travail est assez bien. Les artistes Seencelor et MrStone ont donné le meilleur d’eux-mêmes. J’admire bien le message véhiculé et le style dans lequel il est fait. Ce que j’ai compris comme leçon de cette exposition, c’est que, dans un premier temps, ils sont en train de sensibiliser les visiteurs par rapport à une thématique donnée : l’histoire du Bénin. 

Dieudonné Fanou
Dans un deuxième temps, c’est un appel à l’unité et à la culture de l’amour. Pour finir, ils sont en train de prôner une nouvelle forme d’expression artistique qu’est le graffiti qui n’est pas bien connu au Bénin mais qui est en train de faire son petit bonhomme de chemin. Grâce à eux, je pense que le graffiti a de beaux jours au Bénin ».

 

Vioutou Jennifer Houngbo, Mannequin :

« C’est une grande première. D’habitude, les œuvres des graffeurs, c’est sur les murs, c’est dans la rue. Mais, là, c’est en exposition. Je suis contente que cela se passe de cette manière. 

Vioutou J. Houngbo
J’espère que cela pourra continuer, ce qui nous fera découvrir, à travers d’autres expositions, les artistes graffeurs béninois et, Dieu sait qu’il y en a beaucoup à Cotonou ».

Propos recueillis par Marcel Kpogodo Gangbè   

jeudi 22 octobre 2015

Le Fac réhabilite la Maison de la Culture de Ouidah

La physionomie de la Commune embellie


Le Ministre béninois de la Culture, Paul Hounkpè, a visité le chantier de réfection de la Maison de la Culture de Ouidah, très tôt, dans la matinée du jeudi 21 octobre 2015. Il ressort de cette activité qu’avant la fin de l’année en cours, cet édifice pourra devenir à nouveau opérationnel, grâce au Fonds d'aide à la culture (Fac).

La nouvelle Maison de la Culture de Ouidah
Les chantiers de la réhabilitation de la Maison de la Culture de Ouidah, achevés, respectivement à 90% et à près de 60%. Voilà la situation dont s’est rendu compte le Ministre de la Culture, Paul Hounkpè, lors de sa visite, dans la petite matinée du jeudi 21 octobre 2015, du site de réfection de l’édifice. A en croire les responsables des entreprises adjudicataires, au plus tard le 15 novembre prochain, la réfection de la Maison de la Culture de Ouidah sera un constat concret. Et, si, selon eux, la finition des travaux a connu un retard d’un mois, cela se justifie par l’absence de règlement par le Trésor public des décomptes payés par le Fonds d’aide à la culture, à travers des chèques de Trésor.

Ainsi, c’est sur fonds propres que les deux entreprises ont dû démarrer et conduire les travaux de réhabilitation, jusqu’au niveau où le Ministre Paul Hounkpè les a découverts, au cours de sa visite de site. 

La Maison de la Culture de Ouidah, dans son ancien état délabré
Dans un pays où des chefs d’entreprise gagnent des marchés publics de construction et disparaissent dans la nature avec des avances de démarrage effectivement perçues, transformant leur chantier en éléphant blanc, ces sociétés ont réalisé une véritable prouesse.




Un parcours laborieux

Ces travaux de réhabilitation de la Maison de la Culture de Ouidah, du loin que l’on s’en souvienne, avaient été initiés, suite à une visite du Chef de l’Etat, le Docteur Boni Yayi, dans la Commune dirigée par Séverin Adjovi, ce qui avait amené le Président à constater et à déplorer l’état piteux et délabré dans lequel se trouvait l’édifice, à l’époque. Il avait alors projeté la dite réhabilitation. Et, le lancement des travaux, effectué en pleine campagne électorale, avait suscité le scepticisme des détracteurs et des mauvaises langues qui avaient taxé ce projet d’une œuvre de propagande politique. Mais, parallèlement, le budget du Fonds d’aide à la culture étant passé de 1,3 à 1,5 milliards et, en se fondant sur des études réalisées par le Ministère de la Culture, à travers le Fonds d’aide à la culture (Fac), pour la réfection de cette infrastructure culturelle, le Conseil d’administration du Fac avait autorisé la Direction générale à réhabiliter la Maison de la Culture de Ouidah, ce qui a permis de remettre le site aux entrepreneurs en 2015.    

De gauche à droite, Blaise Tchétchao, Paul Hounkpè et Séverin Adjovi, au cours de la visite de chantier
Aujourd’hui, grâce à cette réhabilitation, la ville de Ouidah acquiert une toilette des plus belles, ce qui provoque l’engouement des autorités de la municipalité à demander à s’occuper désormais de la gestion de la Maison de la Culture de Ouidah, jadis administrée par la Direction de la Promotion artistique et culturelle (Dpac). Cette réussite se trouve évidemment à l’actif du leadership de Boni Yayi qui s’est donné comme objectif de ne pas laisser d’éléphants blancs à la fin de son mandat et, il est plus que sûr désormais que la Maison de la Culture de Ouidah n’en sera pas un. Par ailleurs, ce mérite est aussi partagé par le Ministre Paul Hounkpè qui, traduisant cette vision du Chef de l’Etat dans les actes, s’est donné de conduire cette visite de site, effectuée le jeudi 21 octobre. Enfin, le Directeur du Fonds d’aide à la culture, Blaise Tchétchao, n’en demeure pas moins un des acteurs pragmatiques en profondeur de cette réhabilitation qui met la ville de Ouidah dans une élégance propre à promouvoir les initiatives des acteurs culturels béninois.


Marcel Kpogodo 

mardi 6 octobre 2015

Selon Blaise Tchétchao, un fonds de garantie pour les promoteurs culturels béninois

Dans le cadre d'une opportunité offerte par l'Uémoa


La nouvelle est tombée. Au cours d’un entretien que Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture, a accepté d’accorder à la Rédaction du Journal ’’Le Mutateur’’, il a certifié la mise en place par son institution d’un fonds de garantie en faveur des entreprises culturelles béninoises, qui, désormais, pourront décrocher des financements pour donner corps à leurs projets …

Blaise Tchétchao
Journal ’’Le Mutateur’’ : Bonjour à vous, M. Blaise Tchétchao. Vous êtes le Directeur du Fonds d’aide à la culture (Fac). Depuis le 22 septembre dernier, le budget de votre institution est passé à cinq milliards de Francs Cfa, soit deux milliards de plus, au terme de la rencontre du Chef de l’Etat avec les acteurs du monde culturel. Quel impact pensez-vous que cette hausse du fonds aura sur le fonctionnement du Fac, à partir de 2016 ?


Blaise Tchétchao : Je suis heureux que vous me donniez la primeur de m’exprimer par rapport à cette nouvelle. C’est une heureuse nouvelle que le Chef de l’Etat a apportée aux acteurs culturels, le 22 septembre dernier, à la Présidence de la République. J’en suis heureux pour les acteurs culturels qui viennent souvent au guichet du Fonds d’aide à la culture pour recevoir des subventions, dans le cadre de la réalisation de leurs projets. J’en suis heureux, parce que nous sommes dans un pays où le Chef de l’Etat, le Docteur Boni Yayi, que je salue pour son initiative de développement, a compris que, par la culture, on peut se développer et qui, depuis 2008, a dépassé le milliard et, aujourd’hui, en 2015, on est en train de passer, pour le compte de l’exercice de l’année 2016, à cinq milliards. Je dois rappeler que les besoins du Fonds d’aide à la culture, pour les acteurs culturels, sont de 15 milliards de Francs Cfa. Nous en sommes à cinq, ce qui veut dire que nous avons le tiers. Et, avec ce tiers-là, on peut faire beaucoup de bonnes choses, pourvu que les acteurs culturels qui bénéficient de ces ressources, pensent à des projets fédérateurs, innovants, à des projets qui peuvent apporter une plus-value à l’économie  du pays.


Monsieur le Directeur, nous constatons que c’est sous votre exercice que le Fonds d’aide à la culture vient d’être augmenté, une deuxième fois. Concrètement, dans un premier temps, c’était passé d’1 milliard à 3. Maintenant, cela passe de 3 à 5. Peut-on dire que vous êtes un porte-bonheur pour les acteurs du monde culturel béninois?

Beaucoup de choses ont été faites, avant mon arrivée, à la tête du Fonds. Je vous ai dit que, de 2008 à 2012, la cagnotte était à 1 milliard de Francs Cfa. Seulement, depuis ma nomination, des procédures  de réformes ont été enclenchées, pour assainir un peu les choses, au niveau du domaine culturel. Bon, cela a certainement payé. Mais, en toute modestie, je pense que cette augmentation des ressources du Fonds d’aide à la culture est l’œuvre de tout le monde, y compris de vous-mêmes, les journalistes culturels, de toute la population béninoise, qui a commencé à s’intéresser à la chose culturelle.
Quand des acteurs organisent des concerts,  cette population fait le plein du Palais des sports, c’est la  preuve que les Béninois adhèrent à la chose culturelle. Pour  que la population, au niveau de ses loisirs, soit satisfaite, il faut qu’elle passe par des produits culturels. Cette augmentation est à l’actif de toute la population béninoise.


Est-ce qu’une partie de ce fonds servira  à la construction du Théâtre national, dont le Chef de l’Etat a personnellement officialisé la pause de la première pierre ?

Non, les ressources sont séparées. Le Chef de l’Etat, dans son programme de société, a promis de réaliser le Théâtre national. Il est en train de tenir cette promesse. C’est la raison fondamentale pour laquelle il a appelé les acteurs culturels, la dernière fois, à la Présidence de la République. Tout est séparé ! Le Théâtre national sera construit par les ressources dont le Chef de l’Etat leur a parlé. Il y a une différence entre ces ressources et celles qui sont au niveau du Fonds d’aide à la culture. C’est vrai que mon institution, dans son budget annuel, depuis quelques années, consacre 15% de ces ressources à l’aménagement  des infrastructures publiques, dans les Départements. Et, c’est clair qu’avec cette augmentation, ça va se répercuter sur cette rubrique. Aujourd’hui, vous allez constater qu’on a  commencé la réhabilitation des salles de cinéma pour en faire de petites salles de spectacle. Et, après les Départements dans lesquels nous n’avons pas de salles de cinéma, , on va mettre en place des théâtres de verdure, ce qui est quand même positif pour le Fonds d’aide à la culture.


Parlant justement de la réhabilitation des salles de cinéma en salles de spectacle, sous le Ministre précédent, M. Michel Abimbola, il y a eu des chantiers qui ont été ouverts, notamment, la salle du ’’Ciné le Bénin’’, du ’’Ciné concorde’’ et de la Maison de la culture de Ouidah. Où en sont ces chantiers, Monsieur le Directeur ?

La salle du cinéma ’’Concorde’’ est finie. On a déjà reçu livraison de celle-ci, pour ce qui est prévu au budget. Par rapport à la salle de cinéma, ’’Le Bénin’’, il y a l’aménagement de la cour  qui est en cours. Pour la Maison de la culture de Ouidah, je pense qu’à la fin du mois de septembre, ou en début octobre, au maximum, si les entrepreneurs n’ont pas des problèmes, pour recevoir leurs ressources financières, la fin des travaux devrait être une réalité. Et, en cette année 2015, nous allons démarrer la réhabilitation de la salle de cinéma ’’Le Borgou’’ ; c’est déjà  dans notre budget. Nous allons démarrer la réhabilitation des salles de cinéma ’’Sabari’’ et ’’Bopéci’’, l’année prochaine, surtout que les études de faisabilité ont été bouclées. Au fait, pour la réhabilitation de certains musées, c’est toujours avec le Fonds d’aide à la culture que les travaux vont démarrer, d’ici la fin 2015. 


Nous avons appris que vous avez conduit des initiatives vis-à-vis de certaines institutions, notamment, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), pour faciliter le financement des projets des acteurs du monde culturel béninois. Qu’en est-il réellement ?

Il faut dire que nous avons  notre politique culturelle. Et, celle de l’Uémoa s’harmonise avec la nôtre. C’est vrai qu’à son niveau, il est demandé que chaque pays membre prévoit des possibilités de financement des projets, pour des structures marchandes culturelles. Qu’est-ce que je veux dire par-là ? Quand une entreprise culturelle naît  et a besoin de ressources pour se financer, il faut bien que cette entreprise culturelle s’adresse à un guichet donné. Etant donné que c’est pour avoir du profit, qu’est ce qui se passe ? Dans les autres pays, comme au Bénin, c’est difficile pour les banques de financer les projets culturels. Alors, nous avons décidé,  depuis l’année dernière, pour le compte de l’exercice 2015, de mettre  une dotation particulière,  du Fonds d’aide à la culture, pour constituer une garantie, en vue de faciliter l’accès au crédit aux acteurs culturels. On constitue donc une garantie. Désormais, les banques ne vont plus leur demander une parcelle ou quelque chose d’autre, à mettre en gage. C’est le Fonds qui garantit ce genre de projets, pourvu que ces projets puissent être rentables.


Quand vous dites, nous, est-ce vous et les administrateurs du Fonds d’aide ?

Je ne fais rien sans les administrateurs du fonds. La Direction ne fait rien sans leur accord préalable. L’essentiel, c’est que la vision du Chef de l’Etat soit respectée et les administrateurs sont obligés de s’y conformer.
Vous savez, la mise en place d’un Fonds de Garantie par pays  fait partie  des recommandations de l’Uemoa et, le Bénin est le premier pays de l’espace  à s’y conformer.
Donc, c’est le lieu de remercier les administrateurs du Fonds d’aide à la culture, qui valorisent la promotion culturelle de notre pays, en acceptant que les réformes constructives puissent se réaliser.


Par rapport à cette information complètement novatrice,  quel appel avez-vous à lancer aux acteurs culturels pour que ce monde-là puisse bénéficier des avantages de ce fonds de garantie ?

Je leur demande juste de mieux s’organiser. Pour les entreprises culturelles qui sont déjà créées, qu’elles se mettent à jour, qu’elles commencent à penser à des activités rentables, à tenir une comptabilité régulière. En principe, tout doit bien se passer parce que les dossiers seront étudiés  par la banque. Vous savez, ce n’est pas, nous, au niveau du Fonds d’aide à la culture, qui allons prendre les dernières décisions. Au dernier ressort, c’est la banque. Alors, même si vous avez une garantie du Fonds d’aide à la culture, et si la banque trouve que votre projet n’est pas bancable, malheureusement, vous ne serez pas financé.


A quel moment les acteurs pourront-ils postuler ?

Cela va se faire avant la fin de cette année car  des banques ont été consultées et une d’entre elles a déjà été sélectionnée. On est en pourparlers  pour finaliser les derniers documents du contrat. Mais, étant donné que cela est prévu au budget de l’année 2015, ce projet démarrera à partir de cette année 2015.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo 

mercredi 2 septembre 2015

Blaise Tchétchao donne le top de l'appel à projets pour 2016

Au cours d’une cérémonie tenue à Cotonou


Blaise Tchétchao a procédé, le mardi 1er septembre 2015, au lancement officiel de l’appel à projets, pour la saison artistique de 2016. L’événement se passait au siège du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), à l’ex-Ciné Vog, à Cotonou. Plusieurs personnalités concernées par l’événement y ont manifesté leur présence.

Blaise Tchétchao
« Je déclare officiellement lancé l’appel à projets de la saison artistique 2016 ! ». Ainsi s’exprimait Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture (Dfac), le mardi 1er septembre 2015, au siège du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Il présidait ainsi la cérémonie consacrant le lancement de l’appel à projets, pour la saison artistique de l’année 2016, en présence des administrateurs de son institution, des membres du Comité des experts, de responsables d’associations culturelles et de fédérations de ce type d’organisations, d’artistes et des professionnels des médias, notamment. Aussi, les acteurs culturels de tous ordres concernés par cet appel ont jusqu’au 1er octobre 2015, à 17 heures précises, pour postuler, dans les secteurs suivants : les arts de la scène, supposant le théâtre, la danse et la musique, les arts plastiques, s’agissant de la peinture, de la sculpture et des arts graphiques, le cinéma et l’audiovisuel, le patrimoine culturel et la littérature.
En outre, plusieurs pièces doivent être fournies par les postulants, pour un dossier qu’ils déposeront, dans les délais prévus, en 7 exemplaires, soit dans les Directions départementales du Ministère de la Culture, soit au Secrétariat du Fonds d’aide à la culture  : une demande de subvention adressée au Dfac, une fiche d’identification à remplir du projet, une présentation détaillée de ceci, un budget détaillé, un plan de financement, un plan d’exécution du projet et un plan de communication.  
Par ailleurs, pour Blaise Tchétchao, 3 sortes de projets sont éligibles : ceux initiés par les associations et les fédérations d’associations culturelles, ceux produits par les promoteurs culturels et ceux à l’initiative desquels se trouvent des structures publiques de promotion culturelle. Ainsi, dans le premier cas, à en croire Blaise Tchétchao, « une copie légalisée de l’insertion au Journal officiel est obligatoire ». Dans le deuxième, il s’agira de remplir plusieurs conditions : « Etre de nationalité béninoise, produire une attestation de non faillite, produire la licence de promoteur culturel délivré par la Direction de la Promotion artistique et culturelle, être à jour vis-à-vis du fisc, être inscrit à l’Insae (Institut national de la statistique et de l’analyse économique, Ndlr) ou disposer d’un numéro Ifu, et être à jour pour les cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale ». Pour ce qui concerne le 3ème et dernier cas de potentiels postulants, Blaise Tchétchao précise qu’il faudrait « produire une copie de l’Arrêté portant organisation, attribution et fonctionnement de la structure » publique devant compétir.
En réalité, au cours de son intervention, le Dfac a aussi éclairé les participants à la cérémonie sur le canevas que doit suivre tout projet pouvant être accepté. Ainsi, selon lui, les axes ayant été validés par le Conseil d’administration de l'institution dont il a la direction, lors de sa 3ème session, le 28 août dernier, sont au nombre de 4 : « le renforcement des capacités des acteurs culturels, l’aménagement et l’équipement des infrastructures de production, d’animation et de diffusion culturelles dans les départements, la célébration des journées artistiques et culturelles » et, enfin, « la promotion nationale et internationale de la culture béninoise ».   
La partition des acteurs culturels est donc désormais attendue, vu qu’ils doivent commencer à ficeler leurs dossiers. Ils pourront, en cas de recherche d’informations complémentaires, procéder au téléchargement de documents sur le site de la Dfac, www.dfac.bj.


Marcel Kpogodo

lundi 20 avril 2015

Richmir Totah rassure le peuple béninois sur la bonne tenue du Fimub

Au cours d’un échange avec les professionnels des médias


L’équipe de coordination du Festival international de musique du Bénin (Fimub) a tenu une conférence de presse, le mercredi 15 avril dernier, à la Salle Vip du Ministère de la Culture. Richmir Totah, Directeur exécutif de l’événement, en a profité pour montrer aux journalistes son profond engagement pour la réussite d’une manifestation qui en est à sa première édition.

De gauche à droite, Marius Missihoun, Richmir Totah et Blaise Tchétchao
Le Festival international de musique du Bénin (Fimub) se tiendra du 29 avril au 3 mai 2015 dans les trois villes que sont Cotonou, Bohicon et Parakou, dans des conditions de parfaite réussite. Voilà ce dont s’est montré convaincu Richmir Totah qui en est le Directeur exécutif, en conférence de presse, devant les journalistes, le mercredi 15 avril 2015. Dans sa description du déroulement de l’événement, il a montré que le Fimub exploitera des places publiques : à Cotonou, le Rond-point du quartier Sainte Cécile qui abritera le Village de la manifestation, ce qui permettra à cet espace populaire de connaître une grande scène professionnelle où il sera organisé une foire aux disques et l’exposition des instruments traditionnels de la musique béninoise, sans oublier qu’une deuxième scène professionnelle est prévue pour être tenue derrière le Centre culturel ’’Artisttik Africa’’. A Bohicon, la Place Sètondji sera exploitée et, à Parakou, celle dénommée ’’Bio Guéra’’.
Selon Richmir Totah, la seconde scène de Cotonou, celle d’Agla, débute son fonctionnement le 29 avril prochain et s’animera pendant tous les cinq jours du Festival, de 19 à 0h, accueillant tous les genres musicaux. La grande, quant à elle, connaîtra une foire et des expositions, autant de manifestations devant commencer à la même date, pendant que les concerts se dérouleront du 1er au 3 mai.
Sur toutes ces différentes scènes, dans les trois villes choisies, deux artistes béninois de la diaspora et beaucoup d’autres, nationaux de la musique, dont la liste se trouve en confection, se déploieront de même qu’un bon nombre de chanteurs de la sous-région ouest-africaine : King Mensah, du Togo, la Nigérienne Binta Torrodo, Awa Sissao du Burkina Faso, Dela Hayes, du Ghana, l’Ivoirienne Bella Mondo, Calou D du Sénégal, Ba Sissoko de la Guinée Conakry et Isedale du Nigeria.


D’autres domaines d’activités du Fimub

Un autre aspect du développement de Richmir Totah a permis aux professionnels des médias de comprendre que le Fimub donnera lieu à des rencontres professionnelles où les festivaliers pourront suivre des communications ; il en a profité pour indiquer le thème global qui sera débattu au cours de l’événement : « Les industries culturelles musicales, levier de croissance du Bénin ». L’animera le Professeur Bienvenu Koudjo de la Faculté des Lettres de l’Université d’Abomey-Calavi. En outre, quatre autres sous-thèmes devront soutenir le principal.
Concernant la communication du Fimub, à en croire le même orateur, elle est fondée sur l’existence du site Internet de l’événement : www.fimub.org. Ensuite, un magazine et une plaquette seront édités.
Par ailleurs, Richmir Totah, au cours de la conférence de presse, était entouré de Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture et de Marius Missihoun, Directeur artistique du Fimub qui, comme le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), sera une biennale se déroulant pendant les années impaires. La première personnalité, en prenant la parole, a informé les journalistes que le Fimub est doté d’un budget de 360 millions, financé par l’institution dont il exerce la direction déjà, à hauteur de 150 millions. Il ne reste qu’à souhaiter que les fruits qu’a promis Richmir Totah aient une succulence à la mesure des attentes qu’il a suscitées par son grand enthousiasme et par sa profonde foi en la réussite de l’événement.   

Marcel Kpogodo

vendredi 23 janvier 2015

Lancement par le Fonds d'aide à la culture du Bénin de l’appel aux projets individuels



Depuis le début du mois de janvier 2015

Depuis le 7 janvier dernier, le Fonds d’aide à la culture (Fac) a lancé l’appel aux initiatives individuelles à l’endroit des artistes béninois. A cet effet, Blaise Tchétchao, Directeur de l’institution a rendu public un communiqué de presse.

Blaise Tchétchao

COMMUNIQUE DE PRESSE

Dans le cadre de la tenue de la 1ère session du Conseil d’Administration du Fonds d’Aide à la Culture exercice 2015, consacrée à l’étude des initiatives individuelles, il est porté à l’attention des acteurs culturels qu’ils sont conviés à soumettre leurs dossiers d’initiatives individuelles dans la période du 09 janvier au 15 février 2015 à 18h.
Les formulaires à remplir sont disponibles au secrétariat du Fonds d’Aide à la Culture, dans les Directions départementales en charge de la Culture, et téléchargeables sur le site internet : www.dfac.bj.
Les dossiers pourront être déposés au secrétariat du Fonds et dans les Directions départementales en charge de la Culture dans la période sus indiquée.
Tout dossier déposé après ce délai ne sera pas pris en compte.
Cotonou, le 07 janvier 2015

Blaise Y. Tchétchao,

Directeur du Fonds d’Aide à la Culture