lundi 27 juillet 2020

Porto-Novo, 8ème ville du Bénin sensibilisée par les artistes sur les règles barrière contre le coronavirus

Dans le cadre des activités de l’Enakpami 2

Organisée par la 2ème Expérience nouvelle d’Assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l’internet (Enakpami 2), une exposition mobile vient d’atterrir à Porto-Novo depuis le dimanche 26 juillet 2020. En effet, la place ’’Toffa 1er’’ abrite la présentation de près de 200 œuvres réalisées par des artistes en devenir, dans le but d’une sensibilisation à grande échelle de la population à l’observation des règles barrière de lutte contre le coronavirus.

Aperçu de la présentation des oeuvres artistiques à la place "Toffa 1er" à Porto-Novo

38 artistes, pour une réalisation de 144 œuvres. La grande moisson des productions qui ont été conçues, sous le couvert de la 2ème Expérience nouvelle d’Assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l’internet (Enakpami 2), aux fins de sensibiliser les populations béninoises à respecter les règles barrière contre le coronavirus, et qui sont dévoilées aux habitants de Porto-Novo, la Cité aux trois noms, depuis le dimanche 26 juillet 2020. 


Ce sont alors 21 artistes plasticiens de sexe masculin, 8, de sexe féminin et 9 en situation de handicap, des créateurs en puissance d’œuvres de l’esprit, des jeunes, qui ont l’occasion de faire découvrir le fruit de leur inspiration. Tout se déroule à la place ’’Toffa 1er’’, selon un projet bien précis : « Exposition itinérante de photographies et de vidéos d’art dans 10 villes du Bénin ».


Etaient présents au lancement de l’opération dans la ville-capitale Wilfried Romaric Boko, président de la Fédération des Associations professionnelles des artistes plasticiens de l’Ouémé et du Plateau (Fapapiop) et, notamment, Franciscain Laurent d’Oliveira, président de la Fédération des Associations d’artistes plasticiens du Bénin (Faap). 


Les Portonoviens et les habitants de passage dans la Cité des ’’Aïnonvi’’ disposent jusqu’au mardi 28 juillet 2020 afin de visiter l’exposition, co-financée par ’’Culture at Work Africa’’ et l’Union européenne, avant qu’elle n’aille dans ses deux dernières villes de destination, Cotonou et Allada.


Marcel Kpogodo

samedi 25 juillet 2020

’’Enakpami'' 2 : grande sensibilisation de la population sur le coronavirus

Dans le cadre d’une exposition itinérante

Un événement artistique d’importance a mobilisé l’attention du public autour du coronavirus. Il s’agit d’une exposition itinérante ayant établi ses quartiers sur le campus d’Abomey-Calavi du jeudi 23 au samedi 25 juillet 2020. A l’initiative de la deuxième Expérience nouvelle d'Assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l'internet (Enakpami 2), soutenue par des partenaires, cette activité de diffusion est le résultat de la mobilisation du labeur d’un grand nombre d’artistes plasticiens en herbe.

Aperçu du déploiement de l'exposition au campus d'Abomey-Calavi

80 photographies d'art, 4 vidéos d'art, 60 dessins et tableaux portant sur le coronavirus. La force de la production présentée au grand public, du jeudi 23 au samedi 25 juillet 2020, au campus d’Abomey-Calavi, avec l’accompagnement de l’Union culturelle et artistique des Etudiants (Ucae).


Elle a été réalisée par 38 jeunes artistes plasticiens qui se répartissent en 21 hommes, en 8 femmes et en 9 handicapés. Ils ont orienté leur inspiration vers la sensibilisation de la population sur l’obligation qui lui incombe de se conformer aux gestes barrière de lutte contre la pandémie du moment, surtout qu’elle contamine, ces derniers temps, beaucoup plus de personnes à travers toutes les couches sociales et professionnelles.


S’intitulant, « Exposition itinérante de photographies et de vidéos d’art dans 10 villes du Bénin », le projet donnant lieu à cette activité a connu le début de son déroulement en mai 2020, avec le parcours par l’exposition de six villes parmi celles prévues : Ouidah, Grand-Popo, Lokossa, Abomey, Parakou et Natitingou. A cet effet, elle a aussi été déployée sur les places publiques. Ainsi, après Abomey-Calavi, le samedi 25 juillet, elle visitera Porto-Novo, Cotonou et Allada, s'achevant définitivement en août 2020. 


En outre, étant donné que le campus d’Abomey-Calavi héberge une école d’art qui n’est rien d’autre que l’Institut national des Métiers d’art, d’archéologie et de la culture (Inmaac), des étudiants en arts plastiques, émanant de cette institution, ont collaboré avec 6 apprenants du même secteur, au niveau du Centre tenu par l’Enakpami, à travers un atelier de création, afin de sensibiliser le public jeune au respect des gestes barrière. 


De manière générale, le projet indiqué se concrétise avec le co-financement de ’’Culture at Work Africa’’ et de l’Union européenne. 


Marcel Kpogodo

jeudi 9 juillet 2020

Le maire Angelo Ahouandjinou au ’’Centre’’ de Godomey

Dans le cadre de sa démarche de prise de contacts

Le maire de la commune d’Abomey-Calavi, Angelo Ahouandjinou, a effectué une visite de découverte au ’’Centre’’ de Godomey, situé à Atropocodji, le mercredi 8 juillet 2020. Il en a profité pour connaître les différents compartiments de l’espace culturel.

Ci-contre, de gauche à droite, Angelo Ahouandjinou, Marion Hamard et Dominique Zinkpè, au cours de la visite

La bibliothèque, la galerie d’exposition, le ’’Petit musée de la Récade’’. Ce qu’il a été donné au maire d’Abomey-Calavi, Angelo Ahouandjinou, de découvrir au cours de sa visite, au milieu de l’après-midi du mercredi 8 juillet 2020, au ’’Centre’’ de Godomey, sis quartier de Lobozounkpa, à Atropocodji.


A 16h45, les véhicules du cortège de la délégation se sont immobilisés, à tour de rôle, dans la cour de l’espace culturel multidimensionnel. L’autorité a alors été accueillie par Marion Hamard, Directrice générale du ’’Centre’’, entourée des membres de son équipe. Angelo Ahouandjinou avait, à ses côtés, entre autres, Sénamy Christelle Dan, sa Deuxième adjointe. Sans tarder, il s’est fait expliquer par son hôte les conditions de la création de l’espace culturel et ses objectifs avant qu’elle ne le conduise à la bibliothèque dont les conditions de fonctionnement lui ont été détaillées par le responsable des lieux, Salinas Hinkati.


Ensuite, Angelo Ahouandjinou a découvert les dédales de la galerie d’exposition, de même que la présentation artistique en cours, intitulée ’’Déambulations urbaines’’, qui s’achève le 31 juillet 2020, puis la synthèse d’idées que Marion Hamard leur a évoquée des œuvres des artistes Richard Di Rosa, Joannès Mawuna et de la vidéo d’Eric Médéda.


Enfin, au ’’Petit musée de la Récade’’, Marius Dakpogan, son conservateur, a démontré au maire et à sa délégation la richesse et la valeur des pièces, d’une part, en récades de rois du Danhomè, de ministres de la cour, de dignitaires des religions endogènes et de dirigeants de ce qui est devenu la colonie du Dahomey. D’autre part, les visiteurs ont pris de l’intérêt à connaître des récades contemporaines créées par des artistes de passage au ’’Centre’’ pour une exposition.


Le maire Angelo Ahouandjinou, donnant ses impressions de visite dans le livre d'or du "Centre"

Angelo Ahouandjinou a clos sa visite par une brève déclaration devant la presse et par la signature du livre d'or, en présence de l’artiste Dominique Zinkpè, Président d’Honneur du ’’Centre’’ et de Marion Hamard.


Il reste à espérer que ce déplacement du maire d’Abomey-Calavi déclenche, au sein de la municipalité, une dynamique qui puisse aller au-delà de l’auto-satisfaction qu’il ait été mis à disposition du ’’Centre’’ un terrain pour héberger ses structures d’existence et de fonctionnement.


Si, d’aujourd’hui jusqu’à la fin de son mandat, Angelo Ahouandjinou n’a pas conçu, déterminé et appliqué un système judicieux d’implication financière et d’autres ordres, complémentaire dans la vie du ’’Centre’’, cette visite n’aura été que folklorique, d’ailleurs, comme celles respectives des ministres Aurélien Agbénonci, Oswald Homéky et Jean-Michel Abimbola. Ainsi, Angelo Ahouandjinou porterait, avec ces personnalités, solidairement, sur la conscience, de n’avoir rien fait pour que le ’’Centre’’ existe de manière pérenne après que ses actuels bailleurs français auraient cessé tout financement, après avoir espéré en vain la relève du Bénin, avec toutes ses exigences, à travers les différents niveaux d’autorité de ce pays, en ce qui concerne les arts et la culture, en particulier, et le domaine politique, en général.


Marcel Kpogodo